Vu dans la PQR (DNA du jour). C'est pas de moi mais ça ressemble furieusement à ce que j'ai plusieurs fois exprimé su FB. Plusieurs fois, si bien que les "petites mains" de Chwouldi ont plusieurs fois supprimé ma réponse sur sa page… j'avoue que j'exprimais les mêmes questions sur la notion de "chantiers que j'ai engagés", au point de suggérer un mandat à vie !
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24 février 2020
Gérald d'Orbe
Vu dans la PQR (DNA du jour). C'est pas de moi mais ça ressemble furieusement à ce que j'ai plusieurs fois exprimé su FB. Plusieurs fois, si bien que les "petites mains" de Chwouldi ont plusieurs fois supprimé ma réponse sur sa page… j'avoue que j'exprimais les mêmes questions sur la notion de "chantiers que j'ai engagés", au point de suggérer un mandat à vie !
Vu dans la PQR (DNA du jour). C'est pas de moi mais ça ressemble furieusement à ce que j'ai plusieurs fois exprimé su FB. Plusieurs fois, si bien que les "petites mains" de Chwouldi ont plusieurs fois supprimé ma réponse sur sa page… j'avoue que j'exprimais les mêmes questions sur la notion de "chantiers que j'ai engagés", au point de suggérer un mandat à vie !
23 février 2020
Bernard Friedrich
Des visionnaires, ceux qui veulent ENFIN faire bouger Colmar ? Il aura mis plus de 20 ans avant de réaliser qu'au centre de nos préoccupation il y a les conditions de notre vie quotidienne, d'où ce programme novateur à ses yeux... mais reprenant quasiment toutes les propositions des autres équipes. J'écris « il » au singulier car il est bien connu que ce n'est que de lui que rayonne la vision de notre lendemain. La passion a disparu pour ne laisser place qu'au constat, à l'aveu que, plus de 20 ans durant, la fameuse équipe expérimentée est passée à côté de la plaque en négligeant l’essentiel dans la cité de Bartholdi, à savoir : les Colmariens ! Cela suffit ; ne renouvelons pas l'expérience de ces personnes uniquement préoccupées de notoriété, de chiffres et de classement, pour confier notre destinée à de plus jeunes, plus lucides, plus dans le coup de nos aspirations. Revoir à la baisse le racket du stationnement après avoir expliqué que les tarifs en vigueur n'étaient que justice et n'avoir même pas eu la politesse de répondre aux nombreuses plaintes, verdir partout où cela est possible pour être dans l'air du temps, faire semblant de rajeunir une équipe « aux ordres » tout en avouant implicitement dans une lettre qu'avec son caractère on ne peut pas changer etc. etc. tout cela n'est guère encourageant. Laissons à de moins expérimentés (peut-être) à l'origine des bonnes idées plagiées par les sortants le soin de les mettre en place et d'en garantir (grâce à leur jeunesse !) la pérennité. (...)
Des visionnaires, ceux qui veulent ENFIN faire bouger Colmar ? Il aura mis plus de 20 ans avant de réaliser qu'au centre de nos préoccupation il y a les conditions de notre vie quotidienne, d'où ce programme novateur à ses yeux... mais reprenant quasiment toutes les propositions des autres équipes. J'écris « il » au singulier car il est bien connu que ce n'est que de lui que rayonne la vision de notre lendemain. La passion a disparu pour ne laisser place qu'au constat, à l'aveu que, plus de 20 ans durant, la fameuse équipe expérimentée est passée à côté de la plaque en négligeant l’essentiel dans la cité de Bartholdi, à savoir : les Colmariens ! Cela suffit ; ne renouvelons pas l'expérience de ces personnes uniquement préoccupées de notoriété, de chiffres et de classement, pour confier notre destinée à de plus jeunes, plus lucides, plus dans le coup de nos aspirations. Revoir à la baisse le racket du stationnement après avoir expliqué que les tarifs en vigueur n'étaient que justice et n'avoir même pas eu la politesse de répondre aux nombreuses plaintes, verdir partout où cela est possible pour être dans l'air du temps, faire semblant de rajeunir une équipe « aux ordres » tout en avouant implicitement dans une lettre qu'avec son caractère on ne peut pas changer etc. etc. tout cela n'est guère encourageant. Laissons à de moins expérimentés (peut-être) à l'origine des bonnes idées plagiées par les sortants le soin de les mettre en place et d'en garantir (grâce à leur jeunesse !) la pérennité. (...)
22 février 2020
Stationnement résident
Edouard Dabrowski
Moins de 1 euro, c'est quoi ? 0,99 ? 0,82 ? 0,49 ? Moins ?
