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1 février 2021

Le Parisien

Partir de France ou y rentrer… quelles nouvelles règles pour les voyages en Europe ?

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https://www.leparisien.fr/societe/partir-de-france-ou-y-rentrer-quelles-nouvelles-regles-pour-les-voyages-en-europe-23-01-2021-8420856.php?fbclid=IwAR3PSbQEy1Yghs64tCMheRsQU2Dc53v0Mhlt9IonKTWI1svRZ2CPW2RTajk



Bernard Friedrich

2 février : Colmar libéré et/ou Colmar confiné ?

Pour une fois, pas de controverse ; politiques et scientifiques sont d'accord : mardi prochain, 2 février 2021, les Colmariens commémoreront la libération de leur cité le 2 février 1945 ! Qu'ils soient confinés ou non, l'hommage aux libérateurs et la fête seront « discrètes ». Pas question de demander aux Colmariens de manifester leur reconnaissance à ceux qui les ont tirés de leur confinement de l'époque en les applaudissant à leur fenêtre à 20 heures. Mais serait-ce trop exiger que de les inciter à pavoiser rues, maisons et appartements pour l'occasion ?
Par ces temps difficiles il n'est bien sûr pas possible de donner plus de clinquant à l'événement qui, comme l'impose Miss COVID à Miss LIBERTY, se situera dans le droit fil des cérémonies de ces douze derniers mois.
Evidemment, pour réveiller nos mémoires, nous aurions pu envisager au moment de la minute de silence et de la sonnerie aux morts, de faire sonner à la volée toutes les cloches de nos églises et faire respecter une minute de silence dans tous nos établissements scolaires... Malheureusement l'idée m'en est venue trop tard pour être étudiée aux niveaux compétents !


2 février 1945 : la libération de Colmar

30 janvier 2021

Guy Assmann

un texte très ordinaire sur une journée très ordinaire

Le 28 janvier 2021, journée ordinaire

Pourquoi écrire ce matin ? Le plaisir d’écrire sans doute, l’envie de dire quelque chose à quelqu’un. L’envie de me souvenir de ma journée ordinaire d’hier ? Pourquoi celle-ci plutôt qu’une autre ? Pourquoi « pourquoi » ?

Le matin on se réveille. Plus de stress lié à des horaires professionnels, aux cours prévus devant les classes, aux copies à corriger dans les délais. Juste prendre la journée comme elle vient. Les premières pensées du matin vont au roman de J.M. Coetzee qu’on a laissé hier soir en cours avant de sombrer dans la nuit. Son titre est Elizabeth Costello et le romancier y évoque cette écrivaine vieillissante qui va de conférence en congrès en emportant ses doutes et ses convictions dans ses bagages et dans son cœur. Est-ce cette lecture qui m’a instillé une envie d’écriture ce matin ?

En cette période extraordinaire où tout le monde voudrait compter parmi les héros, j’ai une puissante pulsion pour l’ordinaire. Les soignants, les enseignants, les pompiers, les policiers, les as de la cuisine sur les réseaux sociaux, les vedettes de tout et de rien, les maires, les sportifs, les animateurs, tous entrent en scène alors que moi je commence ma tranquille journée ordinaire en me disant qu’on peut vivre sans trop programmer même si nous sommes formatés pour cela par notre passé et notre éducation. Un café rallongé dilué à l’eau de la bouilloire (beurk diront certains, mais moi cela me va bien) et mes tartines très ordinaires (je vois déjà une horde de diététiciens fondre sur moi) sont en harmonie avec la pluie ordinaire du dehors. Lecteur ordinaire, je lis en diagonale le journal dont les nouvelles sont finalement toujours anciennes. C’est Proust ou Claudel qui a affirmé en son temps qu’il valait mieux lire un bon livre dans sa vie que le journal chaque jour de sa vie ? Je ne sais plus.

