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29 septembre 2019

Gilbert Meyer et le social

Cantine scolaire

Pour des raisons de « bonne gestion » répétées en boucle par l'adjointe Odile Uhlrich-Mallet, les familles indigentes ne pouvant payer la cantine de leurs enfants, malgré une réduction de 30%, devront désormais payer le plein tarif jusqu'à apurement de leur dette.
Victorine Valentin (PS) et Frédéric Hilbert (EELV) sont montés au créneau.

Victorine Valentin :
« On dit très exactement que la hausse des impayés est liée à ce dispositif. Est-ce que vous ne pensez pas que c'est non pas lié au dispositif, mais à la précarité des familles qui justement bénéficient de cette remise parce qu'elles sont exonérées d'impôt ? (...). On a des gens qui ont des difficultés de paiement sur un tarif réduit et on propose de leur appliquer le tarif plein tant qu'ils n'auront pas tout payé. Est-ce que vous ne pensez pas que c'est antinomique ? Est-ce qu'il n'y a pas un risque qu'ils n'envoient plus du tout leurs enfants à la cantine parce que s'ils n'arrivent pas à payer avec une remise de 30%, comment vont-ils payer le tarif plein ? Je présume qu'il y a là un risque alimentaire pour ces enfants. Il y a un risque que ces enfants paient eux d'une tout autre manière. »

Frédéric Hilbert :
« Dans le secondaire, les élèves qui mangent à la cantine et dont les parents n'ont pas les moyens de payer l'intégralité des frais de restauration, ont des aides qui sont disponibles par les fonds sociaux collégiens et les fonds sociaux lycéens. Les situations sont étudiées au cas par cas et certaines familles voient une prise en charge parfois totale de leurs frais de restauration. Ici, vous avez fait une règle générale, en fonction des revenus, vous baissez de 30%. Il y a des situations où les familles vont choisir, malgré cette baisse de 30%, de ne pas envoyer leurs enfants à l'école, alors que ce qui est important - j'entends bien que la gestion est importante - mais ce qui est important, c'est que les enfants puissent manger correctement. Déjà que beaucoup d'enfants ne dorment pas correctement dans leur famille, s'ils ne mangent pas non plus, les chances de réussite scolaire s'amenuisent énormément. Vous avez des outils à la Ville (CCAS) qui pourraient éventuellement gérer ce genre de situation. »

28 septembre 2019

Pollution au Lindane

Tristan Denéchaud

Durant ces prochains mois et comme toujours, nous tenterons de jouer la carte de la TRANSPARENCE. Ici, nous sommes sollicités pour une pétition pour dire « STOP à la pollution cancérigène de la nappe phréatique à Colmar », liée à l’ancienne décharge dite du Ligibel. Cette initiative montre que la préservation de nos cadres de vie est essentielle et que ce qui est vrai aujourd’hui, ne le sera peut-être pas demain.
Même si c’est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît (protection moins fragile et un peu plus imperméable qu’indiqué, restrictions connues de longue date, faible dégradation et risque d’une étendue peu probable à moyen terme, configuration différente sur le site de la STEIH à Huningue, terres agricoles d’ores et déjà sacrifiées, confusion entre eaux souterraines et eaux de consommation, …), le sujet n’en est pas moins intéressant. Plusieurs éléments de réponse :
1. La pollution au Lindane est une vraie problématique tant environnementale que de santé publique, mais la gestion des eaux souterraines est une prérogative du Département.
2. L’usage par les particuliers de l’eau de la nappe est lui aussi réglementé, puisqu’il ne peut se faire qu’à des fins d’irrigation à petite échelle.
3. (Et c’est là qu’intervient l’échelon municipal), la question que pose le Lindane et tous ses équivalents (les langues pesticides venant de Cernay dans la nappe phréatique, les langues venant de StocaMine, ...), c’est aussi la micro-échelle (micropollutions) et l’effet cocktail. À ces faibles doses, on ne connaît plus l‘effet des substances, or la combinaison des substances peut avoir des effets fortement aggravants. Ainsi, les collectivités en charge de l’adduction en eau potable peuvent s‘en prémunir, et protéger la population servie, en installant des systèmes de monitoring biologique des micropollutions, puis, si nécessaire, en traitant ces micropollutions (perturbateurs endocriniens, métaux lourds...) en station. Et comme dit, c’est là qu‘une municipalité peut et DOIT agir !
DONC, même si le traitement de la pollution ne relève pas directement de la Mairie ou de la Communauté d'Agglomération, il est important d'agir en bonne intelligence/coordination avec le Département et les Syndicats des Eaux. C’est ce que nous ferons si nous sommes élus ! Tout en informant de manière la plus transparente possible la population colmarienne. Comme pour TOUS les autres sujets, le devoir d'information est un devoir que nous vous devons !

