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2 mars 2019

Un gilet jaune pour Gilberte*
(*surnom de la statue de la Liberté)


Dessin de Phil / DNA


Les Gilets Jaunes du Grand Est projettent d'habiller symboliquement la statue de la Liberté, aujourd'hui, en début d'après-midi, à l'aide d'une grue et d'une nacelle. Que penserait son créateur, Auguste Bartholdi, de cette récupération ?

28 février 2019

Retour sur le dernier conseil municipal

(vote du budget) - La parole à l'opposition


Frédéric Hilbert :

- Le quotidien des Colmariens n'est pas assez pris en compte. Pour financer vos projets, nous avons un budget de fonctionnement qui est à l'os, d'après les propos que vous aviez tenu l'an dernier, c'est bien le résultat de votre gestion depuis de nombreuses années.

- Les associations qui manquent de locaux, des infrastructures qui manquent d'entretien, des feuilles mortes qui sont ramassées très tardivement, mais bon, tout va bien puisque les lumières de Noël ont été posées à temps.

- Quand vous dites que le parking de la Montagne Verte c'est un poumon vert, moi je veux bien un poumon vert ; on attire encore plus de voitures au centre-ville et on dit, parce qu'on met quelques bacs à fleurs sur le dessus, que c'est un poumon vert ?


Tristan Denéchaud :

Pour ma part, c'est la même chose que pour mes collègues, on n'est pas d'accord avec la philosophie générale (...), on a comme toujours un investissement, un fonctionnement à l'os qui est comprimé au maximum. Quand vous êtes fier de dire, voilà, le fonctionnement est comprimé, il n'augmente pas, cela veut dire que derrière, c'est un service aux Colmariens qui n'augmente pas. On peut toujours faire des économies, mieux s'organiser, etc. Mais jusqu'à un certain point. Là, sur 5 ou 10 ans, on a un fonctionnement qui ne bouge pas, cela veut clairement dire que le service se dégrade et je pense que la majorité des Colmariens le constate tous les jours, notamment ceux qui ont le plus recours aux services.
On compare à Strasbourg, on compare à Mulhouse, mais tout le monde ici peut comparer les services qui sont offerts à Colmar et ceux qui sont proposés à Strasbourg ou à Mulhouse. À Mulhouse, s'il faut parler des transports, c'est 2 lignes de tram, à Strasbourg c'est 5 lignes.
Je ne prends [en exemple] que les transports, mais dans tous les domaines c'est pareil, dans la culture, dans le social, dans l'investissement pour les écoles, le fonctionnement... (...) Vous prenez des différences annuelles par habitant (...) moi, je prends des différences mensuelles parce que ça parle un peu plus aux gens. La différence entre Colmar et Strasbourg, en terme de fiscalité, 12 euros par mois et par habitant. Différence par rapport à Mulhouse, 4,58 euros par mois.
Est-ce que pour 4,58 euros, pour 12 euros par mois, respectivement, on n'a pas un service qui est infiniment meilleur et infiniment plus complet à Mulhouse et à Strasbourg ?
C'est un choix, c'est le choix que vous avez fait, les électeurs se sont en majorité, disons en majorité des exprimés, portés sur votre philosophie. Clairement, je pense que les collègues partagent, ce n'est pas la nôtre, ce n'est pas la mienne en tout cas.
Il y a des choses qui viennent un petit peu tout gâcher, comme le changement des définitions mathématiques. Vous nous avez redéfini une moyenne. Alors maintenant, une moyenne c'est : on prend la valeur la plus basse, la valeur la plus haute, on la coupe en deux et puis c'est ça une moyenne. Non. La moyenne, c'est toutes les valeurs divisées par le nombre de valeurs. Sinon, le salaire moyen en France avoisinerait les 1 million d'euros, et malheureusement ce n'est pas le cas...

23 février 2019

Réflexion sur la mobilité urbaine



Le 5 février, colmarinfo publiait deux vidéos consacrées à Pontevedra, une ville en Galice, où l'usage de la voiture a été drastiquement limité au profit des piétons.

À son tour, France 2 a diffusé dans son journal du jeudi 21 février un reportage sur le même sujet.


21 février 2019

 Vivien GARNIER 

Contribution des loueurs de meublés : le tourisme, prétexte pour renflouer les caisses ?