Puis je pars en mission bien ordinaire en ville avec Patricia pour choisir trois paires de chaussons, les emporter, pour ensuite les soumettre à ma mère recluse dans son Ehpad bien loin de la course aux bonnes affaires. Je laisse le chèque de caution au chausseur après quelques tractations sur les modalités. Plus tard dans la matinée ce sont les courses au supermarché toujours avec Patricia armée de sa liste stratégique. Nous entrons dans cet antre d’abondance, le pays de cocagne de la consommation. Quels yaourts à quels fruits prendre ? Houmous ou guacamole ? J’ai vraiment envie de bière blanche ! Oui, ils ont la marque que j’aime. A nos âges on a nos préférences et nos habitudes. Tout cela passe sur le tapis roulant de nos désirs validés par la carte plastique de nos avoirs. Si mon grand-père Émile voyait cela ! Sommes-nous légitimes à pleurnicher sur nos destinées face à telle abondance de vivres ? Des générations d’hommes avant nous ont connu la guerre, la peste, ont vu des virus attaquer puis anéantir leurs proches y compris leurs enfants, d’autres ont vu le nazisme ou d’autres dérives du Mal que font des hommes à d’autres hommes. Décidément, non, pour la majorité d’entre nous, nous ne sommes guère éligibles à la plainte.

En fin de matinée je suis allé chez ma mère déposer les chaussons chassés pour elle afin qu’elle les essaie. Contre toute attente ce fut une épreuve pour atteindre la chambre 120. J’ai dû remplir une feuille sanitaire comme de bien entendu. Pourtant y aller le matin n’est pas réglementaire et je l’apprends à mes dépens. Alors il faut expliquer la situation à la secrétaire au regard sévère de gardienne du temple. Elle appelle une infirmière au téléphone pour savoir si j’ai le droit de soumettre des chaussons à ma génitrice. « N’a-t-elle pas des chaussons orthopédiques ou autres ?», entends-je au téléphone, en guise de prétexte à me faire un peu mariner comme les harengs que vous découvrirez plus loin dans mon texte. Elle aurait pu me demander à moi. Je sais aussi bien que l’infirmière si maman a ou non des problèmes d’ordre orthopédique. Mes chaussons pourraient-ils lui faire encourir des risques inconsidérés ? La tension est maximale. De l’infirmière ou du fils, qui aura le dernier mot ou la dernière savate ? Après diverses tractations de haute diplomatie – la question est-elle remontée à l’ARS ? – j’obtiens un laisser-passer pour monter et déballer ma précieuse marchandise sans pénalité ou taxe dissuasive, sans blâme. Maman est là, heureuse de me voir. Elle est assise, à attendre. Attendre le repas, attendre les soins, attendre une de nos visites, peut-être attendre qu’on me délivre le visa pour les chaussons, attendre le Temps pour mieux le voir passer. Assise dans son fauteuil, elle regarde la vie presque immobile s’écouler doucement. Heureusement elle a la pensée, cette faculté qui reste le siège inexpugnable de notre liberté. Cette pensée est toujours là comme une vigie dans son regard et dans ses mots. Heureusement.

A midi nous mangeons deux pormoniers, ces saucisses savoyardes accommodées aux herbes et des lentilles. C’est un petit exotisme culinaire régional pour ce jour comme un autre. Par la grâce prandiale de ce menu ordinaire les saveurs de ce plat modeste nous transportent à la montagne. Quand les voyages sont compliqués à cause du contexte, les papilles prennent le relais. C’est bien comme ça. Les choses s’accomplissent toujours mais autrement, avec modestie, presque comme une charmante parodie un peu taquine. Et voilà comment l’assiette devient spectacle en ces temps de famine culturelle ! C’est un spectacle qui parle d’une saucisse venue de Savoie et qui se moque du spectateur frustré de ne pouvoir voyager à sa guise. Quelle est la suite de son aventure de saucisse ? Il faudra acheter un billet pour connaître la suite de ce petit théâtre d’assiette ! C’est finalement une tragédie car je l’ai déjà digérée et il n’y a pas de manuscrit qui consigne un quelconque dénouement officiel. A vos imaginations !

La sieste, coquine ou pas, est ce moment d’abandon des corps. C’est un temps buissonnier à la lisière de la veille et du sommeil. On veut lire, mais l’ouvrage est vite orphelin de son lecteur. Solitaire mais toujours éclairé par le luminaire, le roman se sent comme abandonné. En effet son lecteur s’est déjà enfoncé dans un demi-rêve obscur. L’homme et son livre sont devenus un tableau absurde figé dans une inutile lumière. De ce domaine des rêveries allongées, on en ressort comme régénéré avant la nouvelle demi-journée qui s’ouvre, toute neuve presque.

