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19 mars 2021

Audrey Clerc - Galerie Murmure

Une nouvelle exposition se prépare à la galerie Murmure, une "Invitation au voyage" à partir de vendredi 19 mars 2021...
Dans ce contexte sanitaire où l’accès à l’art revêt un caractère exceptionnel, l’artiste David Daoud brise les codes et offre une pérégrination artistique au sein de la galerie Murmure.
Ses personnages d’encre et de plâtre déambulent librement au gré des œuvres de Joan Miró, Jean Dubuffet, Max Ernst, Hans Hartung, Antoni Tàpies, Eduardo Chillida, Georg Baselitz, Pierre Tal Coat et Louis Stettner. Trouvant refuge dans l’univers bucolique de l’artiste, ils proposent une mise en abîme où le spectateur devient acteur de la mise en scène. Personnage de chair, il se confond avec ces personnages en plâtre et découvre, avec eux, des œuvres des grands maîtres de l’histoire de l’art contemporain.
Le contexte sanitaire ne nous permet pas l’organisation d’un vernissage, mais David Daoud sera présent à la galerie Murmure vendredi 19 et samedi 20 mars. Élève du fameux sculpteur Charles Auffret, David Daoud jouit déjà d'une notoriété certaine. Lauréat de nombreux prix (dont le prestigieux Prix Frédéric de Carfort de la Fondation de France en 2011), il a déjà des œuvres exposées à l’Institut du monde Arabe à Paris.
Nous vous accueillerons dans le respect des normes sanitaires en vigueur actuellement.



CharlElie Couture
19/3/2021

Au secours c’est trop long... Dans le mou, dans le dur, un an que ça dure, un an de balbutiements et de n’importe quoi, un an d’errance, une année en apnée, une année de brimades et de frustrations, un an de pouvoir absolu, un an d’énarques (et de copains affairistes qui ont su tirer profit de la situation), un an d’affirmation « c’est comme ça et pas autrement », et puis, changer d’avis et jurer l’inverse le lendemain avec encore plus d’aplomb. Un an à vouloir faire croire qu’ils détiennent la solution lumineuse en s’appuyant sur les avis « éclairés » de centaines d’épidémiologistes, de virologues, de chercheurs, de réanimateurs hospitaliers, de pneumologues, de cardiologues, d'hématologues, radiologues, gérontologues ou pédiatres, professeurs et autres spécialistes en tous genres, un an qu’on les voit défiler, fanfaronnant comme des stars venues de nulle part aux micros des radios/télés/internet, tantôt adulés, tantôt abandonnés, dénigrés ou conspués, eux qui nous ont démontré tout et son contraire. Un an de fables ineffables et milliers d’heures de blabla. (...)
Un an de travail de jour mais interdit de jouir de la nuit. Un an de stades vides, de spectacles interdits, de Culture au rancart, (d'ailleurs on n'en parle même plus), un an d'âmes broyées, hachées. Démarrer les trucs dans l’urgence puis les annuler en dernière minute. Redémarrer et à nouveau décaler. Un an de hoquet.
Une année de mensonges et de fausses promesses, une année d’âmes damnées. Une année de survie au jour le jour, une année à suivre, haletants, les médias au fil des scoops du monde, un an de graphiques à la noix et de fausses infos, ivres de vérités médias inféodées, soumises aux ires des hommes de l’Ordre, des sbires de la communication et vassaux du terrible roitelet. Un an de « faites ceci, faites cela », de messages sanitaires et de matraquages : « le port du masque est désormais obligatoire » (sans que ça ait vraiment plus d’effet que lorsqu’il ne l’était pas), un an de décisions hasardeuses et de godilles, changements de directions. Un an à devoir coûte que coûte obéir aux injonctions les plus idiotes et devoir attendre sur les trottoirs.
Un an de mauvaises décisions, de punitions et d’amendes, de vexations et d’autorité malveillante, et à l’arrivée nous voilà revenus au même point. La honte ! Et ils ont continué de fermer des lits dans les hôpitaux, ils ont jeté les milliards d’argent par les fenêtres, ils ont fait des généralités à partir des cas d’exceptions sans prendre du recul et sous prétexte de précaution, encore récemment gaspillé des milliers de doses d’un vaccin qu’on attendait comme le sauveur, et ridiculisé les généralistes en leur disant ce qu’il fallait faire ou NE PAS faire, tout en essayant de nous faire croire qu’ils se trouvaient face à un impondérable, un an de pleurnicheries de midinettes, un an de sourires masqués, une année d’injures et de tensions, un an de pure méchanceté déguisée en « je fais ça pour votre bien ».
Nous voilà après un an de cercle vicieux, un an d’ulcères et de maladies non détectées à temps, un an de diagnostics repoussés d’un mois / deux mois ou plus, oui, voilà une année que les autres maladies sont laissées sur le carreau, un an que les petites sociétés qui se cassent la gueule mais les grosses compagnies (de distribution) ramassent le pactole des subventions et s’en mettent plein les fouilles, un an sans partage, sans restau, sans fête, sans famille, (un an sans pouvoir rencontrer "les amis des amis" comme dit très justement je ne sais plus qui), un an d'alcool et de "philtres", un an de malades sans suivi psychologique, un an de suicides, un an de couples qui se déchirent... Un an passé à s’enlaidir ! Un an à réaliser qu’on n’est rien que des brebis dociles dans une société qui promet d'en profiter pour se réinventer, mais qui ne cesse de reproduire les mêmes schémas, parce que l’homme est ainsi fait qu’il faut prendre sur soi, être éduqué, encouragé par une forme de communion et d’entraide et s’ouvrir à la Culture pour prendre conscience qu'on fait partie d'un Tout et penser aux autres.
En guise d’En marche, un an de surplace. Tous aussi nases que je le suis moi-même, n’arrivant à démontrer que leur incapacité à maîtriser la « chose ». Mais maîtriser quoi ?? Peut-on seulement « maîtriser » l’invisible?
CharlElie COUTURE
Mars 2021

