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2 mai 2020

Espoir : un appel aux dons exceptionnel pour surmonter la crise

« Avec l’arrêt de l’activité de ramassage, de tri, de réparation et mise en vente suite à la crise sanitaire, les associations Emmaüs et Espoir se retrouvent en grande difficulté financière. Tous font appel à des dons exceptionnels pour surmonter cette crise. »
(Thierry Gachon)

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https://www.lalsace.fr/social/2020/05/02/video-espoir-un-appel-aux-dons-exceptionnel-pour-surmonter-la-crise




1 mai 2020

Coronavirus : tous les assureurs ne jouent pas le jeu

Benoît Nicolas

Pertes d'exploitation

La guerre menée par les assureurs contre le CRÉDIT MUTUEL est scandaleuse !
Certaines entreprises prudentes ont fait le choix de souscrire des assurances très coûteuses.
Il s'agit de se prémunir des risques liés à un arrêt de leur activité.
C'est une assurance très coûteuse et facultative.
Pourquoi payer autant ?
Pour préserver l'emploi.
Pour garantir la pérennité de gros investissements risqués par nature.
Pour ne pas faire faillite si l'activité s'arrête.
Aujourd'hui, une guerre dégueulasse est menée.
Par qui ?
Axa, Allianz et autres entreprises générales d'assurance.
Contre qui ?
Les ACM (Assurances du Crédit Mutuel) filiale du Crédit-Mutuel / CIC qui a décidé de mettre 200 millions sur la table.
Une « prime de relance mutualiste » promise à ses quelques 30 000 clients professionnels.
Cette prime, comprise entre 1 500 et 20 000 €, est destinée à couvrir une partie des pertes d’exploitation subies par ses clients depuis la crise du coronavirus.
En dehors de toute garantie !
Les autres refusent de faire pareil.
En nous expliquant que cela risquerait de menacer leur équilibre financier.
Bien sûr !
Rester sur son tas de millions d'euros collectés sans aider personne et nous regarder crever la gueule ouverte.
En espérant que AXA, ALLIANZ et autres viennent à notre enterrement, nous étions tout de même vos clients.
Là encore l'Allemagne montre l'exemple.
En Bavière, sous la pression des politiques, les assureurs dont Allianz ont accepté de prendre en charge 15 % des pertes d'exploitation.
En France, on ne ferait pas pareil ?
Personne ne pourra le comprendre !
Ce qui est certain ?
Certains vont gagner des clients et d'autres vont en perdre.
Moi, si j'étais les souscripteurs, je n'hésiterais pas en tout cas !
À partager pour les y contraindre.
Qu'en pensez-vous ?

Phil


Tout devient virtuel !


30 avril 2020

L’organigramme de l’ARS (Agence Régionale de Santé) Grand Est

« Les agences régionales de santé sont chargées du pilotage régional du système de santé. Elles définissent et mettent en œuvre la politique de santé en région, au plus près des besoins de la population. »

Malgré ses effectifs pléthoriques et coûteux, l'ARS s'est montrée incapable de gérer correctement la crise du coronavirus.

Le Général de Gaulle parlait des « comités Théodule » !

À noter : le directeur de l'ARS Grand Est, Christophe Lannelongue, a été limogé suite au tollé suscité par ses propos sur le CHU de Nancy : il a affirmé en pleine épidémie du coronavirus qu'il n'y avait pas de raison d'interrompre les suppressions de postes et de lits qui y étaient prévues.

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https://drive.google.com/file/d/1z9n0LyjEEWusAqFBu7IAH_AQ_gsC2jmj/view

29 avril 2020

À Venise, l’espoir renaît et demain se dessine

Chronique vénitienne d'Arièle Butaux (suite)

Je vous écris de Venise où l’espoir renaît. Au 41e jour de confinement, ce n’est pas encore l’euphorie mais la maladie régresse, les mesures de sécurité s’assouplissent et il nous est enfin permis de marcher le nez au vent — pourvu qu’il soit masqué ! — pour profiter un peu de Venise au repos, vide comme jamais plus nous ne la verrons, poignante comme un sourire après les larmes.

