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6 novembre 2019

La bibliothèque des Dominicains rebaptisée "Jacques Chirac"

« Je viens d'être informé que le conseil municipal de Colmar a décidé hier soir de rebaptiser la bibliothèque des Dominicains, "Jacques Chirac". [...] La décision fut-elle vraiment prise à l'unanimité ?
J'ai envoyé des courriels à des amis qui sont du même avis que moi. J'attends réponses et propositions. »

5/11/2019 22:24


De nombreux messages de Colmariens vent debout contre cette décision arbitraire parviennent à colmarinfo depuis que l'information est connue. Des commentateurs indignés envisagent de lancer une pétition en ligne.
Des réactions unanimes qui recoupent celles publiées sur la page Facebook des DNA.


COMMENTAIRES :

⬦ Et sans demander l'avis de personne !
Effacer le nom de cette bibliothèque, c'est effacer son histoire !
[...]

⬦ Quel dommage :-(

⬦ Chirac, à l'existence si monacale.

⬦ Chirac bientôt canonisé et déifié. Après ça, les citoyens se sentiront bien mieux et tout sera parfait dans nos vies. Merci pour tout Jacques.

⬦ C’est dommage que les Colmariens n’aient pas été consultés...

⬦ Le nom d'un président vraiment pas meilleur que tous les autres, ça devient ridicule, la politique de Meyer.

⬦ Rebaptiser la prestigieuse bibliothèque des Dominicains, haut-lieu de la culture rhénane, du nom d'un personnage qui a toujours renié notre langue ancestrale, est un scandale !

⬦ Un ancien président qui traîne quand même une collection de casseroles... Le maire Meyer, l'ignore-t-il ? Le 15 décembre 2011, alors que le parquet avait requis la relaxe, le tribunal correctionnel de Paris condamne Jacques Chirac dans les deux volets de l'affaire des emplois fictifs (Paris et Nanterre), à deux ans d’emprisonnement avec sursis pour "détournement de fonds publics", "abus de confiance", "prise illégale d'intérêts" et "délit d'ingérence". Pour le tribunal, il est "l'initiateur et l'auteur principal des délits" et "a manqué à l'obligation de probité qui pèse sur les responsables publics, au mépris de l'intérêt public des Parisiens". C'est la première fois qu'un ancien président de la République française est condamné par la justice.

⬦ [...] Non, la Bibliothèque Chirac pour moi ça ne passe pas... faut pas pousser quand même, ok, il était sympa, mais en tant que Président, c'était pas le plus futé non plus ! Arrêtez de renommer chaque monument ou rue pour faire plaisir à un groupe partisan... y en a marre ! On a un passé, une identité et ça ne se remplace pas au pied levé !

⬦ Une tâche urgente pour une municipalité sans Chilbert : rebaptiser la bibliothèque en bibliothèque patrimoniale du président qui a été condamné par la Justice.

⬦ Pourquoi, il y a aussi un procès en béatification en cours et c'est un blasphème que de le critiquer ?
Ce n'est pourtant pas complètement déconnant que de rappeler que le seul lien entre Jacques Chirac et la probité, c'est qu'il fut membre d'un corps chargé de vérifier le bon emploi des deniers publics.

⬦ C'est une bibliothèque, pas une foire aux bovins...


Dessin de Phil - DNA

[Flash du conseil municipal]

Dominique Grunenwald

La bibliothèque des Dominicains baptisée Jacques Chirac

« Oui, monsieur le maire, mes chers collègues, j'ai été quelque peu étonné quant à moi pour la méthode qui a présidé au fait que vous proposiez à l'heure actuelle une dénomination à la mémoire de Jacques Chirac. En effet, nous l'avons appris par la presse qu'il y avait des bruits. [...] Être pressé dans la désignation que ce soit d'une place, d'une rue, d'une avenue, du nom d'une personne illustre peut attendre un petit peu. Parce que est-ce que c'est la bonne solution, est-ce que la solution "place de la Mairie" etc. ou un autre endroit était meilleur, je ne sais pas. Je regrette cette méthode qui fait que c'est un peu bousculé. [...] Alors je dirais une chose, c'est vrai et là vous avez raison, j'aurais dit "pourquoi est-ce qu'on n'a pas une place Georges Pompidou, pourquoi on n'a pas une avenue François Mitterrand ?" Soyons clair, certains d'entre nous n'auraient peut-être pas apprécié qu'il y ait une avenue Mitterrand. La deuxième chose que je voudrais dire, avec le respect que j'ai pour cet homme pour qui j'ai parfois voté, eh bien vous dites que c'est un grand homme d'état, on s'interroge. Il a été un grand homme politique, mais d'état... [...] Donc je dirais que, pour ma part, je crois que votre proposition est marquée d'un processus d'accélération qui ne me paraît pas très bon. [...]