De retour à la maison de retraite, le néo retraité que je suis désormais moi aussi, retrouve sa mère. Elle semble contente d’avoir pu choisir ses chaussons car à son âge on choisit de moins en moins. Elle a trouvé son bonheur, sa chaussure à son pied. Pour être juste, elle avait déjà choisi quelque chose le jour précédent : de se faire vacciner. Longtemps elle avait résolument pas voulu. Une infirmière en qui elle a confiance lui a tout expliqué et maman a décidé que oui, qu’elle était d’accord, de façon là aussi très résolue. Avant de la quitter je la mets en relation téléphonique avec sa sœur ce qui lui plaît bien. Cela a l’air de devenir une bonne journée pour elle. Tant mieux.

Je repars derechef en ville pour rapporter les deux paires de pantoufles non retenues afin de ne pas pénaliser la reprise économique des chausseurs du centre ville en immobilisant trop longtemps leur marchandise. Sur le beau chemin des scratchs, la devanture d’une pâtisserie me fait signe et, facilement convaincu par la mise en scène, j’achète un Paris-Brest pour Pat et une tranche de Forêt-noire - ou Schwarzwälder Kirschtorte - pour moi. Encore du tourisme par procuration ! Petits plaisirs, petites attentions réciproques qui, certes modestes, entretiennent à leur échelle le feu de nos vies partagées depuis quarante ans. Oui, dans la vie d’une journée ordinaire on pense aussi à un moment ou à un autre qu’on a, et qu’on aura affaire au vieillissement. Nous aussi, à notre tour, devenons moins fermes, moins vifs, moins rapides, ou si vous préférez que je sois plus clair, plus flasques, plus pesants, plus lents. Inutile de continuer la liste de la décroissance. En même temps quel égoïsme ce serait de penser à une improbable échappatoire ! Nous serions en effet bien égoïstes de ne pas vouloir donner à d’autres, aux nouveaux-nés, à la jeunesse, la chance de connaître de belles journées extraordinaires ou simplement ordinaires, mais avec des forêts, de l’air, le ciel, des nourritures, des émois et ébats sportifs ou amoureux. Pour cela nous devrons à notre tour céder la place. Rien à redire donc.

J’arrive à 17 heures au lieu de vente de la ferme qui justement ferme à … 17 heures. J’entrouvre la porte et de ma plus belle voix je glisse à la jeune patronne du lieu « Vous m’acceptez encore ou c’est trop tard ? » Joviale et souriante elle me répond « C’est bon, entrez, de toute façon je range, mais je risque de vous garder pour balayer ». Ça me va, je sais balayer, et je fais le tour des légumes utiles à nos préparations futures. Ah, je vois aussi des harengs à l’alsacienne ! Miam miam ! J’ai bien fait d’insister. A la caisse j’échange encore quelques mots avec la gentille fermière et nous concluons en totale harmonie :

Elle : - C’est bien, quand je ferme maintenant il y a encore de la lumière dehors. Les journées rallongent ...

Moi : - Au moins quelque chose qui s’éclaircit, c’est bien !

Elle, riant : - Oui c’est bien vrai, ça fait vraiment du bien.

Et c’est vrai, quelques mots banals, mais avec le sourire, ça fait du bien dans une journée ordinaire, cela illumine.

Hier à 17h30 sur TMC était retransmis le match de handball France-Hongrie depuis l’Égypte, en quart de finale du Mondial organisé à grands frais par le Maréchal Al Sissi. Le tournoi se déroule lui aussi à huis-clos à cause du spectateur d’honneur, Monsieur Covid 19 accompagné de son aréopage de variants. Tant pis pour la propagande du Maréchal avec tous ses gymnases tout neufs. Après un début catastrophique, les Français ont retourné le match et ont fini par vaincre de tenaces et athlétiques Magyars bien difficiles à manœuvrer. Du coup je prépare une petite bouteille de bière blanche achetée en matinée pour fêter cela, quitte à ce que ce soit une célébration décalée.

