Colmar, la Villa Columbaria, ville libre du Saint-Empire romain germanique, joyau de la Renaissance, berceau de Schongauer et Bartholdi, la perle de la plaine du Rhin qui a vu séjourner empereurs et écrivains, scientifiques et prélats, est en train de revenir dans la lumière grâce à ces "instagrameuses" et stars de la télé-réalité chinoises que l'office du tourisme s'évertue à attirer et dont ses ouailles surveillent, commentent, partagent et louent fébrilement chaque selfie pris sur le pont de la Petite Venise que ces tour-opérateurs évidemment philanthropes érigent en incontournable des parcs d'attractions de cette petite chose pleine de légendes constitué par l'ensemble France-Italie-Allemagne (pour les Chinois, c'est plus au moins pareil). Ainsi, cela se visite "groupir" et uniquement sous l'angle du selfie, cela se déguste via les quelques restos chinois de la ville ayant conclu accord avec les tour-opérateurs et moyennant de menus crochets par les échoppes à "alsatiques" comme on le dit dans le landerneau, c'est-à-dire les cigognes en peluche et les magnets qui retournent d'où ils viennent (la Chine) dans une absence sidérante de réflexion "carbone", c'est pas grave, fallait y être, fallait y claquer son selfie comme on verrouille un cadenas d'amour sur le Pont-Neuf, aujourd'hui le tourisme c'est cela, aucune interaction, aucune immersion, aucun échange, aucun intérêt sauf pour les gardiens du temple qui monnaient leurs AirBnB et leurs magnets "alsatiques" et nous devrions nous estimer heureux que ces gens-là aient encore besoin de dormir sans quoi j'ignore ce qu'il resterait au vulgum pecus né là, bien obligé de se garer, bien obligé de bosser, bien obligé de passer, celui même que l'on souhaite chasser de son habitat comme on chasse les tribus indigènes dans les forêts aux arbres convoités... Des gens qui ne laisseront rien, n'emporteront rien d'autre que leurs maudits selfies sur le pont de la Petite Venise, qui ne s’imprégneront en rien et qui, fondamentalement, n'en ont rien à foutre de Colmar, ville libre du Saint-Empire, joyau de la Renaissance aux édifices néo-gothiques, néo-classiques, néo-médiévaux, baignée dans la torpeur luthérienne et l'humanisme rhénan, l'important étant de surfer sur un effet de mode étrange, voire loufoque porté par une émission de télé-réalité chinoise, « chinese restaurant », qui cherchait juste un décor en carton-pâte à vingt mille lieues de la grise Chine pour capter l'audience de cette jeunesse perdue dans les artefacts d'une existence par procuration... D'une vie à travers une perche à selfie exigeant de cautionner tout ce qui est salutaire pour le genre humain : les voyages en avion, la bouffe en plastique, les AirBnB, les usines à touristes, les fabriques à souvenirs... Le Colmarien, quant à lui, apprend chaque semaine, chaque mois que tel parking devient payant, que telle dent creuse deviendra un hôtel bardé de stationnement-minutes gratuits afin que, contrairement au Colmarien riverain du centre, le touriste puisse décharger son coffre, poser la voiture dix minutes avant de la foutre ailleurs, un luxe refusé à l'administré-cochon-payeur-râleur qui lui, certes, n'achète pas de souvenirs ni ne loue d'AirBnB et que l'on boute hors de la cité... Le Colmarien contemple béat le ballet des grues qui bâtissent et érigent ces temples à touristes d'un nouveau genre, avant-gardistes et achalandés, parce que là on a des moyens et on a des idées... N'oublie pas, Colmarien, que tu n'es jamais, ô grand jamais lésé : en échange de tous tes sacrifices, ton antre accueille la crème des influenceuses chinoises alors émerveille-toi, prosterne-toi et pâme-toi...
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6 septembre 2019
4 septembre 2019
Encore deux nouveaux parkings payants
Et l’hypocrisie : « on fait payer pour avoir du turn-over ». N’importe quoi. Encore un moyen de renflouer les caisses vides, de s’asseoir un peu plus sur l’écologie, et d’éviter de faire marcher la noisette qu’ils ont en guise de cervelle.
Il n'y a rien de cohérent. Au lieu de repenser et d’apporter des solutions innovantes, on utilise les rares espaces bétonnés encore disponibles pour attirer encore plus de voitures au centre-ville.
