Publication de Benoît NICOLAS AGIR POUR COLMAR - LE GRAND DÉBAT
Des nounous formidables !
Cette semaine, je voulais vous parler des assistantes maternelles rencontrées ce matin.
Elles ont plein d’idées pour la Ville même au-delà de leur activité.
Je voulais vous parler des commerces, encore, parce que j’ai été moqué et stigmatisé par la concurrence non encore déclarée (me faisant l’avocat ridicule selon eux des petites culottes…) ; concurrence qui me promet déjà, de façon à peine voilée, du sang, des larmes et des coups.
Pourtant le sujet est important.
Parlons alors, plutôt, du sujet d’actualité qu’est le « grand débat ».
Quel constat pour Colmar ?
Aujourd’hui, à Colmar, le pouvoir est hyper-centralisé.
Il est détenu par un seul homme qui décide de tout.
Sauf pour la communication de façade, personne n’existe, à part lui.
Lui seul décide et a raison par définition.
Cette manière de gérer, de se comporter, de tout corseter est complètement dépassée.
La vieille politique.
Les démocraties vivantes, celles que les gens attendent, sont celles qui permettent à chacun de s’exprimer, d’exister et donc de participer.
Pour exemple, Colmar, selon le chef, à deux centres-ville !
Comment accepter cette partition, décidée par un seul homme, qui conduit à tous les dangers, à toutes les stigmatisations, à tous les clientélismes et qui ne repose sur aucune réalité géographique.
La concentration du pouvoir produit cela et caractérise la politique aujourd’hui rejetée par tous.
Le « grand débat », tel qu’il est organisé aujourd’hui, selon moi et cela n’engage que moi, s’apparente à une campagne de communication du pouvoir centralisé.
La commune, l’échelon local, doit être le domaine privilégié du partage du pouvoir.
Certaines villes sont organisées sur ce mode avec succès.
Colmar, aujourd’hui, est à l’opposé de ce système.
Ma vision de la démocratie locale, de l’exercice du pouvoir, sera dans cette logique du « grand débat » mais surtout d’un pouvoir horizontal, partagé, équitable, non-clientéliste.
Pas un pouvoir vertical et hyper-centralisé comme aujourd’hui.
Il faut un nouveau souffle démocratique pour Colmar.
Je serai le candidat de ce nouveau souffle.