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24 mars 2019

Clément Tonnot
Municipales - Tristan Denéchaud - DNA du 24/3/2019

Il veut toujours bouger les lignes

Tristan Denéchaud siège au sein du groupe « Colmar veut bouger » au
conseil municipal de Colmar. Photo L’Alsace - Hervé Kielwasser

L’élu MoDem ne se retrouve pour l’heure dans aucune des candidatures potentielles aux municipales de Colmar. Il lance un appel avec l’espoir d’ouvrir un espace au centre.

Les candidatures potentielles pour les prochaines municipales à Colmar ne manquent pas, pour l’heure toutes situées à droite. Seul candidat officiellement déclaré, l’avocat Benoît Nicolas. Reste ceux dont on attend qu’ils sortent du bois : Yves Hemedinger, en précampagne depuis belle lurette, Gilbert Meyer, qui laisse planer l’éventualité d’une candidature depuis la mi-février, voire Eric Straumann, dont beaucoup scrutent les intentions. Sans compter l’inconnue de la stratégie locale d’En Marche.

Dans ce paysage « assez flou », Tristan Denéchaud observe, mais « ne se retrouve à 100 % dans aucune candidature dont [il] a pu entendre parler ». Élu en 2008 sur la liste du collectif de jeunes Colmariens « Bougeons les lignes », dont il a été un des fondateurs, réélu en 2014 sur la liste de Bertrand Burger, le conseiller municipal centriste - il est le représentant du MoDem à Colmar - siège toujours au sein du groupe « Colmar veut bouger ». Directeur général des services des Fins, une petite commune du Haut-Doubs, il est toujours régulièrement présent à Colmar.

« Les petits candidats potentiels doivent se parler et essayer de construire quelque chose ensemble »

S’il prend aujourd’hui la parole, c’est que son entourage dans les rangs de l’association Bougeons les lignes, du MoDem, ou des anciens de la liste Burger, le sonde régulièrement sur ses intentions. « Ce sont des gens qui ne savent pas trop où et comment militer, qui ont envie de s’engager, mais pas avec les candidats dont on parle actuellement. Des gens qui se retrouvent dans une démarche progressiste, dynamique, innovante et solidaire. »

Au-delà des candidats, l’élu espère fédérer autour d’un projet, fidèle à la démarche originelle de Bougeons les lignes. « J’ai plutôt envie de travailler avec de petits candidats progressistes qui portent les thématiques du cadre de vie et de la démocratie locale. » Il s’agit d’ouvrir un espace qui s’étendrait du centre gauche aux Marcheurs. « Les petits candidats potentiels doivent se parler et essayer de construire quelque chose ensemble. On sera beaucoup plus forts pour porter des idées. »

Au risque de devoir jouer les supplétifs pour un hypothétique second tour ? « La constante pour moi, c’est de porter un projet pour Colmar. En 2014, le programme de Bertrand Burger était à 60 % celui de Bougeons les lignes. L’important, c’est de faire avancer des idées. »

Le projet est toujours centré autour des transports et des déplacements, de l’environnement et de la démocratie locale. Parmi les objectifs phares, construire un réseau de bus à haut niveau de service, « qui pourrait être financé par les recettes de stationnement », ou de vrais conseils de quartiers « pour impliquer les citoyens au maximum ». « On a bien vu avec les gilets jaunes qu’il y a une demande », souligne le conseiller municipal d’opposition.

Il se donne aujourd’hui l’été pour mener avec d’autres bonnes volontés une « réflexion de fond ». Rendez-vous ensuite à la rentrée, avec l’espoir « d’ouvrir une porte, de se donner les moyens que ça bouge… » : « Il faut qu’on arrête de laisser passer les trains à Colmar ».

Les personnes intéressées par la démarche de Tristan Denéchaud peuvent lui écrire par mail : tdenechaud@gmail.com

22 mars 2019

Benoît NICOLAS

UN TRAM POUR COLMAR ? OUI ? NON ?


Qu’en pensez-vous ?
Colmar et son agglomération en ont eu un.
Strasbourg est équipée.
Mulhouse également.
Très tôt, compte tenu notamment du facteur historique, l’idée m’apparaissait séduisante.
Nous avons travaillé sur le sujet depuis quelques mois maintenant parce que le plan de circulation pose problème, parce que le stationnement pose problème, parce que la mobilité est un vrai sujet et particulièrement à Colmar.
Mais les avis divergent sur le terrain quant à l’opportunité d’un tram à Colmar.
L’idée peut être séduisante.
Pour ma part, je suis assez partagé compte tenu de la taille de Colmar, compte tenu du coût d’un tel ouvrage (qui a justifié historiquement son abandon), compte tenu de difficultés que cela peut générer pour les commerces le temps des travaux, etc…
Notre projet repose sur vos idées.
Je vous sollicite donc quant à l’opportunité d’un TRAM à Colmar.
La démocratie vous appartient.
Exprimez-vous !
A partager pour que nous obtenions le plus d’avis possibles.
Et à vous lire !