Stéphanie Villemin, candidate LREM propose de diviser le coût du macaron par deux, soit 300 euros au lieu de 600. Ce qui représente 0,82 euros par jour. C'est encore trop et nous le lui avons fait savoir. Le tarif de la très grande majorité des villes (voir graphique) se situe sous la barre des 200 euros/an, des villes et non des moindres allant jusqu'à appliquer un tarif inférieur à 100 euros/an, Chartres et Amiens pratiquant la gratuité.
Près de chez nous, Strasbourg est à 180 euros, Mulhouse à 70.
Nous attendons avec impatience les propositions des autres candidats.
Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, les professionnels de santé que GM classe dans les nantis et qu'il n'a jamais daigné recevoir à la mairie, se voient octroyer la gratuité du macaron. Vive les élections !
Il [Gilbert Meyer] nous a déjà fait le coup avec le macaron à 600 euros : moins de 2 euros par jour ! Une broutille, vu comme ça, effectivement. Sauf que sur l'année, cela fait quand même 600 euros !
Aujourd'hui, il remet ça : moins de 1 euro par jour ! Qui dit mieux ? Notons au passage que ce qui était impossible hier devient possible aujourd'hui. C'est magique, rien de tel que l'approche des municipales pour que le miracle se produise. Évidemment, il lui a fallu trouver une explication pour justifier ce soudain revirement, explication qui ne convainc que lui-même, comme celle justifiant le non-respect de la parole donnée, de ne plus se représenter après 2014. Voilà plus de deux ans que colmarinfo.com bombarde le maire et ses adjoint(e)s de demandes répétées d'un tarif moins exorbitant, avec toujours la même réponse : « vous n'êtes pas obligé de prendre le macaron à 600 euros, vous pouvez aussi payer à l'horodateur ». Sympa, pour les habitants qui n'ont pas de garage. Mais aujourd'hui, tout arrive, notre cher maire est à l'écoute de ses concitoyens, désormais il est converti à la démocratie participative !
Aujourd'hui, il remet ça : moins de 1 euro par jour ! Qui dit mieux ? Notons au passage que ce qui était impossible hier devient possible aujourd'hui. C'est magique, rien de tel que l'approche des municipales pour que le miracle se produise. Évidemment, il lui a fallu trouver une explication pour justifier ce soudain revirement, explication qui ne convainc que lui-même, comme celle justifiant le non-respect de la parole donnée, de ne plus se représenter après 2014. Voilà plus de deux ans que colmarinfo.com bombarde le maire et ses adjoint(e)s de demandes répétées d'un tarif moins exorbitant, avec toujours la même réponse : « vous n'êtes pas obligé de prendre le macaron à 600 euros, vous pouvez aussi payer à l'horodateur ». Sympa, pour les habitants qui n'ont pas de garage. Mais aujourd'hui, tout arrive, notre cher maire est à l'écoute de ses concitoyens, désormais il est converti à la démocratie participative !
Moins de 1 euro, c'est quoi ? 0,99 ? 0,82 ? 0,49 ? Moins ?
Stéphanie Villemin, candidate LREM propose de diviser le coût du macaron par deux, soit 300 euros au lieu de 600. Ce qui représente 0,82 euros par jour. C'est encore trop et nous le lui avons fait savoir. Le tarif de la très grande majorité des villes (voir graphique) se situe sous la barre des 200 euros/an, des villes et non des moindres allant jusqu'à appliquer un tarif inférieur à 100 euros/an, Chartres et Amiens pratiquant la gratuité.
Près de chez nous, Strasbourg est à 180 euros, Mulhouse à 70.
Nous attendons avec impatience les propositions des autres candidats.
Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, les professionnels de santé que GM classe dans les nantis et qu'il n'a jamais daigné recevoir à la mairie, se voient octroyer la gratuité du macaron. Vive les élections !
Gilbert Meyer prétend défendre la culture et le patrimoine...
Le cinéma Colisée vendu au profit d’un vaste projet immobilier
L'ALSACE/DNA du 21/2/2020
cliquer ici ↴
https://www.lalsace.fr/edition-colmar-guebwiller/2020/02/21/video-le-cinema-colisee-vendu-au-profit-d-un-vaste-projet-immobilier
Le cinéma Colisée vendu au profit d’un vaste projet immobilier
L'ALSACE/DNA du 21/2/2020
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21 février 2020
Concerts au Grillen
Aujourd'hui, cela fait 6 ans que nous accueillions Boulevard des Airs BDA et Claudio Capéo au Grillen à la Ville de Colmar. Ce concert réunissait - seulement - quelque 200 personnes, et quelle fierté pour nous de voir le chemin parcouru par ces artistes depuis et que de beaux moment partagés !
