Translate

11 février 2019

Triangulations municipales

Comment affaiblir un adversaire considéré comme dangereux ? En multipliant les listes au 1er tour. C’est la stratégie qui serait actuellement à l’étude au premier étage de l’Hôtel de Ville de Colmar où le maire Gilbert Meyer (LR) et son 1er adjoint Yves Hemedinger (LR) cherchent à contrer une éventuelle candidature du député Eric Straumann (LR). L’hypothèse de présenter trois listes issues de la majorité municipale sortante est évoquée, pour une fusion au 2d tour. À part Yves Hemedinger, déjà en campagne, il reste à savoir qui conduirait les deux autres listes à partir du moment où Gilbert Meyer a annoncé en 2014 qu’il ne se représentera pas en 2020.

DNA Strasbourg

Budget 2019 : Où est l’investissement pour la qualité de vie du Colmarien ?
 CORDEY 

Dessin de Tomi Ungerer


Samedi, nous perdions un grand artiste alsacien, Tomi Ungerer.

A Colmar, quelques jours plus tôt, un artiste des chiffres et calculs savants s’auto congratulait de sa bonne gestion de sa cité.
Quelques semaines auparavant, on nous apprenait que 17+4 = 25. Ce lundi passé, nous apprenions que pour faire une moyenne il faut prendre la valeur la plus basse et l’additionner à la valeur la plus élevée, puis diviser par deux pour obtenir une moyenne.
Tout professeur de mathématiques verrait là une hérésie et noterait mal son élève et lui offrirait des cours de soutien pour progresser. À Colmar, il n’en est rien. L’artiste a parlé. Il est le roi des chiffres et de la gestion. Son grand pouvoir réside à faire croire aux Colmariens qu’il a raison et qu’il n’y aucune raison de le contredire, que sans lui, Colmar sera perdue, mal gérée au bord de la faillite. Il joue habilement avec la peur. Les Colmariens ont peur du changement et d’aller de l’avant car on leur apprend sans cesse « qu’on ne pourra pas trouver meilleur gestionnaire ». Après tout, nous sommes proches de ce que décrivait notre bon ami Tomi Ungerer : « On ne sort pas indemne d’un lavage de cerveau. »

De même, le calcul de la taxe d’habitation et foncière par habitant est calculée sur le total des foyers colmariens. Mais combien de foyers ne paient ni l’une ni l’autre ? Pourquoi prendre ces personnes en compte ? Un nouveau cours de soutien s’imposerait-il ?

Colmar est de ces fiefs où si l’on n’appartient pas à la Cour, les idées, aussi bonnes soient-elles, n’ont aucune valeur car elles n’appartiennent pas à la Noblesse. Quand un désaccord est exprimé et justifié, il est jugé « sans arguments ». De même certains sont amputés d’un quart de leur rente pour être allé à l’encontre de la Cour et ainsi ne peuvent plus aider autant le peuple et se sont résignés.

Les investissements ont augmenté. Mais pour qui et pour quoi ? Pour augmenter la qualité de vie des habitants, pour honorer la promesse de 2014 consistant à mettre en place « un réseau de bus à haut niveau de service », pour investir dans le commerce, pour permettre une meilleure circulation à vélo, pour éloigner la voiture du centre historique ? Que nenni ! Pour mettre en place un parking pouvant accueillir plus de voiture, un palace, vider les rues commerçantes, offrir plus d’attractions aux touristes, renflouer les caisses avec des parkings hors de prix, investir dans du mapping. Où est l’investissement pour la qualité de vie du Colmarien ?

La vie sera-t-elle meilleure sous le règne du Dauphin ? Le Roi lui laissera-t-il sa place ? Se posera-t-il en Messie et Sauveur de la Ville face au Dauphin ou à son délégué parisien ?
Nul doute que la bataille pour le Trône sera rude. Mais peut-elle accueillir un(e) étranger(e), plus juste, plus proche des préoccupations du peuple, meilleur en mathématiques ?

Tomi Ungerer nous disait sagement « Il n'y a pas d'antidote au préjugé, à la haine, à l'injustice, sinon la prise de conscience personnelle qui nous dicte nos devoirs. » Peut-être est-il temps de l’écouter ?

8 février 2019

Chantier de la Montagne Verte : des fissures sur les bâtiments voisins


Quelques mètres seulement séparent la tour qui a bougé (en gris) des parois
du futur parking (photo Herve Kielwasser L'ALSACE du 8/2/2019)


Les travaux du parking de la Montagne Verte génèrent des fissures sur le gymnase et le PMC voisins. Rien d’alarmant selon la mairie, qui surveille de près ces dommages collatéraux.