18 mars 2019

Exposition de Phil 



Le dessinateur Phil expose au Conseil Départemental du Haut-Rhin
Photo DNA


Au Conseil Départemental du Haut-Rhin
100 Avenue d'Alsace COLMAR

du lundi au vendredi :
08:00 - 12:00
14:00 - 18:00

(jusqu'au 29 mars 2019)

17 mars 2019

Pas de problème de stationnement pour Monsieur le Maire



Colmar info



On se souvient que suite à la réflexion d'un riverain, le maire avait fait enlever le panneau "interdiction de stationner" de l'impasse Hertenbrod où il avait l'habitude de garer sa voiture.

Cette fois, c'est devant les Catherinettes que sa voiture a été prise en flagrant délit de non-respect de la loi.
Va-t-il remplacer le panneau “Accès Pompiers” par un panneau “Accès Gilbert Meyer” ?

16 mars 2019

Benoît NICOLAS

Créer l'emploi de demain


RICOH - 248 postes !
Rappelez-vous !
J'avais rencontré les salariés pour leur manifester mon soutien.
Depuis dimanche, une nouvelle grève.
Elle est liée aux négociations postérieures au plan de sauvegarde de l'emploi.
Mon total soutien à nouveau à tous les salariés.
Le défi majeur : créer l'emploi de demain et ne pas vivre sur ses acquis.
Favoriser la création d'emplois et tout faire pour cela.
Le politique doit être là pour cela.
Au lieu de tout concentrer dans les mains d'une seule personne, il faut travailler en équipe, avec tous les services concernés et les agences de développement économique qui font un travail formidable ailleurs !
Rien de tel à COLMAR !
Au contraire.
Les dossiers ne sont même plus présentés à COLMAR.
COLMAR peut beaucoup, beaucoup mieux faire.
C'est évident.
Il suffit de voir ce qui ce passe autour de nous.
D'autres ont réussi à se rendre attractifs, à faire venir de nouveaux emplois.
Il suffit de voir les nouvelles usines qui s'implantent partout ailleurs.
Ensisheim par exemple.
Avec la création du parc d’activités de la plaine d’Alsace et de diverses zones d’activités communales, Ensisheim et la communauté de communes Centre Haut-Rhin sont en train de devenir le poumon économique du centre du département.
POURQUOI PAS À COLMAR !!!
La Ville est clairement en faillite sur ce sujet.
COLMAR a pourtant des atouts.
Elle a des réserves foncières tant au Sud qu'à l'Est.
Les Colmariens attendent des emplois plutôt que des masses de touristes.
On préfère investir dans des lanternes à touriste pour 2.500.000,00 € (oui 2,5 millions !!!)
Question de priorité certainement.

14 mars 2019

Isabelle Kieffer

Colmar ville musée ? Ou ville morte ?



Quelle tristesse ! Une vraie librairie qui ferme après presqu’un siècle de présence...

Bien sûr il y a la forte concurrence des sites de vente en ligne mais pas que : ce qui était un avantage pour un commerce – être situé en plein centre – est devenu un handicap sévère à Colmar.

Depuis la mise en place de la politique municipale en matière de stationnement, marchés de Noël, tourisme de masse et autres mesures coercitives, dissuasives, c’en est fini pour les Colmariens n’habitant pas l’hyper-centre de flâner en ville nez au vent, au hasard des jolies rues sans être bousculés, d’entrer dans un magasin, d’y farfouiller, d’acheter tranquillement, de s’arrêter prendre un café en terrasse, de remplir un panier au marché couvert et de repartir tout aussi tranquillement en ayant passé un moment agréable.

Les travaux de la Montagne verte ont encore aggravé les choses et pour un bon moment.

Trouver une place, payer, se dépêcher pour ne pas dépasser l’heure-limite : où est le plaisir ? On a l’œil rivé sur la montre. Tout le monde ne peut pas venir au centre-ville à pied, à vélo, à trottinette, il ne faut pas se moquer des gens avec cet argument.

Les parkings souterrains sont hors de prix : 3,40€ pour 1h15 sous le Monoprix !

À quand des tarifs vraiment attractifs pour tous les Colmariens sans distinction ?

