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18 mai 2019

Publication de Benoît NICOLAS

LA NAVETTE « CŒUR DE VILLE » : VOTRE AVIS ?

27 avril 2019 : mise en service des navettes « cœur de ville »
« La Ville veut améliorer la mobilité en centre-ville »
« Colmar Agglomération a donc décidé de mettre en place des navettes électriques et gratuites desservant l’hyper-centre de Colmar »
« 9h - 19h du lundi au samedi »
Je partage à 100 % cette vision (mobilité, gratuité, ville verte).
BRAVO DANS LE PRINCIPE.
Ça va dans le sens de ce qu’il faut proposer.
ET VOUS :
L’AVEZ-VOUS DÉJÀ UTILISÉE ?
PENSEZ-VOUS QUE CETTE NAVETTE AMÉLIORE LA MOBILITÉ ?
EST-CE UN SERVICE POUR LES COLMARIENS ?
PENSEZ-VOUS QUE LA GARE ET LE PARKING BLEYLE DEVRAIENT ÊTRE DESSERVIS ?
Pour ma part, j’ai pu assister à l’inauguration.
Dans son discours, la Ville a indiqué que ces navettes seront formidables « pour les touristes et pour les Colmariens ».
Il faut d’abord penser aux Colmariens…
Monsieur le Préfet, lors de l’inauguration, a indiqué que les fonds du programme « Action cœur de ville » ne sont pas destinés exclusivement à renforcer le tourisme.
Il a même osé dire : « COLMAR NE DOIT PAS ÊTRE UNE USINE À TOURISTES »
Là, aucune "goinfrade" !
Mais, j’ai bu du petit lait !
Presque 1 mois après la mise en service : ELLES SONT TRÈS SOUVENT VIDES !
QUEL DOMMAGE !
Plus d'1 million d’euros si je ne me trompe pas.
C'est une dépense publique très importante sans compter les salaires des chauffeurs…
Cela doit donc correspondre à un service efficace.
Mais là, les chauffeurs sont contraints de héler les touristes pour tenter de les remplir.
Défaut de communication ?
Inefficience en l’état du service pour les Colmariens ?
La problématique n’est-elle pas plutôt de permettre la mobilité entre le cœur de ville et l’extérieur alors que Colmar Agglomération est mise à contribution ?
L’horaire est-il adapté, le matin, pour les salariés venant de l’extérieur ?
N’est-ce pas plus rapide de faire le parcours en marchant ?
En l’état, c’est un petit train gratuit sans les commentaires historiques : un petit manège ?
IL FAUT QUE CE SOIT UN VRAI SERVICE POUR LES COLMARIENS ET NOTRE AGGLOMÉRATION.
MOBILITÉ, ACCESSIBILITÉ, VILLE VERTE, mais vraiment !
Nous travaillons dans cette logique, pour notre part.

9 mai 2019

Le maire soigne les associations


Gilbert Meyer consacre son Mot de la Semaine n° 447 à l'engagement associatif et bénévole. Il commence par un mensonge, mais nous en avons l'habitude : « Colmar figure dans le classement des villes où il fait bon vivre. » C'était vrai il y a trente ans. Aujourd'hui, Colmar ne figure même plus dans le palmarès des 50 villes les plus attractives de France (L'Express). Passons.