Cela nous rappelle aussi cette époque - certes difficile mais bien plus heureuse - où nous étions en mesure de vous proposer d'autres artistes qui ont aussi depuis effectué un parcours remarquable : Shaka Ponk, Bigflo et Oli, GiedRé, Brigitte, Mass Hysteria, TAGADA JONES (Officiel), Ultra Vomit, @nekfeu et S-Crew, Seth Gueko, Kaaris, MADBALL, Hatebreed, The Dillinger Escape Plan, Miossec, Davodka, Last Train, Jahneration, BROUSSAÏ, Little BIG, Leprous, KLONE, THE ARRS, Panda Dub, Rover, Eths et tant d'autres qui sont passés au Grillen avec LIVE !
Aujourd'hui - faute de politique lisible de la part de la Ville de Colmar mais aussi de moyens - cela n'est plus possible.
Aujourd'hui c'est toute une partie de la population dont les attentes ne sont plus prises en compte au Grillen et plus largement à Colmar.
Aujourd'hui c'est toute une partie de la création qui ne peut plus rencontrer le public et qui est pénalisé.
Aujourd'hui c'est une trentaine de concerts et entre 6000 à 8000 spectateurs de moins chaque année au Grillen.
Les élections municipales approchent.
Quels sont les projets des différents candidats pour les Musiques Actuelles et le Grillen à Colmar ?
Nous connaissons celui de Gilbert Meyer : il a réduit les subventions de l'association LIVE! - déjà bien maigres - de 18 000 € à 6 500 €, de 2015 à 2018, et n'a jamais donné suite à notre dernière demande de 2019, nous laissant ainsi avec des difficultés financières.
Quel avenir pour cette association qui à tant œuvré pour la collectivité ?
Parce qu'il en va de la diversité de l'offre culturelle et du bien-vivre à Colmar c'est un sujet qui est bien loin d'être anodin et qui nous concerne tous !
L'équipe de LIVE !
Aujourd'hui, cela fait 6 ans que nous accueillions Boulevard des Airs BDA et Claudio Capéo au Grillen à la Ville de Colmar. Ce concert réunissait - seulement - quelque 200 personnes, et quelle fierté pour nous de voir le chemin parcouru par ces artistes depuis et que de beaux moment partagés !
Cela nous rappelle aussi cette époque - certes difficile mais bien plus heureuse - où nous étions en mesure de vous proposer d'autres artistes qui ont aussi depuis effectué un parcours remarquable : Shaka Ponk, Bigflo et Oli, GiedRé, Brigitte, Mass Hysteria, TAGADA JONES (Officiel), Ultra Vomit, @nekfeu et S-Crew, Seth Gueko, Kaaris, MADBALL, Hatebreed, The Dillinger Escape Plan, Miossec, Davodka, Last Train, Jahneration, BROUSSAÏ, Little BIG, Leprous, KLONE, THE ARRS, Panda Dub, Rover, Eths et tant d'autres qui sont passés au Grillen avec LIVE !
Aujourd'hui - faute de politique lisible de la part de la Ville de Colmar mais aussi de moyens - cela n'est plus possible.
Aujourd'hui c'est toute une partie de la population dont les attentes ne sont plus prises en compte au Grillen et plus largement à Colmar.
Aujourd'hui c'est toute une partie de la création qui ne peut plus rencontrer le public et qui est pénalisé.
Aujourd'hui c'est une trentaine de concerts et entre 6000 à 8000 spectateurs de moins chaque année au Grillen.
Les élections municipales approchent.
Quels sont les projets des différents candidats pour les Musiques Actuelles et le Grillen à Colmar ?
Nous connaissons celui de Gilbert Meyer : il a réduit les subventions de l'association LIVE! - déjà bien maigres - de 18 000 € à 6 500 €, de 2015 à 2018, et n'a jamais donné suite à notre dernière demande de 2019, nous laissant ainsi avec des difficultés financières.
Quel avenir pour cette association qui à tant œuvré pour la collectivité ?
Parce qu'il en va de la diversité de l'offre culturelle et du bien-vivre à Colmar c'est un sujet qui est bien loin d'être anodin et qui nous concerne tous !
L'équipe de LIVE !
Tristan Denéchaud
Et si nous recréions la « Fête de la Choucroute » ? Pour en faire une fête à la fois conviviale et moderne
👉 rappelant nos traditions mais tournée vers toutes les cultures ;
👉 mettant en valeur nos artisans, viticulteurs et agriculteurs ;
👉 rassemblant toutes les générations.
