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22 décembre 2020

 


Le complotisme de l’anticomplotisme

Frédéric Lordon
Économiste et philosophe

Disqualifier pour mieux dominer

« L’image est familière : en haut, des gens responsables se soucient du rationnel, du possible, du raisonnable, tandis que ceux d’en bas, constamment ingrats, imputent à leurs dirigeants une série de malveillances. Mais l’obsession du complot ne relève-t-elle pas plutôt des strates les plus élevées de la société ? Les journalistes reprenant les idées du pouvoir privilégient eux aussi cette hantise.

Après « réforme », « moderne » et « logiciel » (« en changer »), « complotisme » est en train de devenir le nouvel indice du crétin, le marqueur qui situe immanquablement son homme. Un ordre social de plus en plus révoltant à un nombre croissant de personnes réduit nécessairement ses conservateurs aux procédés les plus grossiers pour tenter d’endiguer une contestation dont le flot ne cesse de monter. Au demeurant, on sait que cet ordre entre en crise profonde quand, vide d’arguments, il ne trouve plus à opposer que des disqualifications. Comme un premier mouvement de panique, « antisémitisme » a été l’une des plus tôt jetées à la tête de toute critique du capitalisme ou des médias (1). Mais, même pour l’effet de souffle, on ne sort pas d’emblée la bombe atomique s’il s’agit simplement d’éteindre un départ de feu. C’est que par définition on ne peut pas se livrer à un usage ordinaire et à répétition de la munition maximale, sauf à lui faire perdre rapidement toute efficacité. Ses usages tendanciellement grotesques soulignant son ignominie de principe, le procédé a fatalement entraîné l’autodisqualification de la disqualification.

Supposé moins couvrir ses propres utilisateurs de honte et mieux calibré pour l’arrosage extensif, susceptible par là d’être rapatrié dans le domaine du commentaire ordinaire, le « complotisme » est ainsi devenu le nouveau lieu de la bêtise journalistique — et de ses dépendances, philosophe dérisoire ou sociologue de service. Signe des temps, il faut moins invoquer la mauvaise foi que l’effondrement intellectuel de toute une profession pour comprendre ses impossibilités de comprendre, et notamment de comprendre deux choses pourtant assez simples. D’abord que la seule ligne en matière de complots consiste à se garder des deux écueils symétriques qui consistent l’un à en voir partout, l’autre à n’en voir nulle part — comme si jamais l’histoire n’avait connu d’entreprises concertées et dissimulées… Ensuite que le complotisme, tendance évidemment avérée à saisir tous les faits de pouvoir comme des conspirations, demanderait surtout à être lu comme la dérive pathologique d’un mouvement pour en finir avec la dépossession, d’un effort d’individus ordinaires pour se réapproprier la pensée de leur situation, la pensée du monde où ils vivent, confisquée par des gouvernants séparés entourés de leurs experts — bref, un effort, ici dévoyé, mais un effort quand même, pour sortir de la passivité. « Vouloir tout traiter en cachette des citoyens, et vouloir qu’à partir de là ils ne portent pas de jugements faux et n’interprètent pas tout de travers, écrivait il y a déjà longtemps Spinoza, c’est le comble de la stupidité (2). »

Mais il y a deux faces au débat, et s’il y a lieu de comprendre le mécanisme qui fait voir des complots partout, il y a lieu symétriquement de comprendre celui qui fait voir du complotisme partout. Or ni l’existence — réelle — de délires conspirationnistes ni l’intention disqualificatrice, quoique massive, ne rendent entièrement compte de l’obsession non pas pour les complots, mais pour les complotistes — un complotisme anticomplotiste, si l’on veut… Si cette nouvelle idée fixe trouve si bien à prospérer, c’est aussi parce qu’elle trouve une profonde ressource dans des formes de pensée spontanées à l’œuvre dans un milieu : le milieu des dominants, dont les journalistes, qui aux étages inférieurs en occupent les chambres de bonne, sont à leur tour imbibés comme par un fatal dégât des eaux.

