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15 novembre 2018

Airbnb + 120% en 2 ans


Bonjour,

Voici une petite réflexion d’une de vos lectrices habitant Colmar, qui vous intéressera, j’en suis sûre.

Pas besoin d’un complexe et coûteux rapport pour évaluer le (sur)tourisme de masse grandissant à Colmar depuis quelques années ; le service public audiovisuel le fait pour nous dans un article datant d’aujourd’hui !

⇒  france3

« À Colmar, la hausse [des logements Airbnb] est particulièrement importante : plus 120 % entre avril 2016 et avril 2018 », soit plus d’un doublement en seulement 2 ans !!! Renchérissement des loyers, baisse du nombre d’habitants permanents, transformation des commerces en alignements de magasins de nougats, caramels, et autres fruits confits… sont les tributs que les résidents paient au quotidien.

Or les municipalités ont du pouvoir : législations et restrictions sur les meublés de tourisme, droit de regard sur le nouveaux commerces ouvrant…

Tandis que les grandes métropoles mondiales et européennes encadrent désormais le tourisme de masse, et que des communes alsaciennes comme Obernai s’y attellent sérieusement (voir le même article), la ville de Colmar a un immense train de retard et songe uniquement à un vague rapport. Quand adoptera-t-elle enfin une vision de développement de long terme ?

Pour d'autres municipalités, par exemple espagnoles :

⇒  bfmtv

13 novembre 2018

C'est ça que vous voulez à Colmar ?

Edouard Dabrowski

Personne n'y trouve son compte : ni les touristes, ni les habitants, ni la planète.
Photo Edouard Dabrowski

« Tout un symbole : l'intitulé initial du rapport soumis jeudi soir aux élus de Colmar Agglomération a été corrigé un peu plus tôt dans la semaine. Il n'est plus question d'étudier "l'impact du surtourisme à Colmar" mais seulement du "tourisme". » L'ALSACE/DNA du 10/11/2018. Surtout ne pas appeler un chat un chat. Et de rendre présentable quelque chose qui ne l'est pas. Chez BAYER/MONSANTO, les "pesticides" sont renommés pudiquement "produits phyto-sanitaires".

Le constat est pourtant clair : « L’activité touristique s’est largement accrue à Colmar et ses environs ces dernières années. La période des marchés de Noël devient de plus en plus difficile à vivre pour les habitants, surtout dans le centre-ville de Colmar. » C'est l'Office de Tourisme qui le dit. Le terme "surtourisme" aurait été tout à fait de circonstance.

25.000 euros, c'est ce que va coûter l'étude confiée à un cabinet spécialisé. Son objectif : « Dissocier la réalité objective des nuisances de la perception subjective ressentie », afin d’élaborer « des actions concrètes », notamment « un plan de communication efficace ».
Traduction : Comment faire passer la pilule aux Colmariens subissant les nuisances liées au tourisme de masse. Quel mépris envers les concitoyens ! Surtout quand la communication s'apparente à de la manipulation.

L'Office de Tourisme ne veut pas freiner le flux de touristes, qui constitue « un atout économique indispensable », mais le rendre plus « acceptable ». Oui, acceptable ! Il faudra que les Colmariens acceptent que des commerçants cupides s'approprient la ville, avec la bénédiction de la municipalité, imposent leur loi et se gavent sans le moindre scrupule. Et pour les récalcitrants est-il prévu une thérapie de groupe ?

L'Office de Tourisme ne s'en cache pas, il redoute que l'exaspération croissante des habitants du centre-ville, s'exprimant sur la page Facebook et sur le blog ne finisse par se manifester dans la rue. Des panneaux "Tourist go home" qui commencent à fleurir dans d'autres villes feraient mauvais genre. « Une moindre acceptation des touristes par la population locale pourrait, à terme, dégrader l’image et la qualité de l’accueil. » Ben voyons. On ne saurait être plus clair. Le bien-être des habitants, l'Office de Tourisme s'en tape.

10 novembre 2018

Clément Tonnot
L'ALSACE/DNA du 10/11/2018

Trop de tourisme tue le tourisme ?