Ci-dessous, en septembre 1949, lors de la 1ère Fête de la Choucroute, place Rapp, sous un énorme chapiteau, mais aussi l’affiche de la Journées de la Choucroute 1954 et le chapiteau en 1968.
#ColmarPourTous #FaitesColmar #FêteColmar #ToiAussiProposeTaMesureChocPourColmar 😉
Et merci à Gilbert Gasche et Roland Forny pour ces souvenirs d’époque !
Et si nous recréions la « Fête de la Choucroute » ? Pour en faire une fête à la fois conviviale et moderne
👉 rappelant nos traditions mais tournée vers toutes les cultures ;
👉 mettant en valeur nos artisans, viticulteurs et agriculteurs ;
👉 rassemblant toutes les générations.
Ci-dessous, en septembre 1949, lors de la 1ère Fête de la Choucroute, place Rapp, sous un énorme chapiteau, mais aussi l’affiche de la Journées de la Choucroute 1954 et le chapiteau en 1968.
#ColmarPourTous #FaitesColmar #FêteColmar #ToiAussiProposeTaMesureChocPourColmar 😉
Et merci à Gilbert Gasche et Roland Forny pour ces souvenirs d’époque !
L’IRE
De l'imbécilité des chiffres ou de celle des journalistes ?
Le magazine le Point a mis à l’honneur la Ville de Colmar en la personne de son Maire Gilbert MEYER reprenant à son compte le palmarès de la fondation iFrap qui placerait Colmar en première place des villes les mieux gérées.
Si l’on en croit la nouvelle religion concernant la maîtrise des frais de fonctionnement au profit de l’autofinancement de l’investissement, alors oui, Colmar est bien gérée.
Si l’on regarde quels services ont été retreints ou sacrifiés pour atteindre ce résultat et la finalité des investissements, alors rien n’est moins sûr.
Quel est le bilan de Gilbert Meyer pour ce dernier mandat ? 1 500 nouvelles places de stationnement dans des parcs en ouvrage (de 13 000 à plus de 25 000 € la place) dans une ville qui n’en avait assurément pas besoin car déjà fortement pourvue.
D’une part le rapport fonctionnement/investissement est faussé : ces investissements auront un impact ultérieur non négligeable en fonctionnement tant en termes de remboursement d’emprunts que d’entretien et de surveillance.
D’autre part, leur opportunité pose question. En effet, nous laisserons à charge - y compris financière - des générations futures des ouvrages dont la destination est de faciliter l’utilisation de la voiture. Quel choix à l’heure où l’on sait que les carburants seront toujours plus rares ou plus chers ! Quel message à nos jeunes qui nous rappellent tous les jours à notre responsabilité face au désastre annoncé en matière de pollution et de réchauffement climatique !
(...) Que penser d’une Ville qui n’assume plus ses missions de service public ? Qui recourt, par le biais des services civils, au financement de l’Etat pour des postes d’animation dans les centres sociaux à défaut de les financer dans son budget. (...) Que penser d’un Maire qui accorde plus de soin au gardiennage des voitures qu’à l’éducation, aux valeurs de partage et à la réussite des enfants ? (...)
Alors Mesdames et Messieurs les journalistes du Point, penchez-vous plus sur ce que peuvent dire les chiffres, et mesurez un peu l’impact d’une analyse tronquée à la veille d’une élection.
De l'imbécilité des chiffres ou de celle des journalistes ?
Le magazine le Point a mis à l’honneur la Ville de Colmar en la personne de son Maire Gilbert MEYER reprenant à son compte le palmarès de la fondation iFrap qui placerait Colmar en première place des villes les mieux gérées.
Si l’on en croit la nouvelle religion concernant la maîtrise des frais de fonctionnement au profit de l’autofinancement de l’investissement, alors oui, Colmar est bien gérée.
Si l’on regarde quels services ont été retreints ou sacrifiés pour atteindre ce résultat et la finalité des investissements, alors rien n’est moins sûr.
Quel est le bilan de Gilbert Meyer pour ce dernier mandat ? 1 500 nouvelles places de stationnement dans des parcs en ouvrage (de 13 000 à plus de 25 000 € la place) dans une ville qui n’en avait assurément pas besoin car déjà fortement pourvue.
D’une part le rapport fonctionnement/investissement est faussé : ces investissements auront un impact ultérieur non négligeable en fonctionnement tant en termes de remboursement d’emprunts que d’entretien et de surveillance.
