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22 décembre 2020

Natacha Polony : ce qui arrive quand les questions sont interdites

« Le documentaire "Hold-up" est en train de devenir un phénomène de société, et nous raconte l'état actuel de la démocratie. Tous les médias en parlent pour démontrer à quel point c'est complotiste : une horreur absolue. Sauf qu'une fois que l'on a dit cela, on n’a rien dit...
La vraie question est là : comment un documentaire portant sur le coronavirus et prétendant poser les questions qui dérangent pour démontrer finalement l’existence d'un complot peut rencontrer un tel succès ?
Il faut se méfier de la vision binaire qui se met en place comme à chaque fois : d'un côté les méchants complotistes, de l'autre les élites horrifiées par ces derniers. D'autant plus quand ces élites en concluent que poser des questions et émettre des doutes, cela ouvre forcément la porte au complotisme. Piège absolu. Car il reste de nombreuses et légitimes questions à poser sur cette crise sanitaire... »

voir la vidéo ↴



19 décembre 2020

L'impressionnant CV du Professeur Didier Raoult


CURSUS UNIVERSITAIRE ET DIPLÔMES

- Doctorat en Médecine (25 Mars 1981)
- Diplôme d'Université de Médecine tropicale, Marseille, 1980-1881
- C.E.S. Bactériologie-Virologie clinique, 1981
- C.E.S. Diagnostic biologique parasitaire, 1982
- Cours de Bactériologie systématique de l'Institut Pasteur, 1983-1984
- Diplômes de l'U.S. Department of Health and Human Service (Center for Disease Control - Atlanta
U.S.A.) : Principles of Epidemiology, 1983
- Communicable Disease Control, 1984
- Spécialiste de Médecine interne, 1984
- Cycle de Biologie Humaine
- Certificat-Bactériologie-Virologie générale, 1981
- Certificat de Pharmacologie générale, 1983
- Équivalence de Maîtrise, 1981
- AEA de Bactériologie, (Montpellier 1982)
- DERBH Montpellier, 1983 (Etude épidémiologique et sérologique de la Fièvre Boutonneuse Méditerranéenne)
- Doctorat d'Etat en Biologie Humaine : Nouveaux aspects cliniques, biologiques, physiopathologiques et épidémiologiques de la Fièvre Boutonneuse Méditerranéenne. Mise au point et
applications de nouvelles techniques sérologiques (Montpellier 21 Mai 1985)


TITRES ET FONCTIONS UNIVERSITAIRES

- Assistant des Universités, 01 Avril 1984
- Maître de Conférence des Universités : 1986
- Professeur des Universités : 1988
- Professeur de première classe : 1995
- Professeur Classe exceptionnelle 1er échelon : 2000
- Professeur Classe exceptionnelle 2ème échelon : 2003


FONCTIONS HOSPITALIÈRES

- Interne des Hôpitaux de Marseille : 1er Octobre 1978, 1er Avril 1984
- Assistant des Hôpitaux : 1er Avril 1984
- Praticien Hospitalier, de Bactériologie-Virologie, 1986
- Chef de Service : Laboratoire de Bactériologie-Sérologie Hôpital de la Conception, Marseille, 1989
- Chef de Service : Laboratoire de Bactériologie-Virologie, Hôpital de la Timone, Marseille, 1991


PRIX ET DISTINCTIONS NATIONAUX

- Prix Léon Isemein, (Marseille), 1983
- Prix Nourri - Lemarié, (Médecine tropicale France), 1985
- Prix de l'Association des Chefs de Travaux, ( Marseille), 1986
- Prix Science et Défense, (France), 1996
- Prix Piraud, (Fondation médicale de France), 1997
- Prix Jean Valade, (Fondation pour la Recherche), 2003
- Prix du Rayonnement international (Festival des Sciences) (Marseille), 2003
- Lauréat régional des trophées INPI de l’innovation, France, 2006
- Prix de l’Académie Nationale de Médecine, Eloi Collery, 2009


