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21 août 2019

UN RAS-LE-BOL QUI SE GÉNÉRALISE


Natif de Colmar, 79 ans, je me suis garé cet après-midi le long de la halle, le temps de faire deux achats, 7 minutes montre en main. A mon retour, je trouve un "papillon" sur mon pare-brise.
Motif : "mauvais sens"...
Le racket de [...] me paraît maintenant dépasser le scandale et être devenu une véritable abomination !
[...]

[21/8/2019 17:12]


Ce genre de message, nous en recevons régulièrement à Colmar info. Dans l'absolu, une infraction reste une infraction et à ce titre sujette à amende, personne ne le discute. Ce qui est mis en avant dans la quasi totalité des messages reçus, outre l'absence de solution satisfaisante au problème du stationnement, est l'acharnement avec lequel la police municipale verbalise à qui mieux mieux, sans aucune retenue ni indulgence. Remplir les caisses de la Ville semble être devenu l'objectif prioritaire. De l'indulgence, si, il y en a, mais elle s'applique aux touristes, il faut les laisser s'installer tranquillement, donc, même s'ils sont mal garés, regardons ailleurs. De nombreux témoignages attestent de ce « deux poids deux mesures » malgré les dénégations de la municipalité. Un « deux poids deux mesures » qui s'applique également à notre premier édile : une photo reçue l'an dernier montre la voiture de GM garée à contre-sens comme celle du monsieur qui nous écrit et, en plus, hors case. Mais pas de contravention dans son cas, la police devait être occupée ailleurs...


La Renault Talisman de Gilbert Meyer en infraction

[Esteban WENDLING - L'ALSACE du 20/8/2019]

À COLMAR, ON FAIT DU VÉLO À PIED

Au début de l’été, on apprenait que la police municipale de Colmar allait redoubler de vigilance pour verbaliser les cyclistes roulant sur les trottoirs. Ils n’ont rien à y faire. Sauf que bien souvent, le tracé des pistes les y dépose cordialement. Les exemples sont nombreux, chaque cycliste en a en tête.

Pour respecter la loi, posons pied à terre. Mais pour aller où ensuite ? Et à la vitesse d’un piéton ? Mais alors, pourquoi acheter un vélo ? Et d’ailleurs, pas n’importe quel vélo… À Colmar, c’est VTT à suspension obligatoire ou retour à la bipédie assuré. Sinon, impossible de survivre aux pavés du centre-ville. Et même sans pavés, le VTT est de rigueur vu la vétusté de certains axes. Remonter tous les jours la pseudo piste cyclable de la rue de la Semm et des avenues de Fribourg, Clemenceau et Poincaré s’apparente plus à un rodéo qu’à la pratique des mobilités « douces ». Certes, la Ville finance (une partie de) mon vélo. Et mes rayons cassés ? Et mes vertèbres ?
Il serait faux de dire que rien n’est fait pour les cyclistes, qui ne sont de loin pas tous irréprochables. Mais accueillir le Tour ne suffit pas à faire de Colmar une ville cyclable. Et s’attaquer aux cyclistes roulant sur les trottoirs, alors que les infrastructures ne sont pas adaptées, est-ce une priorité ?

20 août 2019

Edouard DABROWSKI

Un climat de peur règne sur Colmar

Ce n'est un secret pour personne, Gilbert Meyer se livre à des représailles envers ceux qui ne filent pas droit ou osent émettre la moindre critique. À Colmar, les gens ont peur de parler. Évidemment pas les ami(e)s de Meyer qui profitent largement du système, eux ne se privent pas de donner de la voix, dépassant quelquefois en arrogance celle de leur idole. Mais parmi le personnel de mairie, les responsables d'associations, les commerçants, combien sont-ils à ne pas oser émettre la moindre objection qui risquerait de contrarier l'autocrate ? Des commerçants qui étaient prestataires de service à la mairie, ont vu leur collaboration résiliée du jour au lendemain, mettant parfois en péril l'entreprise. D'autres ont reçu une lettre les menaçant de rejeter la moindre de leur demande s'ils refusaient de s'acquitter de la taxe de Noël illégale. On a vu comment M. Schnell, de "Lire et chiner", s'est fait recadrer par un courrier du maire que celui-ci a publié sur sa page Facebook, avec nom et adresse bien visibles, le clouant ainsi au piloris ; la directrice du conservatoire ainsi que des Gilets jaunes ont subi le même sort. Qu'en pense la CNIL ? Le seul tort de ce libraire a été de « critiquer » la politique municipale du stationnement. Un Colmarien qui avait osé émettre un avis n'allant pas dans le bon sens, c'est-à-dire celui du maire, au sujet de l'édicule place Unterlinden a reçu un courrier dans lequel était écrit qu'il n'avait pas à critiquer le mobilier urbain. On pourrait multiplier les exemples...

