Translate

Affichage des articles dont le libellé est Spitz Michel. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Spitz Michel. Afficher tous les articles

3 mars 2025

Michel Spitz

- 2/3/2025 - À la Comédie de Colmar, « Le Château des Carpathes » magnifiquement mis en scène par Emilie Capliez s’inspire de l’univers de Jules Verne pour créer un spectacle de théâtre musical, en complicité avec la trompettiste et compositrice de jazz Airelle Besson. La pièce met en lumière la passion insensée, l’irrationnel, le suspense… Une pièce-voyage, une expérience sensorielle où la création visuelle, le jeu des acteurs, l’imprégnation musicale nous entraînent loin, très loin au cœur des inquiétantes Carpathes ! Synthèse des arts du spectacle vivant, à travers la rencontre merveilleuse des univers du théâtre, du cinéma, de l’opéra et de la musique en live, menée par la trompettiste de jazz Airelle Besson… la fable nous captive et l’émotion nous gagne – de la poésie à l’horreur, une riche palette des situations, parfaitement maîtrisées, se suivent. L’espace scénique, comme par enchantement se dilate du détail à l’infini, le talent omniprésent est partout : maîtrise parfaite de la lumière, magie de la scénographie, force de la composition musicale et interprétation, exceptionnel plateau de comédiens… dont la sublime actrice-chanteuse… une histoire envoûtante… les frissons (délicieux) garantis !

25 février 2025

Michel Spitz

- 24/2/2025 - Ils s’appellent Jack Frap, Titi la Gratouille et Bony Dubagou et forment le groupe Rockforkids. Ils explorent les standards du rock’n’roll, du blues, punk, hard rock et métal auxquels ils adaptent les paroles de comptines : de Pirouette Cacahuète façon blues à Coucou Hibou en version métal. Les trois briscards du rock ont mis le feu au Grillen de Colmar lors de deux concerts avec chacun, 350 enfants des écoles colmariennes sur des textes, archi-connus des comptines de notre enfance… repris en chœur par le jeune public. De Pirouette Cacahuète façon blues, à Coucou Hibou en version Métal, rien ne les arrête. Toutes les comptines issues de la nuit des temps ont une part de réalité, de mystère. Le furet court ? Mais pourquoi ? Quel est le sens de ces phrases qui nous viennent du Moyen Âge, où l’on ne pouvait dire et faire n’importe quoi ? Dépoussiérées dans la joie et l’allégresse, toutes ces chansonnettes ancestrales sont drôles ou terrifiantes – comme la souris verte qui se fait ébouillanter… Résultat, grosse ambiance dans la salle où ça chante très fort et ça gigote sur des rythmes endiablés... et il s'agissait, pour la plupart, de la première expérience de concert dans une ambiance survoltée…





3 février 2025

Michel Spitz

- 3/2/2025 - Pour clôturer en beauté les commémorations du 80e anniversaire de la Libération et rendre hommage aux libérateurs français et américains, l’Orchestre National de Mulhouse, sous la direction de Arie van Beek, a réuni le Nouveau monde et la vieille Europe à travers trois tableaux à la croisée des continents.
Une introduction méditative par l'Adagio de Samuel Barber, pièce incontournable des grands événements qui nous baigne dans l'ambiance de certaines musiques religieuses. Le Concerto en sol majeur de Maurice Ravel marque la rencontre de la tradition européenne et l'énergie du nouveau monde. Il est composé en 1932, quelque temps après la tournée de Ravel aux USA, au cours de laquelle il rencontre Georges Gershwin et découvre les clubs de jazz. Le soliste, François Dumont, nous offre un grand moment d'émotion dans le merveilleux mouvement lent, dépouillé et intime. Les deux mouvements vifs qui suivent, gais et brillants, puisent leur matière dans les rythmes et les harmonies de Harlem et révèlent un orchestre riche en couleur. En bis, François Dumont interprète « La plus que lente » de Claude Debussy tout en délicatesse, transparence et fluidité de son jeu, sur le STEINWEY de 1940 du théâtre, en écho à Ravel. Pour conclure, Anton Dvorak traduit ses impressions musicales du Nouveau Monde dans sa 9ème Symphonie. L’œuvre propose une puissante vision des grands espaces naturels et du bouillonnement d’un Manhattan, tout en conservant le lyrisme et la nostalgie de sa chère Europe natale. Créée en 1893 à New York, elle remporta immédiatement un immense succès. C’est la neuvième et dernière symphonie du compositeur. La Symphonie du Nouveau Monde implique, par son intitulé même, bien davantage qu’une œuvre de musique classique. Elle renvoie à ces temps héroïques, à la fin d’un siècle où déjà s’annonce le prochain, plein de force mécanique, de gloire et de drames, d’un monde qui, pour moderne qu'il soit, sera toujours assombri par d'inquiétantes ténèbres. Son imaginaire nous « parle », le public est ravi, chaque mouvement s’accompagne d’applaudissements nourris. Bel hommage conclusif de ces journées, un concert qui restera longtemps gravé dans la mémoire des auditeurs présents.
[photos ©Michel Spitz]