INTERNATIONAUX

- Dénomination d'un genre (Raoultella) de bactéries pathogènes pour l'homme et les plantes, 2002
- Prix des Sciences Médicales d'Outre Mer, (Académie royale de Belgique), 2002
- Prix d'excellence de l'European Society for Clinical Microbiology and Infectious Diseases, (Europeen), 2002
- E. Gardner King Memorial lecture Edmonton, (Canada), 2002
Joseph E. Smadel lecture, Infectious Diseases Society of America, (San Diego), (USA), 2003
- Fred Soper Lecture (American Society for Trop Med Hyg) Washington, 2005
- Medical Grand rounds, 6th International Conférence Northwestern Memorial Hospital in Chicago, (USA) octobre 2005
- Medical Grand Rounds, Medical School, Stanford, (USA) septembre 2006
- Medical Grand Rounds, Massachusetts General hospital , Boston (Massachusetts,USA), 2006
- Distinguished lecture at Washington State University “genomic of rickettsia”, Pullman (Washington,USA), 2006 Introduction lecture (Société Américaine de microbiologie) ICAAC, Chicago, 2007
- Sackler Lecturer award, University of Tel Aviv, Israel, 2007-2008
Khwarizmi International Award (KIA), Téhéran, IRAN, 2009


DÉCORATIONS

- Chevalier de l'Ordre National du Mérite. 8.5.1995
- Médaille d'argent du Service de Santé des Armées : 12.1997
- Médaille d'honneur de la ville de Marseille : 7.2000
- Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur. 1.1.2001.
- Chevalier des Palmes Académiques : 14.07.2003
- Médaille d’argent du Ministère de la Jeunesse et des Sports (2005)


STAGES ET MISSIONS

- Stage au Center for Disease Control. Atlanta U.S.A., Branche des zoonoses (Dr. J.E. Mc DADE) 1 mois, octobre 1986
- Stage au Naval Medical Research Institute. Bethesda U.S.A., Rickettsial Branch, (Dr. G.A. DASCH) 6 mois, du 01.09.1985 au 01.03.1986
- Mission au Brésil (organisée par la Ville de Marseille) Diagnostic biologique des Leptospiroses au cours de l'inondation de Rio de Janeiro (février 1988). Isolement de 16 souches de Leptospires.
- Mission en U.R.S.S. (organisée par l'Académie des Sciences d'U.R.S.S.), mai 1990. Exploration d'une nouvelle maladie (Astrakhan fever), isolement postérieur d'une nouvelle espèce de rickettsie.
- Mission à Goma (Zaïre) organisée par l'OMS, en août 1994. Recherche d'une épidémie de typhus,
(isolement d'une nouvelle espèce de Stenotrophomonas).
- Mission au Burundi organisée par l'OMS, en février 1997. Investigation d'une épidémie de typhus,
identification de la plus grande épidémie de typhus dans le monde depuis 50 ans.
- Mission au Pérou en mars 1998, organisée avec les services de santé du Pérou, investigation d'un
nouveau foyer de Verruga peruana et d'une épidémie de typhus.
- Mission à Genève (OMS) organisation de la lutte contre les filarioses par le traitement des symbiotes
(Wolbachia), décembre 1999
- 2008. Découverte d’un virus géant : Mamavirus, classée 33ème sur 100 au top de l’histoire de la science (revue Discover : Science, Technology and the Future) janvier 2009


INSCRIPTION À DES SOCIÉTÉS SAVANTES

- Société de Pathologie exotique, 1978
- Société de Pathologie infectieuse de Langue Française, 1981
- Société Française de Microbiologie, 1984
- American Society for Rickettsiology, 1984
- American Society for Microbiology, 1984
- American Society for Infectious Diseases, 1990
- European Society for Clinical Microbiology & Infectious Diseases, (ESCMID) 1992
International Society for Infectious Diseases, (ISID), 1995
- American Academy of Microbiology, 2004 Etc...



18 décembre 2020

Phil

Joyeux anniversaire M. Keith Richards !


