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3 mai 2019

Séquence nostalgie :

La Caravane des Quartiers à Colmar (22-26 mai 1996)

Ne ratez pas Chwouldi (10'40") !




 Bernard FRIEDRICH 

Pour éviter une éventuelle "décote" de sa popularité, le bon maire de Colmar propose timidement d'allouer la modique somme de 10.000 euros à la reconstruction de ND de Paris ; précisant que cet argent devrait servir exclusivement à la formation des ouvriers (comme si l'on pouvait vérifier cela !). Ce faisant, il oubliait ses largesses plus conséquentes pour soutenir la construction d'une mosquée lors d'une précédente campagne électorale et le soutien apporté à la réhabilitation d'un ex-restaurant rue de la Fecht (sauf erreur de localisation). Ce geste ridicule pour une ville comme Colmar et inutile au regard du pactole déjà engrangé, il ne le justifie qu'en disant vouloir faire comme tout le monde et éviter la critique. Dans la foulée, prenant son courage à deux mains, il décide de faire dégager le campement des Gilets Jaunes rue du Ladhof, lui qui avait eu le "courage" d'aller les soutenir au pied de la statue de la liberté ! Sentirait-il le mouvement perdre le soutien populaire ? Ce qu'il n'a certainement pas vu venir c'est la pluie des critiques lui reprochant sa très grande tolérance envers d'autres "occupants traditionnels" de ces lieux ; la méthode pour mettre un terme à ces occupations dont on ne voit ni l'utilité aujourd'hui ni l'élégance manque elle aussi d'élégance... à l'image de la triste épopée du conservatoire. Certains se demandent ce que devient Yves Hemedinger dans ces affaires ? RIEN, car il ne faudrait déplaire ni au leader implacable ni aux futurs électeurs.

2 mai 2019

Hemedinger : le début de la disgrâce ?


Yves Hemedinger n'a pas posé sur la photo officielle et n'est pas monté au pot lors de l'inauguration des navettes. Il est resté loin du maire tout au long des discours.

Il n'intervient plus, lors des réunions de quartier.

Travaille-t-il seulement ? On le voit surtout se promener en ville et s'exhiber partout où il y a possibilité de serrer des mains et se faire prendre en photo.

Il n'apparaît plus, lors du dernier conseil municipal, assis à la droite du maire sur les images retransmises par la chaîne TV7 qui filme la séance, comme ici, en mars ; la chaîne a-t-elle reçu des consignes en ce sens ?

D'après certaines informations, le dauphin serait débarqué avant la fin de l'année. À moins qu'il ne décide de lui-même de quitter le navire, ce qui lui permettrait de redorer son blason et de tenter de regagner un semblant de crédibilité. Mais ce serait renoncer à son indemnité de premier adjoint... Dur, dur.





Yves Hemedinger menacé
J-F S - L'ALSACE/DNA du 1/5/2019


Photo Hervé Kielwasser/L'Alsace

Un Colmarien a été interpellé par la police et placé en garde à vue mardi matin. Il lui est reproché d’avoir outragé et menacé Yves Hemedinger, premier adjoint au maire de Colmar et candidat potentiel aux prochaines élections municipales, le week-end dernier sur Facebook.

Connu de la justice pour d’autres outrages, cet homme d’une trentaine d’années a été présenté mardi soir au parquet de Colmar. Il a été placé sous contrôle judiciaire, et renvoyé devant le tribunal correctionnel. Il doit être jugé début juillet à Colmar pour menace de commettre un délit à l’encontre d’un élu, et pour outrage sur une personne chargée d’une mission de service public.

Contacté ce mercredi par téléphone, Yves Hemedinger souligne « ne pas en faire une affaire personnelle » en évoquant le contexte : « J’ai voulu serrer la main de ce monsieur la semaine dernière lors d’une manifestation, et il a trouvé cela insupportable. Je lui ai alors dit qu’il pouvait néanmoins rester poli. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il menaçait notamment de me casser les dents. Comme ce monsieur aurait commis d’autres outrages à l’encontre d’autres personnes, j’ai décidé de signaler les faits surtout pour qu’il arrête, et que cela lui serve de leçon. »

1 mai 2019

Retour au pays


Comme chacun sait, la cigogne est un des symbole de l'Alsace que les touristes adorent photographier, surtout au parc de l'Orangerie à Strasbourg.
À Colmar, nous en avons également quelques spécimens, plus ou moins sédentarisés, dont Martin et Martine ainsi baptisés parce que le couple niche sur le toit de la Collégiale Saint-Martin.