La paranoïa des puissants

C’est que, par construction, être un dominant, c’est participer à des jeux de pouvoir, être immergé dans leurs luttes, en vivre toutes les tensions, et notamment l’impérieuse obligation de la vigilance, c’est-à-dire l’anticipation des menées adverses, l’élaboration de ses propres stratégies et contre-stratégies pour conserver ou bien développer ses positions de pouvoir. En réalité, dans ses strates les plus hautes, la division fonctionnelle du travail est inévitablement doublée par une division du pouvoir… la seconde ayant pour propriété de vampiriser la première : les hommes de pouvoir, dans l’entreprise comme dans n’importe quelle institution, s’activent en fait bien moins à servir la fonction où les a placés la division du travail qu’à protéger les positions dont ils ont été par là dotés dans la division du pouvoir. Or la logique sociale du pouvoir est si forte qu’accéder à une position conduit dans l’instant à envisager surtout le moyen de s’y faire reconduire, ou bien de se hausser jusqu’à la suivante. On rêverait de pouvoir observer les journées d’un patron de chaîne, d’un directeur de journal, d’un cadre dirigeant, d’un haut fonctionnaire, d’un magistrat ou d’un mandarin universitaire louchant vers le ministère, pour y chronométrer, par une sorte de taylorisme retourné à l’envoyeur, les parts de son temps respectivement consacrées à remplir la fonction et à maintenir la position. La pathétique vérité des organisations peut conduire jusqu’à cette extrémité, en fait fréquemment atteinte, où un dirigeant pourra préférer attenter aux intérêts généraux de l’institution dont il a la charge si c’est le moyen de défaire une opposition interne inquiétante ou d’obtenir la faveur décisive de son suzerain — et il y a dans ces divisions duales, celle du travail et celle du pouvoir, une source trop méconnue de la dysfonctionnalité essentielle des institutions.

La logique même du pouvoir, dont la conquête et la conservation sont immédiatement affaire d’entreprise décidée, voue par construction les hommes de pouvoir à occuper alternativement les deux versants du complot : tantôt comploteurs, tantôt complotistes. En réalité, le complot est leur élément même, soit qu’ils s’affairent à en élaborer pour parvenir, soit que, parvenus, ils commencent à en voir partout qui pourraient les faire sauter. On n’imagine pas à quel degré la forme complot imprègne la pensée des puissants, jusqu’à la saturer entièrement. Leur monde mental n’est qu’un gigantesque Kriegspiel. La carte du théâtre des opérations est en permanence sous leurs yeux, leurs antennes constamment déployées pour avoir connaissance du dernier mouvement, leur énergie mentale engloutie par la pensée du coup d’avance, leur temps colonisé par le constant travail des alliances à nouer ou à consolider. Bien davantage que l’égarement de quelques simples d’esprit, habiter le monde violent des dominants, monde de menaces, de coups et de parades, est le plus sûr passeport pour le complotisme. Le pire étant que, pour un homme de pouvoir, la paranoïa n’est pas une pathologie adventice : elle est un devoir bien fondé. La question constante de l’homme de pouvoir, c’est bien : « Qu’est-ce qui se trame ? »

Vivant objectivement dans un monde de complots, les hommes de pouvoir développent nécessairement des formes de pensée complotistes. La dénonciation obsessionnelle du complotisme, c’est donc pour une large part la mauvaise conscience complotiste des dominants projectivement prêtée aux dominés. Le premier mouvement de M. Julien Dray, voyant sortir les photographies d’une femme en burkini expulsée de la plage par la police municipale de Nice à l’été 2016, est de considérer qu’il s’agit d’une mise en scène destinée à produire des clichés d’expulsion. M. Jean-Christophe Cambadélis, ahuri des mésaventures new-yorkaises de son favori Dominique Strauss-Kahn en 2011, assure qu’il a « toujours pensé, non pas à la théorie du complot, mais à la théorie du piège (3) » — c’est en effet très différent.

