Translate

24 avril 2021

Coronahumour

⬦ Spiderman, Superman, Batman, moi en ce moment je rêve plutôt de rencontrer BARMAN !

⬦ Ils disent qu’on peut se réunir jusqu’à 6 personnes sans problème… Je ne connais même pas 6 personnes sans problèmes.

⬦ Le petit Coronavirus a maintenant 17 mois. Il fait ses nuits de 19h à 6h, parle couramment anglais, brésilien, sud africain et même breton !

⬦ Avec ce Covid, on a tous le moral à Zorro. C’est comme à zéro mais avec un masque !

⬦ J'ai fait un sale rêve cette nuit... Les bars rouvraient, on rentrait par ordre alphabétique... et j'étais Zinedine Zidane.

⬦ Un rayon de 10 km ? Faut déjà le trouver !



Phil

Les « Meyer amis » du monde... (spécial Colmariens, désolé pour les autres)




Yves Hemedinger, Cécile Striebig, Yavuz Yildiz, Cédric Clor, tous issus de l'ancienne équipe de Gilbert Meyer, sont déjà prêts à se lancer dans la campagne des prochaines élections départementales de Colmar Ouest. Il manque sur le dessin l'écologiste Frédéric Hilbert, également décidé à y aller, mais lui ne fait pas partie des « Meyer amis » du monde...

Qui d'entre nous n'a jamais rêvé d'être un « héros » ?

Fabien Nierengarten

Qui d'entre nous n'a jamais rêvé d'être un « héros » ? L'un de ces simples mortels que la gloire rendrait immortel, grâce à un engagement qui mettrait en valeur, ses plus belles valeurs. Pendant toute une vie, comme les Superman, Batman ou Wonder Woman de notre enfance. Ou « juste pour un jour », comme le chantait David Bowie, voire pour un tout petit quart d'heure, comme le suggérait Andy Warhol.
En fait, nous sommes tous appelés à devenir des  « héros » du quotidien. Ne serait-ce qu'en bousculant notre petit confort personnel pour être présents aux côtés de nos plus proches, notamment à l'aube ou au crépuscule de leur vie. Ou pour accompagner un(e) ami(e) qui traverse une période difficile, voire cette personne désemparée que la vie a subitement mis sur notre chemin, et qu'on décide de soutenir, parce que son histoire nous touche.
Mais l'actualité récente (et hélas trop fréquente) nous démontre qu'on peut aussi rêver de devenir une sorte de « héros » en assassinant lâchement une femme sans défense. En projetant dans un profond malheur, une famille, des enfants, des parents, des amis. En plongeant dans l'insécurité, les habitants pourtant innocents et inoffensifs d'une rue, d'un quartier, d'une ville. Et en voulant atteindre à travers cet acte lâche et écœurant, tous ceux qui partagent une certaine façon de concevoir l'existence et la vie en société.
Ce type d'individu nous rappelle malheureusement que dans notre langue, « héros » peut parfois rimer avec « zéro ». Comme zéro courage et zéro dignité, zéro valeur et zéro utilité, zéro neurone et zéro humanité. Il nous apprend aussi, comme tous les fanatiques débiles et décérébrés de ce monde, qu'en-dessous du zéro, il y a le « moins l'infini ». Et que, contrairement aux théories des plus grands mathématiciens, certains sont capables de l'atteindre. Que ceux-là sachent que nous les méprisons pour cela. Infiniment et indéfiniment.



23 avril 2021

D'r Firowa

Fabien Nierengarten

Pour une fois, voilà un post tout spécialement destiné à mes amis dialectophones.
- D'abord, parce qu'ils adoreront cette couverture de BD plus vraie que nature qui nous invite, en alsacien, à prendre la poudre d'escampette après le boulot, quitte à braver les règles du couvre-feu et des 10 kms. Allez, juste une fois !
- Ensuite, parce qu'elle me rappelle une anecdote de mon enfance. Nous vivions dans un quartier très proche de l'hôpital dans lequel habitaient donc quelques médecins. Un jour, en revenant de l'école, j'ai dit à mes parents que j'avais découvert une nouvelle « maison de docteur ». Vérification faite, son propriétaire était ferronnier, mais il avait apposé sur sa maison, une inscription en fer forgé : D'r Firowa. Comprendra qui pourra...



Communiqués d'Eric Straumann

☐ Ce que j'ai retenu des annonces du Premier Ministre :

lundi 26 avril
⇨ Reprise des cours dans les écoles.
lundi 3 mai
⇨ Fin de la limite de circulation des 10 kilomètres, mais MAINTIEN DU COUVRE-FEU à 19H00.
⇨ Reprise des cours dans les collèges et par demi-jauge dans les lycées.
vers le 17 mai ?
⇨ Ouverture des terrasses et reprise de certaines activités sportives et culturelles (ouverture des musées)
EN FONCTION DE L'ÉVOLUTION SANITAIRE.