Donc on arrive au dîner. Une fête préparée par Pat. Un vrai buffet de couvre-feu ! Saucisse de Lyon à l’ail des ours, les fameux harengs marinés (bonne préparation psychologique pour mieux affronter les Suédois en demi-finale ? On verra cela ce soir à partir de 20h30), la salade de chou blanc du jardin (donc chou bénit par la neige), la salade de carottes râpées et la merveilleuse bière blanche bien fraîche pour accompagner le tout. Cette bière miraculeuse a fait mousser cette journée ordinaire dans ma tête et en fut le véritable couronnement. Adieu chaussons, vaccins, virus, handball ! Ne compte désormais plus que cette intensité extrême du brassin belge à la coriandre et aux nuances d’agrumes. Rien de tel après cette explosion que de céder aux saveurs sédatives des deux douceurs achetées en ville. Pat m’a fait signe depuis son Paris-Brest et moi je l’ai saluée depuis ma Forêt-noire et puis nous nous sommes retrouvés pour une soirée détendue d’une journée ordinaire.

Rien à rajouter, ce fut une belle journée bien ordinaire.

29 janvier 2021

27 janvier 2021




Méli-mélo


⬦ [Le cadeau du député] - Salut, comment vas-tu ? As-tu eu aussi la chance de recevoir dans ta boîte aux lettres ce magnifique marque-page à l'effigie de notre cher député Mr Hemedinger ? Savons-nous si ces produits sont imprimés en Alsace ? Savons-nous qui paye ça ? Et surtout les gens qui les distribuent ne respectent pas le "stop pub" ! J'en veux pas de son marque-page à la con, moi !
26/1/2021 19:15


⬦ [Couvre-feu] - Le but du couvre-feu c'est qu'il y ait moins de personnes qui se croisent et soient en contact.
Du coup on passe de 20 heures à 18 heures.
Mais on ouvre les commerces le dimanche... typiquement franco-français.
A.H. - 24/1/2021 10:33


⬦ [Confinement] - (...) Si tu peux circuler librement pour faire tout type d'achats, ce n'est plus un confinement.
Et un magasin ouvert sans client, ça n'a guère de sens non plus...
T.L. - 24/1/2021 08:57


⬦ [Complotisme] - "La théorie du complot... Dès qu'on n'est pas d'accord avec le consensus, politiquement correct, on est conspirationniste. C'est la bonne excuse pour justifier n'importe quoi !"
Mikhaïl Wadimovitch Ramseier, Noir Linceul (2013)


⬦ [Complotisme] - « Moi, je dis qu’il existe une société secrète avec des ramifications dans le monde entier, qui complote pour répandre la rumeur qu‘il existe un complot universel. »
Umberto Eco, Le pendule de Foucault


⬦ [Citation] - La peur n’empêche pas de mourir, elle empêche de vivre.
Naguib Mahfouz


⬦ J'ai fait un rêve...
Jean-Michel Blanquer imposait dès la rentrée prochaine l'apprentissage d'un nouveau temps aux élèves de CP de notre royaume : le futur désirable.
C.M.


⬦ Ce qui fait un artiste, c'est l'endurance, la volonté de persévérer, en dépit du doute, des désaveux.
Pascal Bruckner, Un bon fils (2014)


⬦ On ne s'oppose plus à rien, on ne critique plus rien, puisqu'il est vrai que critiquer quelque chose c'est toujours lui faire de la pub.
T.D.


⬦ [Confinement] - Conseils pour le 3ème confinement qui aura lieu mais qui en fait n’aura pas lieu même si apparemment il aura lieu mais pas sûr pour le moment à moins qu’il ait peut-être lieu bientôt ou pas ça dépend.
E&Q - 21/1/2021

26 janvier 2021

Voyager en Europe

Nabila Chajai, harpiste professionnelle originaire de Colmar, installée à Venise, raconte la mésaventure qui lui est arrivée lors de son dernier déplacement (Italie  France)