Un article des DNA de ce jour met en lumière une des méthodes du systèmes Meyer : la contribution volontaire quasi forcée des loueurs de meublés. Ces derniers ont reçu récemment un sympathique courrier du maire les invitant fortement à payer une contribution, comme les commerçants et les exposants du marché de Noël. Je suppose que cette nouvelle taxe - appelons un chat un chat - officiellement destinée à financer la sécurité du marché de Noël, servira certainement à d'autres fins. Vu les coûts pharaoniques des travaux de la place de la Montagne Verte, on cherche partout, même sous les tapis, de l'argent. Le maire, bon gestionnaire, non content d'avoir augmenté le tarif du stationnement, d'avoir placé le montant de l'amende de stationnement très haut (malgré une promesse...), voilà qu'il souhaite faire participer les loueurs de meublés. Ces derniers reversent déjà la taxe de séjour (5% du montant de la nuitée... tout de même !) et voilà qu'en plus, ils doivent payer une taxe sécurité. De qui se moque-t-on, une fois encore ? Non content de favoriser le tourisme à outrance au point de transformer notre ville en une sorte de Disneyland, il faut en plus que les contributions soient presque obligatoires ? Monsieur le Maire, ne confondez pas Colmar avec Europa Park. Bientôt, il faudra s'acquitter d'un péage pour entrer dans la ville ? L'étape suivante, ce sera quoi ? La contribution volontaire obligatoire (!) des Colmariens dans leur totalité pour financer les marchés de Noël et les parkings ? Vous ne pouvez pas décemment vous féliciter de votre fiscalité stable et basse (à voir...) et prélever ça et là divers impôts déguisés. C'est un procédé plus que discutable, tant pour la bonne conscience que sur la façon de faire. Il serait peut-être temps de comprendre que la ville étouffe sous le poids des vos longues années passée à la barre. Vos successeurs réussiront. Encore faut-il leur faire confiance, ce dont je doute que vous soyez capable, même avec ceux de votre propre camp. Il faut savoir s'arrêter. Colmar ne vous appartient pas. Le trop est l'ennemi du bien... Attention à ne pas vouloir faire trop, si vous voulez que les Colmariens gardent un bon souvenir de vous. Et rendez-vous en 2020 !

19 février 2019



Fabien Nierengarten

Bon, il faudrait quand même arrêter de déconner et de jouer, là...

Qu'on soit en colère contre la vraie misère qui étend de plus en plus ses tentacules sur la société française, c'est normal.

Qu'on soit solidaire de ceux qui survivent plus qu'ils ne vivent, et qu'on manifeste pacifiquement pour les soutenir, c'est une démarche noble qu'il faut admirer.

Qu'on se batte pour gagner du pouvoir d'achat, c'est tout à fait légitime et respectable.

Qu'on en veuille à Emmanuel Macron et au Gouvernement de ne pas trouver aujourd'hui les solutions à tous ces maux, c'est compréhensible... Même s'il serait alors juste d'élargir ce reproche à tous ceux qui nous gouvernaient hier et avant-hier.

Qu'on apporte son soutien à des mouvements ou à des partis qui prétendent disposer des remèdes miracles pour sortir du marécage ambiant, mais qui n'ont encore jamais démontré leur capacité à gouverner, c'est un peu naïf, mais pourquoi pas...

En revanche, qu'on justifie ou qu'on cautionne (y compris par le silence) le climat de violence, de haine et de mépris que certains provoquent et alimentent pour défendre des causes minoritaires ou pour se faire mousser, est une attitude absolument insoutenable, intolérable et irresponsable.

Quand on tolère qu'il soit porté atteinte à l'intégrité physique ou aux biens de personnes, à cause de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent ou de ce qu'ils pensent, on contribue à ce climat glauque et malsain.

Quand on accepte que soit menacée la vie des forces de l'ordre (dont la vocation est de protéger nos vies en mettant en danger la leur), en justifiant cela par de prétendues "violences policières" dignes des pires dictatures, on alimente le terreau de l'anarchie.

Quand on applaudit face aux manifestations hebdomadaires qui nous enferment dans une routine de violences verbales et de destructions, juste pour marquer sa propre opposition à un Président pour lequel on n'a pas voté, on favorise des dérives très dangereuses pour la vie de chacun d'entre nous.

Quand on apporte son soutien à des abrutis frustrés de ne pas être ce qu'ils aimeraient être, ou à des racailles incultes qui prétendent vouloir prendre le pouvoir au nom du peuple, on apporte son soutien à des gens qui prônent l'insurrection et la guerre civile.

Alors, bordel de merde, il faut se ressaisir !!! On n'est quand même pas un pays de fachos, de gauchos ou d'anarchos !!