☐ Les terrasses des cafés-restaurants sont un élément essentiel de l'attractivité et de la vie sociale du centre-ville de Colmar.
Dans la perspective de la réouverture de ces terrasses, j'organise avec L'UMHI 68, une réunion, par vidéo, avec les professionnels Colmariens concernés.
Cette réunion ZOOM se tiendra le lundi 26 avril à 18H00.
Des invitations ont été adressées par courriel aux professionnels concernés. Si vous n'avez pas reçu le lien de connexion, merci de me faire parvenir un mail sous ericstraumann@yahoo.fr en précisant le nom et l'adresse de votre terrasse.

22 avril 2021

Sortie prévue le 7 mai

du livre de Michel Naudo

L'Alsace malgré elle

aux Éditions de la Nuée Bleue.

Pour ceux que le sujet intéresse, je conseille cet ouvrage de mon ami Michel Naudo. Je le lirai de façon d'autant plus attentive que j'étais moi-même impliqué professionnellement dans le référendum alsacien de 2013. La récente création de la CeA s'inscrit forcément dans cette continuité... et inspirera peut-être une suite...
(Fabien Nierengarten)

Le livre sera en librairie sur Colmar (ou à défaut Amazon).




Tourisme

Edouard Dabrowski

Les Colmariens aimeraient bien être informés de ces « différentes actions à mettre en œuvre sur notre territoire » dont parle Eric Straumann et connaître leur finalité. Ne sont-ils pas les premiers concernés ? S'il s'agit de préserver la qualité de vie des habitants, la mesure de bon sens voudrait que l'on commence par réduire drastiquement le nombre des touristes : 3,5 millions de visiteurs envahissant le (petit) centre historique, avant que le Covid ne les stoppe net, c'était trop. Beaucoup trop. Un enfer pour les habitants.

Certains commerçants vivant (bien) du tourisme ne sont pas de cet avis, on s'en doute, et souhaiteraient que l'on revienne à la situation d'avant le plus rapidement possible. Grâce, si l'on peut dire, au Covid, nous voilà encore tranquilles, il leur faudra patienter. Mais déjà ils donnent de la voix, parfois avec arrogance, sûrs de leur pouvoir.

Plaire aux uns et aux autres n'est pas possible. Il faudra choisir. La pause forcée due à la pandémie, depuis un an, aurait pu être mise à profit pour élaborer une stratégie qui réponde aux besoins du plus grand nombre. On a préféré procrastiner.

Quelle sera la suite ? Nous annoncera-t-on que l'on voudrait bien réguler le tourisme, quand il sera de retour, mais comment faire ? Déjà en bridant la pub à tout va, Colmar n'en a plus besoin, laissez-la souffler. La ville dispose de suffisamment d'atouts pour drainer un public recherchant l'authenticité, à condition d'éviter de devenir un vulgaire parc d'attractions, ce dont malheureusement elle a pris la voie.

Voir l'article de Bernard Rodenstein :

Communiqué d'Eric Straumann :
Réunion avec le président de l'Office de Tourisme de Colmar, Éric Loesch et sa directrice, Claire Weiss, pour étudier les différentes actions à mettre en œuvre sur notre territoire.
Avec Nadia Hoog.

21 avril 2021

Une ville appartient à ses habitants

Bernard Rodenstein
Confession de foi politique

Une ville appartient à ses habitants. C’est l’espace commun de l’exercice de leur liberté, de leur fraternité et de leur responsabilité.
Que des commerçants, soucieux de leur tiroir-caisse, cherchent à exploiter cette richesse partagée, est entendable. Ils sont mus par le gain et par l’appât du gain.
Que des élus se prêtent à donner leur caution à ce but mercantile, au détriment des intérêts de la population dans son ensemble, est coupable.
La ville doit, envers et contre tout, demeurer le lieu de la convivialité pour le plus grand nombre.
La brader aux intérêts sans lendemain de gens qui ne font qu’y passer, est signe de mépris envers ceux qui la bâtissent et qui l’habitent.
Honte à eux.
Nous réinvestissons nos espaces avec bonheur et fierté. C’est notre lieu de vie par excellence.
Nos hôtes y seront toujours les bienvenus.
Si tant est qu’ils nous reconnaissent comme étant leurs hôtes.