Il se passe maintenant une drôle de chose : le déplacement des commerces, des cabinets médicaux, des services vers la route de Rouffach où par exemple s’est ouvert un salon de thé-pâtisserie et de nombreuses boutiques, vers l’avenue d’Alsace où un mini centre commercial ne désemplit pas, banques, coiffeur, boulangerie-pâtisserie, fleuriste, pharmacie, médecins... un jour peut-être une librairie ? L’environnement est sans intérêt, le long de gros axes de circulation bruyants, mais on se gare facilement, gratuitement pour le temps qu’on veut, tant pis si l'on renonce à profiter de la belle ville de Colmar. C’est quand moins déprimant, moins déshumanisé, plus proche que la zone de Houssen.

Colmar ville musée ? Ou ville morte ?

Quelle tristesse.

13 mars 2019

AIDES SOCIALES : FAUT-IL EXIGER DES CONTREPARTIES ?


colmarinfo


Le bénévolat sous forme de volontariat est pratiqué depuis un an et demi dans le département du Haut-Rhin. On se souvient des nombreux débats que cette mesure a suscités, attaque du préfet, recours en justice, la Cour administrative d'appel qui décrète qu'il n'est pas possible de demander à un bénéficiaire du RSA de faire du volontariat... Enfin, le Conseil d'État a rendu un avis favorable. Aujourd'hui, sur un total de 18.000 bénéficiaires, près de 1.200 font du bénévolat.

Invitée de l'émission "La Quotidienne" (France 5), Brigitte Klinkert, Présidente du Conseil départemental du Haut-Rhin, défend la mesure en en soulignant les bienfaits : donner un objectif dans la vie, remettre le pied à l'étrier et même trouver un travail.

12 mars 2019

 Edouard Dabrowski 

Librairie Hartmann : la fin


Beaucoup de Colmariens ont été attristés par la fermeture définitive de la librairie Hartmann installée Grand-rue. Ils sont tombés des nues en apprenant la nouvelle, croyant l'établissement immuable, pensez donc, 90 ans qu'il faisait partie du paysage colmarien. Nombreux étaient ceux qui aimaient s'y rendre soit pour un achat – la librairie s'est spécialisée dans les alsatiques mais couvrait tous les domaines de la littérature – soit pour demander conseil à un personnel toujours disponible et compétent. Des messages de sympathie de clients, mais également d'auteurs, d'éditeurs... ont afflué de toutes parts.

À Colmar, les commerçants du centre-ville dans leur grande majorité le constatent, les problèmes de stationnement et du marché de Noël font chuter leur chiffre d'affaire. Francis Martin, notre libraire se désole : « Nos clients se plaignaient souvent du prix du stationnement. Certains allaient à Sélestat ou à Munster pour acheter des livres. Mais d’autres ont continué à faire l’effort de venir chez nous ». Cela n'a pas suffi à lui éviter de mettre la clé sous la porte.


Commentaires

On attend autre chose des politiques qu'ils constatent ce genre de fermeture...
Bref, triste pour Colmar, triste pour la culture et déçu de ce genre de post...
N.J.

Très bonne maison mais totalement inaccessible vu l'emplacement ! Comme tous les commerces du centre de Colmar ! Entre le stationnement qui est un véritable racket et l’absence de transport en commun digne de ce nom ! Un bon sujet de réflexion !
J.L.

Décidément Colmar se vide de ses commerces de centre-ville.
Totalement inacceptable ! Quelle tristesse...
C.M.

Il n'y a pas de place pour des tramways à Colmar. Il y a un gros problème de circulation et les bus n'ont pas beaucoup de place pour circuler. Pas mal de commerçants à Colmar, dans le centre-ville, font moins d'affaires ou ont fermé car l'accès du centre-ville est difficile !
J.M.

(...) Pour le stationnement coûteux et très compliqué qui nuit au commerce, la ville pourrait par exemple rendre le parking gratuit le samedi !
G.P.

Sélestat, petite ville bien sympa avec ses petits commerces, sa librairie, ses restaurants et bars très agréables et surtout son marché du mardi très très connu et surtout une facilité de stationner et surtout pour un prix dérisoire...
Mais voilà, tout est une question de vouloir ; soit une ville de touristes, soit une ville sympa où on se retrouve pour passer un bon moment et on a encore l’esprit des commerces de proximité.
D.H.

Le stationnement hors de prix, d'accord. Mais les loyers des commerces c'est un vrai sujet, les murs propriété de quelques personnes qui sont les vrais responsables de la Mort des commerces des centres-villes.
A.A.

Malheureusement on ne peut pas imposer aux propriétaires de baisser leurs prix mais c’est clairement un vrai souci que je rencontre moi-même en tant que commerçante à Colmar.
C.R.

On devrait suivre l'exemple de Pontevedra où le maire a décidé de redonner le centre aux piétons, une réussite inspirante.
C.M.