https://www.change.org/p/lacombe-pascal-yahoo-fr-stop-pollution-canc%C3%A9rig%C3%A8ne-de-la-nappe-phr%C3%A9atique-%C3%A0-colmar?fbclid=IwAR2n6NcBp55h0tKir3Et2aTFmnDst1Ks-gewS3BmEP8yHWi3_K6xWEUiymc



22 septembre 2019

[Municipales]

DNA du 21/9/2019 : Un sondage sur les municipales est en cours sur Colmar. Les sondés doivent se prononcer sur plusieurs hypothèses de premier et second tours. Avec des alliances que certains observateurs estiment peu probables (Gilbert Meyer avec Eric Straumann au premier tour ou encore Stéphanie Villemin avec Gilbert Meyer au second tour) mais qui font l’objet de rumeurs persistantes.


L’institut questionne également les personnes sur l’opportunité d’une nouvelle candidature du maire sortant, Gilbert Meyer. Il demande enfin aux sondés de donner leur opinion (très bonne, bonne, mauvaise, très mauvaise) sur les possibles têtes de liste.


Sans surprise, on retrouve les candidats officiels (Stéphanie Villemin investie par LaREM, Tristan Denéchaud pour le collectif Bougeons les lignes, Frédéric Hilbert pour Europe Ecologie les Verts), les officieux (Le trio LR : Yves Hemedinger, Gilbert Meyer, Eric Straumann et Marie-Hélène de Lacoste Lareymondie pour le RN). Et puis il y a une certaine Brigitte Klinkert, présidente du Conseil départemental du Haut-Rhin…


Reste à savoir qui a commandé ce sondage. La République en Marche ? Les Républicains ? Gilbert Meyer lui-même ? Ou peut-être Eric Straumann. Pas sûr que l’on ait la réponse… ni les résultats.

16 septembre 2019

« Meurtres à Colmar »

Michel Naudo

Hier soir j’ai regardé sur France 3 « Meurtres à Colmar » car j’ai vécu 17 ans dans cette ville, de 1980 à 1997. L’intrigue était assez quelconque avec quelques invraisemblances dans le scénario mais les images de Colmar étaient superbes et peuvent très certainement donner envie à ceux qui ne connaissent pas, d’y venir.
Un point cependant m’a choqué à posteriori car je ne l’avais même pas noté sur le moment (je souhaite que beaucoup soient dans ce cas de n’avoir rien vu). À deux reprises dans les scènes finales, le focus est mis sur un journal qui n’existe pas et qui s’appelle « Grand-Est » !!!
Il y a en Alsace deux journaux régionaux qui sont les « Dernières Nouvelles d’Alsace » et « L’Alsace ». Rien de plus simple que de faire une fausse première de couverture et de présenter les deux quotidiens sur une table de restaurant comme dans une des scènes de la fiction où l'on voit deux journaux posés sur la table du restaurant du Marché couvert.
Je veux bien que ce soit une fiction et que la Région Grand-Est ait contribué à son financement mais pousser le bouchon aussi loin ne peut que braquer les Alsaciens encore plus, contre cette ineptie administrative qu’est le Grand-Est. Il eut été tellement plus simple aussi d'inventer un journal fictif comme "La Dépêche de Colmar" par exemple. Non, au lieu de cela on nous inflige ce ridicule canard dont le nom ne peut être pris que comme une provocation par beaucoup d'Alsaciens. C'est une maladresse qui n'aurait pas dû passer et être corrigée d'une façon ou d'une autre.
Cette grande Région est bien entendu également une fiction et j’en veux pour preuve, le fait qu’elle cherche d’une façon désespérée et par tous les moyens, à se créer une identité. C’est ridicule et pathétique !
L’Alsace n’est certes plus une Région mais toujours et encore une petite région géographique avec une identité culturelle forte et ancienne et ce n’est pas demain la veille que nous verrons le Grand-Est se forger le milliardième d’une identité équivalente malgré tous ses efforts maladroits, pitoyables et mesquins, entrepris par ailleurs et aux frais du contribuable…