Après, c’est évident, pas besoin de réfléchir, solution qui coûte pas cher, et on enclenche la machine à cash.
Voir l'article publié ce jour dans la presse locale : https://www.lalsace.fr/haut-rhin/2019/09/04/deux-nouveaux-parkings-payants-bubf
Photo L'ALSACE
Histoires d'argent
Ça y est les campagnes pour les municipales vont se lancer ! Les guerres d’ego vont commencer. Ce qui me dérange depuis plusieurs semaines, ce sont ces potentielles alliances, copinages. Mais quels projets ? Ils seront dévoilés en temps et en heure, mais pas de grandes lignes directrices ou de valeurs mises en avant. Nous, simples citoyens colmariens, sommes au milieu de ces guerres de personnalités et non pas d’une guerre de projets. Au final, nous devrons voter pour quelqu’un plutôt qu’un projet ? Je nous pense tous intelligents et capables de choisir un projet plutôt qu’une personne. Mais on nous écrase sous ces personnalités qui cherchent à se mettre en avant. De même, je suis heureux que nos impôts locaux restent fixes mais bientôt il n’y aura plus lieu de s’extasier et de jouer sur ce credo car ces mêmes impôts vont disparaître.
Heureusement, nous compensons en payant des PV et des stationnements hors de prix au centre-ville. De même pour les macarons et sans garantie de place. Mais en terme d’argent, je me questionne sur beaucoup de choses. D’ailleurs, deux nouveaux parkings payants vont voir le jour au centre-ville ! L’EHPAD, rue Bartholdi, réclamait de la place pour les visiteurs. Et bien, ils paieront pour visiter leurs aînés ! Et ces mêmes parkings seront pris d’assaut par les touristes ! Toujours plus de voitures en ville, drôle de notion de l’écologie. On vend notre santé et notre bien-être pour renflouer les caisses ! Le tour de France a coûté environ 300 000 € à la Ville, donc de ma poche et de la vôtre. Pour quelles retombées économiques ? De même, Vialis qui finance 40 000 € cette arrivée mais n’a pas le droit d’afficher son logo. Et pourquoi investir autant et ensuite demander des bénévoles (que l’on a remercié en sandwich et en T-shirt) ? Et pourquoi n’ont-ils pas eu le privilège d’avoir été invités à la soirée partenaires avant le tour de France ou même par la suite au pot après l’arrivée avec les officiels, les sponsors ? Après tout, ils font aussi partie du staff. Ils sont comme Vialis : « aidez-nous, mais que l’on ne vous voit pas. » Ensuite, 10 000 € donnés pour Notre-Dame ? Toujours de ma poche et de la vôtre. Pourquoi faire, nous avons déjà donné 100 000 €, nous, Haut-Rhinois, par le vote de Mme Klinkert ? Et là, une annulation de concert, pour des problèmes d’ego et autres raisons obscures, qui nous coûtent encore 5 000 € et vont rapporter de l’argent à une autre commune (bien chanceuse d’ailleurs !). Puis, je vois souvent le maire ET son premier adjoint accompagnés de photographes. Un photographe accompagnant le maire ne me choque pas. Mais pour le premier adjoint, je suis plus dubitatif. Les comptes de campagne ont débuté le 1er septembre mais n’étant pas encore déclaré candidat, je me demande qui paie ce photographe ? Nous ? Peut-être pourra-t-il lui même nous éclairer ? Je finirai par les soirées partenaires. Certes, elles existent, elles remercient les personnes ayant permis la réalisation d’un événement. Elles sont, la plupart du temps privées. Pourquoi faire saliver le simple citoyen qui n’a pas été invité car pas partenaire (alors qu’il a aidé à financer via l’argent public !) et lui montrer que l’on boit et mange à volonté ? Je trouve cette attitude déplacée. Des photos certes, mais plusieurs vidéos pour montrer l’oisiveté, je me questionne. Parfois, l'on dirait une télé réalité du type « la famille Kardashian » où l’on nous expose des problèmes de riches ! Les adjoints se montrent en train de se gaver et en sont fiers ! Peut-être devraient-ils créer leur propre TV réalité ! Et ensuite l’on nous demande de nous serrer la ceinture et de payer ! L’on critique le gouvernement Macron et son train de vie luxueux. Mais au niveau local, ce n’est pas beaucoup mieux.