Entre la tour et le bâti historique, les plaques de plâtre se sont disjointes. Des jauges mesurent l’évolution du phénomène.

Vu de l’étage du gymnase de la Montagne Verte, le phénomène peut inquiéter les curieux : de larges fissures sont apparues entre le bâti du gymnase « historique », dédié aux sports de balle, et l’une des tours accolée lors de la rénovation, qui abrite la cage d’ascenseur. Sous l’effet du chantier du parking souterrain tout proche, la tour a visiblement bougé. Au point que les plaques de plâtres ou les seuils se sont disjoints entre les deux éléments de bâti, laissant apparaître un jour qui atteint 2 centimètres par endroits. Des jauges ont d’ailleurs été posées pour mesurer l’évolution de l’écartement.


« Pas péril en la demeure »

Le Pôle média culture est également touché par le phénomène, mais dans une moindre mesure. Là encore, la tour qui abrite escaliers et ascenseurs aurait un peu bougé par rapport au bâtiment de l’ancien hôpital. Des difficultés à ouvrir certaines huisseries témoigneraient de mouvements du bâti. Des témoins ont également été posés pour suivre le phénomène.

« Il est indéniable que les mouvements constatés sont liés aux travaux, et certainement à la vibration des murs périphériques » , commente Pierre Rivet, le directeur général des services techniques de la Ville de Colmar, rappelant que les parois moulées du futur parking sont coulées « très près » des bâtiments touchés.

« Mais il n’y a pas péril en la demeure, rassure aussitôt le cadre. Aujourd’hui, la situation n’est pas alarmante, mais fait l’objet d’une surveillance de tous les jours pour s’assurer que le phénomène n’est pas évolutif. » M. Rivet observe au passage que les fissures sont apparues « au titre de joints de dilatation » entre le bâti ancien et moderne. Des zones prévues pour absorber certaines contraintes.


Eiffage assumera sa responsabilité

« Ce phénomène de transmission par le sol est quelque chose qu’on rencontre assez souvent quand on travaille sur un site contraint avec des bâtiments tout autour » , précise encore le directeur, qui rappelle que ce risque de dommages collatéraux a été anticipé : « Dans le cadre du marché de travaux, un contrôleur technique et un bureau d’études suivent ça de près. » La mission concerne aussi les maisons avoisinantes, un constat d’huissier ayant été réalisé au début du chantier. Si des travaux sont nécessaires pour résoudre les « désordres » apparus, ils devront donc être assumés par Eiffage, titulaire du marché.

Clément TONNOT
L'ALSACE du 8/2/2019

5 février 2019

Vers le "sans voiture", une utopie devenue réalité à Pontevedra en Galice




1 février 2019

Publication de Benoît NICOLAS

AGIR POUR COLMAR - LE GRAND DÉBAT




Des nounous formidables !
Cette semaine, je voulais vous parler des assistantes maternelles rencontrées ce matin.
Elles ont plein d’idées pour la Ville même au-delà de leur activité.
Je voulais vous parler des commerces, encore, parce que j’ai été moqué et stigmatisé par la concurrence non encore déclarée (me faisant l’avocat ridicule selon eux des petites culottes…) ; concurrence qui me promet déjà, de façon à peine voilée, du sang, des larmes et des coups.
Pourtant le sujet est important.
Parlons alors, plutôt, du sujet d’actualité qu’est le « grand débat ».
Quel constat pour Colmar ?
Aujourd’hui, à Colmar, le pouvoir est hyper-centralisé.
Il est détenu par un seul homme qui décide de tout.
Sauf pour la communication de façade, personne n’existe, à part lui.
Lui seul décide et a raison par définition.
Cette manière de gérer, de se comporter, de tout corseter est complètement dépassée.
La vieille politique.
Les démocraties vivantes, celles que les gens attendent, sont celles qui permettent à chacun de s’exprimer, d’exister et donc de participer.
Pour exemple, Colmar, selon le chef, à deux centres-ville !
Comment accepter cette partition, décidée par un seul homme, qui conduit à tous les dangers, à toutes les stigmatisations, à tous les clientélismes et qui ne repose sur aucune réalité géographique.
La concentration du pouvoir produit cela et caractérise la politique aujourd’hui rejetée par tous.
Le « grand débat », tel qu’il est organisé aujourd’hui, selon moi et cela n’engage que moi, s’apparente à une campagne de communication du pouvoir centralisé.
La commune, l’échelon local, doit être le domaine privilégié du partage du pouvoir.
Certaines villes sont organisées sur ce mode avec succès.
Colmar, aujourd’hui, est à l’opposé de ce système.
Ma vision de la démocratie locale, de l’exercice du pouvoir, sera dans cette logique du « grand débat » mais surtout d’un pouvoir horizontal, partagé, équitable, non-clientéliste.
Pas un pouvoir vertical et hyper-centralisé comme aujourd’hui.
Il faut un nouveau souffle démocratique pour Colmar.
Je serai le candidat de ce nouveau souffle.