D’autre part, leur opportunité pose question. En effet, nous laisserons à charge - y compris financière - des générations futures des ouvrages dont la destination est de faciliter l’utilisation de la voiture. Quel choix à l’heure où l’on sait que les carburants seront toujours plus rares ou plus chers ! Quel message à nos jeunes qui nous rappellent tous les jours à notre responsabilité face au désastre annoncé en matière de pollution et de réchauffement climatique !
(...) Que penser d’une Ville qui n’assume plus ses missions de service public ? Qui recourt, par le biais des services civils, au financement de l’Etat pour des postes d’animation dans les centres sociaux à défaut de les financer dans son budget. (...) Que penser d’un Maire qui accorde plus de soin au gardiennage des voitures qu’à l’éducation, aux valeurs de partage et à la réussite des enfants ? (...)
Alors Mesdames et Messieurs les journalistes du Point, penchez-vous plus sur ce que peuvent dire les chiffres, et mesurez un peu l’impact d’une analyse tronquée à la veille d’une élection.
20 février 2020
La soupe à la grenouille
Dessin de Gil |
À la Ville de Colmar, on ne pouvait pas tomber plus bas. Plus bas dans l'absence de démocratie et de dialogue, plus bas dans le traitement des services et des fonctionnaires. À la Ville de Colmar toutes les luttes semblaient déjà avoir été perdues… sans avoir été menées d'ailleurs.
À la Ville de Colmar, de mémoire d'agent, il n'y a jamais eu de grève de protestation collective de combat commun pour le respect de la dignité.
Et pourtant, il y en aurait eu des raisons, des causes qui se sont accumulées au fil des années… comme l'eau chauffe doucement la grenouille dans sa marmite.
Non, la comparaison est mauvaise car la grenouille a ici bien conscience de son état d'inconfort. Mais elle sait, parmi le millier de grenouilles rassemblées dans la marmite, que la première qui ose bouger sera brûlée vive. C'est ici la règle à Colmar.
Comment imposer aux agents une baisse de salaires en étant quasiment certain de ne déclencher aucun mouvement social ? C'est la recette secrète de Sa Majesté Gilbert Premier. Car ici ce ne sont pas les sorcières qui font la soupe à la grenouille mais le Roi. Un roi fou dont tous constatent les symptômes de la « fin de règne », mais un roi dont la fin de règne n'en finit justement pas de ne pas arriver.
Et cependant, les grenouilles se meurent, elles, de n'oser bouger, sachant que leur seul salut serait soit la mort du roi soit un saut dans le vide, le plus loin possible de la marmite. À Colmar, tu te tais ou tu te tires.
Alors, comme te tirer n'est pas toujours possible ou souhaité ou peut même paraître injuste à ceux à qui on a appris que les élus changent et les fonctionnaires restent, la grenouille continue à bouillir dans la marmite et sa révolte aussi. Car la révolte, si elle n'est pas collectivement exprimée existe dans le cœur des grenouilles et le roi y est haï.
Le roi est haï de la grenouille mais non de ses sujets qui élisent le roi comme un seul homme au premier tour des élections. Comme un seul homme ? Ah non, comme autant d'individus puisque le roi a également une recette pour être élu de ses sujets.
D'ailleurs, la recette de la cuisson de la grenouille et celle de la potion d'amour des sujets sont étroitement liées. Laissez-moi vous les expliquer.
Recette de la soupe à la grenouille
Prenez un ensemble d'agents municipaux et pesez-les : ils pèsent trop. Quels que soient leur nombre et leur rémunération il pèsent trop et il va falloir les faire réduire, en nombre et en coûts...
On prend donc des mesures. Une chance, le royaume de Gilbert Premier est en Alsace. Et en Alsace, on aime l'ordre, les choses qui fonctionnent, les réunions qui démarrent à l'heure, les trains qui arrivent de même, on déteste les mouvements sociaux et les grèves désorganisatrices et tout le monde est dans le rang.
Le Roi prend des mesures, vive le Roi : en Alsace, on applique sans discussion, on dégraisse, on rend efficace, il ne peut y avoir de pitié pour les graviers dans les rouages. Les faibles, les malades sont montrés du doigt et c'est bien juste qu'ils soient sanctionnés financièrement. Et c'est à peine si on tiquera sur la molestation des femmes enceintes.
Alors hop-là, par décret royal, on institue des règles d'attribution du régime indemnitaire (partie variable des salaires) basées pour moitié sur la présence et pour moitié sur la notation des agents.
La règle est claire : les méritants sont récompensés, les mauvais châtiés, rien à redire ! (d'ailleurs, si tu as quelque chose à dire c'est que tu dois être dans la deuxième catégorie alors la ramène pas trop).