Meyer et Hemedinger réconciliés

Ces derniers temps, Yves Hemedinger, le dauphin incompétent pour l'un et Gilbert Meyer, le trop vieux pour l'autre, semblent à nouveau faire ami-ami, comme en témoigne cet arrêt sur image lors du dernier conseil municipal. De quoi déboussoler complètement ceux qui voulaient tourner la page Meyer et qui faisaient confiance à Hemedinger pour incarner une forme de renouvellement.

Mais avec Hemedinger, il n'y aura pas de changement. Ce sera toujours la même politique, la même clique au pouvoir, la même arrogance. Avec, au mieux, un replâtrage homéopathique, sans doute insuffisant pour séduire les Colmariens.


(DNA)



3 novembre 2019

Gilbert Meyer et le tourisme

Edouard Dabrowski

Cette carte nous montre l'espace occupé par le centre-ville. S'y concentrent monuments historiques et commerces en tout genre mais de plus en plus orientés "tourisme". Quelque 11.000 habitants tentent de cohabiter tant bien que mal avec les 3,5 millions de touristes qui envahissent chaque année ce petit espace, dont 1,5 million pendant le marché de Noël. À part les irréductibles qui préfèrent rester et combattre la politique du maire, les habitants, de plus en plus nombreux à être écœurés, déménagent ou en manifestent l'intention. Gilbert Meyer aura réussi à transformer Colmar, ce « joyau de la Renaissance, la perle du Rhin, le berceau de Schongauer et Bartholdi » en un parc d'attractions kitsch à souhait et vidé de son âme.

2 novembre 2019

Gilbert Meyer : « Ce sera mon dernier mandat. »

Bernard Friedrich

"Les vieilles ficelles" (DNA - Zapping du 2/11/19)

Des vestiges du passé, des épisodes des campagnes pour les municipales colmariennes, un seul me semble mériter notre attention. Il s'agit de cette phrase qui figure en deuxième et troisième lignes de la "Lettre du Maire" du 24 janvier 2014, lettre où, ému, Gilbert annonce sa candidature et précise d'entrée de jeu "CE SERA MON DERNIER MANDAT". Chacun sait que dans un discours ou un courrier l'auteur annonce dès le début ce qui est important à retenir. Il sait que l'auditeur et le lecteur se "disperse" vite.

À Colmar, chacun connaît l'éthique de monsieur le maire et lui fait donc confiance. Cette confiance il l'a perdue dès lors qu'il renie son engagement. Rien, si ce n'est son ambition démesurée, ne le contraignait au parjure... même pas son erreur de n'avoir su préparer un dauphin compétent. Il porte seul le poids de cette grave erreur. Il y a, dans notre belle cité, d'autres talents, d'autres idées, d'autres styles pour gérer notre avenir.

Seuls les imbéciles ne changent pas d'avis me dit-on ! Certes, mais on oublie aussi de dire que ce proverbe souligne surtout "un entêtement orgueilleux qui confine à la stupidité" : Gilbert Meyer n'est ni imbécile ni stupide ; simplement un indécrottable orgueilleux !

1 novembre 2019

Gaston

Nous avons le moule LR : le maire, qui semble moins présent. Le député, pas Colmarien et qui est mieux à Paris. Le premier adjoint qui sort du même moule mais qui, contrairement aux autres, peut se montrer très colérique et méprisant. Plusieurs personnes de mon entourage l’ont déjà vu s’énerver et s’élever au-dessus du peuple car « personne n’a de leçon à [lui] donner ». La première leçon à apprendre n'est-elle pas l’humilité ?

La ReM ? Oublions. La candidate parle de SA ville et n’y réside pas. Et il s’agit de notre ville pas de la sienne ! On ne quitte pas un autocrate pour un autre.

