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16 novembre 2020
Faut-il mettre fin à l'éclairage public des quartiers ?
L'an dernier, ici-même, un débat avait été lancé sur le maintien ou non de l'éclairage public. À l'époque déjà, les mêmes arguments étaient avancés : pour les partisans du maintien de l'éclairage, l'obscurité provoquerait un sentiment d'insécurité, favoriserait les trafics en tout genre et les mauvais coups, les femmes seules, les personnes vulnérables, les handicapés seraient particulièrement exposés. Quant aux partisans de l'extinction des feux, ils mettent en avant des arguments d'ordre économique et écologique (la faune est également impactée). Il semblerait que cette seconde option recueille le plus d'avis favorables, surtout depuis que des études ont démontré que l'insécurité n'augmentait pas - et serait même en régression dans les quartiers plongés dans le noir.
15 novembre 2020
Hemedinger et les abeilles
[DNA, Zapping du 14/11/2020]
« Dans son bilan numérique de la semaine passée, (...) Yves Hemedinger se dit "très heureux d’avoir pu échanger avec un producteur de miel local" lors de son dernier passage au marché du centre-ville : "Une bonne baguette avec du beurre salé et du miel, le top pour les papilles et nos producteurs locaux", commente-t-il. Il ne dit pas, en revanche, s’ils ont reparlé de son vote du 6 octobre quand, à peine élu, il s’était prononcé pour le retour des pesticides néonicotinoïdes pour les besoins de la filière betteravière. Vous savez, ces pesticides que l’on surnomme délicatement "tueurs d’abeilles"... »
« Dans son bilan numérique de la semaine passée, (...) Yves Hemedinger se dit "très heureux d’avoir pu échanger avec un producteur de miel local" lors de son dernier passage au marché du centre-ville : "Une bonne baguette avec du beurre salé et du miel, le top pour les papilles et nos producteurs locaux", commente-t-il. Il ne dit pas, en revanche, s’ils ont reparlé de son vote du 6 octobre quand, à peine élu, il s’était prononcé pour le retour des pesticides néonicotinoïdes pour les besoins de la filière betteravière. Vous savez, ces pesticides que l’on surnomme délicatement "tueurs d’abeilles"... »
14 novembre 2020
Solidarité
Pour la deuxième semaine consécutive, le Café des Marchands (9, rue des Marchands à Colmar) a servi de point de dépôt aux donateurs venus en nombre, les bras chargés de jouets, vêtements, nourriture, produits d'hygiène destinés aux plus démunis. Plusieurs associations caritatives se chargent ensuite d'en assurer la distribution. La collecte se poursuivra samedi prochain, de 14h à 17h, au même endroit.
13 novembre 2020
Port du masque : communiqué du Préfet du Haut-Rhin
Jusqu’au 1er décembre inclus, l’obligation du port du masque de protection pour les personnes de 11 ans et plus est étendue, dans les lieux suivants :
1) À Mulhouse :
sur la voie publique et dans l’ensemble des lieux ouverts au public de la commune, à l’exception de la plaine de l’Ill, la forêt du Tannenwald, la forêt de Bourtzwiller, l’espace de promenade situé le long du quai d’Alger, la promenade de la Doller et les espaces naturels et agricoles situés au nord-ouest de la ville (carte en annexe).
2) Dans les autres communes du Haut-Rhin :
• dans les marchés, couverts ou non ;
• dans un périmètre de 50 mètres autour des entrées et sorties des établissements
d’enseignement (écoles, collèges, lycées), des crèches et des établissements accueillant
des activités périscolaires ;
• sur les parkings et autres espaces extérieurs des centres commerciaux, supermarchés
et hypermarchés ;
• dans un rayon de 50 mètres autour des lieux de culte lorsque des cérémonies funéraires y sont célébrées ;
• dans un rayon de 50 mètres autour des gares et aérogares ;
• dans un rayon de 50 mètres autour des entrées et sorties des services publics et administrations ouverts au public ;
• dans un rayon de 50 mètres autour des entrées et sorties des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, qu’ils soient publics ou privés ;
• lors des rassemblements, réunions ou activités de plus de 6 personnes qui restent autorisés en vertu de l’article 3 du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 susvisé.
Pour assurer sa fonction de protection, le préfet tient également à rappeler que le masque doit obligatoirement couvrir le nez et la bouche. Cette disposition figure expressément dans l’arrêté préfectoral. Couvrir obligatoirement le nez et la bouche permet de se protéger et de protéger les autres.