[xxx 4/9/2019 11:26]
1 septembre 2019
Edouard Dabrowski
Municipales à J-195
La course aux investitures semble revêtir une importance capitale aux yeux de certains de nos postulants. Mais qu'ils se rassurent : aujourd'hui, la marque, le parti politique, ne comptent presque plus, selon une enquête d'OpinionWay pour Cap Collectif. Une forte majorité d'électeurs (70%) se dit insensible à l'étiquette politique de leur futur candidat aux municipales.
⇨ Yves Hemedinger :
Il aurait pu avoir l'investiture LREM mais n'en a pas voulu, préférant se présenter sans étiquette. Ayant été élu pour le mandat, il compte bien le mener à son terme. Et ne démissionnera que si Meyer devait se représenter, s’asseyant sur son engagement de 2014.
Sauf si... Pour Hemedinger la situation est compliquée, critiquer le bilan de la majorité dont il fait partie serait se tirer une balle dans le pied.
⇨ Gilbert Meyer :
Avertissement : tout ce que nous écrivons le concernant n'est que pure spéculation puisqu'il a promis en 2014 de ne plus se représenter et qu'il se dit être un homme de parole. Après ses valses-hésitations avec Straumann, son démenti qu'il ait cherché à obtenir l'investiture LREM, c'est selon toute vraisemblance celle de LR qu'il aura en tant que sortant.
⇨ Eric Straumann :
N'ira au combat que s'il est sûr de gagner. N'aura évidemment pas l'investiture LR si c'est Meyer qui l'a. Fait comme si de rien n'était et continue de fréquenter assidûment les marchés.
⇨ Stéphanie Villemin :
Fin de l'insoutenable suspens : la déjà nommée "cheffe" de file par la République en Marche et référente LaREM du Haut-Rhin, obtiendrait l'investiture LaREM. D'après nos informations (à prendre avec des pincettes) la commission nationale d’investiture (CNI) aurait ajouté une condition : rejoindre Meyer au second tour. Ce qui expliquerait la réponse sibylline de ce dernier quand il reconnaît avoir évoqué le sujet avec Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales.
⇨ Frédéric Hilbert :
Surfant sur la vague écolo, il cherche à fédérer autour de lui la France Insoumise, les Gilets Jaunes, ce qu'il reste du PS et des citoyens lambda.
FH ne perd pas de temps, il est déjà en train d'organiser sa campagne, commissions, communication, etc.
⇨ Tristan Denéchaud :
Avec ou sans investiture, fort de son expérience d'élu MoDem au conseil municipal et porteur d'idées neuves, il a décidé de se présenter. Pragmatique, il part du principe que le maire de Colmar doit être celui de tous les Colmariens.
Municipales à J-195
La course aux investitures semble revêtir une importance capitale aux yeux de certains de nos postulants. Mais qu'ils se rassurent : aujourd'hui, la marque, le parti politique, ne comptent presque plus, selon une enquête d'OpinionWay pour Cap Collectif. Une forte majorité d'électeurs (70%) se dit insensible à l'étiquette politique de leur futur candidat aux municipales.
⇨ Yves Hemedinger :
Il aurait pu avoir l'investiture LREM mais n'en a pas voulu, préférant se présenter sans étiquette. Ayant été élu pour le mandat, il compte bien le mener à son terme. Et ne démissionnera que si Meyer devait se représenter, s’asseyant sur son engagement de 2014.
Sauf si... Pour Hemedinger la situation est compliquée, critiquer le bilan de la majorité dont il fait partie serait se tirer une balle dans le pied.
⇨ Gilbert Meyer :
Avertissement : tout ce que nous écrivons le concernant n'est que pure spéculation puisqu'il a promis en 2014 de ne plus se représenter et qu'il se dit être un homme de parole. Après ses valses-hésitations avec Straumann, son démenti qu'il ait cherché à obtenir l'investiture LREM, c'est selon toute vraisemblance celle de LR qu'il aura en tant que sortant.
⇨ Eric Straumann :
N'ira au combat que s'il est sûr de gagner. N'aura évidemment pas l'investiture LR si c'est Meyer qui l'a. Fait comme si de rien n'était et continue de fréquenter assidûment les marchés.