Mais nous avons surtout des cigognes en peluche ! La cigogne est un oiseau migrateur et celle en peluche bat tous les records ! Contrairement à la vraie qui se contente de rejoindre le sud à l'approche de l'hiver, la cigogne en peluche vient de Chine et parcourt donc plus de 8.000 kilomètres en cargo avant d’atterrir dans nos rues. Et quand c'est un Chinois qui l'achète, elle retourne dans son pays d'origine, en avion cette fois ! Un voyage de plus de 16.000 kilomètres au total, bonjour le bilan carbone ! E.D.

30 avril 2019

Brèves de Colmar


⬦ Conservatoire : le dernier service public municipal à avoir résisté à l’autocratie du maire, un exemple de la façon dont on pourrait faire bouger la Ville et les Colmariens.
Le feuilleton est loin d'être terminé et sera vraisemblablement un des thèmes de la future campagne des municipales. Le conservatoire de Colmar a sa page dans Colmar info.

⬦ "Colmar Etnous" : nous connaissons désormais le nom des gugusses qui s'abritent derrière la page dont l'objectif est double : 1/ Contrer Colmar info ; 2/ Faire la promotion, discrète au début mais de plus en plus visible, du dauphin/kangourou.

⬦ Samedi dernier, lors de l'inauguration des navettes, le préfet a rappelé au maire que c'est Colmar Agglomération qui a supporté le financement des navettes et qu'il serait normal et équitable d'étendre le service à d'autres communes de l'agglo.

28 avril 2019

Conservatoire






NOTE D’INFORMATION

à l’intention des élèves, des parents et des enseignants du Conservatoire

Bienvenue à l’école associative à rayonnement municipal du village de Colmar...

Voilà l’accueil que recevrons les visiteurs dans pas plus de 3 ans, après que la ville aura étranglé le Conservatoire, les professeurs en seront partis ou en arrêt longue maladie, l’état aura déclassé l’établissement car ne répondant plus aux critères d’offre de formation culturelle de qualité et d’action de ville d’un CRD.
Nous accusons la ville de désinformation et de manipulation au travers de la note publiée sur la page Facebook de Mme Striebig et bientôt envoyée à tous les parents, élèves et professeurs à la fin du mois d’avril.

En voici les éléments factuels :

- depuis au moins 2015 nous savons pour en avoir échangé avec les professeurs et le secrétariat que le manque de moyens, notamment concernant les transports et les locaux crée une tension permanente et de la souffrance au travail. La ville n’a rien fait ! Qu’elle nous montre des preuves écrites du contraire !

- en 2018, la situation ne devient plus tenable, la ville est obligée d’agir : elle met en place une « médiation » que 40% des professeurs - et c’est sans compter ceux qui restent neutres ou ont peur des représailles - vont dénoncer, comme le relate l’article des DNA du 14 avril : « nous mettons en doute la qualité et l'impartialité du travail de la médiatrice. Nous pensons qu'Hélène Sanglier est victime d'une cabale animée par quelques professeurs, dont certains s'arc-boutent sur des privilèges et s'affranchissent des règles et usages en vigueur dans un tel établissement ». En clair : le comportement anti-social de certains professeurs est devenu insupportable pour tous et la ville se sert du prétexte pour désigner son fusible, et sa stratégie de démolition d’une structure d’excellence qu’elle trouve trop coûteuse.

- en 2019, la ville accuse de la rage la direction du Conservatoire, lui reproche une attitude non constructive (comment pourrait-on l’être face à une telle violence ?). Qu’elle nous montre les comptes-rendus des réunions supposées aider la direction ! Il n’y a là qu’infox et manipulation !

Les Colmariens se souviendront comment le maire avait, il y a quelques années, posté un pamphlet dans chaque boîte aux lettres de la ville contre la fusion des départements d’Alsace au prétexte que la ville perdrait sa préfecture et ses administrations, et autres fake news. C’est la même méthode aujourd’hui ! Et voici ce qui va se passer très vite :

Dès 2019, les premières démissions vont arriver : qui voudrait travailler dans une telle ambiance ?