Sans doute y a-t-il une forme d’injustice à ce que, de cet effet projectif, ce soient les journalistes ou les publicistes, dominés des dominants, qui portent cependant l’essentiel du poids de ridicule. Car les dominants eux-mêmes lâchent rarement le fond de leur pensée : leur sauvagerie la rend imprésentable, et puis ce sont toujours des schèmes complotistes particuliers qu’il y aurait à y lire : « celui-ci me monte une cabale », « ceux-là m’orchestrent un coup », etc. Ironiquement, ce sont donc des agents simplement satellites des plus hauts lieux de pouvoir, donc moins directement engagés dans leurs paranoïas, qui vont se charger de faire passer les schèmes complotistes particuliers au stade de la généralité, puis de les verbaliser comme tels, mais bien sûr toujours selon le mouvement d’extériorisation qui consiste à les prêter à la plèbe.

Il est fatal que la forme de pensée complotiste passe ainsi de ceux qu’elle habite en première instance à ceux qui racontent leur histoire. D’abord parce que les journalistes politiques se sont définitivement abîmés dans les « coulisses », les « arcanes » et le « dessous des cartes », manière ostentatoire de faire savoir qu’« ils en sont », mais surtout perspective qui emporte nécessairement la forme complot. Ensuite parce que la fréquentation assidue de leurs « sujets » se prête idéalement à la communication et au partage des formes élémentaires de la pensée, si bien que l’inconscient complotiste est peu ou prou devenu le leur — celui-là même d’ailleurs qu’il leur arrive de mettre directement en œuvre dans leurs propres manœuvres institutionnelles comme demi-sel du pouvoir.

Quand ils ne s’efforcent pas de passer dans le monde des caïds de plein rang. L’inénarrable Bruno Roger-Petit, qui aurait furieusement nié toute action concertée au sein de l’univers des médias pour faire aboutir la candidature Macron, n’en voit pas moins ses (non-)services officiellement récompensés. C’est donc très logiquement qu’il n’a pas cessé avant d’être nommé porte-parole de l’Élysée de dénoncer comme complotiste toute lecture de l’élection comme synarchie financière et médiatique : c’était une pure chevauchée politique.

De la croisade anticomplotiste à l’éradication de la fake news (fausse information), il n’y a à l’évidence qu’un pas. Au point d’ailleurs qu’il faut davantage y voir deux expressions différenciées d’une seule et même tendance générale. Mais comment situer plus précisément un « décodeur » du Monde.fr au milieu de ce paysage ? Il est encore loin de l’Élysée ou de Matignon. D’où lui viennent ses propres obsessions anticomplotistes ? Inutile ici d’envisager des hypothèses de contamination directe : il faut plutôt songer à un « effet de milieu », plus complexe et plus diffus. Pas moins puissant, peut-être même au contraire : d’autant plus qu’il ne peut pas faire l’objet d’une perception simple. Un milieu sécrète ses formes de pensée. La forme de pensée médiatique, qui imprègne l’atmosphère de toutes les pensées individuelles dans ce milieu, s’établit aujourd’hui à l’intersection de : 1) l’adhésion globale à l’ordre social du moment, 2) l’hostilité réflexe à toute critique radicale de cet ordre, 3) la réduction à une posture défensive dans un contexte de contestation croissante, la pénurie de contre-arguments sérieux ne laissant plus que la ressource de la disqualification, 4) la croisade anticomplotiste comme motif particulier de la disqualification, répandu par émulation, dans les couches basses du pouvoir médiatique, du schème éradicateur développé comme mauvaise conscience projective dans les couches hautes — un effet de « ruissellement », si l’on veut, mais celui-là d’une autre sorte. En résumé, on commence par entendre pendant des années des « BHL » et des Jean-Michel Aphatie, et puis, par lente imprégnation, on se retrouve en bout de course avec un Samuel Laurent, chef de la rubrique Les décodeurs du Monde.fr, d’autant plus pernicieux qu’on a affaire, comme on dit à Marseille, à « un innocent ».