18 mars 2021

Hommage à Tom

Gabriel Braeuner

La disparition de Tom Borocco m’attriste profondément comme elle touche une foule de gens qui l’ont apprécié et aimé. Il avait la passion de son art, la lithographie, dans lequel il excellait. Il avait su la transmettre et la partager par des animations spectaculaires aux salons du livre, manifestations de l’artisanat d’art et au Conservatoire des arts et techniques de Ribeauvillé qu’il avait pu ouvrir en 2012 grâce au soutien de la commune. Sa verve enchantait les visiteurs, son pouvoir de persuasion les entrainait, sa pédagogie était redoutablement efficace : nous le quittions à chaque fois plus convaincus, définitivement ralliés à l’art de la lithographie. On ne pouvait être insensible à son extraordinaire gentillesse et à sa disponibilité. Je l’avais connu à la mairie de Colmar, nous étions devenus amis. Le hasard de la vie a fait que nous ayons eu chacun un bretzel d’or, la même année, en 2014. Je continuais à le voir à Ribeauvillé et le croisais à Sélestat, devant le monument aux morts - j’habite en face - quand il officiait, coiffé de la « tarte » des chasseurs alpins lors des manifestations patriotiques. Tom fut un parfait honnête homme au sens ancien, un type formidable en tout point, une belle personne dont on était heureux d’être l’ami.


Naissance d'une lithographie
Phil

DNA éco-consommation : Chauffe qui peut ! Quelle source d'énergie pour demain ?

17 mars 2021






Gérald Bronner

"A l'échelle des connaissances et des données actuelles (je ne dis pas que cela ne sera pas différent demain) cette décision est une erreur. Pourquoi ? Parce que les cas signalés de thromboses ou d’embolies pulmonaires (très rares si l'on considère les 17 millions de vaccinés) ne paraissent pas statistiquement être distinguables de ce qu'il se produit habituellement dans la population (selon l'OMS). En d'autres termes, lorsque l'on vaccine des millions de personnes, certaines d'entre elles vont, par simple coïncidence, faire une thrombose ou se casser une jambe. Seulement voilà, certains constatant la coïncidence de la vaccination et d'un grave accident de santé vont spontanément établir un lien de causalité. (...). Que le pouvoir politique se fasse le relais d'une telle conclusion même par "précaution" me navre. Pour deux raisons, la première est que le retard vaccinal sera sanctionné très concrètement par un risque de morts supplémentaires. La seconde est que même si cette suspension ne vaut que jusqu'à jeudi, elle laissera peut-être des traces durables dans les esprits qui on le sait, dans le doute s'abstiennent parfois / souvent. La presse a bien entendu servi de chambre d'échos à cette erreur de raisonnement. Une fois de plus on focalise collectivement notre attention sur les risques (improbables) de notre action sans regard pour les risques (certains) de notre inaction. C'est là tout le déséquilibre du principe de précaution lorsqu'il s'applique mal..."