« La 3ème fête du bénévolat organisée par la Ville de Colmar le 18 mai prochain, permettra de porter un coup de projecteur sur ces serviteurs, porteurs de cette valeur essentielle que constitue le don de soi. » écrit-il. « Serviteurs ? » cette appellation, ainsi que l'amalgame entre bénévoles et personnes embauchées et payées, ont eu le don de faire bondir une internaute : « Quelques petites rectifications : qui qualifiez vous de "serviteurs" ? Les bénévoles et les associations ? Ces derniers ne sont les serviteurs de personne mais des personnes ou des entités ayant pour but la rencontre, l'échange, le partage de passion.
Votre adjoint nous parlait de sa "rencontre avec la population" et vous nous parlez de "serviteurs" ? Des lapsus ?
Ensuite, il serait bon de donner un autre nom à la "fête du bénévolat". Vous invitez toutes les associations de Colmar, dont la MJC, l'ALEP et le CERAC où aucun animateur n'est bénévole mais rémunéré. Quel lien avec le bénévolat ?
En plus d'être bon avec les nombres, il serait judicieux de l'être aussi avec les mots.
Vous remerciez les instances municipales du sport et de la culture, autrement dit des personnes que vous avez embauchées et qui sont payées. Mais vous oubliez les bénévoles qui permettent EUX de faire vivre les associations grâce à leur travail, leur implication.
Je trouve qu'il y a un manque d'élégance certain vis-à vis-de vos "serviteurs" comme vous aimez à les nommer. Encore une fois, on félicite la bureaucratie et non pas ceux qui œuvrent. »

D'autre part, Bernard Rodenstein [fondateur de l'association Espoir] conteste l'affirmation du maire selon laquelle il n'y aurait eu à Colmar aucun « rabotage » de subvention par la Ville : « Soit Espoir n’est pas une association, soit elle n’est pas colmarienne, soit le Maire de COLMAR raconte des sornettes. Sa dotation annuelle en 2018 pour les services au titre de l’accueil et de l’hébergement d’urgence, a bel et bien été rabotée. Et sévèrement ! Amputée de 25 %. D’un trait de plume. Il a entre-temps rajouté un chouïa. Et promis d’en rajouter encore un deuxième. Mais il en manquera encore. Les Colmariens ne sont pas à un mensonge près ! »


Lettre du maire :

