Translate

29 janvier 2020

Les brèves


☐ Une fois de plus ils vont évoquer une coïncidence, un vrai hasard.
Et hurler à la mauvaise foi (la nôtre bien sûr). Mais non ! Gilbert (sur un ballon de rugby dans une pub destinée à promouvoir Colmar) pas plus que Gilbert Meyer (un viticulteur de Voegtlinshoffen qui se retrouve sur une invitation que la galerie Audet a envoyée à tout son fichier) n'ont absolument rien à voir avec Meyer Gilbert, maire de Colmar en pleine campagne électorale.
Pure coïncidence, on vous dit. Quand cesseront-ils de prendre les Colmariens pour des cons ?



☐ La Maison du Chasseur. Un panneau apposé sur la maison annonce sans ambiguïté :
"surface des bâtiments à démolir : 94,69 m2". Or la Maison du Chasseur est le seul bâtiment présent sur la place, avec une surface qui semble correspondre. Dès lors il devenait tout à fait légitime de s'interroger sur la présence de ce panneau sur cette maison à laquelle on était censé ne pas toucher, avait dit le maire. Mais depuis qu'il a renié sa promesse de 2014, plus personne ne croit en la parole du maire. D'où le doute, vous suivez ?
Yves Hemedinger, interpellé sur les réseaux sociaux, aurait pu calmer le jeu. Il a préféré laisser pourrir la situation. Pour en tirer quel bénéfice ?
Finalement, les DNA du 26 janvier 2018 nous apprennent qu'au lieu de lire « bâtiments » il fallait lire « planchers » ! Que nous sommes bêtes de ne pas l'avoir deviné. Mais tout n'est pas clair dans l'article du journal qui se termine ainsi : « la surface des bâtiments à démolir concerne 95 m2 sur les 7625 m2 du plancher (?!) »



☐ Sous le titre « Municipales 2020 : à Colmar, les œillades du maire LR au Rassemblement national » notre Maire fait la une de la presse nationale pour son alliance opportuniste avec l'extrême droite.
Le Parisien du 29 janvier 2020



28 janvier 2020

Et maintenant ?

Se porter candidat aux élections municipales est une décision lourde de conséquences qui ne peut donc se prendre à la légère. Non seulement elle aura une incidence sur la vie professionnelle, familiale, des nouveaux postulants mais touchera également les membres de leur équipe qui investiront temps et argent au service de leur favori. Perdre ensemble en défendant jusqu'au bout ses idées n'est pas grave, c'est le jeu. Mais qu'un candidat, du jour au lendemain, abandonne son équipe au bord de la route pour convenances personnelles ou qu'il la trahisse par opportunisme politique, relèverait de la pire des goujateries et constituerait une faute morale impardonnable.

Les personnes qui ont fait confiance à Yves Hemedinger doivent s'en mordre les doigts. Après les avoir convaincues de le suivre pour succéder à Meyer, YH change d'avis et retourne au bercail, présentant cette reculade comme du courage politique (!) Pendant un certain temps, il laissait entendre qu'il avait choisi le kangourou comme emblème parce que cet animal ne reculait jamais. Désormais, il faudra qu'il s'en trouve un autre.


[Ci-dessous, l'article des "Chuchotements" du lundi - DNA du 27/1/2020]




Bernard Friedrich

Sondages et autres classements

Nous devons être nombreux à ne plus savoir où donner de la calculette (ou du boulier pour les plus vieux comme moi) devant la débauche de chiffres contradictoires et de classements incontestablement partisans qui fleurissent à l'approche des prochaines municipales ; même si localement GM a la triste habitude de nous infliger le thermomètre à longueur de mandats pour se persuader de notre amour pour lui. Bien que les "sondés" fassent majoritairement partis de ses adeptes inconditionnels !
Qui faut-il croire : un maire qui ne cesse de s'auto-féliciter ou un chasseur qui ne manque jamais l'occasion de rabaisser les scores par des références à des instituts tout aussi compétents que ceux du maire... toujours sélectionnés avec soin ? Il y a probablement du parti pris et de la caricature de part et d'autres . Et la vérité (si elle existe) se situe probablement entre les deux. Appliquant la règle de la "moyenne" de GM (le plus haut + le plus bas divisé par deux) et vous obtenez une moyenne qui crédite Colmar d'une note et d'un classement dans la moyenne des villes comparables ! GM n'est donc plus ce gestionnaire hors pair qu'il prétend être et ses résultats sont bons sans mériter d'éloges particuliers : il fait correctement son boulot sans plus ; un bon comptable peut-être, mais pas le génie qu'il se plaît à nous présenter. Sinon pourquoi se sentirait-il obligé de nous imposer sa méthode Coué par laquelle il espère, à force de nous murmurer sa rengaine, imprégner notre esprit de sa supériorité ; alors qu'il n'est qu'un bon maire (peut-être) mais en aucun cas une référence !

