Translate

17 mars 2021

Les « chuchotements » - L'ALSACE/DNA - 15/3/2021

Michel Naudo

Présentation du livre :

Ces trente dernières années, l’Alsace a connu d’un point de vue institutionnel un débat riche et quelque peu mouvementé. Ce débat fera de l’Alsace la seule Région française ayant eu l’opportunité historique entre 2007 et 2013, de pouvoir imaginer elle-même une organisation territoriale originale devant lui permettre de produire d’une manière plus efficace ses politiques publiques.
Les choses s’étaient considérablement accélérées dès juin 2007 suite à un coup de tonnerre dans le ciel politique alsacien avec le vote par le Conseil économique et social d’Alsace, d’un avis qui prônait ni plus ni moins que la fusion de la Région Alsace avec les deux Départements Alsaciens en un « Conseil d’Alsace » regroupant toutes leurs compétences.
C’était la première fois qu’une assemblée alsacienne se prononçait sur un tel sujet qui divisait les milieux politiques alsaciens et était même considéré comme tabou par beaucoup d’élus depuis qu’Henri Goetschy, sénateur et président du Conseil général du Haut-Rhin, avait évoqué pour la première fois une fusion des deux Départements alsaciens en 1983.
L’avis du CESA eut un retentissement médiatique aussi bien régional que national et on peut considérer que c’est à partir de ce moment-là que la parole des femmes et des hommes politiques alsaciens ainsi que de beaucoup d’autres, s’est vraiment libérée sur ce sujet.
Après juin 2007, une période de vifs et riches débats politiques s’est installée en Alsace jusqu’à la décision d’organiser un référendum pour donner la parole aux Alsaciens. Ce référendum qui eut lieu le 7 avril 2013 se solda par le rejet du Conseil d’Alsace, compte tenu de la trop faible participation et d’une majorité de « non » dans le Haut-Rhin.
Le 16 janvier 2015 ce fut la promulgation de la loi créant les grandes Régions dont la Région Grand Est qui regroupait les trois Régions qu’étaient l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne. La Région Alsace disparaissait et ne subsistaient alors que les deux Départements alsaciens. Suite à la promulgation de la loi NOTRe en août de la même année, toutes les compétences régionales alsaciennes étaient désormais exercées par la Région Grand Est.
Enfin le projet de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA) fut porté par les élus des deux Départements à la tête desquels se trouvaient les deux présidents, Brigitte Klinkert pour le Haut-Rhin et Frédéric Bierry pour le Bas-Rhin.
La CeA a vu le jour le 1er janvier 2021 tel que prévu par une loi promulguée le 2 août 2019.
C’est une partie de cette histoire ainsi que ses conséquences que je raconte, ayant vécu de l’intérieur, la genèse et l’aboutissement de l’avis des socioprofessionnels du CESA en ma qualité de président de la commission « gouvernance » chargée d’élaborer l’avis de juin 2007.
On se rendra compte que notre travail, s’il a été passionnant, n’a pas été un long fleuve tranquille puisque tout au long des quatre années qui furent nécessaires pour aboutir à notre avis, nous avons dû travailler et avancer malgré des pressions, des retournements et certains coups tordus.
Ayant activement participé à la campagne du référendum de 2013 sur les réseaux sociaux, je me livre également à une analyse des raisons de son échec ainsi qu’à une critique de la pertinence de la Région Grand Est dont je mets l’avenir en doute compte tenu de l’avènement de la CeA qui ne manquera pas de créer des tensions en son sein…
Ce livre est un témoignage fidèle et documenté de ce à quoi j’ai participé durant toute cette période riche de rencontres intéressantes ainsi que d’anecdotes surprenantes et révélatrices sur le comportement de certains de nos élus alsaciens.
Dans la perspective des prochaines élections régionales et départementales de juin prochain, ce récit permettra aux Alsaciens de resituer l’Alsace d’aujourd’hui dans son contexte historique récent et de comprendre comment nous en sommes arrivés là…



16 mars 2021

Galvanisé par le projet de construction d'un hôtel-spa 5 étoiles, Eric Straumann a émis le souhait de « faire de Colmar le Baden-Baden alsacien ».

Chiche !

Si c'est pour ne plus avoir de rues encombrées par ça !



COMMENTAIRES

⬦ On en est loin quand on voit l'offre commerciale du centre-ville... N.P.