Réactions sur les réseaux sociaux
⬦ Et quand il n'y aura plus assez de cas, ils changeront à nouveau d'indicateur. J'hésite entre "le nombre de personnes ayant entendu parler du COVID les dernières 24 heures" et "le nombre de personnes ayant une régression spontanée de l'intelligence", ou les deux.
D.K. - 13/11/2020 07:15
⬦ D'ici décembre, ils vont bien trouver moyen de faire porter le masque partout, y compris sous la douche, quelle bande de tarés. Toujours pas assez de morts, et pourtant ils font de leur mieux pour racler les fonds de cercueils. Même la verrue s'est fait coincer et a dû avouer que les personnes décédées dans les mouroirs à vieux étaient déclarées COVID pour d'obscures raisons qui ont fait la joie de certains.
D.K. - 12/11/2020 23:12
⬦ Dernières données scientifiques, sorties du chapeau à plumes des énarques : à force d'entraînement, le virus parvient à présent à parcourir 50 mètres…
GDO - 12/11/2020 22:33
⬦ En somme on emmerde 100% de la population, on met le pays en ruine, on rend les mômes et les personnes âgées et isolées malades de cette psychose, tout ça pour peut-être épargner quelques nonagénaires ?
Vous êtes tous devenus fous !
Créer la psychose, menacer, réprimer, et, cerise sur le gâteau, faire que la population culpabilise, c'est la voie habituelle pour l'instauration d'une dictature ! Ceausescu avait au moins l'honnêteté de ne pas affirmer à son peuple que c'était pour "sauver des vies" !
GDO - 12/11/2020 22:17
⬦ Bah, moi il m'a pas empêché d'attraper une rhinopharyngite (...).
S.D. - 12/11/2020 20:51
⬦ (...) Arrêtez de nous empêcher de respirer !
S.L. - 12/11/2020 19:17
⬦ Le mieux c'est que plus personne ne sorte, tout le monde reste chez soi.
AGC 12/11/2020 19:08
⬦ Ce n'est plus de la prévention mais de la psychose !
M.V. - 12/11/2020 18:52
⬦ Je vais emmener un mètre pour être sûr de ne pas dépasser 50 mètres...
M.H. - 12/11/2020 18:48
1) À Mulhouse :
sur la voie publique et dans l’ensemble des lieux ouverts au public de la commune, à l’exception de la plaine de l’Ill, la forêt du Tannenwald, la forêt de Bourtzwiller, l’espace de promenade situé le long du quai d’Alger, la promenade de la Doller et les espaces naturels et agricoles situés au nord-ouest de la ville (carte en annexe).
2) Dans les autres communes du Haut-Rhin :
• dans les marchés, couverts ou non ;
• dans un périmètre de 50 mètres autour des entrées et sorties des établissements
d’enseignement (écoles, collèges, lycées), des crèches et des établissements accueillant
des activités périscolaires ;
• sur les parkings et autres espaces extérieurs des centres commerciaux, supermarchés
et hypermarchés ;
• dans un rayon de 50 mètres autour des lieux de culte lorsque des cérémonies funéraires y sont célébrées ;
• dans un rayon de 50 mètres autour des gares et aérogares ;
• dans un rayon de 50 mètres autour des entrées et sorties des services publics et administrations ouverts au public ;
• dans un rayon de 50 mètres autour des entrées et sorties des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, qu’ils soient publics ou privés ;
• lors des rassemblements, réunions ou activités de plus de 6 personnes qui restent autorisés en vertu de l’article 3 du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 susvisé.
Pour assurer sa fonction de protection, le préfet tient également à rappeler que le masque doit obligatoirement couvrir le nez et la bouche. Cette disposition figure expressément dans l’arrêté préfectoral. Couvrir obligatoirement le nez et la bouche permet de se protéger et de protéger les autres.
Réactions sur les réseaux sociaux
⬦ Et quand il n'y aura plus assez de cas, ils changeront à nouveau d'indicateur. J'hésite entre "le nombre de personnes ayant entendu parler du COVID les dernières 24 heures" et "le nombre de personnes ayant une régression spontanée de l'intelligence", ou les deux.
D.K. - 13/11/2020 07:15
⬦ D'ici décembre, ils vont bien trouver moyen de faire porter le masque partout, y compris sous la douche, quelle bande de tarés. Toujours pas assez de morts, et pourtant ils font de leur mieux pour racler les fonds de cercueils. Même la verrue s'est fait coincer et a dû avouer que les personnes décédées dans les mouroirs à vieux étaient déclarées COVID pour d'obscures raisons qui ont fait la joie de certains.