Le complotisme est décidément insuffisant à rendre compte de l’obsession pour le complotisme : on n’explique pas Les décodeurs par la simple, et supposée, prolifération des cinglés conspirationnistes. Le sentiment d’être agressé, le syndrome obsidional de la forteresse assiégée y prennent une part décisive dans un univers médiatique dont toutes les dénégations d’être les auxiliaires d’un système de domination ne font maintenant qu’accréditer davantage la chose.

Il est vrai que, manifestation canonique de l’« innocence », les journalistes vivent dans la parfaite inconscience subjective de leur fonctionnalité objective, où leur dénégation prend tous les accents de la sincérité. Le fait est là pourtant, et le schème du retournement, qui prête au peuple des tendances paranoïaques en réalité partout présentes dans l’univers des dominants, n’en prend que plus de force. Au vrai, la chose ne date pas d’aujourd’hui : couvrir projectivement le peuple révolté de monstruosité est une opération vieille comme la presse ancillaire — qu’on se souvienne des hauts faits de la presse versaillaise pendant la Commune ou de ceux de la presse bourgeoise russe relatant la prise du Palais d’hiver. La croisade médiatique contemporaine contre la fake news aura du mal à recouvrir que la presse elle-même est le lieu le plus autorisé de mise en circulation de fake news (4) — ceci expliquant cela ? Au milieu d’un océan : Le Monde rapporte sans un battement de cil ni le moindre commentaire le propos, cet été, d’un « responsable macroniste » inquiet : « Les Français ont l’impression qu’on fait une politique de droite (5). » Quelques jours auparavant, le Financial Times rencontrait le premier ministre Édouard Philippe (6) : « Lorsqu’on [lui] suggère que les plans de son gouvernement ne comportent que des mesures de droite, il éclate de rire : “Vous vous attendiez à quoi ?” »

Le Monde diplomatique, Octobre 2017


Natacha Polony : ce qui arrive quand les questions sont interdites

« Le documentaire "Hold-up" est en train de devenir un phénomène de société, et nous raconte l'état actuel de la démocratie. Tous les médias en parlent pour démontrer à quel point c'est complotiste : une horreur absolue. Sauf qu'une fois que l'on a dit cela, on n’a rien dit...
La vraie question est là : comment un documentaire portant sur le coronavirus et prétendant poser les questions qui dérangent pour démontrer finalement l’existence d'un complot peut rencontrer un tel succès ?
Il faut se méfier de la vision binaire qui se met en place comme à chaque fois : d'un côté les méchants complotistes, de l'autre les élites horrifiées par ces derniers. D'autant plus quand ces élites en concluent que poser des questions et émettre des doutes, cela ouvre forcément la porte au complotisme. Piège absolu. Car il reste de nombreuses et légitimes questions à poser sur cette crise sanitaire... »

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19 décembre 2020

L'impressionnant CV du Professeur Didier Raoult


CURSUS UNIVERSITAIRE ET DIPLÔMES

- Doctorat en Médecine (25 Mars 1981)
- Diplôme d'Université de Médecine tropicale, Marseille, 1980-1881
- C.E.S. Bactériologie-Virologie clinique, 1981
- C.E.S. Diagnostic biologique parasitaire, 1982
- Cours de Bactériologie systématique de l'Institut Pasteur, 1983-1984
- Diplômes de l'U.S. Department of Health and Human Service (Center for Disease Control - Atlanta
U.S.A.) : Principles of Epidemiology, 1983
- Communicable Disease Control, 1984
- Spécialiste de Médecine interne, 1984
- Cycle de Biologie Humaine
- Certificat-Bactériologie-Virologie générale, 1981
- Certificat de Pharmacologie générale, 1983
- Équivalence de Maîtrise, 1981
- AEA de Bactériologie, (Montpellier 1982)
- DERBH Montpellier, 1983 (Etude épidémiologique et sérologique de la Fièvre Boutonneuse Méditerranéenne)
- Doctorat d'Etat en Biologie Humaine : Nouveaux aspects cliniques, biologiques, physiopathologiques et épidémiologiques de la Fièvre Boutonneuse Méditerranéenne. Mise au point et
applications de nouvelles techniques sérologiques (Montpellier 21 Mai 1985)