Le Monde :

Suspension du vaccin d’AstraZeneca : les réponses aux questions que vous nous avez posées

⇒ https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/03/17/suspension-du-vaccin-d-astrazeneca-les-reponses-aux-questions-que-vous-nous-avez-posees_6073475_4355770.html

Les « chuchotements » - L'ALSACE/DNA - 15/3/2021

Michel Naudo

Présentation du livre :

Ces trente dernières années, l’Alsace a connu d’un point de vue institutionnel un débat riche et quelque peu mouvementé. Ce débat fera de l’Alsace la seule Région française ayant eu l’opportunité historique entre 2007 et 2013, de pouvoir imaginer elle-même une organisation territoriale originale devant lui permettre de produire d’une manière plus efficace ses politiques publiques.
Les choses s’étaient considérablement accélérées dès juin 2007 suite à un coup de tonnerre dans le ciel politique alsacien avec le vote par le Conseil économique et social d’Alsace, d’un avis qui prônait ni plus ni moins que la fusion de la Région Alsace avec les deux Départements Alsaciens en un « Conseil d’Alsace » regroupant toutes leurs compétences.
C’était la première fois qu’une assemblée alsacienne se prononçait sur un tel sujet qui divisait les milieux politiques alsaciens et était même considéré comme tabou par beaucoup d’élus depuis qu’Henri Goetschy, sénateur et président du Conseil général du Haut-Rhin, avait évoqué pour la première fois une fusion des deux Départements alsaciens en 1983.
L’avis du CESA eut un retentissement médiatique aussi bien régional que national et on peut considérer que c’est à partir de ce moment-là que la parole des femmes et des hommes politiques alsaciens ainsi que de beaucoup d’autres, s’est vraiment libérée sur ce sujet.
Après juin 2007, une période de vifs et riches débats politiques s’est installée en Alsace jusqu’à la décision d’organiser un référendum pour donner la parole aux Alsaciens. Ce référendum qui eut lieu le 7 avril 2013 se solda par le rejet du Conseil d’Alsace, compte tenu de la trop faible participation et d’une majorité de « non » dans le Haut-Rhin.
Le 16 janvier 2015 ce fut la promulgation de la loi créant les grandes Régions dont la Région Grand Est qui regroupait les trois Régions qu’étaient l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne. La Région Alsace disparaissait et ne subsistaient alors que les deux Départements alsaciens. Suite à la promulgation de la loi NOTRe en août de la même année, toutes les compétences régionales alsaciennes étaient désormais exercées par la Région Grand Est.
Enfin le projet de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA) fut porté par les élus des deux Départements à la tête desquels se trouvaient les deux présidents, Brigitte Klinkert pour le Haut-Rhin et Frédéric Bierry pour le Bas-Rhin.
La CeA a vu le jour le 1er janvier 2021 tel que prévu par une loi promulguée le 2 août 2019.
C’est une partie de cette histoire ainsi que ses conséquences que je raconte, ayant vécu de l’intérieur, la genèse et l’aboutissement de l’avis des socioprofessionnels du CESA en ma qualité de président de la commission « gouvernance » chargée d’élaborer l’avis de juin 2007.
On se rendra compte que notre travail, s’il a été passionnant, n’a pas été un long fleuve tranquille puisque tout au long des quatre années qui furent nécessaires pour aboutir à notre avis, nous avons dû travailler et avancer malgré des pressions, des retournements et certains coups tordus.
Ayant activement participé à la campagne du référendum de 2013 sur les réseaux sociaux, je me livre également à une analyse des raisons de son échec ainsi qu’à une critique de la pertinence de la Région Grand Est dont je mets l’avenir en doute compte tenu de l’avènement de la CeA qui ne manquera pas de créer des tensions en son sein…
Ce livre est un témoignage fidèle et documenté de ce à quoi j’ai participé durant toute cette période riche de rencontres intéressantes ainsi que d’anecdotes surprenantes et révélatrices sur le comportement de certains de nos élus alsaciens.
Dans la perspective des prochaines élections régionales et départementales de juin prochain, ce récit permettra aux Alsaciens de resituer l’Alsace d’aujourd’hui dans son contexte historique récent et de comprendre comment nous en sommes arrivés là…



16 mars 2021

Galvanisé par le projet de construction d'un hôtel-spa 5 étoiles, Eric Straumann a émis le souhait de « faire de Colmar le Baden-Baden alsacien ».

