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28 février 2021

Le journal de Caroline

Le jour où un ami d'enfance que tu as en ligne quasi tous les jours te demande, très gêné, de le dépanner de 30 euros par virement qu'il te remboursera dans dix-quinze jours.La première fois en plus de trente ans.
Hier, dans la conversation tu as noté qu'il n'avait dîné que de pain et fromage.
Trente euros... pour finaliser des démarches administratives, payer des timbres, des tickets de bus... Il veut te donner le détail. Tu l'arrêtes.
Cela te met un cafard.
Mais tu ne lui dis rien. Tu lui assures juste que ce sera fait dans les 24 heures. Tu n'aimes pas t'apitoyer sur des personnes proches, tu penses que c'est les enfoncer. D'autant que ton ami d'enfance ne recherche pas qu'on le plaigne mais qu'on le comprenne.
Mais toi, tu as le cafard !

Eric Straumann

[Je réponds à vos questions en direct !]

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Jeanne Sénéchal
Le Figaro - 26/02/2021

Les professeurs devront-ils effectuer des tests salivaires sur leurs élèves ?


Un élève fournit un échantillon à l'école Louise Bourgeois à Paris le 11 février 2021.
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP


Une «notice pour l'organisation du recueil salivaire», à l'intention d'un directeur d'école, a été publiée sur les réseaux. Elle prévoit notamment que le personnel enseignant sera formé à «la supervision de tests» sur les élèves. Qu'en est-il vraiment ?

Tandis que la campagne de tests salivaires a été lancée dans les écoles de la zone A, certains professeurs s'inquiètent quant à sa mise en application. Cette semaine, le directeur d'un établissement a reçu une « notice pour l'organisation du recueil salivaire ». Cette dernière prévoit notamment la formation de son personnel dans le but de superviser ces tests. Suite à cette publication, professeurs et syndicats se sont mobilisés sur les réseaux sociaux : seront-ils vraiment amenés à effectuer des prélèvements sur leurs élèves ? Le Figaro fait le point.

Sur la note en question, nous pouvons effectivement lire que les prélèvements seront effectués « par le personnel de l'école, doté d'équipement de protection individuel », au préalable formé par le personnel de laboratoire et accompagné « autant que possible » par une « infirmière scolaire ».

Cette directive est rapidement remontée entre les mains du SNUipp, premier syndicat du premier degré. Contactée par Le Figaro, Guislaine David, sa porte-parole, explique qu'il est impossible pour les enseignants d'effectuer ces tests. « Imaginez, sur une classe de 28 élèves, 8 n'ont pas l'autorisation de se faire tester. Comment voulez-vous qu'un professeur quitte sa classe pour aller s'équiper, faire passer les tests. Qui va s'occuper des 8 enfants restants ? » interpelle-t-elle. Au-delà de cette situation, le simple fait d'effectuer les tests est compliqué. « Prenons l'exemple d'une sortie scolaire. Il y a toujours des encadrants de prévus (parents ou professeurs). L'enseignant ne peut pas être seul à gérer. »

Le ministère de l'Éducation nationale affirme au Figaro qu' « il n'a jamais été question qu'un professeur d'école teste ses élèves ». Il justifie ce couac par un souci de communication. « Les enseignants seront effectivement formés pour superviser, mais ce sont le personnel de santé de l'éducation nationale ou les secours en renfort qui effectueront ces tests. »

« On va encore jouer sur la corde sensible et la culpabilisation des enseignants »
[Guislaine David, porte-parole du SNUipp, premier syndicat du premier degré]

Pourtant, d'après la porte-parole du syndicat, le cabinet de Jean-Michel Blanquer aurait confirmé la première information. « Les professeurs seront peut-être amenés à les effectuer, mais jamais obligés. » « Il va y avoir une pression sur les professeurs », s'inquiète la porte-parole. « À la fois de l'institution, des parents. Les professeurs vont se sentir obligés de faire passer les tests, et ils vont le faire pour la sécurité de tout le monde. »