TITRES ET FONCTIONS UNIVERSITAIRES

- Assistant des Universités, 01 Avril 1984
- Maître de Conférence des Universités : 1986
- Professeur des Universités : 1988
- Professeur de première classe : 1995
- Professeur Classe exceptionnelle 1er échelon : 2000
- Professeur Classe exceptionnelle 2ème échelon : 2003


FONCTIONS HOSPITALIÈRES

- Interne des Hôpitaux de Marseille : 1er Octobre 1978, 1er Avril 1984
- Assistant des Hôpitaux : 1er Avril 1984
- Praticien Hospitalier, de Bactériologie-Virologie, 1986
- Chef de Service : Laboratoire de Bactériologie-Sérologie Hôpital de la Conception, Marseille, 1989
- Chef de Service : Laboratoire de Bactériologie-Virologie, Hôpital de la Timone, Marseille, 1991


PRIX ET DISTINCTIONS NATIONAUX

- Prix Léon Isemein, (Marseille), 1983
- Prix Nourri - Lemarié, (Médecine tropicale France), 1985
- Prix de l'Association des Chefs de Travaux, ( Marseille), 1986
- Prix Science et Défense, (France), 1996
- Prix Piraud, (Fondation médicale de France), 1997
- Prix Jean Valade, (Fondation pour la Recherche), 2003
- Prix du Rayonnement international (Festival des Sciences) (Marseille), 2003
- Lauréat régional des trophées INPI de l’innovation, France, 2006
- Prix de l’Académie Nationale de Médecine, Eloi Collery, 2009


INTERNATIONAUX

- Dénomination d'un genre (Raoultella) de bactéries pathogènes pour l'homme et les plantes, 2002
- Prix des Sciences Médicales d'Outre Mer, (Académie royale de Belgique), 2002
- Prix d'excellence de l'European Society for Clinical Microbiology and Infectious Diseases, (Europeen), 2002
- E. Gardner King Memorial lecture Edmonton, (Canada), 2002
Joseph E. Smadel lecture, Infectious Diseases Society of America, (San Diego), (USA), 2003
- Fred Soper Lecture (American Society for Trop Med Hyg) Washington, 2005
- Medical Grand rounds, 6th International Conférence Northwestern Memorial Hospital in Chicago, (USA) octobre 2005
- Medical Grand Rounds, Medical School, Stanford, (USA) septembre 2006
- Medical Grand Rounds, Massachusetts General hospital , Boston (Massachusetts,USA), 2006
- Distinguished lecture at Washington State University “genomic of rickettsia”, Pullman (Washington,USA), 2006 Introduction lecture (Société Américaine de microbiologie) ICAAC, Chicago, 2007
- Sackler Lecturer award, University of Tel Aviv, Israel, 2007-2008
Khwarizmi International Award (KIA), Téhéran, IRAN, 2009


DÉCORATIONS

- Chevalier de l'Ordre National du Mérite. 8.5.1995
- Médaille d'argent du Service de Santé des Armées : 12.1997
- Médaille d'honneur de la ville de Marseille : 7.2000
- Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur. 1.1.2001.
- Chevalier des Palmes Académiques : 14.07.2003
- Médaille d’argent du Ministère de la Jeunesse et des Sports (2005)


