Translate

10 février 2021

EXPO

La médiathèque de Colmar expose jusqu'au 17 février des photographies argentiques du carnaval de Venise prises par Philip Katz - le responsable des Amis de la Bibliothèque de la Ville - accompagnées de textes de lui ainsi que de Martine Weldin-Botte.



Fabien Nierengarten

Cette journée commence par un choc terrible : FB me propose à l'instant de rejoindre un groupe appelé "Génération Papy". Pour m'appâter et m'épater, il me présente cette photo d'un objet que je n'ai pourtant jamais vu de toute ma life. Franchement, Facebook, c'est de plus en plus du grand n'importe quoi !!
Vérification faite dans mon encyclopédie "Tout l'univers", je découvre que ce truc est en fait...un téléphone. Eh oui ! Et plus précisément, un "fixe", c'est à dire un téléphone qui ne permettait, ni de se balader en parlant, ni d'envoyer des textos, ni de prendre des selfies, ni de consulter Instagram, ni de poster sur Tik Tok, ni de regarder des vidéos sur YouTube. La honte, quoi !! Sérieux, ils faisaient comment les gens pour communiquer à cette époque ? Non mais allô, quoi !!
En tout cas, moi, je n'ai plus rien à faire sur ce réseau social qui me prend pour plus vieux que je ne suis. Un téléphone moche de chez moche, avec un fil branché au mur et une roulette pour taper un numéro !!! Pffff !! Manquerait plus qu'on me parle du Minitel !!! Bon allez, je vais rejoindre une réunion Skype avec mon Samsaoule Galaxy. Bonne journée à tous !!



9 février 2021

Vivien Garnier

Voilà, on se moque des agents techniques. On méprise une fois encore ceux qui sont là pour l'entretien de la voirie, des espaces verts, qui ramassent les merdes de chiens des gens qui ne se donnent pas la peine de le faire... On se fiche d'eux comme s'ils n'y avaient qu'eux qui font des erreurs.
Ancien ouvrier communal moi-même, je connais la valeur de ce métier, au coeur de la vie d'une commune, interlocuteur privilégié de la population. Et comme dans toutes les communes de France ou d'ailleurs, on bricole parfois avec les moyens dont on dispose.
Nous, on avait la chance d'avoir une saleuse-déneigeuse sur notre tracteur (d'ailleurs, on avait un tracteur et une tondeuse autoportée), mais souvent aussi, dans d'autres cas, on se débrouillait avec les moyens du bord, soit parce qu'on n'avait pas le matériel, soit parce qu'on devait travailler dans l'urgence, soit parce que l'équipement coûtait trop cher pour une utilisation trop peu fréquente et que nous étions tout de même soucieux des deniers publics.
Donc non, moi je ne me moque pas, au contraire, je suis solidaire. Cher collègue, j'aurais peut-être fait la même chose.
Et vous savez quoi, c'est l'un des métiers que je suis le plus fier d'avoir fait. Lui, à l'arrière de sa benne, en balançant le sable, il pestait sans doutes, mais dites-vous qu'il est peut-être heureux de son job. Et ça, combien d'entre vous, qui vous moquez, pouvez affirmer la même chose ?
(...).

vidéo ↴
https://www.lalsace.fr/environnement/2021/02/09/cette-video-d-un-agent-communal-jetant-le-sel-sur-la-route-a-bien-fait-rire-les-internautes?fbclid=IwAR0WsJflkT4ghN9zdS0RTB6viFWnzkp5vk9vbDQVlEA9D0sUw2YbZh0ggfA



Vu dans HEBDI

Bibliothèque Jacques Chirac
J. Louis Fleith

Je me demande si la majorité des Colmariens acceptent de bon cœur de dénommer « Jacques Chirac » la bibliothèque patrimoniale des Dominicains. La population proche de la mairie avait déjà refusé ce nom pour leur quartier. Alors fallait-il le fourguer coûte que coûte à cette vénérable institution qu’est la bibliothèque des Dominicains ?

Lire la suite :

⇒ https://www.hebdi.com/2021/02/08/lecteur-bibliotheque-jacques-chirac/

Colmarinfo avait abordé le sujet en novembre 2019 :

⇒ https://www.colmarinfo.com/2019/11/la-bibliotheque-des-dominicains.html

La seule voix discordante, lors du conseil municipal, fut celle de Dominique Grunenwald :

Dessin de Veesse

8 février 2021

[Le journal de Caroline]

** Quand Janine te rappelle pour te remercier **

Suite à ton intervention auprès de la CNP car ses propriétaires se sont mis en bénéficiaires de son assurance vie en faisant un faux (lettre manuscrite avec imitation de sa signature à l'automne dernier, quand ils sont venus l'aider), la CNP recontacte Janine ce midi... qui te rappelle illico pour te remercier.
Vous traitez ce dossier ensemble depuis quinze jours. Elle ne veut pas porter plainte - un choix que tu respectes même si tu aurais fait le contraire.
Elle a eu une grosse frayeur, voudrait te remercier pour tes démarches, le temps que tu passes pour et avec elle... Essaie de chiffrer ces choses... Ce n'est pas la première fois qu'elle te parle de rétribution.
Tu lui dis gentiment mais fermement qu'elle a aussi dû rendre des services durant son existence et qu'elle n'a jamais demandé quoi que ce soit pour cela. Que ce n'est pas parce qu'elle est âgée qu'elle devrait te rétribuer.
Puis peu à peu tu comprends la symbolique : te rétribuer est une manière pour elle de te garder auprès d'elle, d'être rassurée. Elle rémunère un service qu'elle achète...
Elle n'a pas conscience que cela peut te vexer, elle pense à sa sécurité.
Tu sais qu'il te faudra être patiente pour comprendre son insistance et la refuser encore et toujours. Patiente pour qu'elle ait confiance et se rassure sur la pérennité de votre lien amical.