⬦ C'est affligeant ces étalages (cigognes venues de Chine) ! JMB

⬦ Avec le tourisme VIP, la donne n'est pas la même, les exigences, les offres sont forcément différentes. I.I.

⬦ Bien sûr Rolex, Vuitton, Chanel, restaurant étoilé et hôtel 5 étoiles et après, quand les bobos colmariens seront entre eux, ils feront quoi ? P.M.

⬦ Encore moins de parking et plus de nuisances pour les locaux mais c'est pas grave, ça ramène du fric. R.S.

⬦ Le problème c'est qu'il y a de moins en moins de personnes qui vivent en centre-ville. Les appartements du centre sont remplacés par des locations pour touristes. (...) Colmar va devenir un parc d'attractions avec des hôtels pour toutes les bourses. Sauf que depuis, le covid-19 est passé par là. Est-ce encore utile ? G.V.

⬦ L'avenir n'est plus dans le tourisme, mais dans l'industrie ! ADV

⬦ J’aimerais comprendre pourquoi les gens ne viennent plus en centre-ville. Que faut il faire pour que les gens reviennent en centre ville ? E.T.

⬦ Pourquoi venir en centre-ville, alors qu'il y a les mêmes magasins, même marques partout ? G.V.

⬦ Il faudrait sonder :
1. Pourquoi allez-vous dans les zacs ?
2. Quand vous venez en centre-ville, c'est pour quelles raisons ? R.R.

⬦ Qui dit plus de tourisme et plus de touristes dit plus de nuisances, dit augmentation de l’immobilier et par conséquence hausse des loyers et par effet les habitants locaux quittent la ville car trop cher!!! Il n’y a qu’à voir dans toutes les autres villes touristiques en France où en Europe!!! Des villes telles que Barcelone, Madrid, Rome et d’autres ont décidé de réguler le tourisme et les offres de location par des plateformes pour justement que l’immobilier n’augmente encore et fasse fuir les habitants des villes et centres-villes et pour qu’elles ne deviennent pas que des villes dortoirs!!!! J.M.

Isabelle Kieffer

⇨ Rejoignant B. Friedrich je dirais que la pitoyable cérémonie des Césars ne donne guère envie de soutenir les acteurs, ces enfants gâtés aux discours consternants, grossiers, artificiels, mais le cinéma, ses « petites mains », oui.
La vulgarité et l’humour minable de M. Foïs, de L. Laffite, la mauvaise humeur de C. Mastroianni, la prétention d’I. Huppert... J’ai été moins choquée par la nudité de C. Masiero que par la faute d’orthographe dans son dos.

⇨ Éric Straumann donne un coup de pouce aux personnes qui n’ont ni portables, ni internet ou les maîtrisent mal pour les aider à prendre le RV vaccinal. Initiative à saluer.

⇨ Le stationnement à Colmar : redoutable serpent de mer. Des ajustements, modifications sont toujours possibles, l’héritage Meyer est lourd. Des « zones bleues » plus étendues près de l’hyper-centre, un tarif résidentiel vraiment préférentiel pour les Colmariens, dans les parkings souterrains proches du centre (Josse, Montagne verte, Mairie) qui, sans les touristes, doivent être bien vides en ce moment ?

15 mars 2021

Bernard Friedrich

S'il est à Colmar au moins un lieu de culture qui, hors temps de pandémie et probablement pour longtemps encore, ne risque pas fermeture et chômage, c'est le Cabaret Alsacien ! Mais faut-il pour autant s'en réjouir ? Même s'il échappe à la vulgarité du capitaine Marleau dont l'exhibition "césarienne" lui aurait en d'autres lieux valu condamnation pour outrage aux bonnes mœurs ; cela étant, rien n'empêchait les médias de censurer la diffusion de ce spectacle peu ragoûtant !

Les Guignols de l'info étaient-ils des devins ?




Cliquer sur LIRE LA SUITE puis sur le lien ⇒ https://www.youtube.com/watch?v=STPopTOrPVE

14 mars 2021

« Il faut aimer la vie pour planter des arbres. Il en est qui n’aiment que le pognon. Ils plantent donc des horodateurs. »
B. Rodenstein (4 octobre 2019)


Dessin de Phil


L'article de Nicolas Pinot sur la prolifération des parcmètres à Colmar (L'ALSACE/DNA du 11/3/2021) a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Sans grande surprise, on retrouve une forte majorité d'insatisfaits, parmi lesquels :


- Ceux qui manifestent leur mauvaise humeur, sans entrer dans les détails :

« C'est devenu n'importe quoi, sans déconner. » F.T.


