Translate

11 mars 2021

Fabien Nierengarten

Ce matin, je suis grave en colère. En effet, je veux pousser un gros coup de gueule pour la légalisation...oups, pardon...pour la défense du H, cette lettre si injustement maltraitée par la langue française depuis de trop nombreuses années.
 
Le problème, c'est que depuis sa naissance dans notre alphabet, quelque part entre le point "G" et l'instant "iiiiii, chériiiiii", le H doit parfois être "aspiré" (même quand il n'est pas fumé). Du coup, il est souvent mal "digéré" par nos compatriotes, surtout originaires du mauvais côté des Vosges.

On a tous déjà connu le fameux "Karlsruhe", devenu dans la bouche de nombreux dyslexiques parisiens, le terrible "Karlschrou". Ou encore, le sympathique "Maastricht", qui a soudainement été traité de "Maastritschhhh" résonnant encore aujourd'hui dans nos oreilles, comme un tonitruant éternuement. Et je ne vous parle même pas du "Col de la Schlucht" qui, dans la bouche d'une ancienne collègue, ressemblait à une montagne située sur Mars ou sur Saturne.

Eh ben voilà que ce matin, un certain docteur Richard Hanschuh a soudainement été rebaptisé par une chaîne d'info nationale, "docteur Handschousche" (non, non, pas Anschluss). Allez, pour se consoler, on va dire que c'est un nom qui lui va...comme un gant. Exchellente chournée à tous !!!



10 mars 2021

Association Espoir - Les Ateliers du CAVA

Le restaurant d’Espoir vous propose un Couscous Royal à emporter le MERCREDI 17 MARS. Plats à retirer entre 11h30 et 12h au restaurant puis de 13h30 et 17h au salon de thé (au centre du magasin).
Tarif : 11€ la part – salade de fruit en dessert incluse.
Commandez directement via le mail : csva@association-espoir.org
ou par téléphone au 07.68.53.48.20 avant le LUNDI 15 MARS 16h.
N’hésitez pas à faire passer l’information autour de vous !




Dessin de Plantu / Le Monde 3/3/2021

9 mars 2021

Boris Cyrulnik : "On va être obligé de changer et de repenser toute la civilisation"

par France Inter publié le 3 mars 2021 à 14h37

Au micro de Claire Servajean, dans l'émission "Une semaine en France", le neuropsychiatre Boris Cyrulnik interroge notre modèle de développement sous le prisme de la crise sanitaire actuelle. Une épreuve qui révèle, plus que jamais auparavant, les paradoxes de notre civilisation.

Extraits :

Pour la quête du bien-être et la quête du bonheur, pendant longtemps, notre culture nous a fait croire qu'on était au-dessus de la nature et que l'homme devait dominer la nature. C'est dans tous les textes sacrés de toutes les religions : l'homme doit dominer les animaux, doit dominer les femmes, les enfants et les hommes faibles et on a composé durant des millénaires avec cette représentation-là.

Ça rendait déjà très malheureux et, surtout, cela nous a conduit à la catastrophe actuelle, car on se rend compte qu'on ne peut pas impunément écraser les autres et qu'il faut respecter un ensemble pour que, nous-mêmes, on soit bien heureux dans cet ensemble.

La civilisation a été trop loin. Par exemple, on consomme beaucoup trop.

On circule beaucoup trop et beaucoup plus vite. Ce sont les avions qui ont transporté le virus. Avant, c'étaient les bateaux. Avant les bateaux, c'étaient les chameaux, même si ça allait moins vite. Techniquement, le chameau moderne, c'est l'avion.

On a été tellement loin qu'on a oublié qu'on n'était qu'un simple morceau de nature, qu'on dépendait de la nature et que, si on abimait la nature, on s'abîmerait avec. 

Lorsque l'on cherche le bonheur à tout prix, on se rend malheureux, car ce processus passe souvent par la consommation à tout prix. Cette recherche du bonheur ne peut pas donner sens à la vie.

Plus l'isolement social perdure plus il sera difficile de s'en remettre. La crise sanitaire et sociale inflige d'importantes conséquences, depuis un an, sur la santé mentale des Français, y compris pour des gens qui semblaient jusque-là à l'abri car l'absence plus longue de lien social a fortement accentué les ressentis psychologiques. Le neuropsychiatre précise que plus on attend, plus la résilience sera difficile.

L'isolement sensoriel est une véritable agression neurologique avant d'être une agression psychologique. On sait maintenant que lorsqu'un être vivant est privé de l'altérité, son cerveau n'est plus stimulé, et si ça dure trop longtemps, on voit apparaître des zones d'atrophies cérébrales.