« Désolée de la longueur, mais ce qui s'est passé hier est juste inadmissible, et SCANDALEUX...
Donc je vole vers Toulouse de Venise, avec une correspondance à Paris CDG. Stressée par le message de dernière minute d'Air France, j'arrive à l'enregistrement de mon bagage, et là, surprise, on ne nous demande rien... comprenant l'impossibilité de faire ce genre de test PCR dans des délais aussi brefs, on nous laisse TOUS embarquer... je me dis, ouf le pire est passé...
Eh non...
Arrivée à Paris CDG, me dirigeant vers la porte d'embarquement pour mon 2ème vol, en cours de trajet, à l'intersection des sorties ou transferts, nous nous faisons TOUS BLOQUER ! Un tri est fait, en transit, entre ceux qui ont le test PCR et les autres... Nous arrivons dans un sas de contrôle d'identité, je demande au policier "il se passe quoi maintenant, nous avons une correspondance dans 45 minutes" sa réponse "ah moi, je ne sais pas, on ne me demande que de contrôler les identités..." Puis nous arrivons à un escalator, et là, une queue infinie ! En fait, nous ne sommes pas prévenus, mais nous sommes simplement débarqués et bloqués dans une queue pour faire un test... ANTIGÉNIQUE ! Le fameux que nous n'avions pas à faire au départ... Là, seuls présents : officiers de police et bénévoles de la Croix rouge... Aucun personnel de l'aéroport ! Personne pour nous informer de ce qu'il en advient de nos correspondances, bagages etc. Je vois 2 policiers, je les interpelle pour leur notifier que ce qui se passe là est illégal, le fameux décret n'étant pas officiel ! Sa réponse "nous répondons aux directives du préfet de police de Paris". Rien à faire, nous essayons, avec d'autres passagers, de lui faire entendre que c'est abusif, dans le vide... Bref, 1 heure de queue, tous entassés (une centaine de passagers ! Là on risquait de se prendre le virus !), dans la queue, des gens qui avaient un test négatif ou antigénique ou de plus 78 heures, au lieu de 72 (pour certains passagers...) bienvenue en Absurdie ! 20 minutes d'attente pour le résultat, correspondance évidemment perdue ! Je tombe finalement sur un personnel de l'aéroport qui me dit clairement que c'est de notre faute car nous n'avions pas de test en embarquant, que nous devions nous informer... Eh bien nous avons essayé, madame ! Jusqu'à ce matin même, sur le site de diplomatie France, il était écrit que l'entrée en France depuis Schengen était sans restrictions, sur le site de l'ambassade d'Italie en France, ils disent à part du 24 janvier 24h, les gens qui ont appelé ambassade et air France ont reçu la confirmation que nous pouvions voyager, vu le laps de temps impossible pour réaliser le test...
Une fois le résultat, négatif, obtenu, nous sommes lâchés dans la nature, nous avons tourné dans tout l'aéroport pour trouver du personnel d'Air France ! Finalement, nous les trouvons, évidemment, ce n'est pas de leur faute, ah le contexte sanitaire, il a bon dos !
On nous remet sur un vol le lendemain, mais la nuit d'hôtel à nos frais... Nuit blanche du coup à l'aéroport. Alors, je lance un appel : si vous connaissez un juriste qui pourrait me conseiller, car je ne laisserai pas passer cela, eh bien je suis preneuse. Une annonce de décret n'est qu'une annonce. Le décret étant introuvable car pas encore officiel, tout ceci était illégal, il me semble. On a beau être en état d'urgence, ils ne peuvent pas passer au-dessus de toutes les règles.
TRAVAILLER EST UN DROIT et cela fait déjà un an qu'on nous le retire, et là encore plus. »


Photo E. Dabrowski




Région Alsace, Frédéric Bierry l’a fait !!!


Combien de fois avons-nous fustigé ces élus, parlementaires ou présidents de collectivités locales, qui disaient se battre pour l’Alsace puis, une fois les Vosges passées, se rangeaient gentiment au pas du centralisme parisien.

Puis est arrivée une nouvelle génération de responsables politiques de tout horizon politique qui souhaitent réellement s’investir pour leur région, sans arrière-pensées. Par leurs fonctions de président de département, Éric Straumann et Frédéric Bierry en ont été les représentants. Nous les avions d’ailleurs invités à l’un de nos dîners-débats, « Quel avenir pour l’Alsace ? », en 2017.

Les trahisons du couple Richert/Rottner semblent être bénéfiques à l’Alsace. Ils avaient feint de se battre contre la mégarégion tout en négociant leur avenir au sein du futur Grand Est.
C’est là que les Alsaciens prirent conscience qu’il fallait réagir...

Hier matin, sur la chaîne « Public sénat », Frédéric Bierry, conforté par les paroles récentes de Jean Castex, a appelé clairement au démembrement du Grand Est. Il veut revenir à une région Alsace qui sera alors plus forte que jamais : « On appelle de notre vœu le démembrement de la région Grand Est. Si nous pouvions reconstituer une région Alsace […] il suffirait de transférer toutes les compétences de la région et on aurait une collectivité d’un nouveau genre, mais qui serait beaucoup plus lisible et beaucoup plus efficace pour nos concitoyens. »

Rien n’est gagné, même si un grand pas a été franchi. Jean Rottner ronge son frein et Pernelle Richardot s’époumone sur les réseaux sociaux, ce qui est bon signe !