D.K. - 12/11/2020 23:12
⬦ Dernières données scientifiques, sorties du chapeau à plumes des énarques : à force d'entraînement, le virus parvient à présent à parcourir 50 mètres…
GDO - 12/11/2020 22:33
⬦ En somme on emmerde 100% de la population, on met le pays en ruine, on rend les mômes et les personnes âgées et isolées malades de cette psychose, tout ça pour peut-être épargner quelques nonagénaires ?
Vous êtes tous devenus fous !
Créer la psychose, menacer, réprimer, et, cerise sur le gâteau, faire que la population culpabilise, c'est la voie habituelle pour l'instauration d'une dictature ! Ceausescu avait au moins l'honnêteté de ne pas affirmer à son peuple que c'était pour "sauver des vies" !
GDO - 12/11/2020 22:17
⬦ Bah, moi il m'a pas empêché d'attraper une rhinopharyngite (...).
S.D. - 12/11/2020 20:51
⬦ (...) Arrêtez de nous empêcher de respirer !
S.L. - 12/11/2020 19:17
⬦ Le mieux c'est que plus personne ne sorte, tout le monde reste chez soi.
AGC 12/11/2020 19:08
⬦ Ce n'est plus de la prévention mais de la psychose !
M.V. - 12/11/2020 18:52
⬦ Je vais emmener un mètre pour être sûr de ne pas dépasser 50 mètres...
M.H. - 12/11/2020 18:48
12 novembre 2020
CHRONIQUES DU MONDE D'AVANT
FABIEN & PHIL
Un livre sous la plume de Fabien Nierengarten et des dessins de Phil Umbdenstock, un véritable bonheur.
Un livre sous la plume de Fabien Nierengarten et des dessins de Phil Umbdenstock, un véritable bonheur.
Vivien Garnier
Coup de gueule !
Et voilà, on reconfine. Je m'y attendais depuis plusieurs semaines à vrai dire mais j'estimais ça pour décembre. La mort dans l'âme hier soir, j'ai écouté le Président. C'était un Président combatif, pédagogue et finalement désemparé. Un président qui en a ras-le-cul de ce virus, marre de vivre depuis un an à la tête d'un pays où chaque chose qu'il dit est contestée.
Et bien entendu, hier soir, j'ai vu sur les réseaux sociaux l'immmmeeeeennnnnnsssssseeeeee cortège de médecins formés en 5mn sur doctissimo, les spécialistes de la Covid19 qui n'ont rien à envier aux Praud Bourdin et Barbier.
Hier soir, j'ai vu sur les commentaires des premiers articles de presse consacrés au reconfinement l'exceptionnelle qualité des remarques de nos concitoyens, aussi stupides et grossiers que dénués de bon sens et finalement de solidarité.
Ces révolutionnaires de pacotille, dont certains squattent encore les ronds-points quand ils songent à quitter leur canapé, savent tout sur tout. Eux, ils auraient fait comme la Suède (et on aurait eu 400000 morts...), ou alors ils auraient généralisé la chloroquine (Raoult, notre nouveau Raël), ou alors ils contestent l'existence même du virus (un petit tour aux urgences et en réa, histoire que tu vois ce qu'est un respirateur, couché sur le ventre, le cul à l'air, pendant 6 semaines ?).
Oui, nos commerçants et artisans vont souffrir, encore. L'Etat doit annuler les charges durant cette période (pas les reporter, soyons logiques !).
Les banques doivent stopper les remboursements d'emprunts pendant cette période. La solidarité doit être appliquée partout. Et avec ce qu'elles nous prennent comme agios, elles ont certainement un bas de laine leur permettant de résister deux mois sans remboursement d'emprunts.
Mais ce matin, j'ai surtout envie de mettre une claque à chaque glandu qui ose ouvrir sa grande bouche en prétendant parler en expert.
Franchement, vous imaginez que c'est une décision facile de mettre un coup de frein à l'économie, deux mois avant Noël ? Vous imaginez certainement que Macron s'est levé un matin en disant : "tiens, si je mettais le pays dans la merde, histoire de faire chier le monde et de tenter de me suicider politiquement" ?
