(...) Je rappelle encore une fois qu’une bonne gestion ne passe par uniquement par la maîtrise de la calculette et qu’on peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres. Ainsi, vous avez, comme en 2018, choisi de nous donner quelques chiffres sur la ville de Cannes pour souligner à quel point vous faisiez mieux.
Exemples :
P. 10 : c’est la ville de Cannes qui affiche les charges à caractère général les plus élevées ou encore, P. 11 : les charges de personnel de la Ville de Cannes sont deux fois supérieures à celles de Colmar.
Je vais moi aussi citer quelques chiffres concernant La Ville de Cannes.
• Le taux de la taxe foncière y est de 17.50 %, contre 19.83 % à Colmar .
• La ville de Cannes c’est 2 200 emplois dont 139 à l’animation (on y a créé un service de 15 agents de prévention) ; 163 emplois dans le médico-social (infirmières, cadres de santé, médecins, puéricultrices, psychologues). Elle a repris en régie le nettoyage des voies périphériques… et, cela non pas sous la houlette d’un gauchiste inconscient mais d’un Maire de Droite qui se targue d’appliquer ce qu’il appelle « la rigueur constructive ».
• En octobre 2019 : les effectifs d’îlotiers de la Police municipale de Cannes comptent 50 agents à pied ou à VTT. Ils sont soutenus sur le terrain par les 197 policiers municipaux et 47 ASVP.
• Ses recettes de fonctionnement sont de 284 M€ en 2019 ; et elle a investi 74 M€. A côté de ces chiffres, ceux de Colmar font pâle figure.
Page 14, vous dites que les dépenses d’équipement atteignent 484 € par habitant à Colmar. Je signale qu’elles sont de 1 873 € par habitant à Cannes.
• Et, pour finir, je rajoute que la capacité de désendettement de la ville de Cannes est tout à fait bonne, voire excellente, avec 3.86 années.
Vous dites par ailleurs, que les données statistiques que vous avancez représentent une économie annuelle substantielle de 427 €par habitant à Colmar. Quant à nous, nous pensons que ces économies, faites par la ville, représentent en réalité des dépenses supplémentaires pour les Colmariens qui sont obligés d’avoir un véhicule pour se déplacer en raison de la piètre offre des transports en commun - nous l’avons évoquée au point 5 – obligés, lorsqu’ils résident en ville, de payer des stationnements résidents deux fois plus cher qu’ailleurs et lorsqu’ils veulent y faire des courses, de mettre également la main au porte-monnaie pour se garer.
(...)