Et si l’Alsace quittait le Grand Est, la Lorraine et Champagne-Ardenne deviendraient un Moyen-Est, un Middle East qui explosera rapidement…

À suivre…

Thierry Hans



24 janvier 2021

NEIGE À COLMAR
Dessin de Phil. Plus parlant qu'un long discours !


23 janvier 2021

Covid-19

Éric Straumann plaide sur franceinfo pour des "confinements différenciés", territoire par territoire. Il demande au chef de l'État "de s'appuyer davantage sur les élus locaux".
Publié le 21/01/2021 16:52 Mis à jour le 21/01/2021 16:56

"Le couvre-feu à 18 heures a des effets positifs, même si la pression sur les hôpitaux et les réanimations est forte", à Colmar, décrit le maire Les Républicains de la ville du Haut-Rhin, Éric Straumann, jeudi 21 janvier sur franceinfo. Le taux d'incidence (nombre de cas positifs pour 100 000 habitants, sur une semaine glissante) est passé sous le seuil des 200 cas pour 100 000 habitants à Colmar.

franceinfo : Faut-il envisager un reconfinement, au regard de la tendance à la hausse du nombre de contaminations au Covid-19 ?

Éric Straumann : J'étais favorable au couvre-feu à 18 heures pour éviter un reconfinement. J'entends les spécialistes, c'est au gouvernement de trancher. Il faut tout de même voir que le couvre-feu a eu des effets positifs chez nous, la pression est un peu moins forte, on est sous le seuil des 200 cas pour 100 000 habitants. Le couvre-feu à 18h a des effets positifs, même si la pression sur les hôpitaux et les réanimations est forte. Il y a sur ces éléments statistiques un impact.

Le variant anglais du coronavirus vous inquiète-t-il ?

On ne m'a pas signalé de variant britannique, mais un cas de variant sud-africain, du côté de Colmar. Le variant britannique n'a pas atteint le département.
Je vois des départements où le taux d'incidence est très faible. Nous, on est dans une zone frontalière où les Allemands ont des restrictions plus fortes. Il ne faut pas mettre tout le monde au même régime, il faut voir territoire par territoire. Même si la République est une et indivisible, je ne l'oublie pas.

"Nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs", déclare ce jeudi Emmanuel Macron. Vous sentez-vous visé ?

Je ne me sens pas visé, j'essaye d'être constructif. Je n'ai pas de leçon à donner, bien sûr que l'État vit des contraintes très fortes. Je pense qu'il y a aussi ce phénomène des réseaux sociaux où chaque commentaire est amplifié. Il ne faut pas les suivre quand on est à la tête de l'État. On a certes commis un certain nombre d'erreurs, je partage l'analyse du chef de l'Etat qui dit que nous sommes en crise et il faut absolument endiguer cette pandémie avec tous les moyens, et que chacun s'y engage. On a un peu le secret de faire enfler des polémiques inutiles et contre-productives dans cette pandémie. Mais je demande au chef de l'État de s'appuyer davantage sur les élus locaux.

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22 janvier 2021

Covid-19

Lettre ouverte

Le docteur belge Martin Zizi - biophysicien, professeur de physiologie, ancien Directeur épidémiologiste du Département de la Défense - plaide pour une prise en charge des patients victimes de la Covid avant que leur état ne se dégrade au point de leur faire prendre le chemin des urgences et des soins intensifs.

Pourquoi a-t-on tué la médecine de première ligne ? De nombreuses personnes symptomatiques (avec toux, fièvre, expectorations, troubles gastros, douleurs aux articulations) se retrouvent, dans un premier temps, livrées à elles-mêmes. Au mieux, leur propose-t-on de faire un test et de rester chez elles. Isolées pendant une semaine et ne bénéficiant d'aucun soin approprié, ces personnes se dégradent rapidement et infectent leurs proches. Au bout d'une semaine, parfois deux, elles prennent alors le chemin des urgences ou des soins intensifs. C'est ici qu'un médecin les examine enfin et écoute leurs poumons. Mais il est souvent très tard... trop tard ! Est-ce cela la médecine ? Va-t-on attendre une troisième, voire une quatrième vague, et tout le cortège des destructions humaines, sociales et économiques... pour agir ?

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