Colmar souffre-t-elle du « surtourisme » ? L’agglomération lance une étude pour mesurer les impacts positifs et négatifs de la manne touristique, que d’aucuns jugent biaisée…
Photo Archives L’Alsace / Thierry Gachon

À l’origine de cette étude commandée par l’office de tourisme de Colmar et sa région, pourtant, un constat : « L’activité touristique s’est largement accrue à Colmar et ses environs ces dernières années. La période des marchés de Noël devient de plus en plus difficile à vivre pour les habitants, surtout dans le centre-ville de Colmar. »

« La perception de la population »

Le rapport pointe notamment « les nouvelles exigences en matière de sécurité » qui ont eu « un impact négatif sur le ressenti des habitants » : « Certains ont le sentiment que les projets sont principalement consacrés au tourisme, le tout amplifié par les réseaux sociaux. »

La formulation du rapport est claire. Il ne s’agit pas de freiner le flux de touristes, qui constitue « un atout économique indispensable », mais de le rendre plus « acceptable » : « Une moindre acceptation des touristes par la population locale pourrait, à terme, dégrader l’image et la qualité de l’accueil », craint l’office de tourisme, pour qui l’étude doit se concentrer sur « la perception de la population ». Objectif : « Dissocier la réalité objective des nuisances de la perception subjective ressentie », afin d’élaborer « des actions concrètes », notamment « un plan de communication efficace ».

L’étude, incluse dans le plan Action Cœur de Ville, sera confiée à un cabinet spécialisé, pour un montant de 25 000 €. Elle sera menée en partenariat avec Atout France, l’Agence d’attractivité d’Alsace et l’IUT Tourisme de Colmar. Il s’agira d’évaluer les retombées économiques, « afin de produire des ratios à visée de communication », mais aussi « l’impact sociétal, pour connaître l’opinion réelle des habitants ».

À la lecture du rapport, jeudi soir, la socialiste Victorine Valentin craint que l’étude ne soit biaisée : « J’ai l’impression que la commande implique de dire que s’il y a gêne, il s’agit seulement de ressenti, et que les retombées économiques sont telles qu’elles justifient la politique du tout tourisme… », anticipe l’élue, qui aimerait que l’étude porte sur « tous les impacts, pas seulement les retombées pour l’hôtellerie-restauration ». Elle évoque les commerces « qui subissent les marchés de Noël, car les Colmariens fuient le centre-ville à cette période », ou les associations « qui ne peuvent plus tenir leurs réunions ».

Yves Hemedinger promet pour sa part que l’étude sera objective : « On voit les critiques des gens sur les réseaux sociaux ou dans la presse. C’est notre responsabilité d’élus que de chercher à connaître l’impact réel du tourisme, positif mais aussi négatif. Cette étude est une bonne nouvelle », assure le premier adjoint colmarien.

« On boucle le centre-ville ? »

Dans les communes environnantes, le principe de cette étude laisse circonspect. Christian Rebert, le maire d’Andolsheim, sera le seul à voter contre, se demandant pourquoi l’agglomération se préoccupe d’un « problème purement colmaro-colmarien ». Une vision immédiatement battue en brèche par l’adjointe colmarienne Claudine Ganter : « L’étude portera sur toute l’agglomération car les retombées, notamment dans l’hôtellerie-restauration, profitent aux communes tout autour de Colmar. Et il ne faut pas oublier que les habitants de Colmar Agglomération sont des usagers à part entière du centre-ville de Colmar. »

« Et si l’étude dit qu’il y a trop de tourisme à Colmar, qu’est ce qu’on fait, on boucle le centre-ville ? », ironise Serge Nicole, le maire de Wintzenheim. Daniel Bernard, de Niedermorschwihr, suggère pour sa part de faire « jouer les vases communicants » et « d’envoyer les touristes en trop aux Trois-Épis, où on en manque ». Ce serait un bel exemple de solidarité intercommunale.

9 novembre 2018

LA TAXE MAGIQUE DE NOËL

Une publication de Benoît Nicolas

Défendre nos commerçants et nos commerces et donc défendre les Colmariens !