Dans les faits, une journée d'arrêt maladie peut facilement coûter beaucoup plus cher à la grenouille que ce qu'elle aurait gagné en travaillant. Alors à la Ville de Colmar il n'y a pas d'absent (sauf congés maternité et longue durée où t'as plus rien à perdre). La grenouille a une grippe ou la fièvre, elle les partage volontiers avec ses collègues, une gastro elle prend un RTT, une tumeur à enlever 15 jours de congés annuels. À la Ville de Colmar, on garde toujours des congés de côté au cas où, et les RTT servent à tenir debout.
Vous êtes enceinte ? Tant pis pour vous : on vous fera payer votre absence désorganisatrice. Désorganisatrice pourquoi ? Parce que vous n'êtes pas remplacée ! Pas remplacée pourquoi ? Parce que pourquoi payer un salaire alors que le vôtre est pris en charge par la sécu pendant votre absence et que c'est toujours ça de gagné pour le contribuable. Les collègues sont toujours solidaires pour compenser la surcharge liée à une absence pour congé maternité.
À la fois, comme on aime pas trop le désordre non plus à la Ville de Colmar, et qu'il ne faut pas trop perturber le service rendu au contribuable justement, le mot d'ordre est donné par le Roi d'éviter d'embaucher des bougresses en âge de procréer. Quoi ! Il a dit ça le Roi ? Il l'a écrit ? Vous avez des preuves ?
Non bien sûr, on fait traîner ou on retoque les embauches des filles, on demande une meilleure mixité (comprendre plus de garçons) dans les embauches, on fait des allusions répétées sur le sujet à chaque arrivage de grenouilles.
Des preuves, vous n'en aurez aucune, Sa Majesté connaît son droit. Sa Majesté est d'ailleurs avocat au barreau, je rappelle qu'elle a produit une thèse (écrite avec la contribution des grenouilles ?) et qu'elle a obtenu les félicitations du jury pour sa grande maîtrise du droit public.
Grande maîtrise du droit public qui ne lasse d'ailleurs pas d'étonner les grenouilles qui appliquent tous les jours et sur ordre les règles du droit colmarien très différent, sous bien des aspects, du droit public et même du régime local d'Alsace Moselle.
Mais pourquoi des agents sérieux et zélés me direz-vous en sont-ils à appliquer de telles règles ? Le bon fonctionnaire n'a-t-il pas le devoir de rappeler, le cas échéant, le bon droit au Roi ? Les fonctionnaires de Colmar sont-ils moins soucieux qu'ailleurs du respect des lois ? Allons, Allons, que diable : nous sommes en Alsace et en Alsace on est respectueux du droit.
Alors, comment le Roi obtient-il silence et obéissance ?
C'est la suite de la recette de la Soupe à la Grenouille.
La deuxième partie du régime indemnitaire est adossée à la notation, un pourcentage est défini en fonction de la note (…ou de la valeur attribuée à l'agent, la notation étant amenée à disparaître).
Le Roi a défini lui-même les règles de la façon suivante :
Règle 1 : Une grenouille qui arrive est notée à 14, sa note ne peut augmenter que de 1 point tous les 2 ans. Cette première mesure permet d'étaler la progression de salaire car il faut donc 10 ans d'ancienneté à la grenouille pour toucher la totalité de cette partie du régime indemnitaire.
Règle 2 : Rien ne doit accélérer l'évolution des salaires : ni les réussites aux concours, ni toute autre forme d'avancement. Quand une grenouille bénéficie d'une progression professionnelle, la note est utilisée comme variable d'ajustement et peut facilement être baissée de 6 points pour que le salaire reste inchangé (retard qui nécessitera 12 ans de rattrapage, sans compter le coup au moral).
À la Ville, quand on avance, on recule (comment veux-tu, comment veux-tu, que…).
Cela explique naturellement la démotivation des grenouilles, mais pourquoi ne protestent-elles pas ?
C'est là toute la subtilité ou l'absence de subtilité de la Règle 3. Voyez plutôt !
Règle 3 : règle dite de la toute puissance aléatoire ou plus simplement appelée « si tu m'emmerdes je baisse ta note » (et tu auras compris ton salaire).
C'est le Roi qui fixe la note des grenouilles, et il applique régulièrement de généreuses décotes pour des motifs liés aux règles 2 et 3.
