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18 juillet 2022

1er anniversaire des anti-pass colmariens

Le 16 juillet, les manifestants anti-pass colmariens fêtaient le 1er anniversaire de leur mouvement. Après 52 défilés hebdomadaires, les manifestations vont connaître une trêve, sans doute provisoire.
Plusieurs intervenants se sont succédé au micro pour apporter leur témoignage ou exprimer leur ressenti. Florilège.

Julie

Chers résistants, nous y voilà. Aujourd’hui marque une année de manifestations, une année de résistance. Nous pouvons être fiers d’avoir fait preuve de courage et de détermination, mais il n’est pas question de crier victoire. Car nous en sommes loin. C’est même plutôt triste que cela fasse déjà un an que nous luttons sans arrêt. Certes, le pass sanitaire ne sera plus exigé pour partir en vacances à l’étranger, ni dans les transports en commun. Même s'il s’agit d’un point positif, ce n’est rien comparé à la soif de justice qui m’habite. Comme si nous allions abandonner, là. Comme si les personnes suspendues allaient être réintégrées dès demain et que leurs salaires perdus leur seraient versés. Comme si les effets indésirables des vaccins allaient être mis sur la place publique. Comme si le gouvernement allait présenter des excuses et avouerait tous ses mensonges. Comme si les hôpitaux allaient se porter mieux, comme si on allait arrêter de fermer des lits et des services. Comme si la vie allait devenir meilleure. Comme si le système allait changer pour répondre aux réels besoins réels de l’humanité.

Il y a 4 ans, je n’ai pas rejoint les Gilets Jaunes parce que j’avais du mal à remplir mon frigo. Il y a un an je n’ai pas rejoint les manifestations contre le pass sanitaire parce qu’il m’empêchait de travailler ou de vivre. Pourtant je suis toujours là et je suis autant Gilet Jaune qu'anti-pass, je suis pour l’écologie, je suis pour la nature, je suis pour la planète. Je suis pour de meilleures conditions de vie, pour de meilleures conditions de travail, pour une meilleure retraite, je suis pour l’humain. Je ne l’ai pas fait juste pour moi, je l’ai fait pour les autres. Pour ma famille, mes amis, mais aussi pour l’avenir, pour nos enfants, pour vos enfants. Je l’ai fait car je pense sincèrement qu’il faut changer de toute urgence ce système et ce gouvernement. Je ne l'ai pas fait pour me divertir, ni pour être en photo dans le journal. J’ai essayé, j’ai tenté de faire changer les choses à ma façon. Peut-être pas de la bonne pour tout le monde, mais je l’ai fait avec cœur et conviction. Je l’ai fait parce que je croyais sincèrement qu'on pouvait en tirer quelque chose. J’ai toujours eu ça au fond de moi, et qu’importe ce qu’il arrive à l’avenir, je serai toujours là. Seule ou à plusieurs, face au gouvernement, face aux élites qui pourrissent nos vies et la planète.
Ce que je fais je l’ai choisi. J’ai donné tout ce que j'avais à donner : travail, amis, famille, du temps et de l’énergie.
Certaines personnes pensent pouvoir agir et gagner par la voie légale avec des pétitions ou la politique. D’autres pensent qu’il faut être plus violent pour être écouté et pour gagner.
Bien évidemment, je n’ai pas la solution miracle. La seule chose en laquelle je crois réellement, c’est l’unité, une unité sincère, définitive et indestructible.
Mais comment pourrions-nous changer tout un système du jour au lendemain ? Il suffirait qu’on laisse notre individualisme de côté, qu’on s’unisse une bonne fois pour toutes et qu’on se batte tous pour la même cause et non pas chacun de son côté pour ses propres revendications.
Nous sommes les mains du pays, c’est nous qui faisons tourner le pays, c’est nous qui mettons l’argent dans les poches du gouvernement, sans nous ils ne sont rien.
Sommes-nous prêts à accueillir ce nouveau monde qui n'attend que nous ? Ce monde plus calme, plus beau, plus juste.

Remerciements
Nous aimerions remercier tous ceux qui ont œuvré de près ou de loin pour que les manifestations et les autres actions se réalisent et perdurent. Merci à tous ceux qui se sont investis et grâce à qui tout cela a été possible. Je remercie personnellement ma famille des Gilets Jaunes d’Horbourg-Wihr. Chaque personne ici a été indispensable et précieuse. Nous ne nous disons par au revoir, seulement à bientôt.


Céline

1 an ! 1 an déjà que nous nous battons, tous ensemble, je me souviens de ce 17 juillet 2021 où j'arrivais le cœur plein de rage, avec un sentiment d'injustice.
Ce sentiment ne m'a pas quittée...
Ironie du sort, je serai à nouveau suspendue le 24 juillet, après avoir pu reprendre mon poste pendant 4 mois, grâce au covid !
Parce que oui, aujourd'hui, en France, pour travailler sans être injecté, il faut avoir attrapé le vilain virus, mais attention ! seulement pour 4 mois.
Deuxième corde au cou, 2ème suspension et vous savez quoi ?
Je ne regrette rien, au fond j'ai presque de la pitié pour celles et ceux qui sont allés faire leur 1ère, 2ème, 3ème dose avec les larmes aux yeux.
N'ayez crainte, la 4ème arrive !
Ce qu'ils nous ont fait est inhumain, j'ai serré dans mes bras il y a quelques jours une soignante suspendue, elle et son mari sont suspendus depuis le 15 septembre.
J'ai vu le désespoir dans ses yeux, face à cette violence inouïe, la seule chose que j'ai pu lui dire pour la rassurer a été que nous n'avons pas fait tout cela pour rien, que nous ne nous serions pas rencontrées sans cette mascarade, que j'y crois toujours, pas en la réintégration, mais au karma ou à la roue qui tourne, appelez ça comme vous voudrez, un jour ou l'autre ils payeront pour toutes les familles meurtries ou endeuillées.
Je sais que le combat est loin d'être terminé et qu'il va nous falloir encore du courage, mais au bout de cette année, je suis fière de ce que nous avons accompli.
Fière d'être parmi vous, fière d'avoir pu vous rencontrer.
Je remercie chacun d'entre vous qui avez su par une parole, un geste, un sourire, me redonner le mien.
Je remercie particulièrement Audrey, mon binôme qui m'a maintenu la tête hors de l'eau pendant de longs mois, mais aussi toute l'équipe des organisateurs qui a su rebondir à chaque nouvelle annonce. Christine, que j'ai connue il y a un an, qui était un petit chaton et qui s'est transformée en lionne, tu peux être fière de tout ce que tu as accompli pour les soignants, toi, Caroline et tous les autres. N'oubliez pas, ceci n'est qu'une trêve, je suis sûre que nous nous retrouverons très bientôt.
Céline