Les Colmariens paient directement et indirectement cette taxe illégale.
Pas les touristes ?
Pourquoi les touristes ne paient-t-ils pas, eux, directement et indirectement cette sécurité à la place des Colmariens ?
Non, les commerçants doivent payer 50 € à 250 €, 300 €, 400 € (parfois 2X ce montant si 2 activités dans un même commerce).
La Ville, personne publique, demande par courrier à des commerçants (personnes privées & sociétés privées) de verser une somme (pour un total de 250.000 €) à une association de droit privé, soi-disant indépendante de la Ville, (Office du Tourisme) pour la sécurité publique ?
Pourquoi les montants sont-ils différents d’un commerce à l’autre, selon quelles règles ?
On l’ignore !
Qui paie, qui ne paie pas ?
On l’ignore !
Quelles conséquences si on ne paie pas ?
On l’ignore !
Quelle est la nature juridique de cette somme ? (Impôt, taxe, redevance, don aux œuvres, etc.)
On l’ignore !
Pourquoi un si faible écart entre les montants alors que certains commerces font un chiffre d'affaires pour le mois de décembre qui est fait en une journée par d'autres ?
On l’ignore !
C’est quoi la définition de ce système ?
Une milice du Moyen-Âge !
Définition du dictionnaire : troupe levée au Moyen-Âge dans les villes ou les paroisses pour renforcer l'armée régulière.
Que se passe-t-il si on ne paie pas ?
On l’ignore !
Mais on a une idée en tout cas des conséquences éventuelles.

COLMARINFO a relevé ceci dans une intervention de Gilbert Meyer représentant la Ville : « À défaut de participation de votre part, je tenais à vous informer que j’examinerai avec beaucoup de réticence les demandes que vous pourrez être amené à faire. »

LA MENACE DE MESURES DE RÉTORSION TOUT SIMPLEMENT !

Si c’était légal, il suffirait (comme pour les contraventions déversées en masse sur la ville) de faire un recouvrement fondé par une décision officielle de la Ville (un arrêté municipal).

Rien de tel ici parce que cette taxe de plus est ILLÉGALE !

DES MENACES DIGNES D’UN RÉGIME TOTALITAIRE !

La sécurité, surtout pour le tourisme de masse, est essentielle.

Ce n’est pas le problème !

Le problème : un système PAS TRANSPARENT, INÉQUITABLE, INJUSTE & ILLÉGAL avec en plus des menaces à défaut de payer !


La réponse du maire :

Une publication « La taxe magique de Noël » est actuellement en ligne sur les réseaux sociaux.
Visiblement, son rédacteur ne connaît pas le dossier, s’en tenant à l’écume des choses, sans pousser plus loin l’analyse.
Certaines observations s’imposent par conséquent.
1. En 2015, dès le surlendemain des événements dramatiques survenus à Paris en novembre, j’avais soumis au Conseil Municipal réuni de manière exceptionnelle, la question du maintien ou non des Marchés de Noël à Colmar.
De manière unanime, le Conseil Municipal avait suivi ma proposition visant le maintien de cet événement, mais en l’entourant d’un dispositif de sécurité exceptionnel élaboré en concertation avec le Préfet.
Le Conseil Municipal était par ailleurs d’avis de ne pas faire supporter aux contribuables colmariens le coût supplémentaire en rapport avec les mesures de sécurité imposées.
Ce coût doit être pris en charge par les professionnels qui tirent les principaux avantages des Marchés de Noël.
2. La contribution du Colmarien s’élève déjà à près d’1 M € pour l’organisation de l’événement. Il m’est impossible de le taxer encore davantage, car il n’est pas bénéficiaire, lui, des retombées économiques. Au contraire, pour lui, les gênes et contraintes sont nombreuses.
3. La contribution sollicitée auprès des professionnels est fonction de la zone géographique. C’est-à-dire leur emplacement par rapport au centre-ville, et de l’activité exercée, avec une tarification appropriée. Ces tarifs sont arrêtés non pas par le Maire, mais par une commission mixte comprenant des professionnels. Cette commission contrôle les recettes et les dépenses et n’a pas de compte à rendre à la Ville.