Le pire, ce sont certains élus de mon secteur (je tairai leur nom) qui maintenant propagent des conneries monumentales sur les réseaux, du type "le Covid c'est la dictature", "ce virus n'existe pas" ou "moi, parlementaire, j'aurais fait autrement"... Bravo...
La période est difficile. Personnellement, j'en ai par-dessus la tête du virus et de l'ambiance qui va avec. J'ai envie de bouger, embrasser les gens, serrer les mains, respirer sans avoir de buée sur mes lunettes. J'ai envie de voir des sourires, des rires. J'ai envie de vivre tout simplement.
Mais mon envie de vivre se heurte à ma crainte d'être à mon tour contaminé.
Mon envie de vivre se heurte à la peur de me retrouver à mon tour fiévreux, sans goût ni odorat.
Mon envie de vivre se heurte à la peur de me retrouver dans une chambre d'hôpital, tout seul, le cul à l'air, un tube dans la gorge.
Mon envie de vivre, c'est pouvoir chaque soir me coucher au côté de mon épouse, dans ce rituel immuable où l'on se prend dans les bras. Et ma crainte, c'est justement de m’endormir seul, plusieurs semaines.
Alors les contestataires, ceux qui critiquent tout sans le moindre bon sens, les "y'a qu'à - faut qu'on", les ramollis du bulbe qui se sentent supérieurs à la moyenne parce qu'ils n'ont pour seule ouverture sur le monde que leur fenêtre, leur smartphone et la télé, allez dehors, manifestez, contestez. Mais ne venez pas ensuite vous plaindre si vous êtes malades.
Oui, il y a un problème avec les hôpitaux. Ce n'est pas (que) la faute à Macron.
Le premier responsable, c'est la Cour des Comptes, qui depuis 25 ans nous dit que les hôpitaux coûtent chers. Et que les différents gouvernements (droite, gauche, etc) dans un souci d'économie de bout de chandelle, ont écouté.
Les deuxièmes responsables, ce sont les ARS. On ne peut pas être comptable dans le domaine de la santé.
Le troisième coupable, c'est le Français lui-même, qui depuis l’apparition des réseaux sociaux et de BFM (2005-2008), se croit expert en tout, sait tout, voit tout. Et finalement, à force de dire des conneries en les prétendant vérités absolues, a plongé depuis 15 ans notre pays dans une dépression chronique. Ce même Français qui juge bon de ne pas respecter les règles sanitaires au nom d'une liberté qu'il manipule à sa sauce selon les besoins.
Les quatrièmes coupables, justement, ce sont les médias. Je ne parle pas de la presse locale ni des informations en général mais des trois ou quatre principales chaînes d'info télévisées (parce que, hein !, le Français de base ne lit pas les journaux nationaux, soyons lucides deux minutes). À force de soliloquer des heures durant avec des experts en tout (des mecs capables de parler d'économie, de santé, d'agriculture, de bagnoles, de la fabrication du Morbier et de la composition des copeaux d'une armoire Ikéa), ils ont créé le vide dans les cerveaux des gens. Et comme la nature a horreur du vide, ce vide a été comblé par la bêtise et l'absence totale de jugeote.
Bref, aujourd'hui, j'ai mal à ma France. Vivement la sortie de crise. Vivement la reprise.
Mes pensées vont pour mes amis personnels médicaux, commerçants, artisans et agriculteurs. Ce sont peut-être les seuls sur qui on pourra compter les prochaines semaines.
Coup de gueule !
Et voilà, on reconfine. Je m'y attendais depuis plusieurs semaines à vrai dire mais j'estimais ça pour décembre. La mort dans l'âme hier soir, j'ai écouté le Président. C'était un Président combatif, pédagogue et finalement désemparé. Un président qui en a ras-le-cul de ce virus, marre de vivre depuis un an à la tête d'un pays où chaque chose qu'il dit est contestée.
Et bien entendu, hier soir, j'ai vu sur les réseaux sociaux l'immmmeeeeennnnnnsssssseeeeee cortège de médecins formés en 5mn sur doctissimo, les spécialistes de la Covid19 qui n'ont rien à envier aux Praud Bourdin et Barbier.
Hier soir, j'ai vu sur les commentaires des premiers articles de presse consacrés au reconfinement l'exceptionnelle qualité des remarques de nos concitoyens, aussi stupides et grossiers que dénués de bon sens et finalement de solidarité.