17 août 2019

Le centre-ville se vide de ses habitants

Ce que Colmar info dénonce depuis bientôt deux ans se confirme : entre la pression touristique devenue insupportable et le manque de places de parking, de plus en plus de Colmariens quittent le centre-ville.
Philippine Kauffmann donne la parole à cinq habitant(e)s qui ont choisi de déménager. De nombreux autres témoignages sont publiés sur ce blog.




Des Colmariens ont choisi de quitter le centre-ville, notamment à cause de la pression touristique toute l’année. Archives L’Alsace/Thierry GACHON

14 août 2019

Bernard RODENSTEIN

Le sens du sacrifice !

Photomontage E. Dabrowski


Colmar et les Colmariens sont les victimes innocentes de l’afflux touristique de plus en plus incontrôlable qui menace d’étouffer le centre-ville.
J’ai cherché à comprendre ce qui nous valait ce succès qui dépasse largement les espérances des promoteurs de la chose ?
Il y a bien sûr le musée Unterlinden avec le retable d’Issenheim. Il n’attire qu’une certaine élite culturelle. Il y a un canal qui traverse la ville sur lequel sont promenés à prix coûtant les badauds ébaubis menés en bateaux à fond plat sur une distance de près de 500 m.
Il y aura bientôt un musée du chocolat. Il y a des maisons à colombages. Un tout petit centre-ville dont on a vite fait le tour. En hiver du vin chaud. Des babioles made in China.
Et tout cela attire des centaines de milliers de touristes, notamment chinois ! Allez comprendre pourquoi ?
Il m’est d’avis qu’ils se pressent chez nous pour découvrir notre maire ! Mondialement connu. À la réputation désormais planétaire ! Inamovible ! Éternel ! Indéboulonnable ! Impérial ! Digne de l’Empire du Milieu !
Je les comprends. C’est un phénomène. Assez unique en son genre.
Ma suggestion est que nous en fassions don, de son vivant, à nos amis chinois pour leur épargner ce long voyage ! Ils l’auraient en permanence à leur disposition. Ça devrait leur plaire !
Bartholdi, l’enfant de Colmar, a bien fait don de sa statue de la Liberté à l’Amérique. Nous pourrions faire aujourd’hui ce cadeau à la Chine pour rééquilibrer nos échanges internationaux !
Je n’ai pas demandé son avis au principal intéressé. Je pense que l’idée de se faire adorer par plus d’un milliard de Chinois devrait le séduire ! Et puis, il n’a pas non plus demandé notre avis à nous avant de faire venir autant de Chinois à Colmar !

12 août 2019

Isabelle Kieffer

BRÈVES

« Selon que vous serez puissant ou misérable » : près d’un des meilleurs boulangers de Colmar, parfois compliqué de se garer quand on vient de loin pour pain et viennoiseries, quelques places souvent occupées par les clients de l’hôtel proche.
Alors, c’est vrai, il arrive qu’on se mette à cheval sur le trottoir pour 10 minutes. Les employés de la boulangerie mettent en garde « faites plusieurs fois le tour du pâté de maisons, attendez une place, la police municipale en est à sa troisième tournée de P.V. ».
On suit le conseil et vite.
Sauf que pour leur pause gourmande ces policiers font de même ou mieux : carrément la voiture sur le trottoir.
Sûr qu’à eux il n’arrivera rien.

Lieu de quiétude et poumon vert : c’est pour cela qu’on s’installe avenue de la Marne en bordure du Champ de Mars.
Sauf que chaque week-end d’été celui-ci est occupé jusque très tard dans la nuit par des fêtards peu soucieux des riverains. On crie, on hurle, on vocifère, on chahute, on boit beaucoup, on fume, on mange, bref on s’éclate (ouf, on met des préservatifs). Les riverains ne dorment pas et les promeneurs du petit matin constatent les dégâts : papiers gras, emballages divers, gobelets bouteilles, verre brisé et canettes. Les poubelles, nombreuses, sont apparemment trop loin… et de toute façon elles débordent déjà.
Impossible à la police de faire des rondes ?