** Quand Janine, qui n'a plus ses yeux de près, panique en cherchant un numéro de téléphone **

Tu appelles Janine, 87 ans, dans tous ses états car elle ne trouve pas le numéro des ambulances qui l'accompagnent à l'hôpital pour sa piqûre contre la DMLA, vendredi prochain. Elle ne trouve plus le papier, s'agace, parle vite, le souffle court.
Alors d'une voix ferme tu lui dis de se calmer et d'essayer de se souvenir du nom de la compagnie d'ambulances tout en lui lisant sur internet différentes propositions. Elle retrouve le nom - elle a toute sa tête et tu lui donnes le numéro. Le problème est réglé en moins de dix minutes.
Tu bénis internet. Tu expliques à Janine que l’énergie qu'elle a ne doit pas être gaspillée à s’énerver pour ce genre de choses, que nous sommes lundi, que son rendez-vous est vendredi et que quoi qu'il arrive, nous pouvons calmement contacter l'ambulancier.
Tu rappelleras en fin de journée pour avoir de ses nouvelles.
Tu sais bien qu'être fragilisé par un handicap et/ou par l'âge introduit un sentiment d'insécurité. Tu as compris mais l'objectif est qu'elle reprenne confiance tant qu'elle peut pour accomplir les tâches même rébarbatives. Ne pas infantiliser.

Phil

Dégustation de produits locaux à la manifestation des restaurateurs de la vallée de Munster : le goût du risque !..




COMMENTAIRES :

⬦ Le munster, faut être deux à en manger sinon y'en a un qui meurt.
G.D.

⬦ Remarque, là au moins, tu es sûr que la distanciation sociale est respectée...
A.G.

Stupéfactionnant !

Eric Straumann : « Si tu ne vas pas au Sahara, le Sahara viendra à toi. »

7 février 2021

Covid-19
Michel Cymes et la prévention (extraits)
Propos recueillis par Coralie MORELLE / DNA

"Je crois surtout que la prévention n’est plus un gros mot y compris au ministère de la Santé. Aujourd’hui, on a toutes les données scientifiques nécessaires pour savoir ce qu’une petite modification dans notre comportement, hygiène de vie ou alimentation peut apporter en termes d’espérance de vie en bonne santé. Par exemple, on a la preuve que l’activité physique booste le système immunitaire. Or, on en a tous besoin aujourd’hui pour lutter contre les infections et les épidémies. Plus on sait ce qu’il faut faire comme gestes et petits changement dans sa vie quotidienne et moins on tombera malade. Qui souffre de formes graves du Covid aujourd’hui ? Ce sont les gens malades qui ont une comorbidité."

"Il faut qu’on se bouge pour sortir les gens de la sédentarité et l’inactivité. Les enfants qui sont en surpoids ou obèses ont pris entre 5 et 6 kg depuis le début de l’épidémie. On a aujourd’hui 1 enfant ou ado sur 5 en surpoids. Leur état s’est aggravé pendant le confinement ; on note une augmentation de 40 % de l’IMC chez l’enfant et une diminution considérable de sa capacité physique. Ces enfants seront les adultes malades de demain."

Texte complet ↴

6 février 2021

Edouard Dabrowski

Vente à emporter et attroupement

Dernière mise à jour : 20h39

Le gérant du bar incriminé nous signale qu'il a toutes les autorisations pour la vente à emporter. Dont acte. Les termes "ouvert illégalement" et "ne respecte pas la fermeture" sont donc nuls et non avenus. Que les restaurateurs et tenanciers de bar se démènent pour simplement survivre à la crise est compréhensible et tout doit être fait pour les aider. Cela dit, le problème des attroupements demeure. Vente à emporter ne veut pas dire rester sur place, entassés les uns sur les autres, la plupart du temps sans masque.
Pourrait-on demander aux restaurateurs, non pas de se substituer à la police, mais d'exiger, comme le font d'ailleurs d'autres commerçants, que soient respectés à minima les "gestes barrières" ? Sauf à considérer que les mesures gouvernementales ne servent à rien, sinon à nous pourrir la vie et qu'il n'y a que la désobéissance civile de vrai, mais ça, c'est un autre débat.
La personne qui a fait la photo de l'attroupement est quelqu'un d'apparemment légaliste qui respecte les décisions prises par les autorités, fussent-elles liberticides.
Parmi ceux qui l'accusent de délation, combien sont-ils à partager sans états d'âme des photos ou des vidéos qui dénoncent tel ou tel comportement ? Commençons par balayer devant notre porte. La délation est une abomination qu'il convient de combattre sans la moindre hésitation. Mais est-ce encore de la délation quand il s'agit de dénoncer des incivilités, pour le bien de la collectivité, comme le font, par exemple, nos amis suisses ? Apparemment, le Français n'y est pas prêt. Ce que dénonce la photo est plus le comportement irresponsable des clients mettant en péril celui qu'ils souhaitent aider. Soutenir les commerçants commence par respecter les gestes barrières, ce qui est loin d'être le cas ici ! Le gérant du bar va-t-il être victime de l'égoïsme de ses clients ? Ce serait un comble.
Merci en tout cas au "délateur" d'avoir permis de prendre conscience du problème.
Et qui dit problème dit solution(s) à trouver.
Le "mange debout" en est-il une ? Il aurait tendance à inciter les gens à rester sur place.
La mairie qui a l'habitude de gérer des flux de personnes, aura sans doute des réponses pertinentes à apporter, poteaux guide-file, par exemple...
Toutes les idées qui permettraient d'améliorer la situation sont bonnes à prendre, n'hésitez pas !

Merci pour tous vos commentaires, nous en tiendrons compte.