On a besoin des autres pour devenir soi-même. Notre tranquillisant naturel, c'est une bonne relation, un bon lien. Actuellement, il n'y a plus de lien. Il y a un isolement sensoriel, un engourdissement devant les écrans, un arrêt de la pensée. De fait, on s'adapte à cette situation en s'engourdissant et on voit que les premiers à avoir craqué, ce sont celles et ceux qui, avant même l'apparition du virus, avaient déjà acquis les facteurs de vulnérabilité. Or, maintenant, on voit des gens qui ont acquis des facteurs de protection, et qui se mettent, eux aussi à leur tour, à craquer.

La crise actuelle est une expérimentation tragique qui montre à quel point on a besoin des autres pour devenir soi-même et être bien. Plus la crise dure, plus ce sera dur psychologiquement. Plus tôt on commence à se réadapter, plus la résilience psychologique sera facile. En revanche, si on laisse les gens trop longtemps en isolement, il y aura des anomalies cérébrales qui vont durer… Il faudra travailler beaucoup plus sur le long terme.

On est vraiment à la croisée des chemins : ou bien il y a le chaos social et va survenir un escroc culturel qui va nous dire "Je suis votre sauveur, je sais comment il faut faire, donc votez pour moi". Soit dit en passant, vous remarquerez qu'un grand nombre de dictateurs et de régimes autoritaires ont été élus démocratiquement. C'est possible. Il y a des gens qui y pensent.

Après avoir fracassé notre économie, qu'est-ce qu'on décide de faire ensuite ? On remet en place ce qui a provoqué la catastrophe, ou on cherche à vivre autrement. Alors à ce moment-là, on pourra vivre mieux. On a un choix. On est à la croisée des chemins."



 

8 mars 2021

Méli-mélo


Dessin de Veesse - Heb'di


⬦ Pratique !
Vous pouvez désormais être informé par mail des dernières parutions. Il suffit de rentrer dans la fenêtre correspondante (colonne de droite), l'adresse mail à laquelle vous voulez recevoir les publications.
Bien entendu vous pouvez à tout moment supprimer cette fonction.


⬦ Malgré le réchauffement climatique, les pisse-froid sont de plus en plus nombreux !
Michel Naudo


⬦ Pascal : pour le confinement ?
« Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre. » Blaise Pascal


⬦ À toujours attendre demain pour commencer à vivre, on finit par se retrouver après-demain et l'on s'aperçoit que vivre se conjugue désormais au passé.
François Cavanna


⬦ Après tout, et heureusement, on peut aussi enrichir son entourage, immédiat ou plus large, en exploitant sa singularité et en donnant libre-cours à ses aspirations personnelles.
Mona Chollet


⬦ Je suis profondément convaincue que l'intelligence des hommes est toujours liée à leur capacité de désobéissance, à leur capacité de rester singuliers dans un groupe, de provoquer des ruptures d'évidence, de déconstruire les concepts et les croyances en usage dans leur groupe. La fabrication d'une norme, quelle qu'elle soit, fige toute la richesse et la diversité existant dans les groupes. Les liens souples et élastiques qui relient les humains peuvent se transformer en ciment rigide. La disparition du courage intellectuel, l'assèchement de la capacité à penser et à créer sont les indicateurs les plus visibles de la servitude volontaire.
Françoise Sironi, Bourreaux et victimes

Phil

Journée internationale des droits des femmes...


Journée internationale des droits des femmes - Dessin de Phil

Journée internationale des droits des femmes - Dessin de Phil

Journée internationale des droits des femmes - Dessin de Phil

Journée internationale des droits des femmes - Dessin de Phil

Phil

Hier c'était la fête des grand-mères


Dessin de Phil

Isabelle Kieffer

(Stationnement suite)

On se demande quelle logique préside au fait que si le stationnement est enfin devenu gratuit à Colmar (dans la limite d’une heure) pour les médecins et infirmiers, il coûte 240 euros par an ou 20 euros par mois aux kinésithérapeutes, sages-femmes venant à domicile.

Par ailleurs, voyant x rues vides de voitures garées depuis l’installation de parcmètres un peu partout, je me demande où diable les gens mettent maintenant leur(s) voiture(s).


Commentaire :

Un jour un natif [de Colmar] m'a dit, le parking gratuit et disponible le plus proche du centre-ville, c'est Sundhoffen. Donc peut-être là-bas.
T.O.

Fabien Nierengarten

Facebook a la délicatesse de me rappeler cette publication d'il y a un an, jour pour jour. Les musées venaient de fermer leurs portes, comme tant d'autres structures culturelles. Un an ! Oh p'tain, déjà un an !! De l'air, de l'air, de l'air !!!

Image exclusive... La Joconde profite de la fermeture du Louvre pour se lâcher en cette journée des droits des femmes. Je me disais bien que son sourire cachait quelque chose. Come on, Jo !!