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26 avril 2021

Street art à Colmar


BYSAR est à l'œuvre rue Billing (quartier du Ladhof). Le personnage représenté est Auguste Bartholdi, enfant de Colmar.





KAZY exécute une peinture murale rue du Rhin, à l'initiative de la Villa Tschaen - Urban Art Gallery.



24 avril 2021

Galerie Murmure

Chers amis, clients et amateurs d'art,

Les « petites bulles artistiques » de la galerie Murmure obéissent à une rythmique régulière pour vous offrir, je l’espère, des instants pétillants.

L’art a le pouvoir de nous faire voyager au-delà de nos préoccupations quotidiennes et nous permet d’envisager une pluralité d’interprétations, à la lueur de notre sensibilité et de notre histoire.

Voici trois nouvelles "petites bulles" que vous allez pouvoir interpréter à votre guise...

- Visage de David Daoud, Graphique à l‘encre rouge sur papier, 2020, 150 cm x 150 cm
Les portraits de David Daoud permettent d’apprécier l’importance du trait. Lignes sculpturales qui rythment la page, elles confèrent aux portraits une expressivité très particulière. Si la principale
préoccupation de David Daoud est d’émouvoir le spectateur, il joue sur l’accumulation de lignes pour pointer une émotion, une vibration dans le regard, une expressivité presque théâtrale. Face à la tradition des portraits figuratifs, il propose une formule graphique qui donne à voir un portrait psychologique en filigrane du portrait physique.

- Sans titre de Frédéric Klein, Technique mixte sur papier buvard, 2020, 41 cm x 51 cm, Pr 17 cm x 22 cm
Frédéric Klein nourrit le désir de proposer des œuvres libérées de toute représentation dans une recherche de sensibilité picturale pure en essayant de « leur donner une vibration pour les rendre vivantes ». Une longue réflexion anticipe chaque transcription plastique car l’œuvre finale doit laisser apparaitre un travail contenu pour révéler un rendu maîtrisé et précis. Pas de fioriture, mais la pureté d’une œuvre dans toute sa sobriété et sa vérité.

- L 1966-2 de Hans Hartung (1904-1989), Lithographie sur vélin de BFK Rives, 1966, 75 x 90 cm, Pr 69.7 x 54.3 cm, Signé « E.A »
Pour Hans Hartung, le mouvement réside dans la rapidité d’un tracé sur un petit format, dans la force d’un geste ultra maîtrisé et précis. Son procédé artistique est gestuel, lyrique et émotionnel tout ayant un côté mathématique : il produit ses œuvres en reportant point par point, selon la technique de mise au carreau, ses petits formats exécutés spontanément sur papier. Hans Hartung raconte cette expérience faite dès l'âge de six ans : « Sur un de mes cahiers d'école, j'attrapais des éclairs dès qu'ils apparaissaient. Il fallait que j'aie achevé de tracer leurs zigzags sur la page avant que n'éclate le tonnerre. Ainsi, je conjurai la foudre. »

En espérant que ces « petites bulles » vous aient offert une douce distraction !

Audrey

Call and Collect : Si vous souhaitez acquérir une œuvre de la galerie Murmure www.galerie-murmure.com, vous pouvez me contacter au 03.89.41.49.25 ou contact@galerie-murmure.fr et nous pourrons convenir d'un rendez-vous à la galerie, d'une livraison ou d'une expédition.




Coronahumour

⬦ Spiderman, Superman, Batman, moi en ce moment je rêve plutôt de rencontrer BARMAN !

⬦ Ils disent qu’on peut se réunir jusqu’à 6 personnes sans problème… Je ne connais même pas 6 personnes sans problèmes.

⬦ Le petit Coronavirus a maintenant 17 mois. Il fait ses nuits de 19h à 6h, parle couramment anglais, brésilien, sud africain et même breton !

⬦ Avec ce Covid, on a tous le moral à Zorro. C’est comme à zéro mais avec un masque !

⬦ J'ai fait un sale rêve cette nuit... Les bars rouvraient, on rentrait par ordre alphabétique... et j'étais Zinedine Zidane.

⬦ Un rayon de 10 km ? Faut déjà le trouver !



Phil

Les « Meyer amis » du monde... (spécial Colmariens, désolé pour les autres)




Yves Hemedinger, Cécile Striebig, Yavuz Yildiz, Cédric Clor, tous issus de l'ancienne équipe de Gilbert Meyer, sont déjà prêts à se lancer dans la campagne des prochaines élections départementales de Colmar Ouest. Il manque sur le dessin l'écologiste Frédéric Hilbert, également décidé à y aller, mais lui ne fait pas partie des « Meyer amis » du monde...

Qui d'entre nous n'a jamais rêvé d'être un « héros » ?