O tempora, o mores : consternant le spectacle d’un groupe de touristes très âgés (l’étant presqu’autant, je me permets de l’écrire) faisant péniblement le tour du marché couvert à 9h du matin, les yeux fixés sur les chaussures, sans regarder et encore moins acheter.
Mais qu’est-ce que c’est que cette société où on pousse à consommer du voyage ? on ne visite plus une ville, un pays, on ne les découvre pas. On les « fait ». Et on coche la case : Paris : fait, Venise : fait, Colmar : fait, Croatie : fait……. On n’a rien vu ou si peu mais on a rempli le cahier des charges d’une société de loisirs frelatés.
(Les très jeunes : les yeux rivés au smartphone, vivement que ça se termine et qu’on prenne un pot à une terrasse après avoir acheté une cigogne en peluche.)

Pas de chance : le maire est la personnalité politique préférée des Français. Ben, pas des Colmariens qui ne savent toujours pas qui se présente officiellement et avec quel programme.

Mutatis mutandis : les candidats à la mairie ne devraient pas reproduire l’erreur des démocrates face à D. Trump : se limiter à critiquer violemment sans rien proposer. Cela finit par être stérile.

10 août 2019

BRÈVES DE COLMAR

⇨ Le maire qui, comme chacun sait, ne se représentera pas aux municipales (promesse de 2014) téléphone tous azimuts pour tenter de recruter du monde sur sa liste avec promesse d'un poste à la clé. Sont particulièrement visés des membres de l'opposition qu'il relance régulièrement. Peut-être se dit-il que ce qui a marché avec Sainte Odile hier, devrait pouvoir se répéter aujourd'hui.

⇨ Oui, il leur arrive (aussi) de se tromper
DNA - Zapping du 10/8/2019 - "Tristan Denéchaud bouge encore"
« (...) Il devait y avoir une bonne ambiance mardi soir, au cercle Saint-Martin, où Stéphanie Villemin et Tristan Denéchaud se sont retrouvés pour une réunion du comité local LREM en vue… des municipales. »
Sauf que Tristan Denéchaud n'était pas présent à ladite réunion (voir ci-dessous) :

Petit point sur la politique colmarienne suite au "Zapping" DNA de ce matin.
Si je revendique souvent mon autonomie, qui est une de mes "marques de fabrique", il n'en reste pas moins que j'ai des relations tout à fait cordiales avec Stéphanie Villemin. Nous sommes en concurrence pour l'investiture aux municipales, mais c'est une situation assez classique dans un mouvement. Une investiture, c'est un "plus" pour se situer par rapport aux électeurs, mais ça n'est pas l'alpha et l'oméga. Ce n'est pas pour cela que je me bats, mais pour l'avenir de Colmar et le bien-être de ses habitants.
Ah, et petit détail : je n'étais pas à la réunion LREM de mardi dernier, pour la simple et bonne raison que j'étais... en Argentine. Et j'ai de solides alibis !
Tristan Denéchaud

4 août 2019

Benoît LEGRAND

Comment gagner les élections municipales ?

Le temps avance, la trêve estivale arrive à son apogée et les élections approchent à grands pas. Autour de moi, j'entends toujours les habituels combats de coqs, à savoir qui aura la plus grosse pour l'emporter. Et ça y va des alliances, des trahisons, des promesses rompues et autres forfaitures. Ne vous y trompez pas, si vous voyez des candidats faire la tournée des événements mondains pour serrer des paluches, fuyez... Car si vous pensez que, parce qu'il vous a touché la main, une relation forte et accessible s'est installée, c'est que vous êtes naïfs. Des paluches, ils en serrent des milliers. Ce qu'ils font avant les élections pour vous charmer, ils ne le feront pas après. Ils risquent fort de ne même plus se souvenir de vous, car c'est humainement impossible.

Alors je pose la question, comment gagner les élections municipales ? Je vais en décevoir certains qui attendaient d'avoir une réponse toute faite pour s'asseoir sur le siège du premier magistrat. En effet, il n'y a pas de recette magique hors de la veulerie pour manipuler les masses et accaparer le pouvoir. Je suis et je resterai du coté du citoyen, et c'est de leur point de vue que je me positionne en posant cette question. Je pourrais la redéfinir comme suit : comment faire pour que la municipalité ne soit pas une fois de plus volée aux Colmariens ? Que ceux-ci n'aient pas leur mot à dire quant à l'orientation générale de la politique de la ville ?