⇨ Stéphanie Villemin :
Fin de l'insoutenable suspens : la déjà nommée "cheffe" de file par la République en Marche et référente LaREM du Haut-Rhin, obtiendrait l'investiture LaREM. D'après nos informations (à prendre avec des pincettes) la commission nationale d’investiture (CNI) aurait ajouté une condition : rejoindre Meyer au second tour. Ce qui expliquerait la réponse sibylline de ce dernier quand il reconnaît avoir évoqué le sujet avec Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales.
⇨ Frédéric Hilbert :
Surfant sur la vague écolo, il cherche à fédérer autour de lui la France Insoumise, les Gilets Jaunes, ce qu'il reste du PS et des citoyens lambda.
FH ne perd pas de temps, il est déjà en train d'organiser sa campagne, commissions, communication, etc.
⇨ Tristan Denéchaud :
Avec ou sans investiture, fort de son expérience d'élu MoDem au conseil municipal et porteur d'idées neuves, il a décidé de se présenter. Pragmatique, il part du principe que le maire de Colmar doit être celui de tous les Colmariens.
31 août 2019
Défense de rire
Journaliste : « Comment expliquez-vous votre longévité politique ? »
Gilbert Meyer : « Je pense bénéficier d'un label de maire bâtisseur, mais aussi d'un maire gestionnaire. Au final, je suis un maire qui a su se faire aimer. Ça explique ma longévité et mon bilan. Je n'ai jamais pu être critiqué. »
Gilbert Meyer toujours, parlant de lui à la 3ème personne :
« Quand le maire parle, c'est aussi un avocat et un docteur en droit public qui s'exprime. »
DNA 11/7/2015
Commentaires relevés sur Facebook :
⬦ Ce type est génial.
⬦ Je n’en doute pas une seconde, il force l’admiration de tous...
Mais oui, mais il faut savoir arrêter avant de faire le tour de trop. Ça, c’est la sagesse ultime.
⬦ Surtout quand on s'est engagé par écrit à arrêter... et qu'on prétend être un homme de parole !
⬦ GM est un type génial !
Sa longévité le prouve que l'on soit fan ou pas... cela force l'admiration tout au moins du point de vue politique.
Du reste, ce n'est pas le seul dans ce cas, un vrai loup de la politique...
⬦ Franco a été 39 ans à la tête de l'Espagne, et ça ne prouve rien sur son génie... Et je peux te donner des dizaines d'exemples de maires médiocres mais qui ont été réélus 4 ou 5 fois. La peur du changement, la peur de perdre des subventions, d'avoir des dossiers compromettants qui montent à la surface, etc. Machiavel avait très bien expliqué cela.
Dans une ville comme Colmar, il faut un certain talent pour être élu, mais une fois en place, il faut vraiment être mauvais (ou trop honnête) pour ne pas être réélu !
⬦ Vous résumez parfaitement le fond de ma pensée !
⬦ Il n’a jamais su entendre les critiques. Il écartait les opposants ! Il s’asseyait sur quiconque n’était pas d’accord avec lui. Un autocrate dans toute sa splendeur ! Qui se regarde tous les jours dans son miroir pour savoir s’il est toujours le plus beau, le plus doué, le plus fort ! Et son miroir est dressé pour lui donner la seule réponse que le personnage supporte : Oui ! Oui ! Oui !
⬦ Modeste en plus !
⬦ Notre Alain Delon à nous.
⬦ Néfaste et malfaisant.
⬦ C’est tellement risible que c’en est pathétique.
⬦ C'est triste la vieillesse...
⬦ Que ceux qui sont satisfaits continuent à le plébisciter... C'est tout !
⬦ Il est pas abonné à Colmar info ? Mince alors !
⬦ Pour ma part, je choisis d’en rire plutôt que d’en pleurer.
26 août 2019
Narvin Dupré
Le stupide de l'année
L’autocrate de Neuf-Brisach obtient la médaille d’or du stupide de l’année 2019. Sa dernière décision stupide répond parfaitement aux « lois fondamentales de la stupidité humaine » de Carlo Cipolla. Carlo Cipolla décrit le fonctionnement de la société en dégageant quatre grandes catégories dans lesquelles il classe les individus : les crétins, les intelligents, les bandits et les stupides. Ils se démarquent les uns des autres par l'effet de leurs actions individuelles sur l'ensemble de la société. Ainsi, celles d'un crétin entraînent des pertes pour lui et des gains pour autrui, l'être intelligent agit de manière à procurer un bénéfice à tous, le bandit n'envisage que son seul avantage, quant à l'être stupide ses actions engendrent des pertes pour les autres sans aucun profit pour lui-même.