Petit train contre grande échelle

Situation surréaliste ce vendredi à 16h35 dans la rue des Marchands.
Le petit train blanc, garni de quelques touristes, s’engage dans la rue piétonne suivi de très près par un véhicule de pompiers, garni de sa grande échelle, toute sirène hurlante.
Pompiers pressés donc bruyants, mais pas suffisamment pour ébranler le flegme du pilote du train...
Bien qu’il pouvait se ranger à plusieurs endroits pour laisser passer les hommes du feu en intervention, le « promène-couillons » a poursuivi son bonhomme de chemin à son train (blanc) de sénateur.
Et ce ne sont pas les remarques et interpellations des piétons qui ont fait dévier le TGV de Chwouldi.
Heureusement qu’au premier carrefour, leurs chemins se sont enfin séparés.
À ce stade, je ne sais si l’intervention des pompiers a été pénalisée, mais quoi qu’il en soit, tout comme beaucoup de piétons, j’ai été outré par cet épisode d’incivilité manifeste. Au point de prendre la plume.
Le petit train blanc avait sûrement un timing de rotations futures à respecter, dirons-nous.
13/9/2019 18:11


Réactions :

⬦ J'ai vu la scène très en amont... au niveau de la fameuse impasse Hertenbrod. Le pseudo chauffeur avait trois fois l'occasion de s'arrêter : avant de quitter le boulevard du Champs de mars, une deuxième fois au niveau du magasin Maison du monde et juste après au niveau de l'école Rousseau ! Les pompiers avaient mis la sirène et ils klaxonnaient en plus ! Scène surréaliste. Vu l'énervement des pompiers, je pense qu'un courrier est déjà parti du SDIS ! Et heureusement.
14/9/2019 17:29

⬦ Et après on interdit les vélos taxis car ça entre en conflit avec les petits trains... de qui se moque-t-on ! Moi, avec mon vélo taxi, j’aurais pu me mettre de côté de suite !
14/9/2019 08:50

⬦ Il faut entendre promène-couillons dans le sens attrape-nigauds/touristes.
Déridez-vous un peu.
14/9/2019 07:08

15 septembre 2019

Colmar bouge recrute

[Municipales]

Tristan Denéchaud
tdenechaud@gmail.com

C'est désormais officiel. Colmar bouge (alias Bougeons les lignes) se lance pour les prochaines municipales. Les comités sont en train de se mettre en place. Vous êtes jeune marié ou jeune retraité ? Étudiant, chef d'entreprise, pizzaiolo, sage-femme, guichetier, en recherche d'emploi ? Nous avons besoin de tout le monde pour faire bouger les lignes, de Bel-Air à la Silberrunz et du Ladhof à la Croix-Blanche !
Nous écrire en mp ou à colmarbouge@gmail.com si vous êtes intéressé(e).

https://www.facebook.com/colmarbouge/



Dessin de Phil - DNA


14 septembre 2019

Des cars de tourisme en centre-ville

Devant le laxisme des services municipaux, pas touche aux touristes, c'est sacré, les cars de tourisme en prennent à leur aise et n'hésitent plus à pénétrer au plus près de l'hypercentre. Ici, un car stationné rue des Laboureurs, et pas juste pour déposer les visiteurs. Des places réservées aux voitures sont occupées en toute impunité. Il est grand temps que les Colmariens se réapproprient leur ville.




Et toujours rue des Laboureurs, quand ce ne sont pas les cars de tourisme...


9 septembre 2019

Un hôtel-village à Colmar

Deux nouveaux parkings payants au centre-ville, et aujourd’hui, la création d’un village-hôtel-village de luxe sur la place de la Montagne Verte… On nous prend vraiment pour des idiots ! Un parking à payer pour aller voir nos aînés à l’EHPAD, c’est honteux ! Nous ne sommes que des porte-monnaie ! Et encore faut-il que l’on ait de la place ! Un hôtel-village de luxe, sur la place de la Montagne Verte ? Avec SPA, avec piscine, une cave de dégustation, une brasserie et un restaurant gastronomique ! Il ne manque plus que le casino ! Tout ce « village » ouvert sur le futur parc arboré ! Mais où va-t-on ? Sommes-nous à Center Parc ? Les Colmariens passeront dans ce « parc » et seront observés par les touristes aisés derrière leurs vitres comme des animaux curieux passant. Au parc de Sainte-Croix l’on propose une nuit avec les loups, pour les voir de plus près. À Colmar, l’on propose une nuit avec les Colmariens ! Nous accueillons un parking souterrain pour attirer plus de touristes et maintenant un hôtel de luxe pour mieux nous observer ! Mais où va-t-on ? Le Maire parle de « sa » ville, mais qu’il n’oublie pas que c’est NOTRE ville ! N’oublions pas le premier adjoint, futur candidat, responsable de l’urbanisme, qui signe les permis de construire dont potentiellement celui-ci qui est dans les murs depuis le 30 août ! Et la cave à vin fera le bonheur du député, potentiel candidat ! Tous d’accord avec ce projet et ensuite ils veulent les clés de la Mairie ? C’est une honte ! Nous atteignons un point de non-retour. Le projet est dévoilé et annoncé alors qu’il n’est même pas validé par le conseil municipal. Mais n’ayons crainte, la majorité suit bêtement son maître et s’assoit sur les Colmariens. Ces projets sont honteux et ces personnes n’ont pas peur de se (re)présenter. Heureusement que le ridicule ne tue pas ! Qu’attendons-nous pour manifester ou faire une pétition en ligne ! J’oubliais, la peur de...
8/9/2019 20:09