10 mars 2019

Corday

Vive les associations !

Ces dernières semaines, en me baladant dans Colmar, j’ai rencontré mon vieil ami Louis, peintre en bâtiment, qui se cachait à plusieurs reprises. Et pour cause, il avait honte car il mendiait. Nulle honte à lui parler. Il me disait que les officiels ne lui accordaient pas un regard, que du mépris.
Il a perdu son travail et sa famille suite à des problèmes de santé. Il s’est retrouvé à la rue et sans le sou.

Heureusement, l’association Espoir l’a aidé à se remettre sur les rails et l’a pris en charge. Elle lui a permis de trouver un logement, une formation et un emploi. Elle lui a permis de ne pas rester isolé et penser au pire. Espoir, c’est une famille qui vous tend la main.

Au-delà de l’association créée par M. Rodenstein, nous avons la chance d’avoir un immense tissu associatif à Colmar. Des associations qui se démènent dans tous les quartiers. Je pense aux associations paroissiales, communautaires, socio-culturelles, sportives. À la Société Schongauer qui, depuis plus de cent ans, gère le musée Unterlinden et a su préserver son âme. Je pense notamment à Pat’à sel qui s'efforce de faire entrer la culture dans les quartiers défavorisés, qui donne l’accès à la culture à des personnes handicapées. Je pense aux centres sociaux-culturels qui permettent l’ouverture culturelle et sportive dans les quartiers les plus sensibles. Je pourrais citer toutes les associations colmariennes, tant elles sont précieuses.

Nous avons la chance de les avoir, nous devons les épauler et non les malmener. Actuellement, nous en sommes à la bataille de la subvention et au chantage. « Si tu critiques, il y aura des répercussions. » Nous avons l’exemple d’Espoir, amputé d’un quart de ses subventions, les associations du Grillen qui ne sont pas subventionnées au même niveau, les associations communautaires, souvent pointées du doigt car « favorisées » alors qu’il s’agit d’un simple achat. Tout dépend de votre niveau de soumission et de censure. Beaucoup ont abandonné et mis la clé sous la porte.

Les associations ont pour vocation d’ouvrir le sport, la culture, le loisir, l’entraide, le soutien à tous. En détournant l’œuvre d’Orwell, nous pouvons aisément dire que « toutes les associations sont libres et égales, mais certaines le sont plus que d’autres ».

Chères associations, les élections locales approchant, vous aurez de fortes chances de voir vos subventions augmentées pour un an, peut-être deux. Le temps de vous acheter ou vous faire miroiter un potentiel changement.

Chères Colmariennes, chers Colmariens de toujours ou d’adoption, pensez aux associations, rêvez à une ville où elles pourront s’épanouir et venir à vous. Ne pensez pas que Colmar est figée et ne pourra pas changer. Colmar peut aller mieux si vous le souhaitez. Colmar doit entrer dans une nouvelle ère, celle du changement. Ce qui ne signifie pas de choisir parmi la majorité actuelle. Osez vous questionner, osez rencontrer, osez réfléchir, osez rêver, osez être écoutés et entendus. Osez agir.

8 mars 2019

 Publication de Benoît NICOLAS 
UN NOUVEAU SOUFFLE - UNE NOUVELLE GÉNÉRATION


JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES




Le 8 mars, comme chaque année, est une JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES.
C’est en 1977, date de mon année de naissance, que l’ONU officialise une journée dédiée aux droits des femmes.
Tous les pays de la planète étaient alors invités à célébrer une journée en faveur des droits des femmes.
Malgré des avancées concrètes :
- Toujours des violences faites aux femmes :
Encore hier au Tribunal de COLMAR de nombreux dossiers avec de graves violences conjugales et familiales.
- Toujours des inégalités salariales ou de traitement :
Les écarts salariaux ou de pensions entre les hommes et les femmes sont toujours d’actualité.
Là encore, dans ma pratique professionnelle, je peux constater de façon quasi-quotidienne des écarts de traitement totalement injustifiés.
- Toujours des déséquilibres quant à la répartition des tâches domestiques :
Je m’amuse toujours (mais nous devrions plutôt en pleurer) de voir la surprise notamment de femmes à qui je dis que je passe l’aspirateur ou que je repasse notamment mes chemises tous les matins… !
Les exemples des inégalités pourraient être multipliés.
HOMMAGE AUX FEMMES EN CE JOUR BIEN PRÉCIS mais également pour toutes les autres journées de l’année.
Ce soir, je vais lui dire que je l’aime et je vais lui offrir des fleurs pour marquer le coup.
Nous, particulièrement les hommes, avons du travail sur ce sujet.