☐ Réponse officielle de Monsieur le Maire (la première) à la taxe magique de Noël : « La contribution du Colmarien s’élève déjà à près d’1.000.000 € (un million d'euros) pour l’organisation de l’événement. Il m’est impossible de le taxer encore davantage, car il n’est pas bénéficiaire, lui, le Colmarien des retombées économiques. » L'aveu est la reine des preuves... Par contre, acquiescement implicite au système opaque, inéquitable, illicite et aucun commentaire quant aux mesures de rétorsions. Et le touriste, lui qui ne participe pas ?
[Benoît Nicolas]

☐ Encore heureux que les Colmariens ne supportent pas le coût supplémentaire ! On supporte déjà assez le tourisme de masse dans votre Disneyland perpétuel ! En revanche, curieusement, vous nous expliquez au point n°2 que les gênes et les contraintes sont nombreuses pour les Colmariens. Vous découvrez ça ou vous faites encore semblant d'entendre (sans écouter !) ce qu'on vous explique depuis des mois ?
[Vivien Garnier]

6 novembre 2018

Colmar également concernée :

Les ralentisseurs dans le collimateur des motards en colère du Haut-Rhin.




5 novembre 2018

Les commerçants, nouvelles vaches à lait

Edouard Dabrowski

Photo Edouard Dabrowski

Une fois de plus, notre bon maire va demander aux commerçants colmariens de cracher au bassinet. Il s'agit d'éponger les 250 000 € que représente le coût de la sécurité pendant le marché de Noël.

GM souligne, comme s'il en était besoin, qu' « il n'est pas défendable de faire supporter aux contribuables colmariens le coût supplémentaire des mesures de sécurité imposées. »

C'est donc en toute logique qu'il se tourne vers les commerçants « bénéficiaires directement ou indirectement des retombées économiques des marchés de Noël ». Et il ratisse large, envoyant ses "sollicitations" jusqu'à Houssen (voir ci-dessous).

Sauf que les commerçants ne sont pas tous bénéficiaires ! Et puisque le maire se veut "équitable", comme il le répète à longueur de temps, il n'a qu'à taxer les commerçants en fonction de leur chiffre d'affaire !

Et, dans la foulée, reverser le manque à gagner aux commerçants qui souffrent du marché de Noël, tous ceux dont la clientèle habituelle ne vient plus, et pour cause.

Monsieur le Maire, colmarinfo a trouvé la solution pour que vous cessiez de harceler nos commerçants. Vous vous vantez de faire venir 1,5 millions de visiteurs pendant les marchés de Noël. À raison d' 1 euro par visiteur, il y a là de quoi remplir largement vos caisses.

Déjà en 2016

Un hôtelier de Houssen (!) avait reçu un courrier signé du maire de Colmar, daté du 23 mai 2016, lui rappelant qu’il n’a toujours pas versé les 400 € demandés pour participer « aux coûts de l’exceptionnel dispositif de sécurité, mis en œuvre en 2015 pour maintenir nos marchés de Noël ».
L'ALSACE du 11/06/2016

Dans un autre courrier, GM se fait menaçant :

« À défaut de participation de votre part, je tenais à vous informer que j’examinerai avec beaucoup de réticence les demandes que vous pourrez être amené à faire. »

Nous sommes loin de la "sollicitation". "Contrainte", "menace" et "chantage" seraient plus appropriés.

1 novembre 2018

Sur le thème du tourisme, une vidéo récente aborde dans les grandes lignes la problématique de ce phénomène devenu mondial et qui concerne évidemment la ville de Colmar.




24 octobre 2018

La Montagne Verte : un paradis sur terre


Sur sa page Facebook, Gilbert Meyer s'est livré à un véritable plaidoyer en faveur de l'aménagement de l'espace de la Montagne Verte, espérant calmer la colère des riverains à qui aucune solution alternative sérieuse n'a été proposée pour garer leur voiture, et qui vont vivre pendant des mois dans le bruit, la poussière et subir le ballet incessant des camions et des engins de chantier.

Au-delà de la colère légitime des riverains se pose la pertinence d'un projet qui, à l'heure du développement durable, va faire pénétrer DANS le centre-ville un nombre impressionnant de voitures et la pollution allant de pair. Un projet mal ficelé dès le départ, dont les frais de fonctionnement viendront se rajouter à ceux du parking Saint-Josse, situé à une centaine de mètres de là et jamais plein.