Carlo Cippolla avait établi 5 lois immuables de la stupidité.
Loi 1 : Toujours et inévitablement nous sous-estimons le nombre d’individus stupides en «liberté».
Peu importe le nombre d’idiots que vous imaginez autour de vous, vous sous-estimez invariablement le total. Pourquoi ? Parce que vous partez du principe faux que certaines personnes sont intelligentes en fonction de leur travail, de leur niveau d’éducation, de leur apparence, de leur réussite… Ce n’est pas le cas
Loi 2 : La probabilité qu’une personne soit stupide est indépendante des autres caractéristiques de cette personne.
La stupidité est une variable constante dans toutes les populations. Toutes les catégories qu’on peut imaginer – de genre, ethnique, religieuse, de nationalité, de niveau d’éducation, de revenus – possède un pourcentage fixe de personnes stupides. Il y a des professeurs d’université stupides. Il y a des gens stupides au Forum de Davos, à l’ONU et dans toutes les nations de la terre. Combien y en a-t-il ? Personne ne sait. Voir la Loi 1.
Loi 3 : Une personne stupide est une personne qui crée des problèmes à une autre personne ou à un groupe de personnes sans en tirer soi-même le moindre bénéfice.
Cette loi implique qu’il y ait trois autres sortes de personnes. Celles intelligentes dont les actions bénéficient à elles-mêmes et aux autres. Les voyous qui tirent des avantages pour eux-mêmes au détriment des autres. Et ceux qui enrichissent les autres à leur détriment. Les non stupides agissent de façon inconsistantes. Parfois, nous nous comportons intelligemment, parfois comme des voyous et parfois contre nos intérêts.
Mais les stupides sont eux constants. C’est pour cela qu’ils sont si dangereux pour Marco Cipolla.
« Les personnes stupides sont dangereuses et créent des dommages avant tout parce que les gens raisonnables ont du mal à imaginer et à comprendre des comportements aberrants. Une personne intelligente peut comprendre la logique d’un voyou. Une rationalité détestable, mais une rationalité… Vous pouvez l’imaginer et vous défendre… Avec une personne stupide, c’est absolument impossible. Une personne stupide va vous harceler sans aucune raison, pour aucun avantage, sans aucun plan et aucune stratégie… Vous n’avez aucune façon rationnelle de savoir quand, où, comment et pourquoi une créature stupide va attaquer. Quand vous êtes confrontés à un individu stupide vous êtes complètement à sa merci… »
C’est votre oncle qui ne peut pas s’empêcher de répandre des « fake news » sur les réseaux sociaux ou l’employé du service en ligne qui va vous raccrocher trois fois au nez et va finir par ne pas régler votre problème et vous en créer d’autres.
Loi 4 : les personnes non stupides sous-estiment toujours les dégâts que peuvent faire les individus stupides. Elles oublient en permanence que conclure un marché ou s’associer avec des personnes stupides est une erreur très coûteuse.
Nous sous-estimons le stupide à nos risques et périls.
Loi 5 : Une personne stupide est la plus dangereuse des personnes.
Elle est plus dangereuse qu’un voyou car nous ne pouvons rien faire ou presque contre la stupidité. La différence entre les sociétés qui s’effondrent sous le poids de leurs citoyens stupides et celles qui surmontent cette difficulté tient à une chose : leur capacité à produire des citoyens se comportant de façon intelligente dans l’intérêt de tous.
Si dans la population non stupide, la proportion de voyous et de personnes agissant à l’encontre de leurs propres intérêts est trop importante : « le pays devient alors un enfer » conclut Marco Cipolla.
L’annulation du concert de Theresa Thomason par l’autocrate de Neuf-Brisach est une perte pour le festival de Jazz, la chanteuse, l’association Ksang, les spectateurs qui devaient aller voir le concert, la ville de Colmar et l'autocrate de Neuf-Brisach. Le plus stupide c’est moi et je vous le fais savoir.