Christine Schmitt

Chères résistantes, chers résistants,
Il y a un an, je me suis rendue à la 1ère manifestation anti-pass de Colmar. J’avais l’angoisse de ne retrouver que quelques personnes réunies pour un combat qu’on voulait nous faire croire perdu d’avance !
Je me suis retrouvée dans une foule magnifique, de toutes les couleurs, de tous les âges, de tous les milieux socio-culturels.
Avec la détermination de quelques soignants désemparés, nous nous sommes réunis en collectif, et nous avons créé une association avec l’aide de personnes non soignantes mais acquises à notre cause, et je les en remercie.
Nous avons alors été traités de complotistes. Ma 1ère prise de parole m’a valu une convocation à l’Ordre des Médecins. On m’a reproché de parler de Macron en terme d’individu. Vous savez ? Celui qui avait décidé d’emmerder les non-vaccinés, de leur interdire l’accès à la culture, aux loisirs, et surtout à leur emploi pour certains !
On m’a reproché de parler de mascarade. Aurais-je plutôt dû parler de coronacircus, de coronafricus ?
Et surtout on m’a reproché de dire que cette injection était expérimentale, non pas que ce soit un mensonge, mais surtout que je n’avais pas le droit de vous le révéler !
Avant de participer à la cause des soignants suspendus, je m’étais investie dans la cause animale, surtout celle des galgos et podencos d’Espagne, races martyrisées, torturées en toute impunité par les chasseurs. Aujourd’hui je défends également ma famille de soignants suspendus, suspendus comme ces galgos qu’on pend tout en leur laissant la possibilité de toucher à peine le sol, jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus et meurent. Voilà ce qu’on fait des soignants, de notre système de santé. On sacrifie jusqu’à ce que mort sociale s’en suive, au nom d’une injection expérimentale qui a plus d’effets secondaires que primaires !
Cette année de manifestations, même si les soignants réfractaires n’ont toujours pas été réintégrés, nous a apporté énormément, l’occasion de nous connaître, de nous conforter dans nos convictions légitimes, de nous donner le courage de continuer ce combat pour nos proches, familles, amis, et tous les autres perdus dans les mensonges des médias.
Beaucoup de soignants souffrent de ne pouvoir exercer leur métier, leur vocation. Certains sont passés à autre chose, d’autres se battent tous les jours pour retrouver leur place. Beaucoup de vocations ont été brisées. Je vous renvoie au magnifique courrier d’une étudiante en 4ème année de médecine à son Conseil de l’Ordre pour expliquer pourquoi elle a décidé d’abandonner la passion de sa vie. Nous publierons cette lettre sur notre site internet https://urgencesolidarite.fr/ et nous vous encourageons à la lire.
Durant ces vacances, nous essayerons de mettre à jour notre site pour vous tenir informés de l’actualité concernant les soignants suspendus.
Au nom des soignants suspendus, nous vous souhaitons de passer de bonnes vacances bien méritées. Nous resterons cependant vigilants et continuerons notre combat jusqu’à réparation des abominations dont nous sommes victimes.
Et surtout PLUS JAMAIS ÇA !


Pierre Dischinger

Mes chers amis, chers résistants,
Je suis content d’être avec vous pour célébrer le premier anniversaire des manifestationss à Colmar. Oui, un an que je résiste aussi contre le non-sens des injections, des passes, des masques, des mensonges ; et que je continue d’œuvrer pour nos libertés et la démocratie.
Je pourrais entendre des infos, des rumeurs peu réjouissantes, mais je préfère regarder le côté positif et être dans la gratitude.
Je veux croire, sans être dans le déni, que cette vie normale, entre guillemets, perdurera. J’aimerais changer la fin de la chanson de Nino Ferrer, oui, que ce soit toujours en été !
Avec ma femme Heidi, j’ai résisté aux injections, au covid, à la psychose médiatique, aux critiques des personnes de mon groupe et de certains membres de mon entourage.
Je vois autour de moi de plus en plus de fondamentalismes : avec les masques, les infos à la télé prises comme vérités. Cependant, il m’est arrivé à moi aussi de l’être, croyant que mon ressenti et mes valeurs étaient meilleurs que ceux des autres. J’ai aussi voulu imposer mes vues, mais c’était peine perdue, au contraire, je renforçais leurs positions. Je me sentais démuni. C’est en écoutant ma femme et un discours de Julie qui disait : « il y a une chose que nous pouvons faire, c’est de leur envoyer de l’amour et de la lumière... » Mais aussi de nous en donner. Car nous allons peut-être rencontrer des situations difficiles où nous vivrons de l’impuissance, de la colère, de l’injustice. Et c’est normal. Mais tout ce que nous pourrons faire, sera de vivre le moment présent et d’être bienveillant envers soi-même.
C’est aussi pour cela que je suis avec vous, afin de partager ces moments de solidarité et de fraternité, qui me sont chers.


Bruno

Un an de manifestations.
Un an de résistance contre le passe de la honte.
Un an de chantage de la part du gouvernement. Recevez une injection expérimentale sinon vous ne pourrez plus travailler et avoir de loisirs.
Un an de complicité des journalistes.
Un an que nous essayons d'éveiller les consciences.
On avait proposé de ne pas soigner les personnes qui n'étaient pas vaccinées.
On avait proposé que les personnes qui refusent la vaccination signent un document dans lequel elles acceptent de ne pas être soignées puisqu'elles ne sont pas vaccinées.
Voilà la société dans laquelle nous aurions pu basculer.
Cette période a révélé le côté sombre de certains.
Les journalistes avaient accusé les non vaccinés de mettre l'hôpital en danger.
C'était faux, évidemment.
Ce qui met l'hôpital en danger, ce sont les politiques d'austérité, c'est la politique d'économie à l'hôpital public exigée par l'Union européenne, ce sont les inégalités.
Tout ceci étant accepté par les journalistes.
Le silence des syndicats. Ils ont accepté que des travailleurs soient suspendus sans salaires parce qu'ils avaient des doutes légitimes sur ces vaccins.
Le silence des artistes.
Combien de faux certificats de vaccination ?
Le silence des philosophes et des intellectuels.
Eux qui dénoncent la montée des régimes totalitaires dans le passé mais qui en acceptent les prémices dans le présent.
Ils sont sensés éclairer les citoyens, c'est nous qui essayons de leur apportons la lumière.
Vont-ils continuer de rester silencieux ?
Merci aux résistants et aux résistantes de Colmar.


Benoît

52 semaines de manifestations ininterrompues
Plus de 250 km parcourus
L'équivalent d'un temps plein de policier pour maintenir l'ordre
0 violence sur les forces de l'ordre
0 dégradation
6 agressions sur les manifestants
77 barrières en permanence devant l'entrée de la préfecture
0 prise en compte de nos revendications par une autorité publique
Et beaucoup de bonne humeur et de joie !

12 juillet 2022

Anti pass Colmar

Julie Varadero

16 juillet 2022 : l'ultime manifestation

Pour être bien clairs et transparents, comme nous l'avons toujours été depuis le début, samedi prochain marquera le premier anniversaire de notre résistance. Mais également la fin des manifestations. Ce sera difficile pour vous de l'admettre, ce l'est tout autant pour nous. Le moment est venu de se retirer dignement, d'assumer, pour revenir plus fort. Ne soyez pas triste, nous n'abandonnons pas la lutte.
- Nous maintiendrons les Terrasses de la Liberté les vendredis soirs durant tout l'été.
- Nous proposerons différentes actions, par exemple le pancartage, en semaine ou le samedi.
- Nous resterons en contact.
- En veille et sur le qui-vive. Quoi qu'il arrive, nous serons vite de retour, et sûrement plus vite que prévu !
Pour ceux qui ne sont pas sur les réseaux sociaux : donnez-nous vos coordonnées et prenez les nôtres, que nous puissions nous tenir informés et garder le contact en dehors des actions et du rassemblement du vendredi soir. Nous resterons disponibles en cas de besoin. Nous avons créé une grande famille, à nous maintenant de prouver que nous sommes solidaires et que nous continuerons de nous soutenir les uns les autres.
Il ne s'agit pas d'un abandon, ni d'une pause, ni d'une fin, bien au contraire. Nous continuerons d'œuvrer collectivement et individuellement jusqu'à ce que l'on soit écouté, que l'on récupère nos droits, que le pouvoir soit remis entre les mains du peuple, seul légitime, que justice soit rendue, que la vérité soit révélée !
Nous comptons sur vous pour venir nombreux samedi prochain. Nous pouvons être fiers d'avoir manifesté une année entière. Du jamais vu à Colmar ! Tout ça c'est grâce à vous, grâce à nous tous. Et si c'était à refaire, nous le recommencerions demain. Faisons du samedi 16 juillet NOTRE JOURNÉE. Colmar, merci !