L'heure est plus grave qu'on ne le croit, car des valeurs fondamentales sont en danger. Encore plus fondamentales que les opinions politiques de chacun, que le confort matériel et la sécurité "sociale" dans laquelle vit la très très grande majorité d'entre nous.

Que chacun regarde sa propre vie droit dans les yeux... et la compare à celle des gens qui souffrent vraiment.

Oui, il faut participer au Grand Débat, même si on n'en connaît pas encore les suites possibles. Oui, il faudra être très vigilant face aux mesures qui en résulteront. Oui, il faudra veiller à ce qu'elles apportent des vraies remèdes à nos principales souffrances. Oui, il faudra peut-être que des élections viennent re-légitimer ceux qui nous gouvernent dès l'automne prochain. Oui, il faut que quelque chose bouge dans ce beau pays qui est le nôtre.

Mais ce ne sera ni dans la violence, ni dans la haine. Nous valons beaucoup mieux que ça.

D'ici-là, continuons à nous mobiliser (avec mesure), à nous informer (avec neutralité et objectivité) et surtout... à apprendre toujours et encore, à nous instruire et à essayer de comprendre le monde d'hier, le monde d'aujourd'hui et le monde de demain.

Car c'est vraiment l'ignorance qui pourrait être la responsable de notre disparition en tant que nation, en tant que peuple, voire même en tant que civilisation.

Après cette sorte de "prêche laïc", bon dimanche à tous ! Profitons de ce temps magnifique et surtout... soyons heureux !!! Autant que possible...

17 février 2019

 Nath 
Message au prochain maire de Colmar !



Comme chaque année, la piscine Aqualia fait la vidange de ses bassins, deux fois par an, ok, ça c'est réglementaire.

Je fréquente la piscine de manière hebdomadaire depuis son ouverture, je me pose plusieurs questions :

- pourquoi une fermeture de deux semaines ? Après enquête, j'ai constaté que les bassins sont en général fermés une semaine.

- pourquoi pendant les congés scolaires ? La piscine reste une activité qui permet à pas mal de familles d'occuper les enfants pour un coût raisonnable.

Autre problème : à son ouverture, la piscine était fermée le lundi matin, depuis quelques années. C'est devenu le lundi toute la journée, il y a pourtant une partie de la population qui ne travaille pas le lundi... restaurants, commerces... et après le rythme plus que soutenu que leur demande la parodie de Disneyland de notre marché de Noël, je pense qu'ils auraient bien besoin de se détendre...

Je demande donc au futur Maire de Colmar de revoir très sérieusement ce problème que je ne suis de loin pas la seule à soulever !

Il ne suffit pas de s'auto congratuler, de couper des rubans, de manger du kouglopf, il faut aussi tenir compte de la demande des Colmariens ; après, me direz-vous, c'est peut-être une question d'âge... mais je sens que l'avenir de certains prend l'eau.


16 février 2019

Vivien GARNIER

Maire ou médium, 2020 en perspective ?

Le dernier numéro du canard communal à la gloire du maire est édifiant. On y apprend que Gilbert Meyer est voyant. Il avait « anticipé les évènements actuels »... Ben voyons ! Quelle idée ! C'est vrai, la fracture territoriale existe. Elle commence même à Colmar, entre le centre-ville et les quartiers acquis au maire, qui ont le droit à tout, et les autres, qui ont péniblement droit à un coup de pinceau blanc sur les places de parking... La fracture territoriale dont vous parlez, Monsieur le Maire-Président de Colmar Agglomération, elle commence par là : pourquoi vous êtes président de Colmar Agglomération ? Pourquoi, justement, le maire de la grande commune doit-il aussi être le président tout-puissant de l'Agglo ? 20 communes, avec une petite poignée de délégués, ont moins de puissance que la seule commune de Colmar. Et vous osez parler de fracture territoriale ? Pourquoi alors ne pas prendre exemple sur la M2A [Mulhouse Alsace Agglomération] et laisser votre fauteuil à un autre ?

Et puis, dans ce magazine à votre gloire, on y apprend que votre budget atteint un « niveau d'investissement inédit » ! Bravo... Plusieurs millions pour des parkings (touristes et Colmariens, encore les vaches à lait...). Mais pour le reste ? L'état des voiries (propreté, entretien de la chaussée) est encore en deçà de ce qu'on est en droit d'attendre d'une ville comme la nôtre. L'état de certains quartiers est déplorables (Grillenbreit, Saint-Léon...).