Le stupide de l'année
L’autocrate de Neuf-Brisach obtient la médaille d’or du stupide de l’année 2019. Sa dernière décision stupide répond parfaitement aux « lois fondamentales de la stupidité humaine » de Carlo Cipolla. Carlo Cipolla décrit le fonctionnement de la société en dégageant quatre grandes catégories dans lesquelles il classe les individus : les crétins, les intelligents, les bandits et les stupides. Ils se démarquent les uns des autres par l'effet de leurs actions individuelles sur l'ensemble de la société. Ainsi, celles d'un crétin entraînent des pertes pour lui et des gains pour autrui, l'être intelligent agit de manière à procurer un bénéfice à tous, le bandit n'envisage que son seul avantage, quant à l'être stupide ses actions engendrent des pertes pour les autres sans aucun profit pour lui-même.
Carlo Cippolla avait établi 5 lois immuables de la stupidité.
Loi 1 : Toujours et inévitablement nous sous-estimons le nombre d’individus stupides en «liberté».
Peu importe le nombre d’idiots que vous imaginez autour de vous, vous sous-estimez invariablement le total. Pourquoi ? Parce que vous partez du principe faux que certaines personnes sont intelligentes en fonction de leur travail, de leur niveau d’éducation, de leur apparence, de leur réussite… Ce n’est pas le cas
Loi 2 : La probabilité qu’une personne soit stupide est indépendante des autres caractéristiques de cette personne.
La stupidité est une variable constante dans toutes les populations. Toutes les catégories qu’on peut imaginer – de genre, ethnique, religieuse, de nationalité, de niveau d’éducation, de revenus – possède un pourcentage fixe de personnes stupides. Il y a des professeurs d’université stupides. Il y a des gens stupides au Forum de Davos, à l’ONU et dans toutes les nations de la terre. Combien y en a-t-il ? Personne ne sait. Voir la Loi 1.
Loi 3 : Une personne stupide est une personne qui crée des problèmes à une autre personne ou à un groupe de personnes sans en tirer soi-même le moindre bénéfice.
Cette loi implique qu’il y ait trois autres sortes de personnes. Celles intelligentes dont les actions bénéficient à elles-mêmes et aux autres. Les voyous qui tirent des avantages pour eux-mêmes au détriment des autres. Et ceux qui enrichissent les autres à leur détriment. Les non stupides agissent de façon inconsistantes. Parfois, nous nous comportons intelligemment, parfois comme des voyous et parfois contre nos intérêts.
Mais les stupides sont eux constants. C’est pour cela qu’ils sont si dangereux pour Marco Cipolla.
« Les personnes stupides sont dangereuses et créent des dommages avant tout parce que les gens raisonnables ont du mal à imaginer et à comprendre des comportements aberrants. Une personne intelligente peut comprendre la logique d’un voyou. Une rationalité détestable, mais une rationalité… Vous pouvez l’imaginer et vous défendre… Avec une personne stupide, c’est absolument impossible. Une personne stupide va vous harceler sans aucune raison, pour aucun avantage, sans aucun plan et aucune stratégie… Vous n’avez aucune façon rationnelle de savoir quand, où, comment et pourquoi une créature stupide va attaquer. Quand vous êtes confrontés à un individu stupide vous êtes complètement à sa merci… »
C’est votre oncle qui ne peut pas s’empêcher de répandre des « fake news » sur les réseaux sociaux ou l’employé du service en ligne qui va vous raccrocher trois fois au nez et va finir par ne pas régler votre problème et vous en créer d’autres.
Loi 4 : les personnes non stupides sous-estiment toujours les dégâts que peuvent faire les individus stupides. Elles oublient en permanence que conclure un marché ou s’associer avec des personnes stupides est une erreur très coûteuse.
Nous sous-estimons le stupide à nos risques et périls.
Loi 5 : Une personne stupide est la plus dangereuse des personnes.
Elle est plus dangereuse qu’un voyou car nous ne pouvons rien faire ou presque contre la stupidité. La différence entre les sociétés qui s’effondrent sous le poids de leurs citoyens stupides et celles qui surmontent cette difficulté tient à une chose : leur capacité à produire des citoyens se comportant de façon intelligente dans l’intérêt de tous.
Si dans la population non stupide, la proportion de voyous et de personnes agissant à l’encontre de leurs propres intérêts est trop importante : « le pays devient alors un enfer » conclut Marco Cipolla.