Guislaine David s'indigne : « Cela fait six mois qu'on demande d'effectuer ces tests, un mois qu'on a l'autorisation, et aucun cadre national n'a été organisé. » Pour elle, « le ministère ne sait pas comment cela se passe réellement sur le terrain » : « on n'a pas l'effectif nécessaire, les infirmières et médecins scolaires sont déjà très occupés. On va encore jouer sur la corde sensible et sur la culpabilisation des enseignants. »

Souci d'information ou manque d'organisation, pour le moment, dans les faits, aucun professeur n'a effectué de test sur ses élèves depuis lundi. Face à l'ambition de tester 300.000 enfants par semaine, comme l'a annoncé Jean-Michel Blanquer, la porte-parole du syndicat et les professeurs restent perplexes.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-professeurs-devront-ils-effectuer-des-tests-salivaires-sur-leurs-eleves-20210226

27 février 2021

26 février 2021

Le port du masque obligatoire dans l'hyper centre de Colmar

Le préfet ne fait qu'entériner une mesure qui était déjà de rigueur à 50 mètres des commerces et des lieux de rassemblement (sortie des écoles, crèches, etc.) autant dire que tout l'hyper centre était concerné.

« Dans un contexte sanitaire toujours très tendu, notamment avec la circulation des variants du Covid-19, et au regard d’une fréquentation plus importante du centre-ville de Colmar encouragée par les vacances scolaires et des températures météorologiques plus clémentes, il y a lieu de limiter le risque de circulation du virus dans l’espace public caractérisé par une concentration de personnes »

Sont concernés tous les piétons de onze ans et plus. La mesure « ne s’applique pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation ».

25 février 2021

Covid

Pour Éric Straumann, un allègement du couvre-feu dans le Haut-Rhin serait prématuré

https://www.francebleu.fr

22 février 2021

Solidarité

☐ Le Point colmarien de février 2021
(Article partagé par Nadia Hoog)





☐ Zoom sur l'association Espoir à Colmar :




COLMAR : L’ÉCONOMIE LOCALE ÉBRANLÉE PAR LA PANDÉMIE DE COVID-19
Par David Brunet - CNews - 19/02/2021




Depuis un an, le Grand Est est touché de plein fouet par la pandémie. Le département du Haut-Rhin a donc vu les touristes disparaître. Colmar, fréquentée par 3,5 millions de visiteurs par an, est désormais bien calme. Les recettes sont en chute libre et les dépenses liées à la Covid-19 augmentent. Les prochaines années vont être dures pour la ville de 70 000 habitants.
Entre 2019 et 2020, les recettes prévisionnelles ont chuté de près de 3 millions d'euros, explique Olivier Zinck, adjoint au maire de Colmar, en charge des finances.
A cela s'ajoutent le manque à gagner des événements sportifs et culturels, mais aussi une chute des revenus de la taxe de séjour, faute de touristes.
En tout, les recettes de la ville ont plongé de plus de 6 millions d'euros en 2020 par rapport au budget de la ville de 149 millions d'euros. Le maire de Colmar, Eric Straumann, envisage donc de décaler des projets de plusieurs années afin de reconstituer une capacité d'autofinancement.


Commentaires :

⬦ Bernard Friedrich : C'est évident : il faudra payer, ce qui suppose aussi qu'il sera peut-être utile de réduire certaines largesses ; par exemple, pas d'aide à ceux qui ont largement les moyens de se payer un vélo ou une place de cinéma ; pas plus de deux gerbes lors d'une cérémonie commémoratives (de toute façon, deux jours après l'événement, soit elles pourrissent sur place, soit elles partent à la poubelle). Aidons ceux qui en ont vraiment besoin. Ne dit-on pas que ce sont souvent les plus pauvres qui savent se montrer les plus généreux... Ce qui signifie...

⬦ Thierry Lefebvre : 4% de pertes de recettes : bon nombre d'entreprises, de commerçants, d'artisans et de foyers aimeraient n'avoir perdu que ça en 2020... Il suffit, en contrepartie, de faire 4% d'économies, non ?

⬦ Eric Straumann : Malheureusement ce n’est pas aussi simple...