Ces révolutionnaires de pacotille, dont certains squattent encore les ronds-points quand ils songent à quitter leur canapé, savent tout sur tout. Eux, ils auraient fait comme la Suède (et on aurait eu 400000 morts...), ou alors ils auraient généralisé la chloroquine (Raoult, notre nouveau Raël), ou alors ils contestent l'existence même du virus (un petit tour aux urgences et en réa, histoire que tu vois ce qu'est un respirateur, couché sur le ventre, le cul à l'air, pendant 6 semaines ?).
Oui, nos commerçants et artisans vont souffrir, encore. L'Etat doit annuler les charges durant cette période (pas les reporter, soyons logiques !).
Les banques doivent stopper les remboursements d'emprunts pendant cette période. La solidarité doit être appliquée partout. Et avec ce qu'elles nous prennent comme agios, elles ont certainement un bas de laine leur permettant de résister deux mois sans remboursement d'emprunts.
Mais ce matin, j'ai surtout envie de mettre une claque à chaque glandu qui ose ouvrir sa grande bouche en prétendant parler en expert.
Franchement, vous imaginez que c'est une décision facile de mettre un coup de frein à l'économie, deux mois avant Noël ? Vous imaginez certainement que Macron s'est levé un matin en disant : "tiens, si je mettais le pays dans la merde, histoire de faire chier le monde et de tenter de me suicider politiquement" ?
Le pire, ce sont certains élus de mon secteur (je tairai leur nom) qui maintenant propagent des conneries monumentales sur les réseaux, du type "le Covid c'est la dictature", "ce virus n'existe pas" ou "moi, parlementaire, j'aurais fait autrement"... Bravo...
La période est difficile. Personnellement, j'en ai par-dessus la tête du virus et de l'ambiance qui va avec. J'ai envie de bouger, embrasser les gens, serrer les mains, respirer sans avoir de buée sur mes lunettes. J'ai envie de voir des sourires, des rires. J'ai envie de vivre tout simplement.
Mais mon envie de vivre se heurte à ma crainte d'être à mon tour contaminé.
Mon envie de vivre se heurte à la peur de me retrouver à mon tour fiévreux, sans goût ni odorat.
Mon envie de vivre se heurte à la peur de me retrouver dans une chambre d'hôpital, tout seul, le cul à l'air, un tube dans la gorge.
Mon envie de vivre, c'est pouvoir chaque soir me coucher au côté de mon épouse, dans ce rituel immuable où l'on se prend dans les bras. Et ma crainte, c'est justement de m’endormir seul, plusieurs semaines.
Alors les contestataires, ceux qui critiquent tout sans le moindre bon sens, les "y'a qu'à - faut qu'on", les ramollis du bulbe qui se sentent supérieurs à la moyenne parce qu'ils n'ont pour seule ouverture sur le monde que leur fenêtre, leur smartphone et la télé, allez dehors, manifestez, contestez. Mais ne venez pas ensuite vous plaindre si vous êtes malades.
Oui, il y a un problème avec les hôpitaux. Ce n'est pas (que) la faute à Macron.
Le premier responsable, c'est la Cour des Comptes, qui depuis 25 ans nous dit que les hôpitaux coûtent chers. Et que les différents gouvernements (droite, gauche, etc) dans un souci d'économie de bout de chandelle, ont écouté.
Les deuxièmes responsables, ce sont les ARS. On ne peut pas être comptable dans le domaine de la santé.
Le troisième coupable, c'est le Français lui-même, qui depuis l’apparition des réseaux sociaux et de BFM (2005-2008), se croit expert en tout, sait tout, voit tout. Et finalement, à force de dire des conneries en les prétendant vérités absolues, a plongé depuis 15 ans notre pays dans une dépression chronique. Ce même Français qui juge bon de ne pas respecter les règles sanitaires au nom d'une liberté qu'il manipule à sa sauce selon les besoins.
Les quatrièmes coupables, justement, ce sont les médias. Je ne parle pas de la presse locale ni des informations en général mais des trois ou quatre principales chaînes d'info télévisées (parce que, hein !, le Français de base ne lit pas les journaux nationaux, soyons lucides deux minutes). À force de soliloquer des heures durant avec des experts en tout (des mecs capables de parler d'économie, de santé, d'agriculture, de bagnoles, de la fabrication du Morbier et de la composition des copeaux d'une armoire Ikéa), ils ont créé le vide dans les cerveaux des gens. Et comme la nature a horreur du vide, ce vide a été comblé par la bêtise et l'absence totale de jugeote.