Anti pass Colmar

Julie Varadero

Discours du 9 juillet 2022 (extraits)

La première de nos revendications concerne la réintégration des suspendus et l'abrogation définitive du pass. Question à toutes les personnes encore suspendues : allez-vous vous contenter de ça ?
À toutes les personnes ayant souffert d'effets secondaires plus ou moins graves, à toutes ces familles brisées, allez-vous en rester là ? Question au gouvernement : croyez-vous vraiment que nous allons tranquillement retourner travailler demain, sans rien dire ? Que nous allons passer l'éponge sur deux ans de mensonges et plus de cinq années de répression ? Au gouvernement et à tous ceux grâce à qui tout cela a été possible, ceux qui ont piqué, insulté, lynché, divisé, propagé leur haine envers les personnes non vaccinées : croyez-vous vraiment que vous n'aurez pas de compte à rendre ?
Lorsqu'on est enfant, on nous apprend à assumer nos erreurs, à dire la vérité et à payer le prix de nos fautes. Il serait peut-être temps que cette règle s'applique à tous, non ? Car si nous ne faisons rien maintenant, ça recommencera, en pire. Et pendant qu'on reprendra notre petite vie bien confortable, qui sait ce que l'on est en train de nous préparer pour l'avenir.
Parlons-en, de l'avenir... Continuerons-nous d'accepter d'être maltraités par un gouvernement qui passe son temps à nous humilier et à se moquer de nous ? Jusqu'à quand, mesdames, messieurs, allez-vous accepter de vivre dans ce stress et cette angoisse quotidienne ? À vous tuer à la tâche ? Pour qui ? Pour quoi ? Pour la gloire du pays ?
Mais qu'avons-nous en retour ? Des médailles d'honneur ? Des applaudissements ?
RÉVEILLEZ-VOUS ! Cette mascarade dure depuis bien trop longtemps. Il est l'heure de construire un nouveau monde, respectueux et harmonieux. NOTRE monde.

3 juillet 2022

Julie Varadero

Anti pass Colmar - Discours du 2 juillet 2022

Qui a-t-il dans la société qui vous répugne autant ?

« Tout le monde considérait Steve Jobs comme un grand homme, alors qu’on savait qu’il se faisait des
milliards de dollars sur le dos des enfants. Ou peut-être bien que ça vient du fait que tous nos héros semblent être des imposteurs. Et le monde lui-même un énorme canular. On se spamme les uns les autres avec un tas d’opinions minables qui voudraient se faire passer pour de vraies idées, avec des réseaux sociaux qui simulent l’intimité. (...) On préfère vivre sous sédatif. Parce que ça fait mal d’affronter le monde tel qu’il est. Parce qu’au fond on est tous des lâches. »

C’est tout de même incroyable. Lorsque nous sommes sortis manifester pour dire que nous n’arrivions
plus à vivre de notre travail, le roi nous a traité de fainéants et nous a conseillé de traverser la rue pour
trouver du travail. Aujourd’hui on nous interdit de travailler. Notre travail, on nous l’a volé. Pire, on nous a juste suspendu. C’est-à-dire que nous ne sommes ni licenciés, ni ayant droit au chômage ou à
une formation. La seule solution c’est de céder au chantage de l’injection ou de poser sa démission en
croisant les doigts pour trouver un autre travail ailleurs. Suspendus, au bord d’une falaise, suspendus, à un ballon qui prend toujours plus d’altitude. La plupart sont toujours en lévitation, d’autres ont coupé la corde et se sont écrasés au sol. Nos collègues nous ont laissé tomber, pire, certains nous ont lynchés.
Nos patrons se sont contentés de suivre des ordres. Et le gouvernement nous tient pour seul responsable. Le même qui a été capable de nous faire travailler testés positifs, sans masque, sans blouse, sans gants. Le même qui, aujourd’hui, envoi les FDO chercher des médecins dans leur cabinet pour les forcer à prendre des tours de garde dans des hôpitaux désertés par le personnel. Le même qui continue à fermer des lits et des services et à tout privatiser. Monsieur le Président, ce pays n’est pas à vendre. Ce n’est pas une entreprise et nous ne sommes pas vos salariés. Nous sommes des citoyens, des humains, des femmes et des hommes, libres de droits. Vous exigez de nous que nous soyons des travailleurs, que nous cotisions, que nous votions, que nous respections la loi. Mais vous, avez-vous une seule fois respecté votre devoir de président ? Œuvré pour le peuple, l’avoir écouté et pris les bonnes décisions ? Pas une seule fois vous n’avez fait preuve de respect envers ceux qui font tourner votre pays. Vous pourrez tout vendre si ça vous chante, vous avez déjà vendu votre âme au diable, vous, petit pion d’un jeu qui vous dépasse. Mais vous ne pourrez jamais nous enlever l’amour et l’espoir. Vous pourrez nous terroriser, nous enfermer, nous blesser, nous faire peur, vous ne pourrez jamais éteindre la résistance qui brûle en nous. Vous pourrez utiliser tous les moyens, quoi qu’il en coûte, nous continuerons de peupler les rues de France. NOTRE pays. Et nous dirons aux gens de refuser d’obéir. Refuser de trimer à en mourir pour la gloire de l’empire. Barricadez-vous bien dans votre château, entourez-vous des meilleurs chiens de garde, car nous arrivons. Nous sommes tout près. Et ce jour arrivera, où vous, et chaque personne ayant travaillé pour ce plan diabolique, devra assumer en public ses paroles et ses actes, et surtout, devra le payer.
Car la justice c’est nous. Nous sommes prêts, et vous ? « Sonneurs d’alerte, et fiers de l’être. C’est le système qu’il faut changer, c’est lui qui nous met en danger. »

Nous sommes à deux semaines d’une grande date... Le 17 juillet prochain marquera le premier anniversaire du mouvement anti pass à Colmar. Nous vous donnons rendez-vous samedi 16 juillet, même heure, même endroit. Nous comptons sur votre présence et celle de tous ceux qui étaient là au tout début. Ainsi que sur la participation des autres villes, des associations, des collectifs qui veulent nous rejoindre. Nous pouvons être fiers d’avoir embarqué cette ville dans des manifestations tous les samedis pendant un an. Nous pouvons être fiers de ce qui a été créé à Colmar depuis un an. Oui nous sommes toujours là. Et nous continuerons de dénoncer les mesures liberticides et de maintenir l’espoir.

Nous souhaitions voir les choses en grand pour cette journée de commémoration, mais cela engendrerait une logistique importante, du matériel, des moyens financiers et humains considérables... Si vous avez des idées, des propositions ou que vous souhaitiez faire quelque chose de spécial, n’hésitez pas à nous en faire part. Lorsque nous reviendrons place Rapp, ce samedi 16 juillet, nous proposerons un micro libre, nous aimerions que chacun d’entre vous puisse exprimer son ressenti, ce que ce mouvement lui a apporté et comment il a été vécu.

Cette manifestation du 16 juillet ne sera absolument pas un point final. Nous maintiendrons les terrasses du vendredi tout l’été, et nous proposerons des opérations pancartes ou autre en attendant la grande reprise en août ou en septembre. Bien entendu, si le gouvernement nous sort une nouvelle grosse bêtise entre-temps, nous utiliserons le code ALERTE GÉNÉRALE, qui voudra dire rdv place Rapp.

Il est important pour nous de garder le contact, pour le moral et le soutien mais aussi que vous soyez informés rapidement. Rien n'empêche de nous réunir le samedi après midi en groupe de travail ou autre. Ne soyez surtout pas triste. Ce n’est ni une pause, ni la fin. Nous continuerons d’œuvrer et de résister de façon différente. Pour les personnes les plus fragiles n’hésitez surtout pas à nous contacter si vous avez besoin d’aide ou tout simplement de discuter. Nous resterons attentifs et nous serons prêts à bondir si besoin. Nous comptons sur vous pour faire du 16 juillet une manifestation mémorable. 

26 juin 2022

Julie Varadero

La moralité consiste à faire ce qui est juste, indépendamment de ce que l'on vous dit.
L'obéissance consiste à faire ce qu'on vous dit, indépendamment de ce qui est juste.

Acceptons que ce qui doit être détruit soit reconstruit sur de nouvelles bases. Créons des relations aimantes, plus compatissantes et plus réciproques, allons vers des missions de vie et vers des objectifs plus élevés. Cela ne profitera pas seulement à vous, mais à toute l'humanité. Les fondations toxiques de l'ancien monde ne pourront plus exister. Paix, compassion, acceptation et foi pour ce qui est à venir.