L’annulation du concert de Theresa Thomason par l’autocrate de Neuf-Brisach est une perte pour le festival de Jazz, la chanteuse, l’association Ksang, les spectateurs qui devaient aller voir le concert, la ville de Colmar et l'autocrate de Neuf-Brisach. Le plus stupide c’est moi et je vous le fais savoir.
23 août 2019
LA MÉTHODE MEYER DANS TOUTE SA SPLENDEUR
Pour ceux qui douteraient encore des méthodes autocratiques de notre cher maire, voici un énième exemple de sa lamentable façon de procéder avec quiconque ne file pas droit. S'il pensait que l'information allait passer en catimini à la faveur de la trêve estivale il en est pour ses frais.
Tout a commencé par un différend opposant GM à Catherine Fender, professeur au conservatoire et chef de chœur. Qu'a fait cette malheureuse pour s'attirer les foudres du maire ? Eh bien, elle a juste eu le tort de se croire en démocratie, en commentant une publication de la Ville au sujet du conservatoire, sur Facebook. Ça n'a pas plu au monarque.
En quoi consiste la sanction qu'il lui a infligée ? Tout simplement en l'annulation du concert « Body and Soul » organisé par l'association Ksang dont la directrice artistique n'est autre que... Catherine Fender.
Cette sanction va bien au-delà de sa personne, sont directement impliqués :
- la chanteuse de gospel Theresa Thomason, qui vient spécialement des États-Unis ;
- une trentaine de choristes qui préparent ce spectacle depuis plus de six mois ;
- un pianiste, un contrebassiste et un percussionniste.
Plus d’un an de travail artistique et logistique annulé par un mail de la Ville envoyé début août !
Lors de cette séquence, l'adjointe à la Culture, Cécile Striebig qui a refusé de répondre aux questions de Valérie Freund a révélé une fois de plus son incapacité à gérer un conflit qui est de son ressort. Encore faudrait-il qu'elle ait une vision de la Culture et parvienne à l'imposer.
Cette mauvaise blague aura un coût pour le contribuable colmarien : 5 000 euros que la Ville devra verser aux artistes pour la prestation annulée.
⇒ lire l'article de Valérie Freund - L'ALSACE
21 août 2019
UN RAS-LE-BOL QUI SE GÉNÉRALISE
Natif de Colmar, 79 ans, je me suis garé cet après-midi le long de la halle, le temps de faire deux achats, 7 minutes montre en main. A mon retour, je trouve un "papillon" sur mon pare-brise.
Motif : "mauvais sens"...
Le racket de [...] me paraît maintenant dépasser le scandale et être devenu une véritable abomination !
[...]
[21/8/2019 17:12]
Motif : "mauvais sens"...
Le racket de [...] me paraît maintenant dépasser le scandale et être devenu une véritable abomination !
[...]
[21/8/2019 17:12]
Ce genre de message, nous en recevons régulièrement à Colmar info. Dans l'absolu, une infraction reste une infraction et à ce titre sujette à amende, personne ne le discute. Ce qui est mis en avant dans la quasi totalité des messages reçus, outre l'absence de solution satisfaisante au problème du stationnement, est l'acharnement avec lequel la police municipale verbalise à qui mieux mieux, sans aucune retenue ni indulgence. Remplir les caisses de la Ville semble être devenu l'objectif prioritaire. De l'indulgence, si, il y en a, mais elle s'applique aux touristes, il faut les laisser s'installer tranquillement, donc, même s'ils sont mal garés, regardons ailleurs. De nombreux témoignages attestent de ce « deux poids deux mesures » malgré les dénégations de la municipalité. Un « deux poids deux mesures » qui s'applique également à notre premier édile : une photo reçue l'an dernier montre la voiture de GM garée à contre-sens comme celle du monsieur qui nous écrit et, en plus, hors case. Mais pas de contravention dans son cas, la police devait être occupée ailleurs...
[Esteban WENDLING - L'ALSACE du 20/8/2019]
À COLMAR, ON FAIT DU VÉLO À PIED
Au début de l’été, on apprenait que la police municipale de Colmar allait redoubler de vigilance pour verbaliser les cyclistes roulant sur les trottoirs. Ils n’ont rien à y faire. Sauf que bien souvent, le tracé des pistes les y dépose cordialement. Les exemples sont nombreux, chaque cycliste en a en tête.