- Ceux qui préfèrent faire leurs courses ailleurs :

« Super, heureusement que la zone commerciale de Houssen n'est pas loin. » LMP

« Ne pas aller au centre-ville ne me manque pas, et puis, on est si vite à Sélestat où le stationnement reste raisonnable. » S.C.

Ce à quoi une internaute répond :
« mdr, l'essence est gratuite, non ? Vraiment n'importe quoi. » B.S.


- Les résignés :

« Habitant le centre-ville et n’ayant pas de garage ni de place privée à mon domicile, je n’ai pas eu d’autre choix que de prendre l’abonnement à 15 €... » E.W.


- Ceux qui ont l'impression de se faire plumer :

« Bien contente de ne plus y travailler, assez payé de prunes pour bosser, pff... tout pour le fric et puis Colmar, c’est devenu nul. » S.C.

« Colmar la pompe à fric... » A.J.

« Du fric du fric du fric. » M.K


- Les exilés :

« Bien contente d’avoir fui Colmar... » P.B.

« Colmar ... Très belle ville... Quand on n'y habite pas. » C.K.

« Colmariens de souche, nous sommes partis vivre à Labaroche. Je ne mets plus les pieds en ville sauf pour aller au P.M.C. et je me gare au parking de la Montagne Verte en profitant de l'heure gratuite... ce n'est plus une ville pour les habitants, juste un site touristique ! » MPU


- Ceux qui trouvent le stationnement payant trop restrictif :

« À cause des stationnements payants, il faut avoir les yeux sur la montre, c'est pas très cool quand on a une personne âgée à son bras et que le parking de la manufacture est trop loin pour elle. » F.C.


- Ceux qui déplorent l'inefficacité du service bus :

« Le bus à Colmar ? La bonne blague ! ... Un désastre, la Trace. » S.C.


- Les déçus par l'orientation qu'à prise la ville :

« J'ai toujours aimé vadrouiller en ville mais actuellement je n'en ai plus l'envie. Trop de contraintes, beaucoup moins de magasins pour les Colmariens etc. » LMP


- Ceux qui ne peuvent pas se passer de voiture :

« Vous en savez quoi, de la vie des autres ? Il y a des personnes qui travaillent 8h par jour, qui doivent s'occuper encore des enfants, donc oui, elles ne vont pas perdre du temps à marcher jusqu’au centre-ville alors qu’elles peuvent y aller en 5 minutes en voiture. À moins d’être à la retraite ou sans emploi. » ABG

« On fait comment, avec les achats, à vélo ou en bus ? » C.R.


- Ceux qui pronostiquent la désertification du centre-ville :

« Colmar, faudra pas s’étonner que les gens désertent le centre-ville. » A.L.

« Tout faire payer finit par faire fuir vers là où c'est gratuit. » C.R.

« Ou comment Colmar va devenir ville-fantôme... » MCP


- Ceux qui ont trouvé la solution radicale :

« Arrêtez de chialer et allez vous garer au Lacarre, gratuit et quasi toujours de la place. » A.P.


- Ceux qui ont tout compris :

« Fribourg-en-Brisgau, cela vous dit quelque chose, non ? Vous y êtes déjà allé ? Aucune voiture n'est autorisée en centre-ville, que piéton et tram. Le centre-ville n'est pas désert, au contraire... » B.S.

« Si vous êtes de Colmar, vous pouvez vous rendre au centre-ville à vélo ou en bus. La voiture n'est pas indispensable. » S.J.

« D'après la gazette des communes, les zones bleues sont aussi efficaces et rapportent plus aux commerces, "Chaque euro dépensé dans un parcmètre, c'est un euro de moins pour le commerce". En région parisienne, des villes ont fait l'expérience de la fin du stationnement payant et le remplacement par des zones bleues. Après quelques années, les commerces vacants sont de nouveau occupés. Ne jamais oublier : pas de parking gratuit, pas de business. » G.V.

Vaccination

Eric Straumann

Centre de vaccination de Colmar : PRIORITE AUX PLUS DE 75 ANS !
 
Les personnes, âgées de plus de 75 ans, n'ayant pu obtenir un rendez-vous par voie informatique ou téléphonique sont invitées à m'adresser un courriel sous ericstraumann@yahoo.fr précisant leur nom, prénom, adresse, date de naissance et numéro de téléphone.