Vous êtes nombreux à avoir des revendications. Bien sûr, notre objectif principal est actuellement d'obtenir que le pass vaccinal soit abrogé et que toutes les personnes suspendues soient réintégrées et leurs salaires depuis le 15 septembre 2021 versés.
Mais allons plus loin, toujours à propos de cette "épidémie", parlons donc de la gestion de cette crise par le gouvernement ; au début, rien d'alarmant, pas de masque, pas de protection, puis confinement, rétropédalage, mensonge, mauvaise foi, « la vaccination ne sera jamais obligatoire » et finalement si, etc. etc. Rappelez-vous, nous nous sommes débrouillés nous-mêmes. Nous, le peuple. Nous avons cousu des masques pour les soignants, nous avons fait les courses pour les anciens, nous avons aidé nos voisins. Tout cela sans l'aide du gouvernement.
Concernant l'injection forcée, c'est un scandale. Le gouvernement a géré cette crise par la peur, la terreur. Ce n'est pas en apeurant tout un peuple qu'on l'aide. Bien au contraire.
Puis ce pass, agrandissant encore le fossé entre les gens et les appauvrissant.
Des problèmes étaient déjà dénoncés avant cette crise. Ces deux années n'ont fait que les révéler un peu plus :
- Manque cruel de personnels soignants, manque de matériel, de lits d'hôpitaux.
- Situation alarmante des conditions de travail, du social, des services publics, des bas salaires, de l'éducation, de l'économie, de l'écologie...

Le premier jour du premier déconfinement, nous étions devant l'hôpital Pasteur pour dénoncer la gestion de cette crise par le gouvernement. Dans le silence, juste avec des slogans sur les pancartes. La plupart des passants nous ont ignorés ou nous riaient au nez. Quelques soignants nous ont remerciés. Une dame a averti : « Je suis une ancienne infirmière, ça fait quarante ans qu'on a des problèmes à l'hôpital et qu'on le dit, mais rien ne change, ce sera toujours pire. »

C'est pareil dans tous les domaines pareil. Nous nous enfonçons toujours plus.

Voici le témoignage d'un pompier cette semaine :

« Apparemment il manque 50 % de l'effectif des pompiers volontaires ; donc, quand on ne pourra pas
vous amener à l'hôpital par défaut ou quand les mêmes pompiers ne pourront pas arrêter les feux de l'été qui risquent de cramer des maisons, vous ne viendrez pas pleurer ! »
Tout est lié ! Rendez le travail à tous les gens qui veulent travailler dignement. Ça c'est le respect !

Abrogation, annulation du pass sanitaire de la honte simple et définitive, mesure qui n'a jamais empêché la propagation du moindre virus ! Merci d'aller le dire aux nouveaux députés !
Avant il existait une vraie solidarité entre pompiers, entre soignants, entre professeurs, etc.
Aujourd'hui, plutôt que de s'unir et de faire bloc, on juge, on divise, on accable, on critique, pire, on dénonce. Rendez-vous compte de certains propos qui ont été tenus : « les non-vaccinés peuvent crever, on ne veut pas soigner les non-vaccinés, c'est de leur faute. » Sérieusement ? Messieurs-dames, sérieusement ? Que vous est-il arrivé pour que de tels propos sortent de votre bouche ? Pensez-vous réellement que ce genre de réaction nous aidera ? Pensez-vous réellement que vous avez sauvé la planète avec cette injection ? Pensez-vous réellement que vous allez gérer comme des rois la prochaine épidémie ? Parce que oui, il y aura encore. Des pires. Car on ne tire pas de leçon. On tire toujours plus sur la corde. On ne change pas de mode de vie, de mode de consommation, ni notre attitude. Alors pensez-vous vraiment que la prochaine épidémie sera anticipée et que l'on sauvera plus de monde avec un pass sanitaire ? Le gouvernement est parfaitement au courant des problèmes que rencontrent les Français depuis longtemps, puisqu'il en est le principal responsable. Alors réagissons, c'est MAINTENANT. N'attendons pas la prochaine crise. UNISSONS-NOUS, dénonçons, exigeons maintenant et tout de suite la dissolution d'un gouvernement non désiré par le peuple, construisons notre nouveau monde sans eux !

23 juin 2022

ANTI PASS COLMAR

Julie Varadero

En 1998, le journal Le Parisien publiait un article sur les effets indésirables du vaccin contre l'hépatite B, sur des enfants vaccinés en masse en 1995.
Que penser, alors, de tous ces autres vaccins, traitements, et de la médecine occidentale dans sa globalité ? Va-t-on attendre des années pour révéler les erreurs et fautes commises consciemment ou non ?
Les effets secondaires du vaccin contre la covid sont déjà là. Ce n'est que sur le court terme.
Alors à moyen et long terme, que va-t-il se passer ? Aucun laboratoire, ni fabricant, ni gouvernement ne prendra sa responsabilité. Est-ce qu'un jour ils avoueront publiquement que ces effets et nouvelles maladies ont été provoqués par cette injection forcée ? Doit-on toujours attendre des années pour espérer que la vérité éclate ? Qu'il soit trop tard ?
Il n'y a jamais de fumée sans feu, et nous sommes parfaitement en droit de nous poser des questions. Comme pour l'amiante, l'inhalation de produits toxiques dans les blanchisseries ou de poussière de charbon dans les mines. C'est toujours trop tard.
Mais rassurez-vous, les laboratoires auront fabriqué des médicaments pour soigner les effets secondaires, puis d'autres médicaments pour soigner les effets secondaires du médicament qui soigne les effets secondaires du vaccin, ça n'a pas de fin. Et c'est voulu. Et c'est même très grave. Il n'y a pas de honte à s'en apercevoir seulement aujourd'hui.
N'ayez pas honte d'être vaccinés, nous ne vous rejetons pas. Il vaut mieux se réveiller tard que jamais. La société nous endoctrine tellement que peu de gens osent encore se poser des questions ou penser qu'on ne nous veut pas que du bien...
Conservez toutes les preuves. Continuez d'alerter autour de vous. Protégez ceux que vous pouvez.

Message

Je n'ai pas peur de mourir, j'ai plutôt peur de vivre. De vivre dans un monde égoïste, enfermée dans une prison dorée.

Aux forces de l'ordre : si vous souffrez de la chaleur, immobiles en plein soleil, ce n'est pas de notre faute... c'est le préfet qui a décidé de nous imposer des parcours, c'est lui aussi qui vous impose de rester plantés en plein soleil pour nous empêcher de pénétrer dans le centre-ville.

Aux commerçants : vous n'êtes pas les tout-puissants de Colmar. Et sachez qu'il y a beaucoup de vos collègues qui nous soutiennent. Et je comprends qu'ils restent discrets.

Au maire, au préfet, aux directeurs, aux patrons qui estiment qu'ils ne sont responsables ni du pass vaccinal, ni des mesures sanitaires, ni de la suspension de milliers de personnes, bien sûr que vous êtes responsables. Vous aviez le pouvoir de refuser au lieu d'obéir aux ordres.

N'en voulons pas à ceux qui sont encore endormis. Comment pourrait-on leur en vouloir ?

Rendez-vous compte à quel point le système nous lave le cerveau depuis notre plus jeune âge.

Je remercie toutes les personnes qui nous soutiennent, je remercie mes amis de longue date qui le sont restés malgré tout. Je remercie celles qui sont venues nous encourager. Les gens s’éveillent de plus en plus.
Je finirai par ces belles paroles de Grand Corps Malade :

Et le sens de la famille, c’est aussi le sens de l’amitié
Je peux te présenter des frères et sœurs qui n’ont pas le même sang
Frères d’espoir, sœurs de cœur, de galère ou de quartier
Faire des projets d’adultes dans des cerveaux d’adolescents
La famille, c’est aussi ceux qui sont devenus essentiels
Ceux qui te connaissent, te révèlent, te soutiennent et te protègent
Ceux qui te parlent la bouche fermée parce que le cœur s’en mêle
Si tu veux signer avec moi, faut signer avec tout le cortège.