Les esprits critiques avisés me diront que c'est toujours bien de vouloir que le peuple soit souverain, que c'est un vœu pieu que tout le monde puisse participer à la discussion et construire le monde de demain, mais que l'argumentum ad populum est un sophisme et que c'est totalement démagogique de dire ça. Et ils auraient raison, car imaginons que n'importe quel Colmarien veuille que son plan pour la ville soit appliqué ; l'équipe municipale devrait alors écouter chaque personne et réussir à faire une synthèse du tout ; au vu des moyens humains disponibles, c'est impossible.
Comment faire pour ménager la chèvre et le choux, l'exigence démocratique et l'efficacité décisionnelle ?

L'avis de tous doit pouvoir être pris en compte. Mais tous les avis ne sont pas toujours pertinents, pis encore, il est possible que plusieurs avis soient contradictoires. Enfin, certains avis peuvent être pertinents mais superfétatoires. Ce sont tous ces cas de figure qui parasitent la synthétisation, et tous ne peuvent pas être traités sans énormément de personnes. Si l'équipe municipale n'a pas assez de personnes à mettre à disposition, il y aurait pourtant au moins autant de personnes ayant un avis que d'avis.
La solution serait donc que les personnes qui ont un avis puissent le partager, le confronter et le développer avec celui des autres. Que de cette somme d'avis émerge un avis synthétique et accepté par tous ceux l'ayant élaboré (avis pouvant contenir des clauses conditionnelles). Alors, ces avis auront le poids de ceux qui les partagent, et seront comparés entre eux jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. Alors cet avis unique sera l'avis suivi par tous, et donc l'avis de tous. Il pourra donc s'appliquer à tous. Tout ceci est très théorique, car c'est factuellement la chose la plus compliquée à faire quand on est aux responsabilités : réussir à produire la synthèse de l'avis de tous, et convaincre tout le monde que c'est le meilleur avis à avoir.

Pour que cette périlleuse entreprise se fasse, il faut une structure, mais il n'est pas obligatoire qu'elle soit rigide. Il faut bien distinguer deux cas, le "haut" de la structure et le "bas" de la structure. Pour le "bas", chaque citoyen peut décider d'aller voir un autre citoyen pour partager leurs avis, et rien que ça, en soit, produit une structure. Mais ça peut être de n'importe quelle forme et adapté à n'importe quel groupe social. Pour le "haut" en revanche, c'est la partie fédérative commune, celle qui permet de regrouper tous les avis. Il faut donc que tout le monde soit d'accord sur le fonctionnement de la synthétisation. En période électorale, où les réflexions et avis sont les plus prolifiques, le "haut" de ce type de structure aurait toutes les chances de s'adapter à la forme de l'élection pour prendre le pouvoir et l'utiliser pour faire appliquer les synthèses. Ce serait donc l'émergence d'une liste citoyenne.

Alors, certains diront : la liste citoyenne, encore un vœu pieu, car rien n'est jamais vraiment purement citoyen. Nous ne partons pas de rien et Colmar a une histoire. Dans les groupes sociaux qui pourraient participer à une liste citoyenne, je distingue trois classes : les groupes organisés à vocation politique, les groupes organisés et les citoyens. On ne va pas se mentir, le Colmarien ou la Colmarienne lambda aura moins de chance de monter son propre groupe social pour y produire un avis politique que dans des groupes qui auront déjà l'expérience du vécu comme des associations ou des collectifs. De la même manière, les groupes organisés qui n'ont pas de vocation politique auront plus de mal à produire un avis politique que les groupes organisés dont c'est la vocation.
C'est malheureux à dire, mais pour ces raisons, les listes citoyennes sont souvent initiées par les partis politiques locaux. Non pas parce qu'ils sont "tous pourris" et qu'ils ne veulent pas laisser le pouvoir au peuple, mais parce qu'ils ont l'expérience du débat et de la campagne, les réseaux, et que ce sont souvent les seules qui se lancent à chaque élection. Après tout, les membres des partis politiques sont aussi des citoyens avec un avis, et ils le peaufinent régulièrement.

L'interrogation à se poser en participant à une liste citoyenne est celle de savoir si cette liste est là pour propulser un parti dans la campagne en lui donnant une légitimité populaire, ou si elle est là comme son nom l'indique pour faire vivre la citoyenneté de ceux qui veulent s'impliquer.
S'il n'existe pas de détecteur à entourloupe politique, quelques signes peuvent alerter :

Un seul parti est représenté ? Vous êtes tombés dans le comité de campagne de ce parti !

Plusieurs partis sont représentés ? Vous avez la garantie qu'il y aura des dialogues à l'intérieur de cette liste citoyenne, puisque aucun parti n'acceptera de jouer les supplétifs pour les autres partis. Il faut néanmoins rester vigilant, que ce ne soit pas uniquement la parole de ceux qui peuvent faire vaciller l'équilibre interne de la liste qui soit pris en compte.