STAGES ET MISSIONS

- Stage au Center for Disease Control. Atlanta U.S.A., Branche des zoonoses (Dr. J.E. Mc DADE) 1 mois, octobre 1986
- Stage au Naval Medical Research Institute. Bethesda U.S.A., Rickettsial Branch, (Dr. G.A. DASCH) 6 mois, du 01.09.1985 au 01.03.1986
- Mission au Brésil (organisée par la Ville de Marseille) Diagnostic biologique des Leptospiroses au cours de l'inondation de Rio de Janeiro (février 1988). Isolement de 16 souches de Leptospires.
- Mission en U.R.S.S. (organisée par l'Académie des Sciences d'U.R.S.S.), mai 1990. Exploration d'une nouvelle maladie (Astrakhan fever), isolement postérieur d'une nouvelle espèce de rickettsie.
- Mission à Goma (Zaïre) organisée par l'OMS, en août 1994. Recherche d'une épidémie de typhus,
(isolement d'une nouvelle espèce de Stenotrophomonas).
- Mission au Burundi organisée par l'OMS, en février 1997. Investigation d'une épidémie de typhus,
identification de la plus grande épidémie de typhus dans le monde depuis 50 ans.
- Mission au Pérou en mars 1998, organisée avec les services de santé du Pérou, investigation d'un
nouveau foyer de Verruga peruana et d'une épidémie de typhus.
- Mission à Genève (OMS) organisation de la lutte contre les filarioses par le traitement des symbiotes
(Wolbachia), décembre 1999
- 2008. Découverte d’un virus géant : Mamavirus, classée 33ème sur 100 au top de l’histoire de la science (revue Discover : Science, Technology and the Future) janvier 2009


INSCRIPTION À DES SOCIÉTÉS SAVANTES

- Société de Pathologie exotique, 1978
- Société de Pathologie infectieuse de Langue Française, 1981
- Société Française de Microbiologie, 1984
- American Society for Rickettsiology, 1984
- American Society for Microbiology, 1984
- American Society for Infectious Diseases, 1990
- European Society for Clinical Microbiology & Infectious Diseases, (ESCMID) 1992
International Society for Infectious Diseases, (ISID), 1995
- American Academy of Microbiology, 2004 Etc...



18 décembre 2020

Phil

Joyeux anniversaire M. Keith Richards !


Soutien aux artistes locaux

Après une année creuse suite aux annulations en cascade des réservations de lieux d'exposition, des artistes et artisans d'art locaux vont enfin pouvoir montrer et vendre leurs œuvres en différents endroits de la ville, le week-end prochain :
- Café Rapp (vendredi, samedi et dimanche : 10h - 19h)
- Studio du 53 Grand-rue à Colmar (vendredi, samedi et dimanche : 10h - 18h)
- Luser Stub (samedi et dimanche : 9h - 19h)
- Café La Libellule (samedi : 9h30 - 18h30 ; dimanche : 14h - 18h)
- Éditions Bucciali (vendredi, samedi et dimanche : 10h - 17h)



17 décembre 2020

Colmar : marché de Noël 2019

C'était il y a un an !

La vidéo tournée par TF1 (Sept à huit) "À la découverte de Colmar, la ville de Noël", est toujours disponible.

Le contraste est frappant entre la surchauffe de la ville lors du dernier marché de Noël et le calme plat d'aujourd'hui.