12 juin 2022

Anti pass Colmar

Julie Varadero

Discours du 11 juin 2022 (extraits)

Chers résistants, quelle joie de vous retrouver. J’en profite pour remercier publiquement les deux personnes qui m’ont embarquée dans cette aventure. Je tiens à remercier aussi ceux qui m’ont envoyé des photos, vidéos que je puisse suivre les manifs de loin, et ceux qui m’ont envoyé des messages affectueux. Pas facile de déconnecter quand on a la révolte dans le sang !

Je ne vous ai pas oubliés, j’ai rapporté quelques kilos de coquillages tout droit du sud de la France, il y en aura suffisamment pour que chaque résistant puisse en choisir un, si vous le souhaitez. Pendant mon voyage, j’ai rencontré beaucoup de belles personnes, qui m’ont accueillie les bras ouverts sans se poser la question de savoir si j’étais vaccinée ou non. Dans certaines villes, notamment à Annecy, j’ai pu voir énormément d’affiches, d’autocollants et de tags contre le pass vaccinal et le gouvernement.
Je peux vous dire que l’espoir demeure et que nous sommes loin d’en avoir fini !

Habituellement je ne mâche pas mes mots, j’ai l’habitude de dire franchement ce que je pense. Mais quand on parle au micro, on doit bien réfléchir à chaque mot, pour éviter une mauvaise interprétation et ne froisser personne. Et honnêtement je me demande parfois pourquoi je prends autant de précautions puisque certaines personnes n’acceptent pas un avis différent du leur. On m’a écrit que j’avais un égo démesuré parce qu’une publication d’un parti politique n’a pas été acceptée sur la page anti pass de Colmar. Nous avions pourtant été clairs depuis le début : nous sommes apartisans. Et nous ne sommes pas légitimes à défendre un parti plutôt qu'un autre.
Après toutes les critiques, les jugements, les humiliations, les insultes que nous avons subis, j’aurais pu abandonner, rentrer chez moi, par dépit, par déception, par fierté.
Je ne parle qu’en mon nom : j'ai participé aux manifs syndicales, écolo, sociales, j’étais partout où le combat me paraissait légitime.
M’opposer à ce gouvernement de mafieux, dénoncer l’injustice, défendre la liberté des peuples, sont les seules choses qui font battre mon cœur. Grâce aux Gilets jaunes, j’ai trouvé qui j’étais : un esprit libre emprisonné dans une société obsolète où je n’ai jamais trouvé ma place. Je ne veux pas me retrouver dans cette société malade. Les Gilets jaunes ont rallumé ma petite flamme et la résistance anti pass l’a attisée.
Nous pourrons continuer longtemps à nous éparpiller dans des combats divers. Même si le pass est abrogé demain, les hôpitaux auront-ils plus de moyens ? Le personnel médical sera-t-il mieux payé ? Le système scolaire se portera-t-il mieux ? Vivrons-nous plus décemment ? Tout le monde mangera à sa fin ? Arrêterons-nous de consommer des produits cancérigènes, de détruire la terre qui nous accueille ? Non ! Le pass est le combat du moment, certes, mais le gouvernement ne s’arrêtera pas là. Et c’est maintenant qu’il faut en prendre conscience. Il y a tout à refaire, tout à changer. Ne nous mentons pas à nous-mêmes, écoutez autour de vous : rien ne va.
Alors cessons de nous battre les uns contre les autres et arrêtons ce système fou une fois pour toutes. N’attendons pas la prochaine goutte qui fera déborder le vase pour se bouger.
Ne vous leurrez pas, tout ce qu’il se passe aujourd’hui était prévu depuis longtemps. Leur plan se déroulait sans accroc jusqu’à ce que des résistants comme nous, nous, les fous, les complotistes comme ils disent, tirent la sonnette d’alarme. Nous faisons de grands gestes sur la plage à ceux qui sont en train de se noyer en plein océan.
Nous ne pourrons pas sauver tout le monde. Il y aura beaucoup de pertes. Mais qu’aurions-nous pu faire de plus, après avoir passé tant d’années à essayer de faire réagir, d’avertir, si les gens ne veulent pas entendre, ne veulent pas comprendre. Nous aurons essayé. Et beaucoup seront absolument dépassés par ce qui se produira un jour. Car oui, un jour la lumière triomphera. Partout dans le monde des personnes comme nous œuvrent pour cela. Il le faut.



22 mai 2022

ANTI PASS COLMAR - Discours du 21 mai 2022

Julie Varadero


Depuis le 17 juillet 2021, nous manifestons chaque samedi contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale déguisée. Pour la réintégration du personnel suspendu. Nous ne voulons pas une société où il faut montrer un pass pour manger au restaurant, aller au musée, au théâtre, à la bibliothèque. À Strasbourg et à Mulhouse, malheureusement, ils ont arrêté de manifester. Colmar incarne la résistance alsacienne. La vaccination ne marche pas, vous le voyez depuis un an. Le gouvernement veut vacciner les enfants alors qu'on sait que c'est inutile. Après le pass sanitaire, il y aura le pass écologique et le pass social. Même si vous êtes vacciné, si vous êtes contre le pass sanitaire et la vaccination obligatoire, vous êtes les bienvenus dans nos manifestations. En 2019, le collectif inter urgence a été créé pour alerter sur la situation de l'hôpital. La politique à l'hôpital public n'a pas changé. Un an après, il y eut l'épidémie de la Covid 19. Les Français ont vu que l'hôpital n'avait plus les moyens pour les soigner. L'hôpital manquait de lits, de produits pour nous soigner. Olivier Véran a dit que l'hôpital n'avait pas été débordé pendant la crise sanitaire. Parce que des opérations ont été reportées. Les gouvernements ont donné des milliards d'euros à McKinsey pour rien. Cet argent aurait pu aller dans les services publics. Pour la santé, l'éducation. Le gouvernement détruit les services publics. C'est ce que veut l'Union européenne. Vous voyez l'inflation, les prix qui augmentent. Pensez à McKinsey. McKinsey vous souhaite une bonne inflation. Les Français s'appauvrissent. Ça devrait être gilet jaune fois cent dans le pays. C'est fatiguant de manifester. Ça fatigue aussi la police. Les policiers et les policières aimeraient faire autre chose le samedi que d'assurer la protection des manifestants. Nous les privons probablement de voir leur famille. Mais si nous arrêtons les manifestations, la France deviendra un pays totalitaire. La France est le pays de la liberté.

Mai 2022 - petit bilan côté soignants
15 000 personnes toujours suspendues, des agents du monde médical et paramédical toujours suspendus. Depuis 8 mois, sans aucun revenu.
Ni chômage, ni RSA, ni même droit à une formation. Zéro euro ! Sans aucun revenu.
8 mois, SANS REVENU.
Pour avoir refusé un vaccin qui ne marche pas.
Une injection qui peut entraîner des effets indésirables graves, voire des décès.
Pourquoi cette obstination ? Puisque ça ne marche pas !
Tout ce cinéma n'a-t-il pas assez duré ?
Réintégrons nos soignants !
Médecins, aides-soignants, infirmiers, opticiens, diététiciens, pompiers, psychologues, orthoptistes, dentistes, préparateurs en pharmacie, ostéopathes, dermatologues, ASH, kinés, podologues, aides à domicile, anesthésistes, brancardiers, pédiatres, adjoints administratifs, standardistes, réanimateurs, ambulanciers...
Le droit de choisir !
L'hôpital est à bout de souffle.
En manque de personnel.
La réintégration du personnel suspendu est urgente !

