Bernard Friedrich
L'entrée en lice inattendue d'Eric Straumann modifie profondément la donne pour toutes celles et ceux qui, bien que "satisfaits du bilan de monsieur Meyer et conscients de sa valeur", se sont lassés de son style et de ses nombreux faux pas récents, mais allaient à contrecœur lui renouveler leur confiance, faute d'opposant "sérieux" selon leurs attentes. Désormais la grande majorité des arguments avancés par le maire actuel et reposant sur SES qualités tombent à l'eau face à un adversaire qui l'a déjà envoyé au tapis, dont les compétences de gestionnaire d'une commune sont indiscutables, dont les carnets d'adresses locales et/ou nationales voire internationales sont plus fournis que ceux de Meyer, dont les relations notamment humaines à tous les niveaux renvoient aux poubelles de l'histoire celles tissées par la force, la menace ou autres manigances en cours, dont le charisme et l'empathie sont indiscutables. Candidat qui de plus - et c'est un atout énorme pour Colmar et l'Alsace - entretient d'excellentes relations, voire d'amitié, avec le Département et les instances de l'État ! Donc, à qualités, expérience et compétences au minimum égales il offre à TOUS les Colmariens l'avantage du renouveau et d'une (certes relative) jeunesse. En outre, sa parfaite connaissance des responsables de Colmar Agglomération et de la région est un atout supplémentaire pour tous. Aucune hésitation n'est possible dans une telle situation : il ne s'agira pas d'une remise en cause des progrès indéniables de ces dernières années mais de la mise en œuvre d'idées et méthodes nouvelles s'appuyant sur l'existant pour aller plus loin.