Les glycines ont fleuri tandis que nous étions reclus et privés de printemps. Nous voici convalescents, émerveillés et prudents, émus de pouvoir prendre quelques chemins de traverse entre deux sorties de première nécessité. Au compte-goutte, nous retrouvons le goût des choses, émus de voir rouvrir une librairie, une papeterie. Leurs vitrines de nouveau visibles sont la preuve de leur survie. Mais l’immense majorité des rideaux de fer demeurent fermés. On s’arrête devant certains comme au chevet d’un malade, craignant qu’ils ne se relèvent pas. Une pâtisserie où, par tous les temps, on prenait chaque matin son café. Un restaurant où l’on était comme à la maison. L’échoppe d’un artisan où se partageait l’amour des belles choses bien faites.

Et puis il y a toutes ces devantures occultées, derrière lesquelles nous ne savons même plus ce qu’il y avait avant ! Des rues entières de façades borgnes vouées autrefois à l’inutile, la pacotille, le « souvenir » made in China, les sucreries industrielles, le vêtement jetable fabriqué par des esclaves parce que lorsqu’on paye une robe cinq euros il y a forcément, quelque part, quelqu’un qui n’a pas été payé pour la fabriquer… Ces magasins ne s’adressent pas aux Vénitiens. Ils ont essaimé pour satisfaire un tourisme voué à disparaître, celui qui consommait Venise comme une attraction, indifférent à son histoire et à son âme.

Pour les Vénitiens, pour les amoureux de la Sérénissime dont chaque séjour est un bienfait pour la ville, on espère que survivront les quelques commerces traditionnels que la spéculation sur les loyers n’avait pas déjà vaincus.

En attendant, on finit par s’habituer à circuler sans se faire bousculer, à ne plus être importuné par la pollution visuelle et sonore de boutiques absurdes, on se demande comment on a pu supporter cela avant et, surtout, comment ce sera demain. Pour l’heure, les Vénitiens toujours ingénieux s’adaptent aux contraintes dont leur histoire n’a jamais été avare…

Sous mon balcon, des barques à rames traditionnelles glissent sur l’eau paisible du canal et assurent des livraisons de légumes bio cultivés dans la lagune. Consommer local, sans pollution, à kilomètre zéro…

Et si, en revenant à ces fondamentaux, Venise était déjà en train d’écrire le monde de demain ?

Meyer et le tourisme

Bernard Rodenstein

(...) A-t-il pris la mesure des effets indésirables pour la population locale d’un tourisme de masse ?
D’avoir investi une bonne part de nos impôts pour faire de notre ville un haut lieu touristique, bien au-delà de ce que la taille de notre petite cité peut raisonnablement supporter, était une erreur monumentale mille fois dénoncée par de nombreux analystes. Il n’en a jamais tenu compte ! Comme sur beaucoup d’autres sujets il est parti bille en tête pour n’en faire qu’à sa tête !
Le gel des déplacements des masses est en train de donner raison à ceux qui n’ont jamais apprécié que l’on mette tous les œufs dans le même panier ! Une économie saine ne peut pas reposer uniquement sur un socle aussi aléatoire que le tourisme de masse !
C’est pourtant ce qu’il a choisi de faire !
Quel manque de flair !
Quelle marque d’incompétence !
La qualité première d’un élu est d’avoir une vision à long terme et de voir large !
Meyer ne s’est laissé guidé que par le clinquant du court terme qui lui a assuré à plusieurs reprises sa réélection.
Mais qui est préjudiciable aux intérêts de la ville et de ses habitants dans leur grande majorité !
Vivement que l’on puisse envisager le second tour ou que l’on recommence le tout !
Il faut sortir de cette situation bancale ! Le plus tôt sera le mieux !