25 avril 2022

ANTI PASS COLMAR – Discours du 23 avril 2022 (extraits)

Julie Varadero

Si j'ai un message à faire passer aujourd'hui, c'est de penser à l'avenir. Réfléchir à ce que l'on peut faire sur le court terme, le moyen terme et le long terme. Pensons à demain, pensons à la fin d'année, pensons à dans cinq ans.
J'ai vu tant de division dans ma vie. Sur tant de sujets. Ça suffit. Peu importe ce que je pense et la couleur que je porte. Il n'y a pas de camp. Il y a juste un peuple. Et lorsque nous l'aurons compris, nous pourrons prétendre à la liberté.
J'ai passé la moitié de ma vie à me poser des questions sur ce système qu'on nous impose. Je me suis interrogée, j'ai interrogé les autres, je l'ai dénoncé, je l'ai combattu. À ma façon, et peut-être pas toujours la bonne, mais je l'ai fait avec cœur et sincérité. J'avais 26 ans quand j'ai participé à ma première manifestation.
Ma seule et unique impression cette journée-là : c'était la guerre ! Jamais je n'avais vu ça de mes yeux. 
Bien qu'étant de nature pacifiste, je peux comprendre certaines réactions de colère.
Il y a quelques temps de cela, une maman qui a perdu son fils, a organisé un rassemblement ici-même, place Rapp, pour dénoncer la violence des FDO. Nous nous y sommes rendus. Ce jour-là, nous étions tous réunis autour d'une maman en deuil, pour essayer de faire comprendre aux gens, que oui, la violence EXISTE. Et elle vient des deux côtés. Maintenant, j'ai compris, j'ai compris que seule l'ignorance nous divise.
Chers amis, je n'ai pas la solution miracle. Je suis juste convaincue que notre seule arme, c'est l'unité, sans frontière et sans distinction. Nous devons retenir le meilleur de chacun d'entre nous, même si c'est parfois difficile.
Nous ne sommes pas les bouffons du roi. Nous devons être maîtres de nous-mêmes. Et si parfois je perds espoir, il y a toujours quelqu'un pour m'en redonner.

17 avril 2022

ANTI PASS COLMAR 68

Julie Varadero

Discours du samedi 16 Avril 2022


Depuis le début du ouvement anti pass à Colmar, nous nous sommes toujours affichés comme apartisans. Et c'est toujours le cas. Nous sommes confrontés à l'actualité de l'élection présidentielle. Cependant, nous n'avons ni la légitimité pour en parler aujourd'hui, ni l'envie d'en parler car pour nous, cela reste malheureusement un sujet qui divise. Cependant, nous sommes ouverts à la discussion, et rien n'empêche d'en discuter de façon informelle en fin de manifestation.

Nous voilà à la 40ème semaine de résistance, 38ème manifestation colmarienne. Un exploit, qui impressionne. Une lueur d'espoir qui nous unit. Pour la première fois, le journal local nous a placé dans la rubrique "faits divers" le weekend dernier. Tout ce que nous avons accompli depuis 40 semaines est loin d'être un fait divers. C'est exceptionnel. Et les médias et le gouvernement en sont tout à fait conscients. C'est pour cela qu'ils ont immédiatement qualifié les anti pass de marginaux, de fous et d'antisémites. Cela n'a malheureusement pas fonctionné. Alors ils ont sorti leur arme habituelle : la répression. Puis aujourd'hui : l'ignorance. Faire comme si nous n'existions pas. Depuis la levée des restrictions, le gouvernement fait comme si tout allait bien. À Colmar on fête le printemps, chacun vaque à ses occupations comme si rien ne s'était passé. Mais nous sommes loin d'en avoir fini. Nous continuerons d'alerter, d'informer, de prévenir. Vous pouvez continuer de souffler sur la flamme de la résistance, jamais elle ne s'éteindra. Parce que le feu, ça se propage. Si nous brûlons, vous brûlerez avec nous. Car sans nous, vous n'êtes rien. Comme un phénix, nous renaîtrons de nos cendres. À chaque fois que vous manipulerez, que vous mentirez, que vous nous mépriserez, nous serons là. Rien n'est plus normal. Un monde ne peut être dirigé indéfiniment par la soif de pouvoir et l'appât du gain. Un jour, tout cela se retournera contre vous. J'en suis persuadée. J'en suis certaine. Et je n'espère qu'une seule chose : être encore là pour voir ça ! Nous pouvons être fiers de ce nous avons accompli, des risques que nous avons pris. Nous avons réussi à faire toutes ces choses car nous étions unis et solidaires. Continuons de l'être. Nous avons semé des graines. La lutte ne s'arrêtera que lorsque le peuple aura réellement repris ses droits d'humains. Nous luttons chaque jour qui passe, et de toutes les façons possibles qu'il soit. Soyons ce que nous avons toujours été : des rallumeurs d'étoiles. Nous tenons à vous remercier encore une fois, vous tous, manifestants, musiciens, porteurs de banderoles, chercheurs de vérité. Continuons de cultiver ce monde meilleur que nous attendons tous. Faisons-le tous ensemble au quotidien. Pour vous motiver, pour réveiller les derniers endormis, nous allons sonner le réveil : trompette ! En avant les résistants !

17 mars 2022

Julie Varadero

Terrasse de la Liberté – 18 mars 19h00

Ambiance Tyrol !

Chaque vendredi soir est un moment de partage, d’échange, de rencontres et de lâcher-prise. Il y a un
temps pour tout, et le vendredi soir fait partie de ces moments où l’on peut se défouler et partager un
bon moment ensemble.

13 mars 2022

Retrait total du pass ! Justice !

Julie Varadero

Discours du 12 Mars 2022

1. Banderole

Le temps nous a appris que si on veut survivre, on doit s'unir. On ne perd jamais de temps, on apprend. Peu importe le combat. Apprenons encore à nous connaitre. On parle souvent de convergence de luttes et d'unité. Unis nous sommes plus forts. Mais quand est-ce que cela est réellement et sincèrement arrivé les dernières années ? Nous avons perdu de l'énergie à nous battre les uns contre les autres, ou à nous battre chacun pour notre propre cause. Aujourd'hui il est temps d'arrêter de s'éparpiller et d'emprunter tous le même chemin. Peu importe qui nous sommes et d'où nous venons, nous voulons tous la même chose : un monde meilleur et juste.

L'unité ne se mesure pas au nombre de personnes qui la constitue. L'unité se mesure à la force et à l'altruisme dont feront preuve ces personnes à toute épreuve. Chacun d'entre nous est là pour une raison, ou plusieurs. Raison parfois différente de celle des autres. Mais ici, à Colmar, je vois plus que cela. Je ne vois pas des personnes qui marchent, je vois des personnes qui avancent. Non, je ne vois ni une cavalcade, ni une fanfare. Je vois un magnifique cortège qui, dans une harmonie parfaite, se dirige dans la même direction. Je vois des personnes de tous horizons, de tous âges, capables de faire tomber les barrières sociales, pour se battre ensemble, pas chacun à titre individuel, mais pour tous à la fois.

Ce qui a été créé à Colmar depuis 35 semaines, est exceptionnel. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, des incompréhensions. Mais regardez-nous aujourd'hui. Nous sommes toujours là. Et chaque
 samedi apporte réconfort et espoir à chacun d'entre nous. Tous ensemble, nous avons fait trembler la terre. Pacifistes certes, mais d'une force inébranlable. Créons notre monde parfait.

N'oublions jamais : nous sommes un !

Aujourd'hui puisqu'on parle d'unité à Colmar, je voudrais faire quelque chose de symbolique : porter le gilet jaune que je n'ai porté qu'une fois en 35 semaines, justement pour éviter les jugements trop hâtifs. Aujourd'hui j'aimerais faire cela juste pour rendre hommage à tous mes camarades gilets jaunes qui ont soutenu cette décision depuis plusieurs mois. Je ne regrette rien. Vous ne me verrez pas lundi sur une terrasse siroter un coca, déjà parce que j'ai horreur du coca, ensuite parce que je refuse de pouvoir aller dans un restaurant alors que les soignants sont toujours suspendus, sans travail et sans revenu. Je me suis engagée dans la résistance anti pass alors que cela n'impactait ni ma vie privée ni ma vie professionnelle. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais retourner ma veste.