Fabien Nierengarten

Qui d'entre nous n'a jamais rêvé d'être un « héros » ? L'un de ces simples mortels que la gloire rendrait immortel, grâce à un engagement qui mettrait en valeur, ses plus belles valeurs. Pendant toute une vie, comme les Superman, Batman ou Wonder Woman de notre enfance. Ou « juste pour un jour », comme le chantait David Bowie, voire pour un tout petit quart d'heure, comme le suggérait Andy Warhol.
En fait, nous sommes tous appelés à devenir des  « héros » du quotidien. Ne serait-ce qu'en bousculant notre petit confort personnel pour être présents aux côtés de nos plus proches, notamment à l'aube ou au crépuscule de leur vie. Ou pour accompagner un(e) ami(e) qui traverse une période difficile, voire cette personne désemparée que la vie a subitement mis sur notre chemin, et qu'on décide de soutenir, parce que son histoire nous touche.
Mais l'actualité récente (et hélas trop fréquente) nous démontre qu'on peut aussi rêver de devenir une sorte de « héros » en assassinant lâchement une femme sans défense. En projetant dans un profond malheur, une famille, des enfants, des parents, des amis. En plongeant dans l'insécurité, les habitants pourtant innocents et inoffensifs d'une rue, d'un quartier, d'une ville. Et en voulant atteindre à travers cet acte lâche et écœurant, tous ceux qui partagent une certaine façon de concevoir l'existence et la vie en société.
Ce type d'individu nous rappelle malheureusement que dans notre langue, « héros » peut parfois rimer avec « zéro ». Comme zéro courage et zéro dignité, zéro valeur et zéro utilité, zéro neurone et zéro humanité. Il nous apprend aussi, comme tous les fanatiques débiles et décérébrés de ce monde, qu'en-dessous du zéro, il y a le « moins l'infini ». Et que, contrairement aux théories des plus grands mathématiciens, certains sont capables de l'atteindre. Que ceux-là sachent que nous les méprisons pour cela. Infiniment et indéfiniment.



23 avril 2021

D'r Firowa

Fabien Nierengarten

Pour une fois, voilà un post tout spécialement destiné à mes amis dialectophones.
- D'abord, parce qu'ils adoreront cette couverture de BD plus vraie que nature qui nous invite, en alsacien, à prendre la poudre d'escampette après le boulot, quitte à braver les règles du couvre-feu et des 10 kms. Allez, juste une fois !
- Ensuite, parce qu'elle me rappelle une anecdote de mon enfance. Nous vivions dans un quartier très proche de l'hôpital dans lequel habitaient donc quelques médecins. Un jour, en revenant de l'école, j'ai dit à mes parents que j'avais découvert une nouvelle « maison de docteur ». Vérification faite, son propriétaire était ferronnier, mais il avait apposé sur sa maison, une inscription en fer forgé : D'r Firowa. Comprendra qui pourra...



Communiqués d'Eric Straumann

☐ Ce que j'ai retenu des annonces du Premier Ministre :

lundi 26 avril
⇨ Reprise des cours dans les écoles.
lundi 3 mai
⇨ Fin de la limite de circulation des 10 kilomètres, mais MAINTIEN DU COUVRE-FEU à 19H00.
⇨ Reprise des cours dans les collèges et par demi-jauge dans les lycées.
vers le 17 mai ?
⇨ Ouverture des terrasses et reprise de certaines activités sportives et culturelles (ouverture des musées)
EN FONCTION DE L'ÉVOLUTION SANITAIRE.

☐ Les terrasses des cafés-restaurants sont un élément essentiel de l'attractivité et de la vie sociale du centre-ville de Colmar.
Dans la perspective de la réouverture de ces terrasses, j'organise avec L'UMHI 68, une réunion, par vidéo, avec les professionnels Colmariens concernés.
Cette réunion ZOOM se tiendra le lundi 26 avril à 18H00.
Des invitations ont été adressées par courriel aux professionnels concernés. Si vous n'avez pas reçu le lien de connexion, merci de me faire parvenir un mail sous ericstraumann@yahoo.fr en précisant le nom et l'adresse de votre terrasse.

22 avril 2021

Sortie prévue le 7 mai

du livre de Michel Naudo

L'Alsace malgré elle

aux Éditions de la Nuée Bleue.

Pour ceux que le sujet intéresse, je conseille cet ouvrage de mon ami Michel Naudo. Je le lirai de façon d'autant plus attentive que j'étais moi-même impliqué professionnellement dans le référendum alsacien de 2013. La récente création de la CeA s'inscrit forcément dans cette continuité... et inspirera peut-être une suite...
(Fabien Nierengarten)

Le livre sera en librairie sur Colmar (ou à défaut Amazon).




Tourisme

Edouard Dabrowski

Les Colmariens aimeraient bien être informés de ces « différentes actions à mettre en œuvre sur notre territoire » dont parle Eric Straumann et connaître leur finalité. Ne sont-ils pas les premiers concernés ? S'il s'agit de préserver la qualité de vie des habitants, la mesure de bon sens voudrait que l'on commence par réduire drastiquement le nombre des touristes : 3,5 millions de visiteurs envahissant le (petit) centre historique, avant que le Covid ne les stoppe net, c'était trop. Beaucoup trop. Un enfer pour les habitants.

Certains commerçants vivant (bien) du tourisme ne sont pas de cet avis, on s'en doute, et souhaiteraient que l'on revienne à la situation d'avant le plus rapidement possible. Grâce, si l'on peut dire, au Covid, nous voilà encore tranquilles, il leur faudra patienter. Mais déjà ils donnent de la voix, parfois avec arrogance, sûrs de leur pouvoir.

