Le sujet : se positionner par rapport à l'installation d'une structure pénitentiaire de type SAS sur la friche des anciens abattoirs et envisager d'autres options pour ce terrain.
Nous n'avons eu aucun retour d'élus des autres communes que ceux de Colmar et lors de la réunion de Colmar Agglo le 13 février dernier, ils ont tous voté affirmativement à la cession du terrain de l'ancienne friche au Ministère de la Justice, y compris les élus de Colmar (sauf M. Hilbert et M. Denéchaud qui avait également la procuration de Mme Valentin).
Pour les candidats aux élections municipales de Colmar, nous avons pu rencontrer madame Villemin, et messieurs Denéchaud et Hilbert, participer à deux réunions en mairie invités par monsieur Meyer et eu un échange téléphonique avec monsieur Straumann. Nous n'avons eu aucun retour des deux autres listes.
Messieurs Denéchaud et Hilbert nous ont également répondu par écrit et se sont opposés à la cession du terrain lors du vote du 13 février dernier. Le premier envisage une zone mixte constituée d'habitations, d'une zone tertiaire, en y délocalisant pourquoi pas une partie des services municipaux (mais pas la partie Colmar agglo). M. Hilbert ne pense pas que nous devrions craindre une hausse de l'insécurité. En revanche, il voit à la place de la SAS des espaces verts et souhaiterait revaloriser le quartier.
M. Meyer nous a accueillis lors de deux réunions afin de nous présenter le projet en l'état (à l'une des réunions l'APIJ, Agence pour l'Immobilier de la Justice, était présente). Il est toujours resté campé sur le choix de ce terrain, expliquant lors du vote de Colmar Agglo "que la plus belle fille du Monde ne pouvait proposer que ce qu'elle a". Il a cependant apporté des garanties pour améliorer les abords du quartier (trottoirs, rues...).
Mme Villemin tout comme M. Straumann mettent en avant l'intérêt que la SAS (Structure d'Accompagnement à la Sortie) soit implantée à Colmar afin que la ville reste un pôle judiciaire. Mme Villemin explique qu'il sera difficile de modifier les choses. Cependant, tous deux ont avancé que s'ils étaient élus comme premier magistrat de la ville, ils se renseigneraient tout de même sur la possibilité de proposer un autre terrain à l'APIJ, dans la mesure du possible.