Des rues vides
Chronique épidermique

Une de mes hantises, avant la crise sanitaire, était de devoir me rendre au centre-ville, pour y faire des achats. Pendant quelques années, il me fallait surtout éviter les périodes de fêtes au cours desquelles les afflux de touristes rendaient les rues impraticables. Un véritable cauchemar. Entre un citoyen pressé de s’acquitter de ses obligations et occupations quotidiennes et un touriste qui dispose de tout son temps et qui adore flâner, se creuse inévitablement un fossé d’incompréhension.
Puis est venu le temps, ô combien désespérant, où les élus et les commerçants ont trouvé ensemble les voies et les moyens d’attirer les foules en goguette tout au long de l’année. La Chine, en particulier, a fourni des armées entières de promeneurs en groupes compacts et curieux de tout voir et de tout photographier.
Il fallait des raisons très impérieuses pour se risquer à aller fendre les murs humains quasi infranchissables.
Aujourd’hui, les sensations sont radicalement inverses. Les rues et les places sont vides, désertes. De rares âmes qui vivent. Des silhouettes isolées, masquées, furtives. La ville est morte. Magasins fermés, terrasses rangées.
J’en reviens à l’instant.
Quelques très belles rencontres. Entre gens du cru. Qui se saluent. Qui s’accordent le temps d’un bref échange. Comme au village. Autrefois. Et même dans notre ville. Beaucoup de gens se connaissaient. Prenaient des nouvelles, les uns des autres.
Tout n’était pas rose. Les commérages faisaient des dégâts.
Mais ce revers de la médaille n’annulait pas l’endroit : le maintien de liens sociaux, bien au-delà du strict cadre familial. L’époque où une cité se définissait par ses habitants, par les activités de ses acteurs et par les événements qu’ils vivaient en commun.
Se pourrait-il que nous réinventions quelque chose de cet ordre dans nos villes d’après les confinements qui nous auront contraints à puiser en nous-mêmes les ressources nécessaires à un relatif bien-être et bien-vivre ?
Ce n’est sûrement pas exclu. Les aspects artificiels liés au tourisme de masse nous apparaissent maintenant dans toute leur horreur. Je me rends compte que je devais être perçu comme un « prédateur », moi aussi, quand j’étais noyé dans les masses anonymes parties à la découverte de Prague, de Florence, d’Amsterdam.
Les villes, nos villes sont conçues pour nous permettre d’y vivre. Non pour être transformées en musées ou en parcs d’attraction. Leur fonction essentielle doit être préservée coûte que coûte. Nous sommes des animaux sociaux et nous avons besoin de partager un espace dédié et respecté. Malheureux sont ceux qui finissent par se sentir étrangers chez eux et malheur à ceux qui, par goût immodéré du gain ou de leur notoriété à bas prix, ont sacrifié et sacrifient la qualité de vie de leurs concitoyens.
Des erreurs à ne plus commettre.

20 avril 2021

Fabien Nierengarten

Billet d'humeur : Les virtuoses du virtuel

Pour certains d’entre nous, cela fait plusieurs mois que l’écran total est de rigueur. Pas celui des crèmes à bronzer, mais celui de nos ordinateurs. Télétravail oblige, nos vies défilent en haut débit, parfois au grand dépit de ceux qui n’ont pas la fibre d’un geek, et qui, en informatique, sont plus rois des gaffeurs que fans des GAFA.
En fait, c’est un peu comme des travaux forcés. Avec le boulot en guise de boulet, et ce tintement incessant des mails qui nous rappellent à nos devoirs, mais sans se préoccuper de ceux de nos gamins. Tout cela avant de rejoindre nos petites vies si confinées qu’on en confond les heures du lever et du coucher.
Fort heureusement, il nous reste ces moments de jouissance intense procurés par les visioconférences. Vous savez, c’est là où, en toute innocence, on peut encore se rencontrer à plus de six, sans masque et sans distance. Ces plaisirs démodés que dans la vraie vie, on aimerait enfin retrouver. Alors, comme dans ce monde virtuel, aucun virus n’est mortel, embarquement immédiat pour une visioconférence en mode « opéra-comique ». C’est parti !
 
À la baguette

Le premier à entrer en scène, c’est le « chef d’orchestre », ou si vous préférez, le maître de cérémonie. Il a parfois le visage angoissé du type qui a organisé plein de répétitions pour se rassurer, et qui le jour fatidique, oublie le mot de passe de son ordinateur. Mais il peut aussi être ce gars en version « t’inquiète, je gère », qui se connecte à l’heure pile du début de la réunion, avec la confiance arrogante de ceux qui ont comme principal talent de savoir déléguer les emmerdements.
Sa première mission consiste à vérifier que tous les participants sont bien présents. Et là, ça se corse. Entre ceux qui n’ont pas d’image ou pas de son, ceux qui n’ont pas le bon logiciel ou la bonne connexion, ceux qu’on entend à peine ou qu’on aperçoit par portions, il faut se faire une raison : on n’est pas prêt de sortir de cette réunion. D’autant plus qu’une fois réconciliés avec la technique, voilà un festival de salutations, puis une interminable séquence d’autocongratulations où ceux qui se félicitent d’avoir tout organisé, remercient ceux qui se félicitent d’y participer.
 