Mon vœu le plus cher, c'est qu'on puisse tous marcher les uns à côté des autres, sans se juger, sans se critiquer. Qu'on marche main dans la main, vers la même direction, et qu'on montre à ce gouvernement que ça y est, on a compris. Nous avons compris, et maintenant il est l'heure de s'unir, quoi qu'il arrive, de faire preuve de solidarité et de fraternité. Il est l'heure de montrer au gouvernement, que plus jamais, il ne nous divisera. Car aujourd'hui, nous marcherons tous ensemble, c'est un premier pas, l'avenir s'ouvre à nous, et c'est l'unique chose qui leur fait peur, de nous voir Unis en masse, nous les 99 % de la population mondiale.

Alors, soyons source d'inspiration, soyons l'exemple et faisons honneur à cette nouvelle banderole commune, qui appartient à tous.


2. Suite

Comment peut-on envisager l'avenir ? Que peut-on proposer comme approche ? Il faut voir les choses de façon chronologique : sur le court, moyen et long terme.

sur le court terme :

- rester calme

- s'informer (est-ce vrai, utile, bon ?)

- ne pas être propagateur d'émotions

- résister en disant NON

- désobéir (individuellement ou collectivement)

- bloquer si nécessaire (comme les camions canadiens, par exemple)

sur le moyen terme :

- relayer les vraies infos vérifiées à votre entourage

- être un exemple à travers des comportements et attitudes

- questionner pour faire réfléchir et contribuer au réveil de ses interlocuteurs

sur le long terme :

- rééduquer des adultes et enfants (dé-divertir, dé-abrutir)

- lire et garder les vieux livres

- récréer le tissu social

- créer, organiser et animer des groupes

- revenir à l'essentiel


"la résistance est la seule façon de désamorcer ce plan machiavélique d'instauration d'un régime totalitaire"


Inspirations :

Graeme Allwright - Condamnés

I've had a lot of trouble
I've had my share of pain
But i sur wouldn't want to go back
Through that all again
I'm just here to tell you
What you already know
You know you know you know
You know you know you know

J'ai eu mon lot de larmes
J'ai eu ma part de peine
Dans le silence et le vacarme
La lutte n'était pas vaine
Ce n'est pas pour vous séduire
Si je suis encore là
C'est seulement pour vous dire
Ce que vous savez déjà

Condamnés à s'entendre
Condamnés à la paix
Condamnés à se comprendre
Condamnés à s'aimer
Malgré les apparences
On n'peut pas faire demi-tour
Il faut conclure une alliance
Ou être des cons damnés tout court

Tous mes amis me disent
Ça n'peut plus durer comme ça
On a par-dessus la tête de la crise
Il faut mettre le holà
On y va on y va c'est sûr
Je mettrais ma main au feu
On va tomber comme un fruit mûr
Dans la conscience de Dieu

Le sens de l'histoire
Peut nous sembler insensé
On n'voulait pas le croire
Mais ça va arriver
Condamnés à s'entendre
Condamnés à s'aimer
Et enfin à tout prendre
On veut bien être condamnés

I've had a lot of trouble
I've had my share of pain
I wouldn't want to go back
Through that all again
I'm just here to tell you
Whal you already know
You know you know you know


Le jour de Clarté

Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité

On peut chanter tous les poèmes des sages
Et on peut parler de l'humilité
Mais il faut s'unir pour abolir injustice et pauvreté
Les hommes sont tous pareils
Ils ont tous le même soleil
Il faut, mes frères, préparer
Le jour de clarté

Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité

On peut discuter sur les droits de l'homme
Et on peut parler de fraternité
Mais qu'les hommes soient jaunes ou blancs ou noirs
Ils ont la même destinée
Laissez vos préjugés
Rejetez vos vieilles idées
Apprenez seulement l'amitié

Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité

On ne veut plus parler de toutes vos guerres
Et on n'veut plus parler d'vos champs d'honneur
Et on n'veut plus rester les bras croisés
Comme de pauvres spectateurs
Dans ce monde divisé
Il faut des révoltés
Qui n'auront pas peur de crier

Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité

11 mars 2022

ANTI PASS COLMAR 68

Julie Varadero

Discours du samedi 5 mars 2022 (extraits)

Même si le pass vaccinal est supprimé ou suspendu, le combat n'est pas terminé. Il faut comprendre la différence entre suspension et abrogation.
Suspendre le pass vaccinal, ça veut dire l'interrompre pour quelque temps.
Abroger le pass vaccinal, ça veut dire l'annuler.
Il faut exiger l'abrogation du pass vaccinal et pas seulement sa suspension.

Les soignants sont toujours dans la même situation.
C'est une honte !
Nous n'allons pas les lâcher.
Que veut dire la suspension du contrat de travail d'un salarié ? Plus aucune rémunération depuis le 15 septembre 2021 (pour le personnel soignant).
Aucun congé payé ne pourra être généré durant la période de suspension. C'est-à-dire que toute la période de suspension ne comptera pas non plus pour la retraite ?
Les conséquences sont les mêmes pour un salarié en CDD ou CDI, un intérim ou un apprenti.
Arrêt maladie : les agents de l'assurance maladie ont été missionnés pour convoquer les personnes suspendues et en arrêt de travail. Certaines personnes, malgré une dépression avérée, se sont vues suspendre leur arrêt maladie du jour au lendemain.

Revendications : RIC  https://www.colmarinfo.com/2022/03/le-ric-referendum-dinitiative-citoyenne.html

Banderole

Depuis le 17 juillet 2021, il y a eu des hauts et des bas. Bienvenue dans le haut. Cela n'est jamais arrivé à Colmar dans toutes les formes de luttes confondues. Aujourd'hui nous avons le plaisir de vous annoncer que dès samedi prochain, nous aurons une nouvelle banderole. Une banderole commune à tous, une banderole symbole de l'unité et d'un combat commun. Une banderole qui signifie un nouveau départ et un pas en avant. Car il n'y a qu'en travaillant main dans la main, que nous réussirons, pour ce combat comme pour les combats futurs. Car nous n'en avons pas fini avec ce gouvernement. Le prochain sera peut être pire, qui sait ? Nous finirons peut-être l'année avec du pain dur et de l'eau, mais nous la finirons ENSEMBLE.

Le Covid a disparu

Parfois il faut souffler sur la poussière pour trouver la vérité en dessous. Depuis des années maintenant, les médias français appartiennent à des milliardaires. C'est à dire que les médias français n'ont plus aucun intérêt à diffuser la vérité mais plutôt à diffuser ce qui arrangent leurs patrons. Et le pire média, ce sont bien ces chaînes d'informations qui diffusent 24h sur 24h, exactement la même chose, c'est-à-dire ce qu'on leur impose. À aucun moment, elles ne diffusent un contenu joyeux, qui pourrait redonner le moral aux téléspectateurs. Car oui, il y a des choses formidables qui se passent tous les jours, mais cela on n'en parle pas. Il ne s'agit que de contenus anxiogènes. Même si vous allumez la télé, juste pour avoir un fond sonore, votre cerveau enregistre les informations sans que vous vous en rendiez compte. Cela contribue au stress, à l'angoisse, à l'anxiété. Les Français sont les champions des antidépresseurs. Et si on veut aller plus loin dans la réflexion, le stress engendre des souffrances physiques et psychologiques, qui engendrent elles-mêmes selon la personne de la colère et de la tristesse. Colère que la personne portera et lâchera sur un inconnu pour X raison. La moindre situation conflictuelle peut prendre une ampleur phénoménale. On parle d'une montée de la violence en France. Tout ce stress et cette anxiété véhiculés par le gouvernement et les médias, la vie quotidienne, familiale et professionnelle, tout est devenu sujet au stress. Je me souviens quand j'étais enfant, on se souriait dans la rue, on se disait "bonjour". Aujourd'hui les visages tristes et fermés remplacent les sourires, et les regards méprisants remplacent les bonjours.