Colmar figure dans le classement des villes où il fait bon vivre. Cette qualité de vie repose en partie sur l’engagement associatif et bénévole, particulièrement au sein des milieux sportif et culturel.
La 3ème fête du bénévolat organisée par la Ville de Colmar le 18 mai prochain, permettra de porter un coup de projecteur sur ces serviteurs, porteurs de cette valeur essentielle que constitue le don de soi.
Animé par un engagement fondé sur l’altruisme et la gratuité, le bénévole est soumis à des contraintes de toutes sortes. Celles-ci sont d’autant plus fortes que l’efficacité de son engagement se mesure aussi à l’aune des résultats obtenus.
L’engagement pluriel de l’Office Municipal des Sports et de l’Office Municipal de la Culture est à cet égard exemplaire. A l’instar de l’économie sociale et solidaire, ces deux structures, partenaires de la Ville de Colmar, placent l’humain au cœur de leurs actions. Elles permettent de promouvoir le sport et la culture auprès du plus grand nombre de Colmariens.
Le mot « office » leur convient d’ailleurs parfaitement. On pourrait même parler de « bons offices » car leur but est d’aider, de coordonner et de rapprocher les différentes composantes de leur périmètre d’action respectif. En moins d’une semaine d’intervalle, l’OMS et l’OMC viennent de tenir leur Assemblée Générale.
L’OMC, présidé par M. Michel GLENAT, a été créé en 1975 (à l’époque : l’Office municipal des loisirs et d’animation culturelle). Il fédère plus d’une centaine d’associations culturelles. Celles-ci sont réparties en 12 familles : accueil, animations de quartier, arts et traditions, chant choral et expression vocale, diffusion, expression corporelle, loisirs formation, musique instrumentale, patrimoine, photo/ciné/son, plein-air/nature et théâtre.
L’OMC apporte des conseils et des services aux associations. Il facilite le dialogue avec les institutions culturelles et renforce l’amitié entre toutes les associations qu’il représente.
Il perçoit de la Ville de Colmar une subvention de fonctionnement de 22 900 € l’an et bénéficie de la mise à disposition de deux bureaux et d’une salle de réunion (que L’OMC met à son tour gracieusement à la disposition des associations membres) à la Maison des Associations.
Ces dernières années, l’OMC a recentré ses missions au service des associations : plusieurs sessions d’informations, conférences et formations ont permis d’aborder de nombreux sujets comme la sécurité des manifestations, la responsabilité des organisateurs, la levée de fonds, le mécénat, etc.
A l’instar de l’OMC, l’OMS est une association transversale de concertation dans le domaine du sport à l’échelle de la ville. Sa vocation est, aux côtés de la Municipalité, et avec les clubs qu’il fédère, de conduire une réflexion susceptible d’aboutir à des propositions propres au développement de la pratique des activités physiques et sportives, et du sport pour tous.
Présidé par M. Jean-Claude GEILLER, il rassemble, en concertation et en coordination avec les élus municipaux, tous les acteurs du sport qui souhaitent apporter leur contribution à la vie sportive colmarienne.
Il a plus particulièrement pour missions :
- de recenser les besoins et évaluer les moyens à mettre en œuvre pour une meilleure pratique sportive locale,
- de proposer à la municipalité des critères de répartition des subventions, étant toutefois rappelé que la décision d’attribution revient toujours à la Ville,
- d’œuvrer à la promotion des activités physiques et sportives, et du sport sous toutes ses formes,
- de participer à la réflexion sur les espaces et les équipements sportifs,
- de favoriser la prise en compte du sport dans les projets d’aménagement du territoire,
- d’organiser les visites médicales du centre médico-sportif, installé dans le complexe sportif de la Montagne Verte.
Il contribue aussi à la promotion des manifestations sportives et organise des conférences/débats sur tous les sujets relatifs à la pratique sportive et à la vie associative.
L’OMS qui a fêté ses 50 ans en 2016 perçoit une subvention de la Ville de 50 000 € l’an et occupe, à titre gratuit, un local mis à disposition par la Ville, rue des Tisserands.
De manière générale, la Ville de Colmar n’a jamais mégoté dans l’attribution de son aide à la vie associative. Ainsi dans le cadre des 60 engagements pris devant les Colmariens en 2014, l’un visait une majoration de 25 % des aides accordées (en plus des 50 % déjà accordés en 2008 dans le cadre de la 1ère série des engagements) pour les jeunes licenciés sportifs et l’encadrement, l’autre, une aide à la vie associative culturelle de 50 € par jeune membre actif (6 à 16 ans). Par ailleurs, il n’y aura eu à Colmar aucun « rabotage » de subvention par la Ville, malgré les transferts de charges imposés par l’Etat et la diminution des dotations. Ce constat n’est pas valable partout, au contraire. De nombreuses autres collectivités ont dû revoir à la baisse leur politique de subvention au profit des associations. Ce n’est donc pas le cas à Colmar.
Par ailleurs, la Ville n’a jamais cessé depuis 1995 de muscler ses équipements dans les domaines du sport et de la culture, et de booster ses potentialités pour être à la hauteur des attentes de tous. Des chantiers actuels en témoignent : le gymnase du Grillenbreit et la salle couverte d’athlétisme pour le sport, la bibliothèque des Dominicains pour la culture.

Que Michel GLENAT et Jean-Claude GEILLER, respectivement présidents de l’OMC et de l’OMS soient remerciés avec toute leur équipe, pour leur grande implication. Le partenariat fort et constant construit avec ces deux offices est une condition nécessaire pour la réussite de nos ambitions culturelles et sportives communes.

4 mai 2019

Isabelle Kieffer

Rififi à Colmar

Dire qu’on évoque souvent le calme de la vie provinciale !

Que de sujets de récriminations, d’interrogations, d’inquiétude, que de violence dans les propos et les actes dans notre ville.

La direction et l’avenir du conservatoire : opacité, explications alambiquées de la Mairie, brutalité des décisions, sans oublier l’augmentation des frais d’inscription. La musique n’adoucit plus les mœurs.