25 avril 2020

Walter Mac Dougall
[Chirurgien au Centre Hospitalier de Colmar]

Crise sanitaire du Coronavirus : pourquoi les Allemands s’en sortent mieux que la France

L'Allemagne ne consacre pas plus d’argent public que nous à son système de santé. Si le coronavirus a fait beaucoup moins de victimes chez nos voisins alors même que l’Allemagne compte 13 millions d’habitants de plus et beaucoup plus de seniors, l’explication se trouve dans une meilleure gouvernance à tous les égards.

☐ Avec 83 millions d’habitants, contre 67 millions pour nous, l’Allemagne comptait, au 12 avril, plus de 3000 morts contre plus de 14 000 en France. Même en partant de l’hypothèse que l’épidémie a quelques jours d’avance en France, l’écart resterait du simple au double.

☐ Pourtant, d’après l’OCDE, la part du PIB allemand consacrée à la santé est de 11,25% contre 11,3% en France.

☐ À dépense publique égale consacrée à leur système de santé, l’Allemagne disposait de 28 000 lits de réanimation, contre 5000 en France. Durant la crise, les Allemands ont été capables de porter leur capacité à 40 000 lits alors que nous essayons péniblement d’atteindre les 14 000.


Bonne gestion

• En Allemagne, il n’y a que 24,3% des personnels hospitaliers à assumer des missions administratives, contre 35,2% en France. Rapporté à la fonction publique hospitalière française, forte de 1,2 million d’agents, cela représente 100 000 soignants de plus.

• L’hôpital allemand n’a pas eu à souffrir de la désorganisation des 35 heures. La réforme Aubry aurait dû s’accompagner de la création de 37 000 postes. Faute de moyens budgétaires, 10 000 d’entre eux n’ont tout simplement pas été pourvus et l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) croule sous les RTT qui déstructurent les services.

• En Allemagne, les salariés du service public hospitalier sont sous un régime de droit privé et travaillent 40 heures par semaine, mais bénéficient de salaires nettement plus élevés qu’en France : 20% de plus a minima. Signe de la reconnaissance et la considération de la société allemande envers ces métiers essentiels : les rémunérations des infirmières sont 13% supérieures au salaire moyen allemand, alors qu’elles sont en France 5% inférieures au salaire moyen français.

• L’organisation plus décentralisée donc au plus près du terrain et de la sanction électorale permet un meilleur maillage territorial. L’Allemagne dispose en moyenne de 8,2 lits pour 1000 habitants, contre 6 en France. Chez nous, la politique de santé et la carte hospitalière sont décidées par les agences régionales de santé (ARS), organes déconcentrés de l’Etat qui s’illustrent par leur fonctionnement bureaucratique et leur obsession comptable.

• Ayant échappé au numerus clausus imposé par nos gouvernements successifs, la démographie médicale allemande est infiniment meilleure avec 4,3 médecins pour 1000 habitants (contre 3,4 en France).

• À cela s’ajoute une coordination public-privé non seulement avec les médecins libéraux mais aussi avec les cliniques privées qui rendrait impensable le scandale sanitaire qui fut le nôtre : des cliniques privées vides de malades alors que les hôpitaux débordaient.


Réactivité

• Alors que la France a pourtant le 3e plus gros réseau diplomatique du monde après la Chine et les Etats-Unis, l’Allemagne a plus rapidement capté et surtout utilisé les informations. En effet, les organisations patronales allemandes, dont les bureaux à l’étranger maillent la planète, ont représenté une source d’informations de premier plan, comme elles le font toujours. Elles ont averti de l’ampleur que prenait l’épidémie en Chine et de la vitesse à laquelle elle se répandait en Asie.