Gilbert Meyer Officiel

15 octobre, 15:03

MOT DE LA SEMAINE n° 418 (Place de la Montagne Verte)

Les travaux liés à la réalisation du parking souterrain de la Montagne Verte ont débuté le 1er octobre. Ils s’achèveront au mois de novembre 2019, avec à la clé une nouvelle offre de stationnement (705 places) couplée à un parc urbain arboré de 1,5ha accompagnant les rives de la Lauch, en continuité de la coulée verte existante.

L’espace restructuré de la Montagne Verte va constituer une nouvelle entrée au cœur de ville par la création d'accès piétons majeurs, reliant la rocade qui ceinture le centre-ville aux principaux axes piétons (rue des clés, Grand-Rue). Les accès aux équipements du secteur seront également réorganisés et mis en valeur par les liaisons douces.

Cette opération importante d’aménagement va offrir un nouveau cadre de vie pour les riverains et l'ensemble des Colmariens, en offrant tout à la fois une esplanade ouverte et libre, un nouveau lieu arboré de détente et de jeux et un véritable espace vert, doté d’une forte diversité végétale, faisant écho au parc du Champ de Mars.

De par sa localisation stratégique dans le cœur historique, ce projet va aussi impulser de nouvelles dynamiques, notamment en matière de commerces. En effet la suppression de la friche actuelle ne peut être que hautement une valorisation pour tous.

De plus, la capacité de stationnement complémentaire offerte par le parking permettra de répondre aux besoins des projets d'urbanisme à travers l’établissement de concessions. De trop nombreux projets sont en effet bloqués à l'heure actuelle au centre-ville par manque de places de stationnement, avec les conséquences qui en résultent dans les domaines de l’économie et de l’emploi.

1. Le parc de stationnement sera ouvert 24h/24 et constituera une sorte de parvis pour les équipements alentours.

Les usagers potentiels sont multiples : habitants du centre-ville, clients des commerces du centre-ville, visiteurs, usagers du complexe sportif de la Montagne Verte ou du Pôle média culture Edmond Gerrer, clients du marché couvert et des marchés hebdomadaires.

Un système d'abonnement et de concession à long terme sera mis en place. A l'instar des autres parkings en ouvrage de la Ville de Colmar, le parking souterrain de la Montagne Verte sera un parking payant, et géré en régie par du personnel municipal.

Les répercussions de ce projet en matière de déplacement doux iront bien au-delà du périmètre de la Montagne Verte. L'aménagement en question permettra en effet la suppression ultérieure des 102 emplacements de la Place de la Cathédrale, favorisant ainsi la piétonisation progressive de l'hypercentre.

2. Le parc urbain, en surface, constitue aussi une réelle innovation, tant du point de vue économique et social que paysager.

Il se caractérise par une mixité des fonctions. Sa localisation en fait une porte d'entrée du centre-ville tant pour les habitants du quartier, les clients des commerces et des services du centre-ville, que pour les visiteurs. Il revêt un caractère de centralité et/ou de nœud du quartier, à la fois lieu de passage et de rencontre. Il crée le lien entre les différentes occupations existantes à savoir les zones d'habitations, les équipements donnant directement sur la place (Pôle Média Culture, gymnase et plateau sportif) et ceux à proximité (Marché couvert, parking Saint Josse, collège Victor Hugo...). L'aménagement de ce site permet dans le même temps de traiter et de valoriser les accès à ces équipements structurants.

Le site sera couvert par le réseau wifi (tout comme la place du 2 Février, de l’autre côté du PMC) de manière à répondre à une demande croissante d'espaces connectés en ville. Cette « fenêtre » sur le monde trouvera tout son sens s'agissant d'un lieu attenant au Pôle Média Culture avec, en parallèle, l'objectif de créer un lieu attractif, ludique et multigénérationnel.

La diversité des espaces récréatifs proposés permettra de répondre aux attentes des citoyens de toutes les tranches d'âges. Deux aires de jeux pour enfants sont prévues, avec certains agrès totalement innovants par rapport à ceux en place dans les aires actuellement existantes à Colmar. S’ajouteront un boulodrome et des agrès pour adultes permettant de proposer un nouveau parcours sportif en ville, au cœur du parc arboré, loin des nuisances liées aux circulations motorisées.

Ce parc est donc conçu pour devenir un lieu de rencontre multigénérationnel, ludique et convivial, un espace de respiration en centre-ville.