Les navettes gratuites : elles peuvent intéresser des retraités supposés avoir tout leur temps mais le parcours et la gratuité vont très vite interpeller les touristes qui feront l’économie des deux petits trains. Une desserte de l’hôpital Pasteur, de la gare, de la mairie, de la cité administrative… aurait été utile aux Colmariens et à ceux arrivant par le train.

« Des marchés d’Automne » : ah non, cri unanime. Entre affluence estivale et folie de Noël les Colmariens pouvaient souffler un peu, retrouver leur ville dans son jus sans une débauche d’ornements contestables à tous les balcons, murs et fenêtres et une circulation bloquée. Pourvu qu’on laisse la paix au moins aux animaux !

Sur-tourisme : de l’impossibilité de marcher dans certaines rues, à la prolifération des gîtes, en passant par les nuisances diverses dont la saleté, les Colmariens fuient le centre ou en sont chassés par le prix de l’immobilier. Beaucoup de commerçants n’ont pas été ravis de recevoir un courrier de la Mairie leur enjoignant de faire bon accueil aux Chinois (les suites de l’émission de télé-réalité !) ; il n’y a pas de xénophobie, juste une exaspération grandissante face à des groupes sans savoir-vivre... qui photographient tout et tout le monde en s’esclaffant, n’achètent rien après avoir tout dérangé et manipulé. La Mairie aurait mieux fait d’expliquer vigoureusement aux tours-opérateurs et aux guides concernés quelques règles de politesse en vigueur en France.

Une campagne électorale qui promet d’être musclée avec un trio de prétendants « blanc bonnet-bonnet blanc » qui ne saurait apporter les changements attendus.

Le risque est qu’électeurs et commentateurs se focalisent sur ce triumvirat et ses rivalités à fleurets non mouchetés.

On attend des autres candidats qu’ils fassent vite des propositions claires et fortes et ne se contentent pas de critiquer l’équipe en place, ses actions et son bilan.

Au hasard, quelques thèmes :

Tarifs préférentiels de stationnement identiques pour tous les Colmariens y compris dans les parkings souterrains ?

Limitation dans le temps et l’espace urbain des marchés « festifs » ?

Législation régulant la conversion des logements vacants en gîtes, les commerces envahissants voués à la clientèle touristique avec des produits bas de gamme importés (où sont les authentiques poteries, tissages alsaciens ?), les terrasses débordant de plus en plus sur les trottoirs ?

Renouvellement des bus TRACE, réflexion sur le réseau, le tracé, et après une période d’essai, sur les navettes ?

Amélioration des services municipaux assurant la propreté et l’entretien de la voirie, des espaces verts ?

Avenir du conservatoire ?

Politique vis à vis des associations et en particulier Espoir ?

Attractivité pour des entreprises créant des emplois diversifiés ?

Liste non exhaustive...

3 mai 2019

Séquence nostalgie :

La Caravane des Quartiers à Colmar (22-26 mai 1996)

Ne ratez pas Chwouldi (10'40") !




1 mai 2019

Retour au pays


Comme chacun sait, la cigogne est un des symbole de l'Alsace que les touristes adorent photographier, surtout au parc de l'Orangerie à Strasbourg.
À Colmar, nous en avons également quelques spécimens, plus ou moins sédentarisés, dont Martin et Martine ainsi baptisés parce que le couple niche sur le toit de la Collégiale Saint-Martin.

Mais nous avons surtout des cigognes en peluche ! La cigogne est un oiseau migrateur et celle en peluche bat tous les records ! Contrairement à la vraie qui se contente de rejoindre le sud à l'approche de l'hiver, la cigogne en peluche vient de Chine et parcourt donc plus de 8.000 kilomètres en cargo avant d’atterrir dans nos rues. Et quand c'est un Chinois qui l'achète, elle retourne dans son pays d'origine, en avion cette fois ! Un voyage de plus de 16.000 kilomètres au total, bonjour le bilan carbone ! E.D.