Vous avez investi combien pour des vidéoprojecteurs sur nos bâtiments historiques, pendant que certaines écoles n'en ont quasiment pas ? Certaines classes disposent de TBI [tableau blanc interactif] et d'autres n'ont rien. Politique à deux vitesses ? Les tablettes pour les enfants en CP, on ne les voit pas. La prime pour les vélos : où sont-ils ?

Non, une fois de plus, les Colmariens ne sont pas si bien qu'on le pense. Que vous le pensez. Et en prime, vous avez tellement peur de votre succession que vous semblez vouloir encore vous présenter. Certain que Colmar vous appartient. Certain que les Colmariens vous jugent seul maître à bord. Au point de donner des sueurs froides à votre adjoint, qui trépigne d'impatience. À moins que vous ne soyez si peu sûr de sa victoire que vous préféreriez vous présenter pour mieux lui laisser votre siège six mois plus tard. Ce ne serait pas très élégant et ça prouverait une certaine faiblesse. Et nous ne serions pas étonnés que vous ne lui fassiez pas confiance au point de vous maintenir jusqu'à 85 ans !

Votre autosatisfaction est décidément sans limites, puisque vous vous sentez même obligé de préciser, toujours dans votre magazine-tract électoral, que vous êtes "maire de Colmar - avocat - docteur en Droit public"... Ben voyons. Et les autres, que sont-ils alors ? Je terminerai par ces mots de Robert Sabatier, en vous invitant à réfléchir là-dessus : « Le vaniteux voudrait que les autres l’apprécient tel qu’il s’apprécie lui-même. » À bon entendeur, salut et rendez-vous en 2020...

Publication de Benoît NICOLAS

QUARTIER LADHOF : DES RENCONTRES FORMIDABLES

Merci à tous les Colmariens qui acceptent de me consacrer quelques minutes quand je viens à leur rencontre.
L’accueil est toujours chaleureux et bienveillant malgré la surprise de me voir là.
Merci.
J’ai pu découvrir les problématiques particulières qui se présentent.
J’ai été surpris, d’abord, de constater certaines difficultés inattendues.
Le stationnement (encore) même là, l’état des routes, l’absence des services municipaux, la desserte déficiente des transports.
Un quartier qui se sent abandonné en comparaison d’autres qui sont privilégiés.
Les Colmariens ont des choses à dire.
Il suffit de les écouter !
Une dame formidable m’a même montré la photo qu’elle a prise du dessert du repas de Noël des aînés (1.500 personnes invitées au frais de la Ville au Parc des Expositions…).
« J’avais l’impression d’être à l’hospice » m’a-t-elle dit.
Une autre surprise : « la ville est sale », le service n’est plus le même.
Un sentiment partagé par de très nombreuses personnes.
Les personnels de la collecte, de la voirie, de la propreté, m’ont fait découvrir les coulisses.
Ce n’est pas glorieux !
Je veux rendre hommage aux personnels de la Ville qui ont le sens du service public.
On comprend qu’ils n’en peuvent plus.
Qu’ils sont méprisés.
Qu’il existe des tensions entre les services.
On découvre une politique de rigueur extrême avec des agents très mal payés.
Des effectifs divisés par 2 en quelques années.
Il est facile de se gargariser des chiffres !
Une politique de petit comptable.
Derrière, il y a des hommes et des femmes et surtout des services, du service public.
Vous avez un congé maladie ou une absence enfant malade dans l’année ?
Vous perdez une prime annuelle de plusieurs centaines d’euros.
Alors on bidouille pour remplacer cela par des congés.
Résultat : moins ou pas de congés.
Résultat : perdu, pour perdu, je tire sur les arrêts maladie.
Il est temps que cette politique change !
Soyez assurés que j’y travaille !
Merci à tous les Colmariens pour l’accueil qui m’est réservé.
Merci pour la confiance qui m’est donnée en me confiant tout cela.
Je vais tâcher de venir chez vous.
Je vais continuer ce travail plutôt que d’aller couper du ruban ou manger du kouglopf.
Notre projet se construit dans cette idée.

12 février 2019

Municipales-fiction : scénario 3 (en attendant le scénario 4...)

Rédigé à la hâte et visiblement non relu, le post publié par le dauphin sur sa page Facebook témoigne d'un agacement certain. Désormais, YH commence à frapper du poing sur la table, après avoir gardé trop longtemps le petit doigt sur la couture du pantalon.