Pour respecter la loi, posons pied à terre. Mais pour aller où ensuite ? Et à la vitesse d’un piéton ? Mais alors, pourquoi acheter un vélo ? Et d’ailleurs, pas n’importe quel vélo… À Colmar, c’est VTT à suspension obligatoire ou retour à la bipédie assuré. Sinon, impossible de survivre aux pavés du centre-ville. Et même sans pavés, le VTT est de rigueur vu la vétusté de certains axes. Remonter tous les jours la pseudo piste cyclable de la rue de la Semm et des avenues de Fribourg, Clemenceau et Poincaré s’apparente plus à un rodéo qu’à la pratique des mobilités « douces ». Certes, la Ville finance (une partie de) mon vélo. Et mes rayons cassés ? Et mes vertèbres ?
Il serait faux de dire que rien n’est fait pour les cyclistes, qui ne sont de loin pas tous irréprochables. Mais accueillir le Tour ne suffit pas à faire de Colmar une ville cyclable. Et s’attaquer aux cyclistes roulant sur les trottoirs, alors que les infrastructures ne sont pas adaptées, est-ce une priorité ?
À COLMAR, ON FAIT DU VÉLO À PIED
Au début de l’été, on apprenait que la police municipale de Colmar allait redoubler de vigilance pour verbaliser les cyclistes roulant sur les trottoirs. Ils n’ont rien à y faire. Sauf que bien souvent, le tracé des pistes les y dépose cordialement. Les exemples sont nombreux, chaque cycliste en a en tête.
Pour respecter la loi, posons pied à terre. Mais pour aller où ensuite ? Et à la vitesse d’un piéton ? Mais alors, pourquoi acheter un vélo ? Et d’ailleurs, pas n’importe quel vélo… À Colmar, c’est VTT à suspension obligatoire ou retour à la bipédie assuré. Sinon, impossible de survivre aux pavés du centre-ville. Et même sans pavés, le VTT est de rigueur vu la vétusté de certains axes. Remonter tous les jours la pseudo piste cyclable de la rue de la Semm et des avenues de Fribourg, Clemenceau et Poincaré s’apparente plus à un rodéo qu’à la pratique des mobilités « douces ». Certes, la Ville finance (une partie de) mon vélo. Et mes rayons cassés ? Et mes vertèbres ?
Il serait faux de dire que rien n’est fait pour les cyclistes, qui ne sont de loin pas tous irréprochables. Mais accueillir le Tour ne suffit pas à faire de Colmar une ville cyclable. Et s’attaquer aux cyclistes roulant sur les trottoirs, alors que les infrastructures ne sont pas adaptées, est-ce une priorité ?
20 août 2019
Edouard DABROWSKI
Un climat de peur règne sur Colmar
Un climat de peur règne sur Colmar
Ce n'est un secret pour personne, Gilbert Meyer se livre à des représailles envers ceux qui ne filent pas droit ou osent émettre la moindre critique. À Colmar, les gens ont peur de parler. Évidemment pas les ami(e)s de Meyer qui profitent largement du système, eux ne se privent pas de donner de la voix, dépassant quelquefois en arrogance celle de leur idole. Mais parmi le personnel de mairie, les responsables d'associations, les commerçants, combien sont-ils à ne pas oser émettre la moindre objection qui risquerait de contrarier l'autocrate ? Des commerçants qui étaient prestataires de service à la mairie, ont vu leur collaboration résiliée du jour au lendemain, mettant parfois en péril l'entreprise. D'autres ont reçu une lettre les menaçant de rejeter la moindre de leur demande s'ils refusaient de s'acquitter de la taxe de Noël illégale. On a vu comment M. Schnell, de "Lire et chiner", s'est fait recadrer par un courrier du maire que celui-ci a publié sur sa page Facebook, avec nom et adresse bien visibles, le clouant ainsi au piloris ; la directrice du conservatoire ainsi que des Gilets jaunes ont subi le même sort. Qu'en pense la CNIL ? Le seul tort de ce libraire a été de « critiquer » la politique municipale du stationnement. Un Colmarien qui avait osé émettre un avis n'allant pas dans le bon sens, c'est-à-dire celui du maire, au sujet de l'édicule place Unterlinden a reçu un courrier dans lequel était écrit qu'il n'avait pas à critiquer le mobilier urbain. On pourrait multiplier les exemples...
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