Trouvez et gardez la paix et le calme dans vos cœurs

Restez totalement neutres et pacifiques. Maîtrisez vos pensées pour ne rien alimenter par la peur. La peur est l'inverse de l'amour. Oui, il se passe des choses, tel un grand pavé jeté dans la mare, pavé qui effraye les oligarques. Pavé qui va faire resurgir des mensonges et tromperies, certains parlent juste pour parler sans même savoir de quoi ils parlent véritablement. La seule chose qui les intéresse est leur pouvoir et leur argent. Notre président a affirmé que notre liberté est en péril, alors que lui-même nous prive de liberté depuis deux ans. Ignorez ses propos, cherchez la vérité au plus profond de vous et restons unis dans la paix, l'amour, la lumière et la joie. Merci à chacun de vous, pour votre courage, pour votre exemple et votre détermination.

Autres idées / suggestions :

Les gens qui en ont marre des manifestations : « T'avais qu'à te faire vacciner. »
J'entends certaines personnes dire qu'elles en ont marre des manifestations. Mais nous aussi, nous en avons marre. Nous aussi, nous aimerions être avec nos proches, profiter du beau temps, rire et nous amuser. Mais nous ne pouvons pas. Car nous sommes suspendus depuis le 15 septembre 2021. Nos collègues nous ont lâchés, notre famille est divisée. Tout cela parce qu'on refuse de se faire vacciner de force. Nous n'avons plus aucun revenu. Alors dites-moi, vous qui en avez marre des manifestations, qu'est-ce qui vous pose réellement problème ? Le bruit ? Cela ne vous dérange pas durant la foire aux vins. Le blocage de la circulation ? Certains axes sont bouchés aux heures de pointe. Nos revendications ? Notre seule revendication c'est de retourner TRAVAILLER !

Poème de Kery James (extrait), janvier 2022

Moi, je veux pouvoir regarder l'injuste dans les yeux et lui dire "injuste tu as été".
Car passer sous silence une injustice que l'on peut dénoncer, c'est être un diable muet.
Alors comprenez que je ne puisse mettre sur le même pied d'égalité,
Et traiter avec la même dureté ou bonté,
L'oppresseur et l'opprimé,
Le gouvernant et le gouverné,
Le gilet jaune et le banquier.
(...)

Il faut être "pour" quelque chose et cesser d'être "contre"

Je ne suis pas contre le vaccin, je suis pour la liberté de choisir.
Je ne suis pas contre les forces de l'ordre, je suis pour les gardiens de la paix.
Je ne suis pas contre Macron, je suis pour la démocratie.
Je ne suis pas contre la guerre, je suis pour la paix.

Le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne)

Julie Varadero

Il y a quelques semaines nous avions évoqué le RIC, le Référendum d'Initiative Citoyenne, organisé à l’initiative d’une partie des citoyens. Il est parfois appelé Référendum d’Initiative Populaire (RIP).

Ces référendums peuvent être de plusieurs types :
- Législatif : adoption d’un texte (loi, décret, règlement...)
- Abrogatif : annulation d’un texte de loi
- Constituant : modification de la Constitution
- Révocatoire : destitution d’un membre d’une institution
ou encore :
Ratificatoire : ratification ou dénonciation d’un traité, pacte, accord international
Suspensif (ou veto) : annulation d’une loi avant son entrée en vigueur
Convocatoire : convocation d’une assemblée tirée au sort, d’un collège d’experts...
etc.

Lorsqu’il est dit "en toutes matières", le RIC peut porter sur toutes les thématiques et son champ d’application est illimité.
De nombreux pays ont déjà mis en place l’initiative citoyenne : Suisse, États-Unis, Allemagne, Croatie, Italie, Liechtenstein, Lettonie, Slovénie, Venezuela... mais aucun d’entre eux n’a le RIC "en toutes matières".

Pourquoi le RIC ?

Le RIC est le seul outil capable de garantir que les promesses des candidats élus seront tenues ou soumises à référendum par des citoyens.
Le RIC est également une arme de dissuasion massive. Les citoyens ne seraient pas obligés de faire appel au RIC en permanence, puisque sa simple existence dissuaderait les élus de voter des lois allant contre l’intérêt général. Le RIC c'est donner aux citoyens la maitrise de leur destin, faire des réformes pour le bien commun, favoriser l'égalité des choses et favoriser la stabilité juridique. Il n'y aura plus conflit d'intérêt car il garantit le respect des promesses des élus, il évite la corruption et le gaspillage de l'argent publique et favorise l'écoute et la concertation.

4 mars 2022

Julie Varadero

On ne doit pas relâcher la pression ! Le pass (suspendu et non pas supprimé !) reste obligatoire dans les hôpitaux et maisons de retraite ! La situation reste inchangée pour le personnel soignant et hospitalier ! Donc pas de boulot, pas de salaire. Imaginez comment ils doivent se sentir... En solidarité, nous devons continuer de les soutenir et ne pas courir dans le premier café...

14 février 2022

[Anti pass Colmar 68] – Message de paix

Julie



Aujourd'hui, je voudrais vous passer un message, à vous tous, qui que vous soyez, peu importe où vous êtes et si vous l'entendez ou non.

Aux commerçants : notre but n'est pas de vous embêter. Nous faisons en sorte de changer de parcours tous les samedis pour ne pas passer aux mêmes endroits. Le seul moyen pour nous de nous exprimer, c'est la rue.

À la police : notre but n'est pas de vous embêter. Nous aussi, nous aimerions être avec notre famille le vendredi et le samedi. Le seul moyen pour nous de nous exprimer, c'est la rue.

Aux automobilistes et aux habitants : notre but n'est pas de vous embêter. Nous passons de façon brève et les voies se libèrent rapidement. Le seul moyen pour nous de nous exprimer, c'est la rue.

Aux personnes vaccinées : notre but n'est pas de vous embêter. Nous ne sommes pas vos ennemis et vous n'êtes pas les nôtres. Le seul moyen pour nous de nous exprimer, c'est la rue.

Au gouvernement : nous ne lâcherons rien. Rendez-nous nos emplois, rendez-nous notre liberté. Respectez-nous. Écoutez-nous. À l'aube des élections, voilà que vous lancez la rumeur d'une possible fin du pass vaccinal fin mars, début avril. Si j'employais mon vocabulaire habituel je vous demanderais si vous n'êtes pas en train de vous foutre de nos gueules ? Mais je me contenterai de vous dire que vous avez beaucoup d'humour. Quoi qu'il en soit, ne pensez pas que je ferai une croix sur tout ce qu'il s'est passé. Ne croyez pas que je passerai l'éponge sur vos actes et vos paroles. Parce que nous avons été sacrifiés depuis trop longtemps, parce que certains ont tout perdu, par votre faute. Et cela impactera à jamais nos mémoires, nos comportements et encore plus nos enfants. Vous êtes tous les mêmes et vous êtes tous coupables. Je ne cherche pas la vengeance, mais seulement la justice et que la vérité soit assumée et dévoilée sur la place publique. Vous devrez assumer vos erreurs et votre mépris. Je ne suis pas soignante, je ne suis pas maman. Je n'avais aucune raison professionnelle ou personnelle de m'opposer au pass. Et pourtant je suis là. Tout simplement parce-que j'ai soif de justice et de liberté. Et cela depuis bien longtemps. J'ai cette boule d'énergie en moi qui me pousse à m'investir dans les causes qui me paraissent justes. Je ne suis pas là juste pour râler et dire que tout va mal, j'essaye de changer les choses à mon petit niveau, j'aimerais changer le monde mais qui suis-je pour le faire ? Personne. Et vous me trouverez toujours en face de vous, dès que vous ferez souffrir n'importe quel être vivant sur cette Terre. Je ne suis pas un leader, je ne suis pas une guerrière, mais j'ai le cœur armé d'espoir et de courage et cela, grâce à vous, les résistants, les manifestants, mes proches et mes deux familles de cœur : le groupe des anti-pass de Colmar et les Gilets Jaunes, plus particulièrement d'Horbourg-Wihr. Merci à vous tous, d'avoir su faire tomber les barrières entre nous. Merci de montrer l'exemple de l'unité, de la fraternité et du pacifisme.
12/2/2022