Une potentielle candidate RN qui n’habite pas non plus ici et qui s’occupe de la région, autrement dit, elle n'a aucune connaissance de Colmar.

Restent le Vert et le petit jeune. L’écologie ne devrait pas être un dogme réservé au Vert. Le Vert, c’est dommage, reste souvent en retrait. Pour moi, un maire doit être présent. Le petit jeune, je ne le connais pas assez. D’autres candidat(e)s ?

Je donnerai ma voix à celui ou celle qui permettra à nouveau aux habitants d’être sur un pied d’égalité. Je pense à certains quartiers surtaxés ou d’autres laissés à l’abandon. D’autres enfin sont plus généreusement arrosés. Parce qu’ils en avaient besoin et aussi dans un souci électoraliste.

C’est cette attitude qui attise la méfiance. À Colmar, nous avons DES cultures qui font NOTRE culture. Je trouve qu’arroser une communauté ou une autre est sacrément gonflé et irrespectueux. Irrespectueux, car à l’heure où chacun essaie de trouver sa place et d’alimenter un climat de sérénité et de tolérance, on conforte, on continue de diviser et de créer des tensions plutôt que de rapprocher les gens. Nous sommes des Colmariens avant tout et chacun mérite le respect, dans une ambiance apaisée, pour le bien-vivre ensemble.

Malheureusement, à Colmar, règne ce microcosme de bourgeois qui décide de tout et ne veut pas de changement. Ce serait dommage de ne plus avoir ses entrées et ses privilèges. Difficile d’être sur un pied d’égalité avec nous autres, les citoyens lambdas.

Raus ! et vivement que ça change !

Cordialement.

Gaston

31 octobre 2019

Voter UTILE - Voter pour la renaissance de Colmar

Un scrutin municipal doit impérativement s’affranchir de toute obédience ou connotation politique. Les notions de droite, centre, gauche, verts, ou toute autre couleur, n’ont pas droit de cité.

Dans un scrutin national, les promesses tenues (ou non tenues…) sont inévitablement diluées tant géographiquement qu’au gré des soubresauts de l’actualité nationale ou internationale.

Une élection au niveau local a un impact réel et quantifiable dans notre quotidien, sans l’interférence systématique de paramètres exogènes. Chaque décision, bonne ou moins bonne, se verra comme le nez au milieu de la figure. Chez nous, dans notre rue, notre quartier, au travers de nos services publics.

Je ne vois pas en quoi une liste menée par un(e) candidat(e) adoubé(e) par tel ou tel parti politique serait plus à même de mener une ville dans le sens souhaité par et pour ses habitants.

Ces dits partis financeront-ils ou collaboreront-ils à la mise en œuvre des promesses électorales ?

Bien sûr que non. Ce qui leur importe avant tout c’est de pouvoir afficher sur une carte de France là où ils sont implantés ! Leur ego en a besoin et leur avenir en dépend pour les scrutins suivants...

À l’inverse, il faut privilégier une liste menée par un(e) Colmarien(ne) soucieux(se) de faire bouger notre ville engluée dans les choix et les priorités d’un maire, dont la vision du monde est aux antipodes des attentes et des besoins de ses administrés.

A-t-il seulement été un tant soit peu à leur écoute ? Entendre ne veut pas dire écouter...

On ne peut lui enlever le mérite d’avoir contribué à l’embellissement de quelques quartiers bien ciblés mais malheureusement au détriment de tous les autres. En fait, ses choix ont été adaptés aux cadrages des selfies des touristes…

J’attends avec impatience la liste qui saura prendre le contre-pied des orientations aveuglément suivies depuis trop longtemps. Une équipe qui ne se souciera pas d’être réélue à l’issue de son mandat. Si elle devait l’être, c’est parce qu’elle aura donné entière satisfaction tant au niveau des attentes que des propositions novatrices.

Colmar doit revenir aux Colmariens et Colmariennes.

J’ai bon espoir que ce moment arrivera en mars prochain.

DR

30 octobre 2019

Strasbourg : l’appel au secours des habitants et piétons du centre-ville

Un article paru dans les DNA aborde la problématique du centre-ville de Strasbourg. Comme en écho à ce qui est en train de se passer à Colmar.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on pourrait presque remplacer le mot "Strasbourg" par le mot "Colmar". Sauf qu'à Strasbourg, la résistance semble s'organiser...


