« En effet, la nuit nous plonge dans l’obscurité et certes, il fait noir… Au cours du XIXe siècle, le gaz puis la fée électricité vinrent ainsi remédier à cette incontournable plongée dans l’obscurité due à un non moins incontournable phénomène astronomique qui se répète en alternance toutes les 24 heures. Nous nous sommes donc habitués à compenser cette plongée dans le noir au point que nous ne puissions plus nous en passer.
Or, la nuit est aussi nécessaire que le jour non seulement pour la biodiversité, le monde végétal mais aussi pour l’équilibre de l’homme déjà bien perturbé par l’anthropocène !
Proposer une solution alternative à l’extinction des lumières publiques ne semble donc pas vertueux quand on a le souci de préserver l’environnement. Cette décision est donc courageuse, responsable et ambitieuse. Envisager, enfin, une alimentation électrique par leds est toujours plus coûteuse et non écologique puisque ni le processus de fabrication de ces lampes (galium et indium), ni leur recyclage, et encore moins leur lumière très blanche propageant des ondes bleues fort néfastes ne sauraient satisfaire quiconque défendant la cause environnementale. Pour conclure et pour toutes les raisons précitées, il est apparu nécessaire et raisonnable de prendre la décision de l’extinction et non de toute autre solution alternative, comme il avait été d’ailleurs proposé aux habitants lors du sondage effectué. »