Soutien aux artistes locaux

Après une année creuse suite aux annulations en cascade des réservations de lieux d'exposition, des artistes et artisans d'art locaux vont enfin pouvoir montrer et vendre leurs œuvres en différents endroits de la ville, le week-end prochain :
- Café Rapp (vendredi, samedi et dimanche : 10h - 19h)
- Studio du 53 Grand-rue à Colmar (vendredi, samedi et dimanche : 10h - 18h)
- Luser Stub (samedi et dimanche : 9h - 19h)
- Café La Libellule (samedi : 9h30 - 18h30 ; dimanche : 14h - 18h)
- Éditions Bucciali (vendredi, samedi et dimanche : 10h - 17h)



17 décembre 2020

Colmar : marché de Noël 2019

C'était il y a un an !

La vidéo tournée par TF1 (Sept à huit) "À la découverte de Colmar, la ville de Noël", est toujours disponible.

Le contraste est frappant entre la surchauffe de la ville lors du dernier marché de Noël et le calme plat d'aujourd'hui.

Quelques moments-clés à ne pas rater : la restauratrice du Bistrot des Lavandières montant la garde devant son établissement, l'adjoint Sissler faisant l'article du parking de la Montagne verte, Lucien Fohrer, évoquant du haut de la Collégiale la transformation de la ville.

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16 décembre 2020

Benoît Nicolas

Place de la Cathédrale : un nouveau cœur de ville
1ère réunion de la commission aujourd'hui.
Budget : 7.000.000 €
Extension de la zone piétonne.
Réaménagement des zones libérées ?
Des idées ?
Pour moi, l'objectif primordial est de favoriser le retour des résidents en centre-ville.
Pour nos commerces,
Pour notre qualité de vie,
Pour sortir du tout tourisme...
Vers une ville verte
Un projet ambitieux.
À vous lire







14 décembre 2020

Tristan Denéchaud

Quel que soit le sujet - crise sanitaire, sécurité urbaine, tourisme, mobilité, déchets, stationnement... (...).
Toutes les opinions, même très critiques, sont acceptables, si elles reposent sur un vrai raisonnement (ou au moins un ressenti sincère), et sont exprimées avec respect et un minimum de souci de l'intérêt général. Et c'est un plaisir d'échanger dans ces conditions.

Sinon, entre attaques personnelles, procès d'intention et accusation permanente de vouloir "faire du fric" (alors que le budget d'une commune, c'est celui de ses habitants), ce n'est pas étonnant que beaucoup de communes aient eu du mal cette année à se trouver un maire. Surtout quand on apprend que ceux qui râlent n'ont même pas voté.

Si vous avez de vraies propositions, au lieu de les laisser se perdre dans les méandres des commentaires Facebook, adressez-les directement à vos élus locaux. La plupart des adresses mail sont sur les sites des collectivités, et les messages constructifs, qui ne sont en fait pas si nombreux, sont réellement lus.
Et si vous êtes persuadés que vous feriez mieux que ces élus et les agents des services publics qui travaillent sous leur responsabilité, présentez-vous aux élections ou passez les concours de la fonction publique ! N'importe quel clampin peut y arriver (j'en suis doublement la preuve).

Stationnement résidentiel à Colmar

14/12/2020

Edouard Dabrowski

Dès la fin de l'année 2017, colmarinfo a milité contre le coût exorbitant du stationnement proposé aux résidents du centre-ville n'ayant ni garage, ni place de parking attitrée : 600 euros le macaron à l'année pour stationner sur voirie, c'est-à-dire dans la rue, sans garantie de trouver une place. Strasbourg offrait le même service pour 180 euros, soit 3 fois moins cher. Mulhouse faisait encore mieux avec 70 euros. Suite à une enquête que nous avons menée dans plusieurs villes françaises, il est apparu que si certaines pratiquaient la gratuité (Chartres ou Amiens), le tarif de la très grande majorité d'entre elles se situait sous la barre des 200 euros/an, des villes et non des moindres allant jusqu'à appliquer un tarif inférieur à 100 euros/an.