29 octobre 2019

Tristan Denéchaud entre en campagne

Après les critiques de ce qui ne tourne pas rond dans notre ville, indispensables pour poser un diagnostic et y remédier, voici donc venu le temps des propositions.

Tristan Denéchaud s'est lancé le premier dans la course, après l'abandon de Benoît Nicolas. Samedi dernier, il a présenté à la presse les grandes orientations de son programme encore en cours d'élaboration avec l'aide de tous ceux qui souhaitent participer.

Contact : tdenechaud@gmail.com

Les autres candidats potentiels continuent d'aller sur le terrain, rien de tel pour imprégner le subconscient de futurs électeurs, au cas où ils décideraient de se présenter. Ou, pour l'un d'entre eux, de se représenter. Car rien n'est encore sûr. Quand on leur pose la question, ils bottent en touche, avec un bel ensemble. On en est réduit aux supputations. Il s'agit des trois LR, Meyer, Hemedinger et Straumann.

D'après certains qui le disent ne pas être au mieux de sa forme, Meyer n'est plus sûr de vouloir y aller. Mais il compte bien ne pas laisser à d'autres le soin d'organiser sa succession. Il est surtout préoccupé par la présentation de son bilan qu'il souhaite rendre plus beau qu'il n'est en réalité.

À force de retourner régulièrement sa veste, Yves Hemedinger déjoue tous les pronostics. Sait-il seulement lui-même où il en est ? Ses amis doivent sérieusement commencer à douter.

Eric Straumann applique à lui-même le conseil qu'il dispense aux autres : ne pas se déclarer trop tôt. Candidat ? P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non... Quant au programme, pour lui, c'est secondaire, on verra une fois élu. Que demandent les Colmariens ? Que les taxes n'augmentent pas. Le reste...

D'une discrétion de violette, Frédéric Hilbert est souvent accusé de faire le jeu de Meyer en refusant toute alliance au second tour (sauf évidemment si les autres se rallient à lui). Espérons qu'il va démentir.

Stéphanie Villemin est aux abonnés absents. S'intéresse-t-elle seulement aux Colmariens ? Il se dit qu'elle aurait du mal à recruter des membres pour LREM et à constituer une liste.

D'autres candidat(e)s risquent de s'immiscer dans le jeu, cette campagne va nous réserver bien des surprises...

Il est déjà arrivé qu'à Colmar les élections se jouent à quelques dizaines de voix près. Tout est possible... Rêvons...

[Photo : Tristan Denéchaud, entouré de quelques membres de son équipe, répond aux questions de Jean-Luc Will, journaliste aux DNA.]



27 octobre 2019

Bernard FRIEDRICH

Changement de tactique ? Clap de fin ? Espoir d'un renouveau ?

C'est un peu tout et n'importe quoi, ce début de campagne qui n'ose dire son nom ! Notre "bon maire", grand bâtisseur devant l'éternel, à l'image de ces grands pharaons soucieux d'inscrire leur nom dans le marbre pour l'éternité et gestionnaire reconnu, aurait-il au bout du compte la volonté de tirer le rideau sur un (trop) long règne, se conformant ainsi à son sage engagement de janvier 2014 ? Difficile à croire. Et pourtant, quel changement de méthode à quelques mois de l'échéance. Jusqu’alors, il nous avait habitué à multiplier ses largesses et investissements "ad hoc" en ultimes recours pour séduire (acheter) des électeurs. Le voici vantant ses réalisations passées, inaugurant à tour de bras, vantant ses bilans, nous saoulant jusqu'à l'ivresse d'euros engagés et de grands projets arrivant à maturité ; tout le contraire de promesses d'avenir. Certes l'homme est plein de surprises et peut toujours nous surprendre. La meilleure surprise qu'il pourrait nous faire serait d'avoir enfin atteint l'âge de sagesse, fier de la tâche accomplie et conscient que l'heure est venue de laisser à d'autres la mission de poursuivre son action, en insufflant un style nouveau et les changements qui s'imposent, dans un contexte global en pleine mutation dans la quasi totalité des domaines.