Stéphanie Villemin

Plusieurs créneaux de vaccination sont actuellement disponibles dans le Haut-Rhin.
Avec l’application Doctolib vous pouvez prendre rdv en quelques secondes pour vous et même pour vos proches (parents, grands-parents et même voisins) qui ne sont pas très à l’aise avec le numérique.
Autour de mon pâté de maisons et dans ma famille nous avons créé une chaîne d’entraide et toutes les personnes prioritaires ont été vaccinées ou ont un rdv.
Application a télécharger :
https://www.doctolib.fr/



12 mars 2021

Un hôtel spa 5 étoiles à Colmar

Eric Straumann communique :

En pleine crise sanitaire, un hôtelier régional de grande renommée mise sur Colmar ! Nicolas Decker, dirigeant de l'Hostellerie La Cheneaudière - Relais & Châteaux construit un hôtel-spa 5 étoiles avec environ 25 suites, un spa et un concept de restaurant.
Au bord de "La Lauch", 47 ares de terrain arboré et une Villa Art Nouveau forment un incroyable et sublime écrin pour y construire un établissement haut de gamme qui viendra compléter naturellement l’offre hôtelière de la ville. Un investissement conséquent de 12 millions d'euros avec à la clé l’embauche d’au moins 35 salariés, sans compter les emplois induits. L'espace boisé restera bien entendu protégé.
Les travaux de rénovation de la Villa ainsi que la construction d’un nouveau bâtiment hôtelier et d’un spa, nécessiteront 14 à 18 mois de travaux.
Perspective d’ouverture dans le courant de l’année 2024.

Dom POIRIER - L'ALSACE/DNA - 12/3/2021 - [Culture]

Colmar : une marche fleurie pour retrouver la convivialité

Le collectif du 23 janvier lance un appel à manifester, ce dimanche dans tout le Grand Est. À Colmar, le cortège partira à 15 h du cinéma CGR pour se rendre à la salle du Grillen. À chaque escale, les manifestants déposeront des fleurs devant des établissements fermés au public.

Du CGR au Grillen, le cortège passera également devant des lieux de rencontre et d’échange comme Le Croissant doré.

L’Espace Lézard et de nombreux acteurs socioculturels ont répondu à l’appel du collectif du 23 janvier (date du discours de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot) à manifester pour la réouverture des établissements recevant du public, des lieux culturels et d’échanges humains devenus indispensables après un an de pandémie.

Pour ceux qui souhaitent se joindre à la manifestation, rendez-vous devant le CGR à Colmar le dimanche 14 mars à 15 h. Le code vestimentaire invite les participants à venir dans un ensemble de couleur unie. Il se dirigera vers la Comédie de Colmar, l’école d’arts plastiques, le musée Unterlinden, le théâtre municipal, l’Espace Malraux, le musée Bartholdi, le restaurant L’Arpège, le Croissant doré, le Murphy’s, la Libellule librairie café, le resto U pour finir devant la salle de spectacles du Grillen vers 16h30.

À chaque escale, les organisateurs invitent les participants à déposer des fleurs et un petit message du type : « À mon théâtre, musée, association adoré.e », « la culture c’est la vie », « à mon resto, café encore et toujours dans nos cœurs ». Puis, à capturer l’instant pour l’envoyer à l’adresse mail collectif23janvieralsace@gmail.com.

https://www.dna.fr/culture-loisirs/2021/03/12/une-marche-fleurie-pour-retrouver-la-convivialite?fbclid=IwAR1MzpRrUTP3tRXXpS-yUZQPwApo9c5owcPhzHSxmbxfSYY3vjNgPVtjWHc

11 mars 2021

Stationnement : Eric Straumann réagit

Lu dans la presse locale du jour :
 
« Quand on gagne 1 200 EUR par mois, payer près de 150 EUR de stationnement par mois n'est pas viable », dit cet employé d'une institution implantée près de la gare. « On doit rester là huit heures par jour, cela fait 35 EUR de stationnement à payer par semaine. Alors maintenant, on se gare encore plus loin, on fait le reste du trajet à pied et on affronte la pluie. »

Je rappelle que depuis le 1er janvier 2021, les salariés qui travaillent à Colmar peuvent bénéficier d'un tarif de 20 euros par mois, soit 1 euro par jour !
Ce qui représente une économie de 130 euros par mois.