En 2020,

• Mise en danger de la Maîtrise de Garçons de Colmar, avec le départ du chef pour les mêmes raisons, et la réduction de l’équipe administrative.

• Suppression des orchestres car le Conservatoire n’a plus de salle aux normes de sécurité pouvant les accueillir.

• Suppression de la classe de théâtre pour les mêmes raisons et de ce fait déclassement du Conservatoire.

• Départ des élèves qui ne voient plus pourquoi nous paierions si cher si la qualité et le plaisir ne sont pas là !

Depuis 5 ans la population de la ville croît. Qu’est-ce qui a été fait pour pouvoir accueillir plus de Colmariens ? Comment ont évolué les moyens pour les usagers du Conservatoire ? La volonté politique de la Ville contre le Conservatoire s’illustre bien là !

Nous exigeons

• Qu’on arrête d’essayer de nous manipuler. Cela concerne tant la ville que les professeurs de musique, option théâtre, qui placent leur intérêt personnel avant le bien commun.

• La réinstauration de la directrice adjointe dans ses fonctions de directrice, pour apaiser les tensions :
le remède appliqué jusqu’ici est bien pire que le mal !

• Qu’un vrai audit soit fait sur le Conservatoire, par une organisation indépendante sans lien avec la Mairie, avec des conclusions publiques. Ça suffit la désinformation !

• Qu’une vraie médiation soit réalisée entre les professeurs.

• Qu’une vraie médiation soit réalisée entre la direction et sa hiérarchie, également par une organisation sans lien avec la mairie.

27 avril 2019

Conservatoire de Colmar : suite du feuilleton


Dès lors que la polémique née de la rétrogradation et mise au placard de la Directrice du Conservatoire a été rendue publique, que les élus de l'opposition ont remis le sujet sur le tapis lors de la séance du conseil municipal du 25 mars dernier et que l'affaire continue à faire des vagues, Gilbert Meyer a décidé de passer à l'offensive. Il s'en serait bien passé, préférant l'omerta sur le sujet, avant d'être obligé de rendre des comptes.
Dans sa note d'information, il donne sa version des faits, en occultant les éléments dérangeants dont le moindre n'est pas la création en catimini d'un poste de directrice-adjointe, donc sans publicité, ce qui est illégal. Et expliquerait sa discrétion de violette jusqu'à ce jour ?



25 avril 2019

Tristan Denéchaud
« Colmar veut bouger »

Le printemps renoue avec le tourisme de masse. À Colmar, la place du tourisme et la fréquentation en constante augmentation sont des sujets clivants comme dans beaucoup de villes très visitées. On voit les proportions extrêmes que cela peut prendre à Venise, Barcelone ou même dans certains quartiers de Paris. Dans notre ville, ceux à qui profite le tourisme pensent qu’il faut continuer dans la voie actuelle, donc le promouvoir pour faire de Colmar une destination courue et incontournable. Beaucoup d’habitants, eux ne voient au contraire cette popularité croissante de leur ville que comme une nuisance et voudraient revenir au moins 30 ans en arrière, dans un Colmar aussi nostalgique qu’illusoire. Les deux approches nous mènent dans une impasse. Le tourisme est un atout de croissance et de développement. Beaucoup de villes aimeraient avoir à gérer les mêmes difficultés que nous. Mais, cette manne touristique, il faut pouvoir la canaliser et la mettre au profit des Colmariens grâce à une meilleure cohabitation entre touristes, habitants et travailleurs, faute de quoi, cela devient une nuisance pour tous, à l’image du paroxysme que constituent les week-ends de décembre ! Enfin, quand les limites se transforment en véritables nuisances, les difficultés surgissent : problèmes de circulation y compris à pied, stationnements saturés en centre-ville surtout le week-end, et une certaine difficulté à louer un appartement à l’année, car ces derniers sont de plus en plus souvent transformés en location de tourisme au détriment du secteur hôtelier. Cet objectif, comme toujours, ne peut avoir du succès que dans le cadre d’une vision globale et à long terme, et avec pédagogie, dans le respect des besoins des uns et des autres.

Phil

Dna rubrique psycho du jeudi : "Comment sait-on qu'on aime"
Voilà, c'est fini... après 206 semaines de collaboration, donc 206 dessins, le partenariat DNA/Psychologie magazine s'arrête et c'est là que tu te rends compte que le dessinateur de presse aimerait bénéficier de la précarité des intermittents...