Dur, dur d’être un artiste

Arrive enfin l’heure de gloire des solistes, pardon, des intervenants. On peut alors tomber sur le nec plus ultra, cette dream team composée de la Callas de l’exposé et du Stradivarius du Powerpoint. Mais la diva se montre tellement perfectionniste qu’elle modifie encore son intervention juste quelques minutes avant la séance, oubliant au passage que les diapos projetées ne correspondront plus au texte déclamé. Résultat : une prestation bancale, un bordel total, et au final, un auditoire en cavale.
Mais dans le genre « scénario catastrophe », il y a pire : le Fernandel du virtuel, le Charlot de la visio. Celui qui se bat avec son PC, tandis que la réunion a déjà débuté, et qui finit par projeter sur les écrans des participants médusés, non pas son exposé patiemment préparé, mais les photos de vacances avec sa femme en bord de Méditerranée. D’où ces paroles mythiques de Lou Reed : « Hey babe, take a walk on the wild slide ».
 
L’essentiel est de participer

Que serait donc une visioconférence sans ses participants anonymes ? Certes, on trouvera toujours parmi eux, celui qui aurait voulu être un artiste pour pouvoir faire son numéro, quand l’avion se pose sur la piste, à Rotterdam ou à Rio. Oui, chaque visio a son figurant hyper motivé qui interviendra en mode hyper passionné et qui finira par être hyper détesté, échappant de peu au goudron et aux plumes qu’en d’autres contrées, on lui aurait réservés.
Mais il y a surtout dans cette clique, celles et ceux qui, par esprit tactique, se connectent à la réunion d’un clic, puis se consacrent à d’autres pratiques. Ou qui, profitant de leur caméra désactivée, ôteront le bas, puis même le haut, afin de se sentir relax comme Max, aussi cool que Raoul, et surtout, comme Diego, un peu plus libres dans leurs têtes.
 
Valsons dans le décor

Côté décor, il y a la visio classique, en direct du bureau. Environnement sobre et maîtrisé, plus ou moins encombré, avec un soin apporté au choix des bouquins visibles sur l’étagère située dans le champ de la caméra. La dimension comique viendra alors de ce micro qu’on a oublié de couper, et qui partagera la sonnerie du portable sur l’air de Bécassine, la feuille de papier déchirée juste devant le micro, ou encore la sirène du camion de pompiers passant devant la fenêtre ouverte.
Mais il y a plus marrant : l’incursion sans effraction dans le salon, la cuisine ou la chambre à coucher des participants. Un véritable showroom tantôt impressionniste, tantôt minimaliste, tantôt surréaliste, avec vue imprenable sur des photos de famille parfois improbables. Sans parler du passage du chat sur le clavier ou de l’intrusion du petit dernier qui vient toucher l’écran de son doigt plein de Nutella. Et puis, il y a l’ustensile star des visios : le mug sous toutes ses formes et toutes ses couleurs.
 
Et pour finir, les hics de la technique

Puis soudain, on lâche le mug car voilà le bug ! L’image se zèbre, la voix se hache, les mots ne comptent plus que des voyelles, et la connexion se fait la belle. Terminée, la visioconférence. On va enfin pouvoir bosser. Mais une autre suivra bientôt. Et cette fois, il ne faudra surtout pas oublier le sudoku et les dominos.



Colmar ville propre

20/4/2021

Isabelle Kieffer

Je ne demande pas que Colmar devienne une « ville verte » : à l’impossible nul n’est tenu, on peut grignoter de ci de là, attendre que la végétation pousse au-dessus du parking Montagne verte, couvrir les pavés de bacs à fleurs, entretenir et valoriser les quelques parcs et promenades, essayer de rendre la minérale place Rapp plus fleurie et arborée ainsi que l’espace désert devant les Unterlinden (comme l’avait promis feu M. Meyer)… faut pas rêver, on n’aura jamais Hyde Park ni Central Park.

Moi, je souhaiterais juste que Colmar devienne une ville propre, enfin plus propre. Je sais, je me répète. Les containers pleins parce que pas assez souvent vidés, leurs abords dégoûtants jamais nettoyés, les poubelles qui vomissent les détritus pendant des jours et des jours et ça s’entasse, les crottes de chien parce qu’il n’y a pas de distributeurs de sacs et que bon, aller en chercher à la mairie, la barbe, les bouts d’herbe autour des arbres, les parterres y’a pas intérêt à y mettre un pied ou une patte…

Appels répétés, hebdomadaires, au service « déchets » de la mairie qui répond - aimablement - quand il peut, pas souvent. Des interventions ponctuelles, insuffisantes pour vider ce qui peut l’être. Un employé a eu cette phrase magnifique : « Mais enfin, pourquoi c’est plein tout le temps ? ».