Bref, aujourd'hui, j'ai mal à ma France. Vivement la sortie de crise. Vivement la reprise.
Mes pensées vont pour mes amis personnels médicaux, commerçants, artisans et agriculteurs. Ce sont peut-être les seuls sur qui on pourra compter les prochaines semaines.
6 novembre 2020
Confinement(s)
François Morel
Je me souviens, le premier confinement, je ne l’avais pas mal pris. Il avait fait beau, on mangeait dehors. Je dinais à heure fixe, ça me changeait. Je réussissais à perdre du poids. J’écrivais. J’ai travaillé mais de manière différente. J’ai regardé des séries. Et puis surtout, j’ai profité de mes proches. Ce fut une parenthèse pas désagréable. Tous les soirs à 20h, comme tout le monde, j’applaudissais le personnel hospitalier. Je me disais que ce n’était pas si mal un pays qui, plutôt que son économie, privilégiait notamment la vie de ses vieux.
Le deuxième confinement, j’ai moins aimé. D’abord, plutôt que vers le printemps, on allait vers l’hiver. On était un peu démoralisé. On se demandait combien de temps ça allait durer, s’ils allaient bientôt réussir à trouver un vaccin. Le soir, à 20h, on n’applaudissait personne. C’est pas quand on met les radiateurs qu’on va ouvrir les fenêtres en grand.
Le troisième confinement, c’est là que l’explosion de la vente des chiens a explosé. C’était encore le meilleur moyen de justifier les promenades en forêt. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un chien s’achetaient juste une laisse. Quand ils croisaient des gendarmes, ils se mettaient à courir la laisse à la main en criant Sultan ! Sultan ! Reviens ! Reviens Sultan, reviens !
Le quatrième confinement, c’était l’anniversaire de la mort de Samuel Paty. Certains ont eu l’idée, (ça partait d’une bonne intention), d’applaudir tous les soirs à 20H les professeurs des écoles, des collèges, des lycées. Ça a fait des polémiques. Certains ont pensé que ça pouvait passer pour une provocation.
Le cinquième confinement, je ne m’en souviens plus trop. Je crois que j’ai commencé à boire le premier jour et je suis resté torché pendant les six semaines. Je buvais. Parfois, je vomissais pour faire de la place. Puis je rebuvais…
C’est surtout à partir du sixième confinement que j’ai repris du poids.
Je me souviens que entre le septième et le huitième confinement, je ne suis même pas sorti de chez moi, j’avais perdu l’habitude.
Pendant le neuvième confinement, en ouvrant la fenêtre, j’ai le voisin d’en face qui travaille dans le BTP qui m’a crié « Vu votre nouvelle silhouette, vous devriez peut-être faire élargir vos portes au cas où vous auriez envie de ressortir de chez vous entre les deux prochains confinements. « De quoi je m’occupe ? » j’ai répondu en refermant la fenêtre.
Le dix-septième confinement, je me souviens, on a regardé plein de films, des vieux trucs, des comédies sentimentales. Les enfants étaient quand même étonnés, ils ne comprenaient pas quand ça finissait bien, pourquoi le monsieur et la dame, se sentaient obligés de se frotter la bouche l’une contre l’autre, parfois même de sortir la langue en guise de contentement ? « C’est dégueulasse, ils disaient, c’est pas hygiénique et puis ça sert à rien… »
On ne leur répondait pas trop, on avait peur de passer pour des parias, on avait de la nostalgie…
Voilà. J’arrive bientôt à mon vingt-troisième confinement. D’une certaine manière, ça passe vite la vie confinée quand on est dans la torpeur.
Pour les jeunes, on est des dinosaures. Ils nous demandent « Mais avant quand ça n’existait pas les confinements, qu’est-ce que vous pouviez bien faire toute la journée à traîner dehors ? Et pourquoi vous étiez obligés d’être en présentiel pour prendre un apéro avec des potes alors qu’avec Zoom c’est tellement plus pratique ? »
On fait comme si on n’entend pas.
On attend la nuit pour pouvoir faire des rêves de baisers, de poignées de mains, d'étreintes, de terrasses, de cinémas, de théâtres. Nos rêves d’aujourd’hui, c’était le quotidien d’hier.