Plaire aux uns et aux autres n'est pas possible. Il faudra choisir. La pause forcée due à la pandémie, depuis un an, aurait pu être mise à profit pour élaborer une stratégie qui réponde aux besoins du plus grand nombre. On a préféré procrastiner.

Quelle sera la suite ? Nous annoncera-t-on que l'on voudrait bien réguler le tourisme, quand il sera de retour, mais comment faire ? Déjà en bridant la pub à tout va, Colmar n'en a plus besoin, laissez-la souffler. La ville dispose de suffisamment d'atouts pour drainer un public recherchant l'authenticité, à condition d'éviter de devenir un vulgaire parc d'attractions, ce dont malheureusement elle a pris la voie.

Voir l'article de Bernard Rodenstein :

Communiqué d'Eric Straumann :
Réunion avec le président de l'Office de Tourisme de Colmar, Éric Loesch et sa directrice, Claire Weiss, pour étudier les différentes actions à mettre en œuvre sur notre territoire.
Avec Nadia Hoog.

21 avril 2021

Une ville appartient à ses habitants

Bernard Rodenstein
Confession de foi politique

Une ville appartient à ses habitants. C’est l’espace commun de l’exercice de leur liberté, de leur fraternité et de leur responsabilité.
Que des commerçants, soucieux de leur tiroir-caisse, cherchent à exploiter cette richesse partagée, est entendable. Ils sont mus par le gain et par l’appât du gain.
Que des élus se prêtent à donner leur caution à ce but mercantile, au détriment des intérêts de la population dans son ensemble, est coupable.
La ville doit, envers et contre tout, demeurer le lieu de la convivialité pour le plus grand nombre.
La brader aux intérêts sans lendemain de gens qui ne font qu’y passer, est signe de mépris envers ceux qui la bâtissent et qui l’habitent.
Honte à eux.
Nous réinvestissons nos espaces avec bonheur et fierté. C’est notre lieu de vie par excellence.
Nos hôtes y seront toujours les bienvenus.
Si tant est qu’ils nous reconnaissent comme étant leurs hôtes.


Des rues vides
Chronique épidermique

Une de mes hantises, avant la crise sanitaire, était de devoir me rendre au centre-ville, pour y faire des achats. Pendant quelques années, il me fallait surtout éviter les périodes de fêtes au cours desquelles les afflux de touristes rendaient les rues impraticables. Un véritable cauchemar. Entre un citoyen pressé de s’acquitter de ses obligations et occupations quotidiennes et un touriste qui dispose de tout son temps et qui adore flâner, se creuse inévitablement un fossé d’incompréhension.
Puis est venu le temps, ô combien désespérant, où les élus et les commerçants ont trouvé ensemble les voies et les moyens d’attirer les foules en goguette tout au long de l’année. La Chine, en particulier, a fourni des armées entières de promeneurs en groupes compacts et curieux de tout voir et de tout photographier.
Il fallait des raisons très impérieuses pour se risquer à aller fendre les murs humains quasi infranchissables.
Aujourd’hui, les sensations sont radicalement inverses. Les rues et les places sont vides, désertes. De rares âmes qui vivent. Des silhouettes isolées, masquées, furtives. La ville est morte. Magasins fermés, terrasses rangées.
J’en reviens à l’instant.
Quelques très belles rencontres. Entre gens du cru. Qui se saluent. Qui s’accordent le temps d’un bref échange. Comme au village. Autrefois. Et même dans notre ville. Beaucoup de gens se connaissaient. Prenaient des nouvelles, les uns des autres.
Tout n’était pas rose. Les commérages faisaient des dégâts.
Mais ce revers de la médaille n’annulait pas l’endroit : le maintien de liens sociaux, bien au-delà du strict cadre familial. L’époque où une cité se définissait par ses habitants, par les activités de ses acteurs et par les événements qu’ils vivaient en commun.
Se pourrait-il que nous réinventions quelque chose de cet ordre dans nos villes d’après les confinements qui nous auront contraints à puiser en nous-mêmes les ressources nécessaires à un relatif bien-être et bien-vivre ?
Ce n’est sûrement pas exclu. Les aspects artificiels liés au tourisme de masse nous apparaissent maintenant dans toute leur horreur. Je me rends compte que je devais être perçu comme un « prédateur », moi aussi, quand j’étais noyé dans les masses anonymes parties à la découverte de Prague, de Florence, d’Amsterdam.
Les villes, nos villes sont conçues pour nous permettre d’y vivre. Non pour être transformées en musées ou en parcs d’attraction. Leur fonction essentielle doit être préservée coûte que coûte. Nous sommes des animaux sociaux et nous avons besoin de partager un espace dédié et respecté. Malheureux sont ceux qui finissent par se sentir étrangers chez eux et malheur à ceux qui, par goût immodéré du gain ou de leur notoriété à bas prix, ont sacrifié et sacrifient la qualité de vie de leurs concitoyens.
Des erreurs à ne plus commettre.