31 janvier 2019

Chantier de la Montagne verte : réunion avec le maire

 


Demain vendredi 1er février à 17h30 se tiendra une réunion à la médiathèque, salle de l'Auditorium, à laquelle les riverains ont été conviés.

« Venez tous, pour manifester notre refus de continuer à subir de telles atteintes à notre cadre de vie, 14 heures par jour, 6 jours sur 7. Le maire a le pouvoir de limiter les nuisances d'un chantier, pas de les accroître, de façon tyrannique. À nous de le lui faire comprendre » écrit un riverain excédé. Bon courage ! Le maire écoute mais il n'entend pas, nous l'avons maintes fois vérifié. Pourquoi changerait-il ? Merci aux riverains de nous tenir au courant.

Colmar info se tient à la disposition des habitants pour porter à la connaissance de tous leur vécu au quotidien.

28 janvier 2019

Tout est dit

Samedi nous décidons avec mon mari de nous rendre au centre-ville de Colmar pour faire du shopping et pourquoi pas profiter des soldes. À notre grand étonnement pas grand monde dans les rues et dans les magasins. Nous discutons avec un commerçant en place depuis 15 ans, il n'a jamais vu un mois de janvier aussi calme, c'est catastrophique, même le mois de décembre pas formidable. Pour lui, les locaux boudent clairement le centre-ville, trop de touristes qui achètent peu ou rien du tout, parkings trop chers et pas assez de magasins jeunes et diversifiés, leurs clients préfèrent aller sur Strasbourg ou Mulhouse pour faire leurs achats. Avant de rentrer nous décidons de faire un tour dans les rues plus pittoresques du centre et là, c'est désertique, personne et tous les magasins sont fermés, certains même pour 2 mois ! Quelle image pour le dynamisme de la ville... Certaines mairies ont décidé d'avoir un droit de regard sur l'ouverture de nouveaux magasins. Colmar devrait aussi le faire et limiter les magasins de souvenirs, caramels, fruits secs qui grignotent peu à peu tout le centre-ville, quel est l'intérêt d'avoir 10 boutiques qui vendent toutes la même chose dans la même rue ? De même pour les airbnb et les gîtes il faudrait une autorisation de la mairie et un nombre maximum à ne pas dépasser.
N'habitant pas Colmar, nous ne pourrons malheureusement pas voter, espérons que les Colmariens choisiront un maire plus jeune et surtout qui n'est pas dans la lignée de l'actuel élu. Il faut avant tout penser aux Colmariens, aux personnes qui y travaillent et aux commerçants, ce sont eux qui font l'âme de cette ville et sûrement pas les touristes !
28/1/2019 08:46

21 janvier 2019

On ne doit pas mourir au mois de décembre à Colmar...

ou « Le "succès" de la fourrière colmarienne »


Gilbert Meyer a déclenché pas mal de rires dans l'assistance, jeudi, aux vœux de Colmar Agglomération, quand il a évoqué le « succès» de la fourrière automobile l'an passé, avec une « fréquentation » en hausse de plus 10 % (1110 véhicules en 2018 contre 1005 en 2017). [L'ALSACE du 19/1/2019]

Qu'en pense Danièle de Munster qui a adressé au journal DNA du 17/1/2019 ce courrier pour nous faire part de la triste aventure dont elle a été indirectement victime :

« Je me rends le 6 décembre à l'enterrement de mon beau-frère à la collégiale Saint-Martin à 10 h à Colmar. Le frère du défunt est handicapé, il gare sa voiture à droite de l'église sur un emplacement handicapé en posant sa carte sur le pare-brise, il n'y avait pas de barrières. À la sortie de l'office - plus de voiture - à la douleur du deuil, s'ajoute de la colère. Nous allons à la fourrière, surprise ! deux contraventions, l'une pour le déplacement du véhicule l'autre pour le stationnement !!