Le point le plus critique et le plus emblématique de l'édition d'une liste citoyenne restera quand même la désignation et l'ordonnancement des candidats et candidates. Mais comme je l'ai dit plus haut, ce n'est qu'une adaptation d'une structure organisée dans la forme des élections municipales. Certes il n'y aura pas de place pour tout le monde, certes des ego vont être heurtés. Mais si tout le monde considère que la structure initiale doit continuer à perdurer après qu'elle ait remporté les élections, alors les places et l'ordre sur la liste n'aura plus vraiment d'importance.

1 août 2019

MUNICIPALES

Les candidats potentiels à la mairie de Colmar n'auront pas attendu la rentrée pour se livrer au jeu des alliances, alors que les investitures continuent de tomber. Selon une indiscrétion en provenance de Paris, il semblerait que LREM ait décidé d'accorder son soutien à Gilbert Meyer. Stéphanie Villemin étant incluse dans le deal, malgré ses dénégations antérieures, serait en bonne place sur la liste Meyer. Le MoDem au niveau national se rangeant derrière LREM, Tristan Denéchaud n'aurait pas son investiture, ni d'ailleurs celle de LREM qu'il a également sollicitée, Stéphanie Villemin ayant manœuvré pour qu'elle lui soit refusée.
Déjà contestée au sein de son propre camp pour ses méthodes autoritaires, SV aura du mal à convaincre les Marcheurs de voter Meyer, une majorité d'entre eux n'en voulant plus.

Eric Straumann aura l'investiture LR face à Meyer. Quant à Yves Hemedinger, il semblerait de plus en plus décidé à vouloir se présenter sans étiquette...

Des nouvelles pas très enthousiasmantes pour celles et ceux, nombreux, qui souhaitent un réel changement de politique municipale. Une consolation, en même temps qu'un espoir : pour les municipales aujourd'hui, une forte majorité d'électeurs prend ses distances vis-à-vis des formations politiques selon une enquête d'OpinionWay pour Cap Collectif.

31 juillet 2019

Isabelle Kieffer

DES PROPOSITIONS ?

Sensible aux critiques critiquant la propension à la critique des participants à ce blog, je me dis qu’on peut tenter autre chose. Il y aura tant à faire pour Colmar et les Colmariens qu’il faut trier les sujets.

Commençons par quelque chose.

Je demande donc aux candidats aux élections municipales de donner leur position sur ces trois points :

Stationnement

En lieu et place du macaron à 600 € (au fait il s’en est vendu combien ?) quelle proposition tarifaire avantageuse sera faite aux habitants de l’hyper-centre compte-tenu de l’achèvement du parking de la Montagne Verte ? Et dans les autres parkings ?

Y aura-t-il une seule carte de stationnement de 2 heures fractionnables pour tous les Colmariens sans distinction ?

La gratuité pour les professions médicales, parce qu’elles le valent bien et qu’il ne faut pas décourager l’installation de jeunes médecins et paramédicaux.

Tourisme

Une limitation du marché de Noël dans l’espace et le temps ? La place Rapp pourrait accueillir bon nombre de petits chalets (la patinoire peut être installée ailleurs) et une durée de 3 semaines serait bien suffisante, rien n’empêchant par ailleurs les touristes (et les habitants) d’arpenter la ville décorée mais libérée, délivrée du trop-plein mercantile.

Une restriction à l’étalement des terrasses, des portants sur les rues, les trottoirs et les places pour laisser une voie libre et sûre aux piétons.

Une limitation aux nuisances sonores de certains bars.

Propreté

M. Friedrich a raison, les porcs autochtones mais aussi étrangers pullulent. La paresse et le sans-gêne dominent. Surtout l’été où le pique-nique est roi. Mais le flagrant délit étant compliqué, la nouvelle municipalité ne devra t-elle pas prendre d’autres mesures ?

- une augmentation du nombre d’employés chargés de collecter les ordures et de nettoyer pour assurer des passages plus fréquents.

- la création d’un service d’enlèvement des encombrants une fois par mois, beaucoup de villes le font. Ou bien, pour une durée limitée, une benne géante à un endroit stratégique.

Des campagnes d’affichage fréquentes pour sensibiliser non seulement au civisme mais aussi au respect d’un environnement pollué par les emballages, les gobelets, les couverts, les pailles des fast-foods, les canettes, les mégots et les déjections canines.

C’est un début, non ?