L'ancien maire, Gilbert Meyer, n'a jamais accepté de revoir à la baisse son tarif délirant.

Les pétitions, les courriers répétés, les interventions de résidents lors des réunions de quartier, le simple appel au bon sens ne l'ont pas fait bouger d'un iota. Il donnait toujours la même réponse : « Vous n'êtes pas obligé de prendre le macaron à 600 €, si ce dispositif ne vous convient pas, vous êtes tout à fait libre de régler votre stationnement à l'horodateur. »

Sauf qu'à l'approche des élections, ce qui était impossible hier devenait soudainement possible ! De même la gratuité de stationnement accordée aux médecins et autres professionnels de santé visitant leur patientèle. Du temps où ils étaient taxés et qu'ils sollicitaient une entrevue avec Meyer, ce dernier n'a jamais accepté de les recevoir.

Sur ce coup-là, celui du stationnement résidentiel, nous ne pouvons qu'applaudir l'initiative prise par Eric Straumann, qui figurait d'ailleurs dans ses engagements de campagne. Désormais Colmar ne détiendra plus le record du stationnement résidentiel le plus cher de France !

Il reste à proposer aux riverains la possibilité d'utiliser un parking en ouvrage, silo ou souterrain, à un tarif d'abonnement nettement plus abordable que l'actuel, ce qui ferait d'une pierre deux coups, en remplissant des parkings désespérément vides.

12 décembre 2020

Stationnement à Colmar : le coût du macaron pour les résidents du centre passe de 600 à 180 euros

Un stationnement : « moins cher pour ceux qui vivent et travaillent à Colmar »
Par Valérie KOELBEL

Le maire Eric Straumann a présenté les nouvelles règles de stationnement qui entreront en vigueur au 1er janvier. Un plan marqué par une simplification des tarifs, une baisse du prix du macaron pour les résidents, mais aussi une extension des zones payantes.

Eric Straumann était attendu au tournant sur la question du stationnement en ville, qui cristallisait les mécontentements depuis plusieurs années. C’était d’ailleurs l’un de ses thèmes de campagne. Pour ce nouveau plan, il a fallu tenir compte de « l’attractivité de la Ville, de l’impact sur l’activité commerciale mais aussi des recettes générées par le stationnement, de l’ordre de 6 millions d’euros par an (moitié moins cette année) ».

L’idée générale est de « rendre la ville plus attractive pour les riverains, à de meilleurs tarifs, commente le maire. Nous nous sommes aussi intéressés aux gens de l’extérieur qui viennent travailler à Colmar, en leur proposant des conditions économiques plus favorables pour se garer. Il était important également de favoriser le maintien des personnes âgées au centre-ville, et d’assurer la gratuité aux professionnels de santé pendant leurs tournées. »


Deux zones au lieu de quatre

Première mesure, la simplification des tarifs. « Ils variaient selon les zones, les cartes de stationnement, les avantages… Difficile de s’y retrouver ». Par exemple, il n’existait pas moins de seize macarons différents… La municipalité a d’ores et déjà décidé de passer de quatre zones de tarification à deux seulement, une orange et une verte. Dans ces deux zones, le stationnement sera limité à 8 h, suivant les mêmes tarifs qu’actuellement : 3,90 € les trois heures en zone verte, 5,40 € en zone orange. « Il s’agit d’inciter à la rotation et d’éviter les voitures ventouses. » La zone bleue reste gratuite sur présentation d’un macaron dédié, ou d’un disque de stationnement limité dans le temps.

Le forfait post-stationnement, qui remplace l’amende en cas de stationnement non payé ou dépassé, est revu à la hausse, passant de 25 à 35 euros.


Gratuit les mardis dans les parkings Lacarre et St-Josse, 3 € les autres jours à Lacarre

Concernant les parkings ouvragés, Eric Straumann rend hommage à son prédécesseur « qui a choisi de construire ces parkings au centre-ville et non à l’extérieur, permettant aux usagers d’aller faire leurs courses à pied ». Si la première heure gratuite reste de mise dans les cinq parkings, la grosse nouveauté concerne le parking Lacarre, peu fréquenté dans sa partie payante : le stationnement à la journée n’y coûtera plus que trois euros. À St-Josse et Lacarre, le stationnement sera gratuit les mardis et les jours d’opérations commerciales, à la demande des Vitrines de Colmar.