Quelques moments-clés à ne pas rater : la restauratrice du Bistrot des Lavandières montant la garde devant son établissement, l'adjoint Sissler faisant l'article du parking de la Montagne verte, Lucien Fohrer, évoquant du haut de la Collégiale la transformation de la ville.

cliquer ici ↴


16 décembre 2020

Benoît Nicolas

Place de la Cathédrale : un nouveau cœur de ville
1ère réunion de la commission aujourd'hui.
Budget : 7.000.000 €
Extension de la zone piétonne.
Réaménagement des zones libérées ?
Des idées ?
Pour moi, l'objectif primordial est de favoriser le retour des résidents en centre-ville.
Pour nos commerces,
Pour notre qualité de vie,
Pour sortir du tout tourisme...
Vers une ville verte
Un projet ambitieux.
À vous lire





14 décembre 2020

Tristan Denéchaud

Quel que soit le sujet - crise sanitaire, sécurité urbaine, tourisme, mobilité, déchets, stationnement... (...).
Toutes les opinions, même très critiques, sont acceptables, si elles reposent sur un vrai raisonnement (ou au moins un ressenti sincère), et sont exprimées avec respect et un minimum de souci de l'intérêt général. Et c'est un plaisir d'échanger dans ces conditions.

Sinon, entre attaques personnelles, procès d'intention et accusation permanente de vouloir "faire du fric" (alors que le budget d'une commune, c'est celui de ses habitants), ce n'est pas étonnant que beaucoup de communes aient eu du mal cette année à se trouver un maire. Surtout quand on apprend que ceux qui râlent n'ont même pas voté.

Si vous avez de vraies propositions, au lieu de les laisser se perdre dans les méandres des commentaires Facebook, adressez-les directement à vos élus locaux. La plupart des adresses mail sont sur les sites des collectivités, et les messages constructifs, qui ne sont en fait pas si nombreux, sont réellement lus.
Et si vous êtes persuadés que vous feriez mieux que ces élus et les agents des services publics qui travaillent sous leur responsabilité, présentez-vous aux élections ou passez les concours de la fonction publique ! N'importe quel clampin peut y arriver (j'en suis doublement la preuve).

Stationnement résidentiel à Colmar

14/12/2020

Edouard Dabrowski

Dès la fin de l'année 2017, colmarinfo a milité contre le coût exorbitant du stationnement proposé aux résidents du centre-ville n'ayant ni garage, ni place de parking attitrée : 600 euros le macaron à l'année pour stationner sur voirie, c'est-à-dire dans la rue, sans garantie de trouver une place. Strasbourg offrait le même service pour 180 euros, soit 3 fois moins cher. Mulhouse faisait encore mieux avec 70 euros. Suite à une enquête que nous avons menée dans plusieurs villes françaises, il est apparu que si certaines pratiquaient la gratuité (Chartres ou Amiens), le tarif de la très grande majorité d'entre elles se situait sous la barre des 200 euros/an, des villes et non des moindres allant jusqu'à appliquer un tarif inférieur à 100 euros/an.

L'ancien maire, Gilbert Meyer, n'a jamais accepté de revoir à la baisse son tarif délirant.

Les pétitions, les courriers répétés, les interventions de résidents lors des réunions de quartier, le simple appel au bon sens ne l'ont pas fait bouger d'un iota. Il donnait toujours la même réponse : « Vous n'êtes pas obligé de prendre le macaron à 600 €, si ce dispositif ne vous convient pas, vous êtes tout à fait libre de régler votre stationnement à l'horodateur. »

Sauf qu'à l'approche des élections, ce qui était impossible hier devenait soudainement possible ! De même la gratuité de stationnement accordée aux médecins et autres professionnels de santé visitant leur patientèle. Du temps où ils étaient taxés et qu'ils sollicitaient une entrevue avec Meyer, ce dernier n'a jamais accepté de les recevoir.

Sur ce coup-là, celui du stationnement résidentiel, nous ne pouvons qu'applaudir l'initiative prise par Eric Straumann, qui figurait d'ailleurs dans ses engagements de campagne. Désormais Colmar ne détiendra plus le record du stationnement résidentiel le plus cher de France !

Il reste à proposer aux riverains la possibilité d'utiliser un parking en ouvrage, silo ou souterrain, à un tarif d'abonnement nettement plus abordable que l'actuel, ce qui ferait d'une pierre deux coups, en remplissant des parkings désespérément vides.