27 janvier 2020

GM voit tout en grand. Quand d'autres n'ont qu'un tract A4, lui se pavane avec son journal de campagne de 12 pages, au format d'un vrai journal. 12 pages d'auto-congratulation où il n'y a aucune place pour les membres de son équipe. Tout pour lui, rien que pour lui. C'est le Meilleur, c'est le Meyer.
Sa permanence est idéalement située dans les locaux longtemps vides de Sylvain Meyer. Pour le candidat, il fallait être « au cœur de la ville » « pour être encore davantage à l’écoute des Colmariens ». Beau comme du Meyer.
Toute une vitrine est occultée par cette affiche géante qui reproduit un article du Point, à la gloire de notre excellent gestionnaire, ainsi qu'un palmarès des villes les mieux gérées et devinez qui remporte la palme ? Rappelons quand même que ce classement - partial - a été pondu par l'Ifrap d'Agnès Verdier-Molinié, faux institut de recherche mais vrai lobby ultra-libéral (Marianne). Qui ne tient compte que des chiffres mais nullement de la qualité de vie des habitants (Colmar ne figure même pas dans le TOP 50 des villes où il fait bon vivre - JDD du 18 janvier 2020).
Mais GM aurait pu faire beaucoup mieux pour sa pub : utiliser les vidéoprojecteurs servant au mapping pour projeter en encore plus grand la page du Point sur les murs de la ville !



26 janvier 2020

Stéphane Jordan et son vélo taxi
https://www.facebook.com/velotaxicolmar/

Gilbert Meyer continue de mettre des bâtons dans les roues du vélo taxi de Stéphan Jordan. Rappel des faits : ce jeune entrepreneur colmarien a le projet de proposer un service qui s'articule autour de quatre piliers : transport de personnes, transport de petits paquets, publicité et balades touristiques (voir le blog de Colmar info qui a déjà traité du sujet le 12 octobre 2019). Or il se heurte à l'entêtement du maire qui ne veut pas entendre parler de ce projet. Heureusement pour Stéphane, de nombreux soutiens se manifestent jour après jour. Vendredi dernier, il a été interviewé par Guillaume Durand de France Bleu Alsace. Il faut cliquer sur "écouter la dernière émission" et vous rendre à la minute 33 pour le début de l'entretien.




25 janvier 2020

Frédéric HILBERT






Pour récompenser les "Winners" après les Oscars et les César... les Gilbert !


Dessin de Phil - DNA

Logique comptable ?

Une ville, ses habitants ce n’est pas une logique comptable, un concours d’additions, soustractions, divisions et multiplications dont on se glorifie à cor et à cri quand le résultat est positif. Il semble que nos plus hauts dirigeants commencent douloureusement à le réaliser.

Conscients des effets trompeurs des notions de PNB, PIB et autres les géographes ont ajouté l’IDH : l’indice de développement humain qui rejoint le concept du « vivre bien ».

Il semble que Colmar ne soit pas dans le palmarès des villes « où il fait bon vivre ».


24 janvier 2020

Tristan DENÉCHAUD

Ça y est. Comme tous les 6 ans, l’article de publi-information à la gloire du Maire est sorti, vous savez ce genre d’article où les soi-disant opposants qu’on interroge sont en fait des partisans et où l’on s’abstient de parler de la réalité du terrain. En tout cas, une sortie quasi simultanée au premier tract A3 de campagne de « passionnément Gilbert Meyer » qui a pour but de marteler, en gros, très GROS, qu’il est le Meilleur, qu’il est le Meilleur, qu’il est le Meyer, incontestablement puisque c’est lui qui l’dit. Mais que nous dit ce classement de l’Ifrap pour le Point, qui, soit dit au passage, est un faux institut de recherche mais un vrai lobby ultra-libéral [1] ? Qu’une approche purement comptable restreint largement l’appréciation réelle de l’action municipale. L’Ifrap, qui classe d’ailleurs Colmar dans les « petites villes » (sans tenir compte de l’agglomération), ce qui permet d’améliorer ses scores, oublie de préciser que la dette par habitant n’arrête quasiment pas d’augmenter depuis 2010, et qu’elle est dorénavant supérieure à la moyenne nationale, sans même parler du chômage (infographies ci-dessous – sources Ministère de l’Economie et Insee).