Toujours pour éviter les voitures ventouses, 22 rues aujourd’hui gratuites passeront progressivement en payant, après le 1er janvier. « Il s’agit de répondre à la demande de certains riverains qui n’arrivaient plus à se garer, explique Pascal Sala, adjoint en charge notamment de l’occupation du domaine public. C’était le cas, par exemple, rue des Américains. » En contrepartie, le macaron pour tous les habitants passera de 600 € annuels (zone orange) à 180 €. Deux maximums par foyer, payables en plusieurs fois. Les habitants de la zone orange pourront l’utiliser en zone verte, mais l’inverse ne sera pas possible. Un macaron à 240 € par an sera également proposé aux salariés qui viennent travailler à Colmar, en zone verte. Pour les artisans, le forfait quotidien reste fixé à 3,50 €.


Les avis recueillis sur le site de la Ville

Compte tenu de la montée en puissance du paiement par les applications Paybyphone et Easypark, bientôt FlowBird, la Ville prévoit de supprimer un horodateur sur deux ; ils seront redéployés dans les rues qui deviennent payantes. À l’avenir, le nombre de places de stationnement pourrait fluctuer : dans l’attente des travaux de construction du futur hôtel de la Montagne verte, la Ville pourrait y délimiter temporairement une centaine de places. À l’inverse, « la piétonnisation de la place de la Cathédrale et de la rue des Prêtres entraînera la suppression de 210 places », estime Odile Uhlich-Mallet, première adjointe.

L’ensemble du plan de stationnement sera mis en ligne sur le site de la Ville de Colmar la semaine prochaine : « Nous y recueillerons l’avis de nos concitoyens afin de l’ajuster si besoin, note Eric Straumann. Il n’est pas encore définitif ».




Les nouvelles zones verte, orange et bleue seront mises en place à partir du 1er janvier. À gauche, la liste des rues qui deviennent payantes. Document Ville de Colmar

Mais où est donc passée la culture ?

Gabriel Braeuner

La culture a disparu des radars, des programmes et des écrans. Comme madame la ministre de la culture qu’on n’invite même plus aux conférences de presse collectives censées nous renseigner sur notre horizon à court et moyen terme. L’exception culturelle française, ce n’était donc que des mots. Dieu sait que les acteurs culturels de notre pays depuis le début de la pandémie ont avalé des tonnes de couleuvres. Ils ont été étonnamment sages et ont tout fait pour respecter les consignes sanitaires. On les attendait rétifs et contestataires, ils ont utilisé de toute leur intelligence pour s’adapter aux mesures édictées. Leur inventivité était admirable et leur bonne volonté ne pouvait être prise en défaut. Pas d’excès, pas de foyers de contamination issus de leurs rangs, mais des solutions raisonnables proposées par des gens responsables qui savent que la préservation de la santé est prioritaire, que cela se respecte et s’entretient. Comment ? Par l’apport de nourritures spirituelles qui viennent naturellement et sainement compléter et donc enrichir les nourritures matérielles. Seulement voilà, ils n’ont pas réussi à convaincre, tout comme leur ministre d’ailleurs, du bien-fondé de leur rôle, de l’essentialité de la culture. Ce que Stanislas Nordey, le patron du TNS, résume sobrement ce matin dans les DNA : « Pourquoi la culture vient après le commerce, pas avant ? Cela renvoie à ce que nous sommes, à nos sociétés. Qu’est ce qui est important ? La vie est importante, la santé, mais aussi l’art et la culture. Ce n’est pas un acharnement contre la culture, mais cela dit quelque chose sur le fonctionnement de la société… » D’accord avec l’homme de théâtre, cela dit même beaucoup. Non ce n’est pas un acharnement, c’est de la crasse ignorance, de la nescience, et c’est pire.