• L’Allemagne parvient à réaliser 70 000 tests par jour (contre 12 000 en France).
Avec la rapidité de décision qui a tant manqué à nos pouvoirs publics, elle a fait le choix de la méthode coréenne : les tests les plus nombreux possibles. Ce choix est pour beaucoup dans sa meilleure maîtrise de l’épidémie. Ce choix d’un dépistage massif et précoce permet un confinement ciblé et individuel plutôt que généralisé.
Par ailleurs, face aux questions liées aux atteintes à la vie privée et aux droits individuels que soulève le traçage en Corée, on constate qu’en Allemagne les tests massifs sont compatibles avec des méthodes moins intrusives.

• Manque de coordination sectorielle mais aussi géographique encore plus dramatique lorsqu’on sait qu’il y a eu, à ce jour, autant de malades du Grand Est évacués vers l’Allemagne (200) que vers nos propres régions française.


État-Stratège et priorité nationale

• L’Allemagne a été capable de produire rapidement des millions de masques, du gel hydroalcoolique mais aussi des respirateurs, des charlottes et des surblouses.
Tout ce qui nous manque cruellement. Pour ne prendre qu’un exemple, la société Dräger a été capable de livrer en deux semaines 10 000 respirateurs.

• Tout cela a été possible, car notre voisin n’a jamais délocalisé toute une chaîne de production : les Allemands ont toujours veillé à garder la maîtrise de l’assemblage.
De même, c’est bien l’industrie pharmaceutique allemande qui fabrique les tests que le pays utilise quotidiennement à grande échelle. Notre pays paie pour sa part la perte de maîtrise de ses chaînes de production industrielle.

• Si l’Allemagne peut s’appuyer, durant cette crise, sur sa base industrielle et technologique ainsi que sur son solide tissu de PME et ETI, c’est grâce au patriotisme économique et stratégique de ses gouvernants et de ses patrons veillant aux intérêts stratégiques de l’Allemagne mais aussi à la différence de pression fiscale (39,5% du PIB en Allemagne contre 46,5% chez nous, soit plus de 150 milliards d’impôts en plus !) qui rend les entreprises allemandes plus compétitives et de ce fait moins tentées par la délocalisation. Notre réindustrialisation passera aussi par là.

• Enfin, dès le début de la crise, Angela Merkel s’est préoccupée avant tout des Allemands. Elle s’est adressée aux Allemands sans même prononcer le mot « Europe ». Elle a mis les autorités françaises devant le fait accompli de la fermeture de la frontière entre les deux pays. Lorsque l’Allemagne est confrontée à un danger majeur, l’effort de coordination ne remonte pas plus au haut que la Nation.
Gestion rigoureuse, chasse aux doublons et à la bureaucratie, priorité absolue aux soignants, anticipation et réactivité, priorité stratégique et nationale, les Allemands nous rappellent lors de cette crise ce que nos dirigeants ont oublié : le premier devoir de la puissance publique est de protéger son peuple.
Nos gouvernants, soumis et transis d’admiration devant l’Allemagne depuis des années, auraient au moins pu profiter de cet amour à sens unique pour emprunter aux Allemands quelques méthodes qui fonctionnent. Il n’en a rien été.

Le Medef réclame un permis de polluer pendant la crise

Dans un courrier révélé par le Canard enchaîné et publié par le JDD, Geoffroy Roux de Bézieux demande à la ministre de la Transition écologique de suspendre l’application de certaines mesures environnementales pour cause de crise de coronavirus.

cliquer ici 

https://www.publicsenat.fr/article/politique/mesures-environnementales-la-lettre-d-un-autre-temps-du-medef-182136?fbclid=IwAR1sgZZP1jL74Gfc_rQjGJGkhOeUMjmRQtR2cbbR-z6Fyk22-iJl3eEGAK0

Des vies hospitalières face au Covid-19

Pendant que certains s'interrogent sur leurs vacances... Les plages seront-elles ouvertes, et les cafés, et les restaurants... Immersion en 59 photographies là où l'on soigne et où le COVID-19 n'est pas une plaisanterie pour faire l'intéressant sur FB, mais une réalité. CC

Photographies de Christophe Asso