Le véhicule funéraire était devant l'église, il suffisait juste d'un peu de réflexion, de tolérance et de respect envers un handicapé. Conclusion : on ne doit pas mourir au mois de décembre à Colmar... Oui à la sécurité, même si l'un n'empêche pas l'autre, je pense à Strasbourg...

Les Colmariens ont fait preuve de patience tout au long de ces fêtes et fait face aux contraintes, soit, mais là tout de même !!! Au nom du père argent et du fils consommateur, le sain d'esprit se désole... Je cite une phrase parue dans les DNA du 4 janvier (extrait du compte-rendu de la cérémonie des vœux au parc des expositions du maire de Colmar Gilbert Meyer ndlr) : « L'ennui c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes ».

Suis-je idiote ou sensée ? Je me pose la question. »

20 janvier 2019

CORDEY

« Le Français » de Colmar



En ce début d’année, il est d’actualité de se demander ce que veut cet étrange animal qu’est « le Français » ? Pourquoi s’agite-t-il autant ? Pourquoi n’est-il jamais content ou satisfait ? Pourquoi est-il si friand de critiques, de grèves et de manifestations à tout va ? Pourquoi adore-t-il tant s’insurger au lieu de s’interroger ou de dialoguer ?
Nos médias nous relaient sans cesse depuis plus d’un mois, différentes manifestations, qu’elles soient jaunes, rouges, bleues ou multicolores. Chacun veut contenter son ego. Certains ont perdu le goût du travail : un revenu minimum à 10.000 €, plus de reconnaissance, plus d’argent, moins d’heures de travail, moins de taxes, plus de dialogues, plus de changement. Chacun en veut toujours plus mais sans donner de son temps, de sa personne, de son envie. Quel intérêt à casser, bloquer une majorité qui n’est pas en accord ? Quel intérêt de casser et d’insulter son gouvernement ? La haine amène la répression, non pas le dialogue.
Pourquoi parler sans cesse de ce groupuscule minoritaire en France ?
Nos co-citoyens avocats, enseignants, infirmiers n’ont pas été autant médiatisés ni relayés alors qu’ils ont manifesté, font grève pacifiquement. Ces corps de métiers vous sont tout autant utiles à vous, à moi, du plus pauvre au plus riche, du plus jeune au plus vieux. Pourquoi ne pas s’insurger pour eux, pourquoi ne pas les soutenir ?
De même, nos co-citoyens pauvres, SDF sont toujours dans la rue, isolés. Pourquoi ne pas s’insurger également pour eux ? Pour leur venir en aide ? Malheureusement, il n’y a pas de profit personnel. Rien de plus dans votre porte-monnaie donc des causes inutiles à défendre.
« Le Français » réclame du changement à chaque élection et n’est jamais satisfait car aucun gouvernant ne fait le choix de remplir son porte-monnaie et de le rendre millionnaire. Il est attiré par des partis promettant un rassemblement ou une insoumission car « nous vous donnerons de l’argent, nous pensons au peuple, vous aurez du travail, vous aurez tout ce que vous voulez ». Croyez-vous vraiment aux boniments de tous ces filous ? Promettre est une capacité donnée à chacun mais tenir sa promesse est une autre affaire.
De même : « Macron Dictateur ». Il serait bon de faire un séjour en Corée du Nord pour avoir une vraie notion de la dictature et de la brimade totale. « Macron Dictateur ! », « nous ne l’avons pas voté ! », mais avez-vous pris le temps de voter ? Oui « le Français » se plaint de tout mais n’agit pas. Oui, il est nécessaire que le vote blanc soit reconnu mais, « le Français » se déplacera-t-il pour autant ?
Il en est de même pour Colmar. Il n’y a que critiques et insultes envers la municipalité actuelle. Mais « le Français » habitant Colmar ne s’intéresse pas à la politique, râle, s’insurge derrière un écran mais « le Français » de Colmar ne veut pas changer, il ne veut pas penser à ce qu’il aimerait changer, il ne pense pas au bien-être de sa ville. Il est résigné, il ne prend pas le temps de connaître les personnes proposant des initiatives plus jeunes, plus modernes. Non, « le Français » de Colmar ne se déplace pas pour voter, ni ne prend le temps de réfléchir. « Le Français » de Colmar et d’ailleurs attend que l’on remplisse son porte-feuille et non pas que l’on redonne un coup de jeune à sa ville. « Le Français » est bien étrange. Se fera-t-il encore avoir ?