6 septembre 2019

Colmar, ville libre du Saint-Empire romain germanique

Colmar, la Villa Columbaria, ville libre du Saint-Empire romain germanique, joyau de la Renaissance, berceau de Schongauer et Bartholdi, la perle de la plaine du Rhin qui a vu séjourner empereurs et écrivains, scientifiques et prélats, est en train de revenir dans la lumière grâce à ces "instagrameuses" et stars de la télé-réalité chinoises que l'office du tourisme s'évertue à attirer et dont ses ouailles surveillent, commentent, partagent et louent fébrilement chaque selfie pris sur le pont de la Petite Venise que ces tour-opérateurs évidemment philanthropes érigent en incontournable des parcs d'attractions de cette petite chose pleine de légendes constitué par l'ensemble France-Italie-Allemagne (pour les Chinois, c'est plus au moins pareil). Ainsi, cela se visite "groupir" et uniquement sous l'angle du selfie, cela se déguste via les quelques restos chinois de la ville ayant conclu accord avec les tour-opérateurs et moyennant de menus crochets par les échoppes à "alsatiques" comme on le dit dans le landerneau, c'est-à-dire les cigognes en peluche et les magnets qui retournent d'où ils viennent (la Chine) dans une absence sidérante de réflexion "carbone", c'est pas grave, fallait y être, fallait y claquer son selfie comme on verrouille un cadenas d'amour sur le Pont-Neuf, aujourd'hui le tourisme c'est cela, aucune interaction, aucune immersion, aucun échange, aucun intérêt sauf pour les gardiens du temple qui monnaient leurs AirBnB et leurs magnets "alsatiques" et nous devrions nous estimer heureux que ces gens-là aient encore besoin de dormir sans quoi j'ignore ce qu'il resterait au vulgum pecus né là, bien obligé de se garer, bien obligé de bosser, bien obligé de passer, celui même que l'on souhaite chasser de son habitat comme on chasse les tribus indigènes dans les forêts aux arbres convoités... Des gens qui ne laisseront rien, n'emporteront rien d'autre que leurs maudits selfies sur le pont de la Petite Venise, qui ne s’imprégneront en rien et qui, fondamentalement, n'en ont rien à foutre de Colmar, ville libre du Saint-Empire, joyau de la Renaissance aux édifices néo-gothiques, néo-classiques, néo-médiévaux, baignée dans la torpeur luthérienne et l'humanisme rhénan, l'important étant de surfer sur un effet de mode étrange, voire loufoque porté par une émission de télé-réalité chinoise, « chinese restaurant », qui cherchait juste un décor en carton-pâte à vingt mille lieues de la grise Chine pour capter l'audience de cette jeunesse perdue dans les artefacts d'une existence par procuration... D'une vie à travers une perche à selfie exigeant de cautionner tout ce qui est salutaire pour le genre humain : les voyages en avion, la bouffe en plastique, les AirBnB, les usines à touristes, les fabriques à souvenirs... Le Colmarien, quant à lui, apprend chaque semaine, chaque mois que tel parking devient payant, que telle dent creuse deviendra un hôtel bardé de stationnement-minutes gratuits afin que, contrairement au Colmarien riverain du centre, le touriste puisse décharger son coffre, poser la voiture dix minutes avant de la foutre ailleurs, un luxe refusé à l'administré-cochon-payeur-râleur qui lui, certes, n'achète pas de souvenirs ni ne loue d'AirBnB et que l'on boute hors de la cité... Le Colmarien contemple béat le ballet des grues qui bâtissent et érigent ces temples à touristes d'un nouveau genre, avant-gardistes et achalandés, parce que là on a des moyens et on a des idées... N'oublie pas, Colmarien, que tu n'es jamais, ô grand jamais lésé : en échange de tous tes sacrifices, ton antre accueille la crème des influenceuses chinoises alors émerveille-toi, prosterne-toi et pâme-toi...