L'innovation paysagère du parc arboré réside dans sa conception. Il comportera 1,50 mètre d'épaisseur moyenne de terre végétale sur la dalle haute du parking, donnant la possibilité de planter des sujets de grande taille. Cet aménagement donnera ainsi à court/moyen terme l'aspect d'un parc en pleine maturité. La conservation des sujets les plus intéressants, notamment ceux situés rue de la Montagne Verte, renforcera encore davantage cette perception et constituera un réel espace de fraîcheur en période estivale.

Au sein du Parc, en plus des axes de cheminement principaux, il sera possible de rejoindre les itinéraires secondaires, plus calmes et moins fréquentés, pour le promeneur en quête d'espaces de repos. L'un des objectifs de ce parc est en effet de créer une réelle mise en scène végétale et florale (variée et évolutive) et de proposer une diversité d'ambiances.

Le mobilier urbain sera également innovant car très largement intégré à l'aménagement et aux éléments paysagers. Les légères différences de niveaux de terrain, liées notamment aux fosses de plantations, seront mises à profit avec l'installation de banquettes.

Un espace planté sera également aménagé sous forme de « jardin olfactif », en s'appuyant sur une diversité florale.

Enfin, l'intérêt patrimonial du site sera souligné par la mise en valeur partielle des remparts historiques. Une ligne métallique sera positionnée sur les emplacements des remparts non visibles, découverts lors des fouilles archéologiques réalisées sur le site. Les anciens reliefs végétalisés seront rappelés par la création d'une émergence agrémentée d'une série de banquettes tournées vers le cours d'eau de la Lauch, en limite Sud-Est du site.

La réalisation de ce projet va donc permettre une mise en valeur du patrimoine historique, en rendant visible une partie des fortifications aujourd’hui ensevelies.

3. Une démarche de développement durable

L'accessibilité et l'équité ont été recherchées dès la conception du projet. La réglementation en matière d'accessibilité sera bien entendu respectée pour le parking et pour le parc en surface. Un travail a été mené sur la répartition équitable des accès au parking souterrain et aux équipements environnants.

Les revêtements de sols employés pour les aires de jeux rendront ces dernières accessibles pour les personnes en fauteuil roulant. D'une manière générale, les espaces de jeux ont été pensés de manière à être accessibles au plus grand nombre, et donc aux personnes à Mobilité Réduite (PMR).

Une part belle sera réservée aux piétons et aux modes de déplacement doux à travers de nombreux emplacements de stationnement vélos couverts dont une partie sera équipée d'un contrôle d'accès.

Le nouvel espace paysager permettra de lutter contre le phénomène d'îlot de chaleur urbain en période estivale notamment, avec l'apport d'espaces ombragés et grâce à l'évapotranspiration des plantes. L’aménagement s'inscrit bien évidemment dans la démarche de gestion différenciée des espaces verts de la ville, et répond aux exigences d'entretien du « zéro pesticides ».

La gestion des eaux pluviales sera nettement améliorée, privilégiant le principe de gestion à la parcelle, par infiltration. Seules les eaux d’égouttures collectées sur les niveaux du parc de stationnement souterrain et au niveau de la rampe d'accès seront évacuées vers le réseau public d’assainissement, après avoir été prétraitées.

Par ailleurs, la conception de l'éclairage du parc vise à garantir le respect des riverains, la limitation des nuisances nocturnes et la pollution lumineuse. Dans un objectif d'économies d'énergie, l'éclairage sera réduit une partie de la nuit.

4. Le coût de l’opération et l’intervention des partenaires

 parking : 20 781 530,32 € HT*
 parc urbain et divers : 4 365 000 € HT (soit 5 238 000 € TTC)

Financement :

 - Région Grand Est 500 000 €
 - Colmar Agglomération 1 383 000 €
 - Etat (fonds de compensation de la TVA) 859 242 €
 - Ville de Colmar (solde) 23 277 288,32 €

Il faut relever que cet investissement s’ajoute aux projets proposés lors des élections municipales de 2014.

Il porte à 35 M €, les investissements supplémentaires réalisés durant le mandat. Faut-il aussi rappeler que ce nouveau financement de plus de 24 M € sera assuré par la Ville, avec le maintien pendant 6 ans, des taux de la fiscalité locale, donc sans augmentation.