30 avril 2019

Brèves de Colmar


⬦ Conservatoire : le dernier service public municipal à avoir résisté à l’autocratie du maire, un exemple de la façon dont on pourrait faire bouger la Ville et les Colmariens.
Le feuilleton est loin d'être terminé et sera vraisemblablement un des thèmes de la future campagne des municipales. Le conservatoire de Colmar a sa page dans Colmar info.

⬦ "Colmar Etnous" : nous connaissons désormais le nom des gugusses qui s'abritent derrière la page dont l'objectif est double : 1/ Contrer Colmar info ; 2/ Faire la promotion, discrète au début mais de plus en plus visible, du dauphin/kangourou.

⬦ Samedi dernier, lors de l'inauguration des navettes, le préfet a rappelé au maire que c'est Colmar Agglomération qui a supporté le financement des navettes et qu'il serait normal et équitable d'étendre le service à d'autres communes de l'agglo.

28 avril 2019

Conservatoire






NOTE D’INFORMATION

à l’intention des élèves, des parents et des enseignants du Conservatoire

Bienvenue à l’école associative à rayonnement municipal du village de Colmar...

Voilà l’accueil que recevrons les visiteurs dans pas plus de 3 ans, après que la ville aura étranglé le Conservatoire, les professeurs en seront partis ou en arrêt longue maladie, l’état aura déclassé l’établissement car ne répondant plus aux critères d’offre de formation culturelle de qualité et d’action de ville d’un CRD.
Nous accusons la ville de désinformation et de manipulation au travers de la note publiée sur la page Facebook de Mme Striebig et bientôt envoyée à tous les parents, élèves et professeurs à la fin du mois d’avril.

En voici les éléments factuels :

- depuis au moins 2015 nous savons pour en avoir échangé avec les professeurs et le secrétariat que le manque de moyens, notamment concernant les transports et les locaux crée une tension permanente et de la souffrance au travail. La ville n’a rien fait ! Qu’elle nous montre des preuves écrites du contraire !

- en 2018, la situation ne devient plus tenable, la ville est obligée d’agir : elle met en place une « médiation » que 40% des professeurs - et c’est sans compter ceux qui restent neutres ou ont peur des représailles - vont dénoncer, comme le relate l’article des DNA du 14 avril : « nous mettons en doute la qualité et l'impartialité du travail de la médiatrice. Nous pensons qu'Hélène Sanglier est victime d'une cabale animée par quelques professeurs, dont certains s'arc-boutent sur des privilèges et s'affranchissent des règles et usages en vigueur dans un tel établissement ». En clair : le comportement anti-social de certains professeurs est devenu insupportable pour tous et la ville se sert du prétexte pour désigner son fusible, et sa stratégie de démolition d’une structure d’excellence qu’elle trouve trop coûteuse.

- en 2019, la ville accuse de la rage la direction du Conservatoire, lui reproche une attitude non constructive (comment pourrait-on l’être face à une telle violence ?). Qu’elle nous montre les comptes-rendus des réunions supposées aider la direction ! Il n’y a là qu’infox et manipulation !

Les Colmariens se souviendront comment le maire avait, il y a quelques années, posté un pamphlet dans chaque boîte aux lettres de la ville contre la fusion des départements d’Alsace au prétexte que la ville perdrait sa préfecture et ses administrations, et autres fake news. C’est la même méthode aujourd’hui ! Et voici ce qui va se passer très vite :

Dès 2019, les premières démissions vont arriver : qui voudrait travailler dans une telle ambiance ?

En 2020,

• Mise en danger de la Maîtrise de Garçons de Colmar, avec le départ du chef pour les mêmes raisons, et la réduction de l’équipe administrative.

• Suppression des orchestres car le Conservatoire n’a plus de salle aux normes de sécurité pouvant les accueillir.

• Suppression de la classe de théâtre pour les mêmes raisons et de ce fait déclassement du Conservatoire.

• Départ des élèves qui ne voient plus pourquoi nous paierions si cher si la qualité et le plaisir ne sont pas là !