Le Roi est mécontent du ramassage de feuilles dans la rue de tel corbeau qui se sera confié à lui par le biais d'une lettre anonyme, du peu de zèle de telle grenouille à donner spontanément un passe-droit à tel de ses amis, de ses électeurs, de ses distributeurs de tracts électoraux, d'un membre de l'Association des Amis de Sa Majesté, d'un potentiel investisseur ou aura constaté (ou cru constater) lui-même le manque d'efficacité d'un service ou d'un agent, il exigera des noms, mettra au pilori et baissera notes et salaires.
C'est là, la toute puissance du Roi sur la grenouille qui voyant régulièrement les foudres s'abattre de façon aléatoire sur les autres grenouilles autour d'elle, n'ose plus bouger, n'ose plus rappeler les règles, n'ose plus défendre ses droits et ceux de ses camarades grenouilles.
Sur le terrain de l’irrationnel, aucun combat n'est possible.
Alors, la grenouille hait le Roi en silence, en silence peut-être pas tout-à-fait mais au garde-à-vous. Et elle continue à bouillir dans la marmite en se disant que la situation générale ne pourrait être pire … et pourtant si : le Roi vient d'augmenter le feu sous la marmite :
On annonce une baisse générale du régime indemnitaire.
Alors, pourquoi le Roi prend-il le risque de transformer la soupe à la grenouille en soupe à la grimace générale ?
N'avait-il pas donné de grands signes de générosité préélectorale en augmentant en 2014 et 2015 la valeur des tickets restaurant des grenouilles ? Mesure à haute valeur marketing (c'est comme un chèque cadeau) mais relativement bon marché car elle est payée pour moitié par la grenouille elle-même et le Roi – enfin par la Ville Royale - ne paye pas de charges sociales dessus. En plus cela fait plaisir aux restaurateurs qui sont à chouchouter en période d'élections : que du bonus !
On a compris que le risque de grève n'est pas bien grand à Colmar. En Alsace, les actions de solidarité et mouvements collectifs sont faibles, tant pis pour les grenouilles, et les mouvements individuels au sein de la Ville Royale risqués : le premier qui l'ouvre sera brûlé vif pour l'exemple, le Roi a ses corbeaux rabatteurs (il y a des grenouilles à l'Association des Amis de Sa Majesté) : il aura des noms, ou tapera sur qui il veut comme bon lui semble : cela fera toujours un exemple.
Le Roi est aveugle, certain de son bon droit, certain d'avoir raison (ses sujets ne l'ont-ils pas proclamé Roi au premier tour dans un grand élan d'amour ?), certain d'être le Guide suprême, meilleur Gestionnaire, meilleur Avocat, grand Architecte de la Ville Royale voire de toutes les Villes de France. Voyez mon classement, voyez mon palmarès, les articles dans les journaux, Vive Colmar, Vive le Roi, Vive Moi !
Recette de la Potion d'Amour des Sujets du Roi (ou comment gagner les élections)
La recette du Roi pour gagner les élections se compose de trois parties : la modération fiscale (regardez ce que je laisse dans la poche du contribuable), le service individuel rendu et le cadeau personnalisé.
La recette de la modération fiscale s'appuie avant tout sur la maîtrise des dépenses de fonctionnement : c'est la recette de la soupe à la grenouille ! (déjà vue plus haut).
Peu importe que les services publics deviennent insuffisants ou ne répondent pas aux besoins des jeunes ménages par exemple (ils ne votent pas tous pour le Roi) ou au détriment de la vie sociale !
« Comment ça au détriment de la vie sociale », s'insurge le Roi, « Vous n'y êtes pas du tout, au contraire, je favorise la vie sociale, voyez plutôt : je suis accueilli à bras ouverts dans toutes les fêtes associatives ».
Ah ça oui : c'est le volet 2 de la recette pour gagner les élections : promettre et donner des subventions aux associations de toutes sortes, communautés de toutes religions, pour financer les fêtes, les travaux d'aménagement, fermer les yeux sur les petites activités annexes, le prosélytisme, le droit des femmes, etc. et être présent à toutes les fêtes, serrer les mains avec chacun le temps d'une photo et d'un petit échange personnel, recevoir bien fort et distinctement les hommages des Présidents d'association pour les aides données. C'est le Conseil Royal qui vote les subventions (si on recherche les responsabilités, elles seront bien partagées) mais c'est le Roi qui récolte les voix qui assurent ses indemnités dans ses différentes fonctions. Quoi, le contribuable paye pour des promesses faites à des communautés pendant les élections, vous êtes sûr ? On a appelé à voter Sa Majesté pendant les cultes, vous êtes sûr ?
Le volet 3 c'est la touche finale, comme chacun des sujets n'est pas obligatoirement croyant ou investi dans une association particulière, l'idée est de toucher tous les ménages par des dons individuels.