Gilbert MEYER


22 octobre 2018

Joël JEROME revient sur « l'affaire ROGALA »


Législatives 2017. Fin de l'acte. Explications de texte.

Les élections qui se sont déroulées les 11 et 18 juin 2017 trouvent leur conclusion.
J'attendais une décision en particulier pour livrer mon sentiment. C'est la décision du conseil constitutionnel concernant le candidat ROGALA. Le lien suivant est explicite.
https://www.conseil-constitutionnel.fr/…/2018/20175341AN.htm

C'est l'histoire d'un homme, coureur cycliste, pour autant que l'on puisse comparer une élection à une course cycliste. Plusieurs étapes sont nécessaires pour avoir le maillot final du vainqueur.

On connaît les dérives du cyclisme et les prises de produits qui aident bien.
Dans cette élection, le coureur Ocana, non pardon Rogala, a eu son équipe officielle, mais aussi son équipe officieuse.

J'entends par là le team colmarien, celui qui voulait que le coureur Rogala batte le député sortant.

Et les étapes ont été aménagées pour que tout soit réussi :
- invitations et prises de paroles dans toutes les manifestations, que ce soit à la foire bio, au salon de la photographie, ....
- et il y a eu ce mercredi 17 mai 2017 et l'Apéro du Colmarien. Colmar ville étape qui accueillait le coureur Rogala. Mieux qu'aux césars de Cannes. Tapis rouge, table en évidence, personnalités du monde politique, il fallait que la mayonnaise prenne.

Aujourd'hui, la mayonnaise a tourné, déjà le 11 juin 2017 avec un score catastrophique, loin des espérances et des attendus, loin des aides consenties en sous-sol !!!

Et le meilleur, c'est de ne pas avoir rendu le compte de campagne en temps et en heure. Juste une confusion de mois certainement !!!

Je pense à la réaction de certains de ses soutiens, celles et ceux qui il y a quelques jours encore lui caressaient le dos !

Un an d'inéligibilité c'est peu, mais au moins ça aura le mérite d'être rappelé au moment opportun.

Moi je suis serein. J'ai mené mon opération comme je l'avais programmée, et j'ai pu m'exprimer auprès du Conseil Constitutionnel sur bien des choses à revoir !!

Avec cette décision du 13 avril 2018 qui m'a validé mon compte de campagne.

Fin

15 octobre 2018

Municipales 2020
Une publication de Benoît Nicolas, seul candidat déclaré à ce jour :

Colmar, une ville attractive ?

Indiscutable selon nos élus !

Le palmarès du Journal l'Express des 50 villes les plus attractives de France est paru (basé sur 24 critères objectifs : coût de l'immobilier, sécurité, circulation et transports publics, vie nocturne, bassin d'emploi, création d'entreprises, etc...).

Sans être exhaustif :

Dijon : 7ème
Strasbourg : 10ème
Besançon : 16ème
Annecy : 24ème
Chambéry : 35ème
Belfort : 40ème
Mulhouse : 44ème.

Et Colmar ?
Pas dans le classement !
Mais Colmar est la 1ère ville de FRANCE des clients Airbnb au palmarès 2018 des destinations de vacances les plus accueillantes.
Un choix, une politique !
Et les Colmariens ?
Qu'en pensent-ils ?
Un des premiers élus de la Ville, politique professionnel depuis 25 ans, nous avait déclaré cette citation de Talleyrand (personnage politique cynique et opportuniste de la Révolution) en indiquant ceci :
« Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console. »
OK.
Monsieur le Maire et les élus de la Ville aiment les classements.
Parfait.
Pourquoi COLMAR n'est-elle pas dans le classement des 50 villes de FRANCE mais 1ère du classement airbnb ?

IL EST DONC TOUT À FAIT POSSIBLE DE FAIRE BIEN MIEUX À COLMAR

NOTRE ACTION ENTRE DONC dans le champ du possible.

SUPER.

Il y a donc un espoir de faire mieux, beaucoup mieux pour que COLMAR entre dans ce palmarès des 50 villes où il fait bon vivre et travailler !

Quelle chance, quelle opportunité !

AGIR POUR COLMAR