Depuis 5 ans la population de la ville croît. Qu’est-ce qui a été fait pour pouvoir accueillir plus de Colmariens ? Comment ont évolué les moyens pour les usagers du Conservatoire ? La volonté politique de la Ville contre le Conservatoire s’illustre bien là !

Nous exigeons

• Qu’on arrête d’essayer de nous manipuler. Cela concerne tant la ville que les professeurs de musique, option théâtre, qui placent leur intérêt personnel avant le bien commun.

• La réinstauration de la directrice adjointe dans ses fonctions de directrice, pour apaiser les tensions :
le remède appliqué jusqu’ici est bien pire que le mal !

• Qu’un vrai audit soit fait sur le Conservatoire, par une organisation indépendante sans lien avec la Mairie, avec des conclusions publiques. Ça suffit la désinformation !

• Qu’une vraie médiation soit réalisée entre les professeurs.

• Qu’une vraie médiation soit réalisée entre la direction et sa hiérarchie, également par une organisation sans lien avec la mairie.

27 avril 2019

Conservatoire de Colmar : suite du feuilleton


Dès lors que la polémique née de la rétrogradation et mise au placard de la Directrice du Conservatoire a été rendue publique, que les élus de l'opposition ont remis le sujet sur le tapis lors de la séance du conseil municipal du 25 mars dernier et que l'affaire continue à faire des vagues, Gilbert Meyer a décidé de passer à l'offensive. Il s'en serait bien passé, préférant l'omerta sur le sujet, avant d'être obligé de rendre des comptes.
Dans sa note d'information, il donne sa version des faits, en occultant les éléments dérangeants dont le moindre n'est pas la création en catimini d'un poste de directrice-adjointe, donc sans publicité, ce qui est illégal. Et expliquerait sa discrétion de violette jusqu'à ce jour ?



25 avril 2019

Tristan Denéchaud
« Colmar veut bouger »

Le printemps renoue avec le tourisme de masse. À Colmar, la place du tourisme et la fréquentation en constante augmentation sont des sujets clivants comme dans beaucoup de villes très visitées. On voit les proportions extrêmes que cela peut prendre à Venise, Barcelone ou même dans certains quartiers de Paris. Dans notre ville, ceux à qui profite le tourisme pensent qu’il faut continuer dans la voie actuelle, donc le promouvoir pour faire de Colmar une destination courue et incontournable. Beaucoup d’habitants, eux ne voient au contraire cette popularité croissante de leur ville que comme une nuisance et voudraient revenir au moins 30 ans en arrière, dans un Colmar aussi nostalgique qu’illusoire. Les deux approches nous mènent dans une impasse. Le tourisme est un atout de croissance et de développement. Beaucoup de villes aimeraient avoir à gérer les mêmes difficultés que nous. Mais, cette manne touristique, il faut pouvoir la canaliser et la mettre au profit des Colmariens grâce à une meilleure cohabitation entre touristes, habitants et travailleurs, faute de quoi, cela devient une nuisance pour tous, à l’image du paroxysme que constituent les week-ends de décembre ! Enfin, quand les limites se transforment en véritables nuisances, les difficultés surgissent : problèmes de circulation y compris à pied, stationnements saturés en centre-ville surtout le week-end, et une certaine difficulté à louer un appartement à l’année, car ces derniers sont de plus en plus souvent transformés en location de tourisme au détriment du secteur hôtelier. Cet objectif, comme toujours, ne peut avoir du succès que dans le cadre d’une vision globale et à long terme, et avec pédagogie, dans le respect des besoins des uns et des autres.

Phil

Dna rubrique psycho du jeudi : "Comment sait-on qu'on aime"
Voilà, c'est fini... après 206 semaines de collaboration, donc 206 dessins, le partenariat DNA/Psychologie magazine s'arrête et c'est là que tu te rends compte que le dessinateur de presse aimerait bénéficier de la précarité des intermittents...