Bref, on en parle, du nouveau Parking de la Montagne Verte qui prend l’eau ? On en parle, des incivilités du quotidien qui s’intensifient ? On en parle, des horaires des bibliothèques, de la médiathèque, des centres socio-culturels, des piscines, de la patinoire, … ? On en parle, de la gestion du stationnement désastreuse (y compris pour les commerçants, les infirmières, les médecins, …) ? On en parle, de la gestion calamiteuse du Conservatoire de musique ? On en parle, des effectifs de la police municipale ? On en parle, de la gestion des déchets dans certains quartiers ? On en parle, du soutien tellement hétéroclite aux associations ? NON, on n’en parle pas, dans ce type de classement.

Une gestion rigoureuse, OUI, mais une gestion trop serrée avec des services qui sont sans arrêt comprimés, NON ! On investit des millions dans des équipements, mais derrière on ne met pas le budget nécessaire pour bien faire fonctionner ces équipements, au détriment de ce qu’on appelle le service public.

Ainsi, nous pensons que la gestion de Colmar ne doit pas se faire au détriment de son bien-vivre et de son attractivité. Or, que disent d’autres classements récents dont le Maire, bizarrement, ne parle pas ? Colmar n’apparaît pas dans le top 50 des « villes où il fait bon vivre » du Journal du Dimanche du 18 janvier 2020. Et Colmar est 83ème dans le dernier classement du Figaro Economie, mesurant la vitalité économique de 113 villes métropolitaines de plus de 50.000 habitants, au moyen de nombreux indicateurs socio-économiques : dynamisme démographique, santé des entreprises et du marché du travail local, niveau d’infrastructures et de services proposés, niveau de vie moyen de la population. Or, déjà en 2014, l’agglomération de Colmar arrivait loin derrière des agglomérations de taille comparable comme Béziers, Blois, Chalon-sur-Saône, Laval, Montbéliard ou Saint-Brieuc en termes d’attractivité (27ème sur 39, étude L’Expansion – Coface Services). C’est le triste constat des chiffres, c’est le triste constat de la réalité, c’est la face cachée d’un bilan, d’une gestion purement comptable.

Alors, OUI, comme écrit au verso du 1er tract de campagne de Gilbert Meyer, il est temps de « FAIRE DE COLMAR une VILLE qui offre à ses habitants un cadre de vie agréable, des équipements et des services adaptés aux exigences de notre temps… ». Et ce n’est pas le comptable Meyer qui s’en chargera !

Dans le détail, la politique fiscale de la municipalité sortante a un contrecoup : à Colmar, les services sont soit déficients soit bien plus chers que dans d’autres villes comparables (exemple : Quimper, Belfort…). C’est, par exemple, le cas des transports en commun. Les ménages les plus aisés n’en souffrent pas. Mais ceux qui gagneraient à pouvoir bénéficier d’un service performant perdent aujourd’hui jusqu’à plusieurs centaines d’euros par mois.

Pour un ménage qui vit dans un appartement spacieux, a choisi d’avoir deux voitures (ou plus), et n’a plus d’enfants à charge, la politique mise en œuvre est intéressante. Mais pour un couple de jeunes actifs, à quoi bon économiser une trentaine d’euros chaque mois si c’est pour perdre en moyenne 500 € pour une deuxième voiture car le réseau de bus n’est pas au point, et au moins 300 € pour la prise en charge de ses enfants (crèches, périscolaire, fournitures, loisirs…) ?

Depuis 2013, le budget municipal a atteint un record emblématique : un niveau d’investissement qui dépasse le fonctionnement. Un tel niveau de dépenses «pour le béton», cela signifie que les dépenses de fonctionnement (donc ce que la Ville consacre notamment au facteur humain) sont complètement atrophiées. Pas de médiateurs dans les quartiers, des agents municipaux à qui on demande de tout faire, beaucoup d’économies de bouts de chandelle…

Le résultat : une Ville en mode «service minimum» toute l’année !

La mauvaise gestion de Gilbert Meyer en 5 exemples

• 15 adjoints et une dizaine de conseillers municipaux délégués, dont la plupart ne sont même pas identifiés du grand public et ne disposent d’aucune autonomie pour travailler correctement, puisque tout est concentré autour du maire.

