Tristan Denéchaud
Durant ces prochains mois et comme toujours, nous tenterons de jouer la carte de la TRANSPARENCE. Ici, nous sommes sollicités pour une pétition pour dire « STOP à la pollution cancérigène de la nappe phréatique à Colmar », liée à l’ancienne décharge dite du Ligibel. Cette initiative montre que la préservation de nos cadres de vie est essentielle et que ce qui est vrai aujourd’hui, ne le sera peut-être pas demain.
Même si c’est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît (protection moins fragile et un peu plus imperméable qu’indiqué, restrictions connues de longue date, faible dégradation et risque d’une étendue peu probable à moyen terme, configuration différente sur le site de la STEIH à Huningue, terres agricoles d’ores et déjà sacrifiées, confusion entre eaux souterraines et eaux de consommation, …), le sujet n’en est pas moins intéressant. Plusieurs éléments de réponse :
1. La pollution au Lindane est une vraie problématique tant environnementale que de santé publique, mais la gestion des eaux souterraines est une prérogative du Département.
2. L’usage par les particuliers de l’eau de la nappe est lui aussi réglementé, puisqu’il ne peut se faire qu’à des fins d’irrigation à petite échelle.
3. (Et c’est là qu’intervient l’échelon municipal), la question que pose le Lindane et tous ses équivalents (les langues pesticides venant de Cernay dans la nappe phréatique, les langues venant de StocaMine, ...), c’est aussi la micro-échelle (micropollutions) et l’effet cocktail. À ces faibles doses, on ne connaît plus l‘effet des substances, or la combinaison des substances peut avoir des effets fortement aggravants. Ainsi, les collectivités en charge de l’adduction en eau potable peuvent s‘en prémunir, et protéger la population servie, en installant des systèmes de monitoring biologique des micropollutions, puis, si nécessaire, en traitant ces micropollutions (perturbateurs endocriniens, métaux lourds...) en station. Et comme dit, c’est là qu‘une municipalité peut et DOIT agir !
DONC, même si le traitement de la pollution ne relève pas directement de la Mairie ou de la Communauté d'Agglomération, il est important d'agir en bonne intelligence/coordination avec le Département et les Syndicats des Eaux. C’est ce que nous ferons si nous sommes élus ! Tout en informant de manière la plus transparente possible la population colmarienne. Comme pour TOUS les autres sujets, le devoir d'information est un devoir que nous vous devons !
https://www.change.org/p/lacombe-pascal-yahoo-fr-stop-pollution-canc%C3%A9rig%C3%A8ne-de-la-nappe-phr%C3%A9atique-%C3%A0-colmar?fbclid=IwAR2n6NcBp55h0tKir3Et2aTFmnDst1Ks-gewS3BmEP8yHWi3_K6xWEUiymc
Durant ces prochains mois et comme toujours, nous tenterons de jouer la carte de la TRANSPARENCE. Ici, nous sommes sollicités pour une pétition pour dire « STOP à la pollution cancérigène de la nappe phréatique à Colmar », liée à l’ancienne décharge dite du Ligibel. Cette initiative montre que la préservation de nos cadres de vie est essentielle et que ce qui est vrai aujourd’hui, ne le sera peut-être pas demain.
Même si c’est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît (protection moins fragile et un peu plus imperméable qu’indiqué, restrictions connues de longue date, faible dégradation et risque d’une étendue peu probable à moyen terme, configuration différente sur le site de la STEIH à Huningue, terres agricoles d’ores et déjà sacrifiées, confusion entre eaux souterraines et eaux de consommation, …), le sujet n’en est pas moins intéressant. Plusieurs éléments de réponse :
1. La pollution au Lindane est une vraie problématique tant environnementale que de santé publique, mais la gestion des eaux souterraines est une prérogative du Département.
2. L’usage par les particuliers de l’eau de la nappe est lui aussi réglementé, puisqu’il ne peut se faire qu’à des fins d’irrigation à petite échelle.
3. (Et c’est là qu’intervient l’échelon municipal), la question que pose le Lindane et tous ses équivalents (les langues pesticides venant de Cernay dans la nappe phréatique, les langues venant de StocaMine, ...), c’est aussi la micro-échelle (micropollutions) et l’effet cocktail. À ces faibles doses, on ne connaît plus l‘effet des substances, or la combinaison des substances peut avoir des effets fortement aggravants. Ainsi, les collectivités en charge de l’adduction en eau potable peuvent s‘en prémunir, et protéger la population servie, en installant des systèmes de monitoring biologique des micropollutions, puis, si nécessaire, en traitant ces micropollutions (perturbateurs endocriniens, métaux lourds...) en station. Et comme dit, c’est là qu‘une municipalité peut et DOIT agir !
DONC, même si le traitement de la pollution ne relève pas directement de la Mairie ou de la Communauté d'Agglomération, il est important d'agir en bonne intelligence/coordination avec le Département et les Syndicats des Eaux. C’est ce que nous ferons si nous sommes élus ! Tout en informant de manière la plus transparente possible la population colmarienne. Comme pour TOUS les autres sujets, le devoir d'information est un devoir que nous vous devons !
https://www.change.org/p/lacombe-pascal-yahoo-fr-stop-pollution-canc%C3%A9rig%C3%A8ne-de-la-nappe-phr%C3%A9atique-%C3%A0-colmar?fbclid=IwAR2n6NcBp55h0tKir3Et2aTFmnDst1Ks-gewS3BmEP8yHWi3_K6xWEUiymc