Quoi, on nous ferait le coup des distributions en liquide pendant la campagne, des méthodes dignes des anciens dirigeants d'Afrique ?
Non, tu rigoles, tu te rends compte des risques de scandale, et du coût pour Bibi !
Non, l'idée géniale est de promettre des dons individuels (participations à l'achat d'un vélo, d'une tablette numérique, de poules pondeuses, etc.) après l'élection (exigence d'une garantie de résultat avant versement) et à la charge du contribuable.
Des dépenses qui auraient été considérées comme illégales et entachées de corruption dans les frais de campagne et qui auraient créé un scandale sans précédent en France, acquièrent une apparence d’honnêteté une fois intégrées au budget de la Ville Royale (voté par le Conseil Royal en plus : en cas de contestation, les responsabilités seront à nouveau bien partagées).
En tout cas, les juges de la Cour Régionale des Comptes royaux n'ont visiblement rien trouvé à redire, les sujets non plus, ils sont trop occupés à s'équiper en vélo. On peut s'étonner tout de même que ces derniers ne se trouvent pas traités avec un peu de condescendance : si tu votes pour moi, je te donnerai des bonbons… payés de ta poche ! Malin !
Bon, la recette de la Potion d'Amour des Sujets du Roi c'est bien mais cela n'explique toujours pas pourquoi une baisse des salaires maintenant.
La Ville de Colmar est-elle dans une situation catastrophique à l'instar de la Grèce pour envisager de baisser le salaire de ses fonctionnaires ?
Pas du tout, à la Ville de Colmar on a même gardé un triple AAA. Comment ça un triple A, cela n'existe pas pour les Villes Royales ! Ah, si on peut l'acheter à un organisme de notation (au prix du salaire annuel de 2 à 3 grenouilles) mais après tu peux emprunter moins cher et c'est tout bénef pour la Ville.
Mais alors, si la situation financière de la Ville va bien, pourquoi une baisse des salaires ?
C'est en raison du contexte et de ces sales socialistes du gouvernement central qui arrêtent de partager l'argent de tous avec la Ville du Roi. Les grenouilles doivent comprendre que c'est l'état de Guerre - La guerre contre Daesch ? - Mais non : la guerre contre ce gouvernement qui arrête de partager les deniers dont il ne dispose plus avec le Royaume de Colmar !
Mais si la Ville devient pauvre, de grandes mesures doivent être prises non ? Augmenter les impôts, baisser les investissements dans les parkings qui coûtent cher, arrêter les cadeaux individuels aux sujets de sa Majesté… ?
« Vous rigolez, non ! » fait le Roi. « Vous n'allez pas me foutre en l'air la recette des élections, non ? Faites chauffer sous la Marmite des grenouilles, qu'elles rendent tout ce qu'elle peuvent et Vive le Roi ! »
Le Saumon chantant
[Ce texte a été écrit en 2015. Depuis c'est devenu pire.]
18 février 2020
17 février 2020
Tristan Denéchaud
👉 Développer le sport pour TOUS sera notre priorité. Nous voulons offrir des équipements accessibles à tous et soutenir le sport pour l’ensemble des Colmariens indépendamment de leur âge et de leur condition physique. S’épanouir et développer les notions de partage, de bien-être et de performance, tels sont les enjeux portés par notre équipe pour Colmar :
✅ Davantage d’installations sportives accessibles au PUBLIC en heures creuses (terrains de foot, de basket, d’athlétisme, …) et davantage d’ouvertures nocturnes pour les piscines, la patinoire, …
✅ La création de parcours sportifs de proximité dans les quartiers (parcours de santé urbains)
✅ Une meilleure promotion des handi-sports, avec mise en relation plus directe entre les usagers et les associations
✅ La gratuité de Colmar Plage et une réduction de 50% pour les adhésions aux clubs associatifs, pour les possesseurs de notre future carte « Colmar tout-en-un » loisirs | sport | culture
✅ La création d’une licence sportive « sociale » pour les enfants de 4 à 16 ans, parmi une liste de sports éligibles
✅ Plus de transparence dans l’attribution des subventions aux associations et un accompagnement plus efficace de la Ville, en lien avec les fédérations
✅ La création d’un passeport « sports & loisirs », permettant d’aller à la rencontre de toutes les associations sportives durant un mois « portes-ouvertes »
✅ Le retour de la Fête du Sport, promotion animée de tous les sports pratiqués à Colmar, en proposant des initiations incitatives et gratuites
✅ Une refonte de la Soirée des Champions, pour en faire un véritable événement annuel dans le paysage colmarien, valorisant mieux les sportifs
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