Je me souviens, le premier confinement, je ne l’avais pas mal pris. Il avait fait beau, on mangeait dehors. Je dinais à heure fixe, ça me changeait. Je réussissais à perdre du poids. J’écrivais. J’ai travaillé mais de manière différente. J’ai regardé des séries. Et puis surtout, j’ai profité de mes proches. Ce fut une parenthèse pas désagréable. Tous les soirs à 20h, comme tout le monde, j’applaudissais le personnel hospitalier. Je me disais que ce n’était pas si mal un pays qui, plutôt que son économie, privilégiait notamment la vie de ses vieux.
Le deuxième confinement, j’ai moins aimé. D’abord, plutôt que vers le printemps, on allait vers l’hiver. On était un peu démoralisé. On se demandait combien de temps ça allait durer, s’ils allaient bientôt réussir à trouver un vaccin. Le soir, à 20h, on n’applaudissait personne. C’est pas quand on met les radiateurs qu’on va ouvrir les fenêtres en grand.
Le troisième confinement, c’est là que l’explosion de la vente des chiens a explosé. C’était encore le meilleur moyen de justifier les promenades en forêt. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un chien s’achetaient juste une laisse. Quand ils croisaient des gendarmes, ils se mettaient à courir la laisse à la main en criant Sultan ! Sultan ! Reviens ! Reviens Sultan, reviens !
Le quatrième confinement, c’était l’anniversaire de la mort de Samuel Paty. Certains ont eu l’idée, (ça partait d’une bonne intention), d’applaudir tous les soirs à 20H les professeurs des écoles, des collèges, des lycées. Ça a fait des polémiques. Certains ont pensé que ça pouvait passer pour une provocation.
Le cinquième confinement, je ne m’en souviens plus trop. Je crois que j’ai commencé à boire le premier jour et je suis resté torché pendant les six semaines. Je buvais. Parfois, je vomissais pour faire de la place. Puis je rebuvais…
C’est surtout à partir du sixième confinement que j’ai repris du poids.
Je me souviens que entre le septième et le huitième confinement, je ne suis même pas sorti de chez moi, j’avais perdu l’habitude.
Pendant le neuvième confinement, en ouvrant la fenêtre, j’ai le voisin d’en face qui travaille dans le BTP qui m’a crié « Vu votre nouvelle silhouette, vous devriez peut-être faire élargir vos portes au cas où vous auriez envie de ressortir de chez vous entre les deux prochains confinements. « De quoi je m’occupe ? » j’ai répondu en refermant la fenêtre.
Le dix-septième confinement, je me souviens, on a regardé plein de films, des vieux trucs, des comédies sentimentales. Les enfants étaient quand même étonnés, ils ne comprenaient pas quand ça finissait bien, pourquoi le monsieur et la dame, se sentaient obligés de se frotter la bouche l’une contre l’autre, parfois même de sortir la langue en guise de contentement ? « C’est dégueulasse, ils disaient, c’est pas hygiénique et puis ça sert à rien… »
On ne leur répondait pas trop, on avait peur de passer pour des parias, on avait de la nostalgie…
Voilà. J’arrive bientôt à mon vingt-troisième confinement. D’une certaine manière, ça passe vite la vie confinée quand on est dans la torpeur.
Pour les jeunes, on est des dinosaures. Ils nous demandent « Mais avant quand ça n’existait pas les confinements, qu’est-ce que vous pouviez bien faire toute la journée à traîner dehors ? Et pourquoi vous étiez obligés d’être en présentiel pour prendre un apéro avec des potes alors qu’avec Zoom c’est tellement plus pratique ? »
On fait comme si on n’entend pas.
On attend la nuit pour pouvoir faire des rêves de baisers, de poignées de mains, d'étreintes, de terrasses, de cinémas, de théâtres. Nos rêves d’aujourd’hui, c’était le quotidien d’hier.
3 novembre 2020
Colmar Bouge ≡ Colmar pour tous
À partager
Nos commerçants sont toujours là, et ils ont besoin de vous !