• un management pyramidal complètement obsolète, avec des services dotés de peu d’autonomie (avec une réponse systématique : « il faut demander à M. le Maire »)

• encore en 2020, des télé-procédures défaillantes et un manque de transparence (ex. : impossible de se procurer les délibérations municipales sur le site de la Ville…)

• le découragement d’entrepreneurs motivés (ex. : Vélotaxi…) et des associations qui souhaiteraient proposer des animations gratuites (par exemple sur la place Rapp, refus presque systématique, ou dans des salles municipales soi-disant mises à disposition gratuitement mais avec le chauffage payant, des attestations d’assurance impossibles à obtenir, …), alors qu’on pourrait bénéficier de beaucoup de prestations qui ne coûteraient quasi rien à la Ville.

• les mauvaises relations avec de nombreux partenaires (Région, Département, CCI, certaines communes…), qui privent Colmar d’un certain nombre de projets, alors que cela fait partie des compétences de base d’un bon maire de savoir discuter, négocier, et ne pas se fâcher avec tout le monde en essayant d’emblée d’imposer son point de vue !

EN RESUMÉ :

Une fiscalité et un budget sous pression, avec pour conséquence : des services publics soit trop chers, soit déficients !

LE COLMAR DE GILBERT MEYER :

UNE VILLE OÙ LE « CHACUN POUR SOI » ET LE « PREMIER ARRIVÉ, PREMIER SERVI » SONT DEVENUS UNE PHILOSOPHIE !


Références

[1] https://www.marianne.net/economie/l-ifrap-d-agnes-verdier-molinie-faux-institut-de-recherche-et-vrai-lobby-ultra-liberal?fbclid=IwAR2t58KLCnyPf2I-urZqaBcfwaZt6yQWE1i4-l9ZY_a-eEhrQe79kC89IhE

[2] https://www.lejdd.fr/Societe/le-palmares-des-villes-ou-il-fait-bon-vivre-3943833

[3] https://www.villesetvillagesouilfaitbonvivre.com/

Gaston

Le précieux sésame est arrivé, martelé du « gestionnaire hors pair » et l’article dans Le Point, le roi n’en peut plus. En fouillant un peu, on s'aperçoit que le fameux institut de recherche est plus que douteux, ultra libéral et peu objectif. Il est facile de faire dire n’importe quoi aux chiffres.
Vérifiez sur

On va me dire que je suis jaloux, mal intentionné. Je ne suis chez aucun candidat, aucune liste. Je m’inquiète juste pour l’avenir de ma ville et la vie de mes enfants et petits-enfants. Je m’inquiète également pour les Colmariens qui ne veulent plus réfléchir.
Colmar se résumerait donc à des chiffres ?
Pour moi, être un bon gestionnaire c’est autre chose, c’est aussi de l’humain et quelqu’un qui entretient le bon vivre ensemble.
Où est la bonne gestion quand on voit des sous-investissements constants dans les services publics : réseau de bus catastrophique, des rues mal nettoyées, des sous-effectifs dans la police et autres services municipaux. Colmar, rare ville où l’on ne peut pas se marier le samedi (ou un seul par mois !). L’adjoint n’a pas envie de travailler ?
Où est la bonne gestion en matière d’écologie ? Des parkings et encore des parkings, faits à la va-vite pour battre je ne sais quel record ridicule.
Pas d’arbres, ni de lieux de rencontres, des espaces minéralisés, de la voiture et encore de la voiture. Je ne parle pas du beau journal de douze pages qui ne rentre pas dans les boîtes aux lettres… Des lumières non éteintes au local de campagne…
Où est la bonne gestion en matière d’humain ? Un microcosme dévoué qui tient à ses avantages et a peur de les perdre, des associations malmenées et menacées de coupures de subventions si elles déplaisent, une diminution des agents municipaux alors que le nombre d’habitants augmente (il faut faire des économies !), des Colmariens qui « n’ont qu’à déménager s’ils ne sont pas contents », des citoyens qui sont divisés parce que certains ont plus d’avantages que d’autres. Ouvrir les vannes du tourisme, mais ne rien maîtriser, belle gestion ! Mépriser les citoyens lors des réunions de quartier, imposer, c’est ça la gestion ?
Et en matière d’économie, quand on est capable de dire qu’une moyenne est l’addition du plus haut terme et du plus bas de la série, divisé par deux, permettez-moi de douter de la compétence. De même, mettre des parkings hors de prix, attirer plus de touristes, construire des hôtels de luxe sur un parking qui ne semble pas solide, taxer les Colmariens à coup de PV (alors qu’on n’est soi-même pas exemplaire en matière de stationnement !), refuser des projets et des entreprises… belle attractivité !
Je passerai sur la vie nocturne, la vie étudiante, la culture, le sport, le handicap.
Pour moi, il s’agit simplement du bilan d’un tyran exemplaire et hors pair. Cordialement.