Chiche !

Si c'est pour ne plus avoir de rues encombrées par ça !



COMMENTAIRES

⬦ On en est loin quand on voit l'offre commerciale du centre-ville... N.P.

⬦ C'est affligeant ces étalages (cigognes venues de Chine) ! JMB

⬦ Avec le tourisme VIP, la donne n'est pas la même, les exigences, les offres sont forcément différentes. I.I.

⬦ Bien sûr Rolex, Vuitton, Chanel, restaurant étoilé et hôtel 5 étoiles et après, quand les bobos colmariens seront entre eux, ils feront quoi ? P.M.

⬦ Encore moins de parking et plus de nuisances pour les locaux mais c'est pas grave, ça ramène du fric. R.S.

⬦ Le problème c'est qu'il y a de moins en moins de personnes qui vivent en centre-ville. Les appartements du centre sont remplacés par des locations pour touristes. (...) Colmar va devenir un parc d'attractions avec des hôtels pour toutes les bourses. Sauf que depuis, le covid-19 est passé par là. Est-ce encore utile ? G.V.

⬦ L'avenir n'est plus dans le tourisme, mais dans l'industrie ! ADV

⬦ J’aimerais comprendre pourquoi les gens ne viennent plus en centre-ville. Que faut il faire pour que les gens reviennent en centre ville ? E.T.

⬦ Pourquoi venir en centre-ville, alors qu'il y a les mêmes magasins, même marques partout ? G.V.

⬦ Il faudrait sonder :
1. Pourquoi allez-vous dans les zacs ?
2. Quand vous venez en centre-ville, c'est pour quelles raisons ? R.R.

⬦ Qui dit plus de tourisme et plus de touristes dit plus de nuisances, dit augmentation de l’immobilier et par conséquence hausse des loyers et par effet les habitants locaux quittent la ville car trop cher!!! Il n’y a qu’à voir dans toutes les autres villes touristiques en France où en Europe!!! Des villes telles que Barcelone, Madrid, Rome et d’autres ont décidé de réguler le tourisme et les offres de location par des plateformes pour justement que l’immobilier n’augmente encore et fasse fuir les habitants des villes et centres-villes et pour qu’elles ne deviennent pas que des villes dortoirs!!!! J.M.
Isabelle Kieffer

• Rejoignant B. Friedrich je dirais que la pitoyable cérémonie des Césars ne donne guère envie de soutenir les acteurs, ces enfants gâtés aux discours consternants, grossiers, artificiels, mais le cinéma, ses « petites mains », oui.
La vulgarité et l’humour minable de M. Foïs, de L. Laffite, la mauvaise humeur de C. Mastroianni, la prétention d’I. Huppert... J’ai été moins choquée par la nudité de C. Masiero que par la faute d’orthographe dans son dos.

• Éric Straumann donne un coup de pouce aux personnes qui n’ont ni portables, ni internet ou les maîtrisent mal pour les aider à prendre le RV vaccinal. Initiative à saluer.

• Le stationnement à Colmar : redoutable serpent de mer. Des ajustements, modifications sont toujours possibles, l’héritage Meyer est lourd. Des « zones bleues » plus étendues près de l’hyper-centre, un tarif résidentiel vraiment préférentiel pour les Colmariens, dans les parkings souterrains proches du centre (Josse, Montagne verte, Mairie) qui, sans les touristes, doivent être bien vides en ce moment ?

15 mars 2021

Bernard Friedrich

S'il est à Colmar au moins un lieu de culture qui, hors temps de pandémie et probablement pour longtemps encore, ne risque pas fermeture et chômage, c'est le Cabaret Alsacien ! Mais faut-il pour autant s'en réjouir ? Même s'il échappe à la vulgarité du capitaine Marleau dont l'exhibition "césarienne" lui aurait en d'autres lieux valu condamnation pour outrage aux bonnes mœurs ; cela étant, rien n'empêchait les médias de censurer la diffusion de ce spectacle peu ragoûtant !