Vous trouverez ci-dessous une liste non-exhaustive (à compléter suivant vos retours) de certains commerces dits « non essentiels » et proposant le "click & collect" ou se tenant à votre disposition par téléphone pour préparer votre commande à emporter :
Chocolaterie Ganache
: Vente de chocolats et autres gourmandisesVirevol'thés & gourmandises
: Commande de thés Lire & Chiner : https://www.livre-rare-book.com/c/b/Lire-et-Chiner
Rieker Colmar
: Vente de chaussures Lingerie Fix :
https://www.facebook.com/Lingerie-Fix-Colmar-135933083701049
Nature et Découvertes
: https://www.natureetdecouvertes.com (Sélectionner le magasin de Colmar, lors de l’ajout d’un article dans le panier)Urban Zone Colmar
: Magasin de vêtements So Candy Colmar
(dès 10€ d'achat) : Vente de friandisesKonjaku
: Vente de produits Japonais Tricot Passion Colmar (11 rue de la Cigogne) : https://www.tricotpassion.fr/
Douceurs et Plaisirs d'Alsace
(5 Rue Mercière): www.douceurs-et-plaisirs-d-alsace.comStanley Chaussures
(6 Rue Reiset) : Vente de chaussuresBretzel Airlines
: Vente de vêtements et autres http://www.bretzelairlines.com/O Plaisir Du Spa
: Une offre par semaine avec récupération du paquet le Samedi, sur horaire indiqué http://www.oplaisirduspa.fr/ Perly Conseil Lingerie : Magasin de vêtements pour femmes (
https://www.facebook.com/Perly-Conseils-lingerie-672203326275829/
)Pour rappel :
Le Marché Couvert (http://marche-couvert-colmar.fr/), ainsi que les différents marchés (Saint-Joseph, Centre et Europe) restent ouverts.
Les boulangeries, fromageries, épiceries fines, supermarchés et supérettes sont également toujours ouvert(e)s.
Beaucoup de restaurants proposent le retrait ou la livraison de plats. Vous trouverez la liste de ces établissements sur la page de Colmar Tourisme : https://www.tourisme-colmar.com/.../restaurants-qui...
Une carte de l'Alsace, regroupant un certain nombre de producteurs (maraîchers, ...) et de commerces, est disponible à cette adresse : https://www.google.com/maps/d/viewer...
Cette liste doit vivre et s’enrichir, si besoin, n’hésitez donc pas à nous prévenir, si d’autres commerces de ce type doivent être ajoutés.
Prenez soin de vous !
2 novembre 2020
Tristan Denéchaud
Chiffre d'affaires d'Amazon en France : ≈ 8 milliards d'euros
Le commerce en ligne en France : 103,4 milliards. (200.000 emplois créés en 2019).
92% du e-commerce en France est donc réalisé par d'autres entreprises qu'Amazon. À commencer par Cdiscount, Fnac et VeePee. 3 entreprises bien françaises. Tout comme La Redoute, Darty, Rue du Commerce, SNCF, et des milliers d'autres.
À noter aussi que plus de la moitié des e-commerçants tiennent également un magasin en ville.
[Chiffres FEVAD 2020].
Alors arrêtez donc de faire constamment de la pub à Amazon en ne parlant que de cette société, continuez à faire travailler les magasins alimentaires ouverts en ville (il y en a plus d'une trentaine à Colmar), et partagez d'autres sites, à commencer par ceux de vos commerces locaux préférés, dont beaucoup se sont désormais mis au click&collect (ne serait-ce qu'en passant un simple coup de fil) !
Je commence par la librairie Ruc (http://www.librairie-ruc.fr)
Chiffre d'affaires d'Amazon en France : ≈ 8 milliards d'euros
Le commerce en ligne en France : 103,4 milliards. (200.000 emplois créés en 2019).
92% du e-commerce en France est donc réalisé par d'autres entreprises qu'Amazon. À commencer par Cdiscount, Fnac et VeePee. 3 entreprises bien françaises. Tout comme La Redoute, Darty, Rue du Commerce, SNCF, et des milliers d'autres.
À noter aussi que plus de la moitié des e-commerçants tiennent également un magasin en ville.
[Chiffres FEVAD 2020].
Alors arrêtez donc de faire constamment de la pub à Amazon en ne parlant que de cette société, continuez à faire travailler les magasins alimentaires ouverts en ville (il y en a plus d'une trentaine à Colmar), et partagez d'autres sites, à commencer par ceux de vos commerces locaux préférés, dont beaucoup se sont désormais mis au click&collect (ne serait-ce qu'en passant un simple coup de fil) !
Je commence par la librairie Ruc (http://www.librairie-ruc.fr)
et la chocolaterie Ganache (https://facebook.com/ChocolaterieGanache).
Un arrêté pour rien
Le premier ministre Jean Castex l’a redit dimanche soir : pas question, compte tenu de l’urgence sanitaire, d’assouplir les règles du confinement. Les arrêtés municipaux pris dans diverses villes, dont Colmar, resteront donc lettre morte. (Dessin Yannick Lefrançois)
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