Michel Spitz

LIBÉRER COLMAR

- 2/2/2025 - Dans le cadre des commémorations des 80 ans de la Libération de Colmar, spectacle musical et chorégraphique, fruit d’une féconde collaboration entre l’Harmonie colmarienne, le Centre d’enseignement et de recherche artistique de Colmar (CERAC) et le Théâtre municipal de Colmar. Une émouvante trame retrace la genèse et l’histoire du conflit : l’entre-deux guerres, l’annexion et la germanisation, les combats de la Poche de Colmar jusqu’à la Libération.
[Photos ©Michel Spitz]





26 janvier 2025

Michel Spitz

Merveilleux dimanche festif à Unterlinden. Quel cirque ! Qui plus est, journée de gratuité… Le Musée Unterlinden continue de tisser des liens entre les différents domaines artistiques et culturels : les arts du cirque étaient là ! Les artistes circassiens de la compagnie de danse verticale "Cie Retouramont" en résidence au Ballet National du Rhin et "Les 2 de la Spontanée" ont invité petits et grands, tour à tour, à prendre de la hauteur, poser un regard décalé sur le musée, laisser libre cours à leur imaginaire, se laisser émerveiller par un univers poétique !
Photos © Michel Spitz


Michel Spitz

- 26/1/2025 - Reconnu comme le plus grand spectacle en hommage à dIRE sTRAITS, bROTHERS iN bAND s’est arrêté ce soir à Colmar au Grillen dans son tour d’Europe à l’invitation de Zikinside avec le spectacle «The Very Best of dIRE sTRAITS» qui nous transporte dans une machine à remonter le temps à travers un répertoire soigneusement choisi et étendu qui a laissé une marque indélébile dans la mémoire et l’imagination collectives de plusieurs générations à travers le monde. Dans sa prestation bROTHERS IN BAND Tribute DIRE STRAITS iN bAND revisite les meilleurs moments du groupe britannique dans un spectacle qui renoue avec le son propre et cristallin en revisitant les titres qui ont fait leur réputation. bROTHERS iN bAND se distingue par sa fidélité dans l’interprétation des différentes étapes et formations musicales du défunt groupe avec une set list qui s’étend de ses débuts en 1977 jusqu’au début des années 90.
Photos © Michel Spitz











18 janvier 2025

Michel Spitz

- 18/1/2025 - Magnifique prestation ce soir de l’Orchestre symphonique du Conservatoire de Colmar sous la direction de Pierre Hoppé, un ambitieux projet inscrit dans une triple vocation : célébrer la nouvelle année, rendre hommage à Albert Schweitzer pour les 150 ans de sa naissance et ouvrir les commémorations des 80 ans de la Libération. Original et très alléchant, le programme, de musique est construit autour du répertoire français où d’illustres compositeurs, tels Georges Bizet ou Jules Massenet, Reynaldo Hahn, Emmanuel Chabrier ou Germaine Tailleferre et aussi des régionaux comme Émile Waldteufel sont invités. On y découvre également une très belle pièce pour cuivres du compositeur alsacien Leo Justinus Kauffmann, originaire de Dannemarie, décédé dans le bombardement de Strasbourg. Les jeunes voix de la pré-maitrise ont remarquablement assuré « le chœur des gamins », extrait du célèbre opéra Carmen de Bizet, imitant les dragons au moment de la relève de la garde ! Autres grands moments d’émotion de la soirée, en écho à l’anniversaire de la Libération, deux comédiennes du cycle Art dramatique du CRD ont lu les messages d’espoir d’Albert Schweitzer et le poignant poème « Liberté » de Paul Eluard, écrit en 1942.
Un grand merci à tous les artisans de cette soirée exceptionnelle, Pierre Hoppé directeur du CRD, chef d’orchestre et toute l’équipe pédagogique dont Dominique Froehly, Philippe Spannagel, Jean-François Philippe, Catherine Roussot, Hélène Silici-Mérot, Stéphane Cattez, Bernard Lesage – L’ensemble des musiciennes et musiciens de l’Orchestre symphonique du Conservatoire, chanteurs de la pré-maitrise du Conservatoire, comédiennes du département théâtre du Conservatoire.
Jenny Litzelmann, Directrice de la Maison Albert Schweitzer, l’Association Césure, l’Association des parents d’élèves de la Maitrise et toute l’équipe administrative, technique et pédagogique du CRD de Colmar.
Une mention très spéciale à l’ensemble de l’équipe du théâtre municipal qui a tout fait pour glisser le concert sur une scène préparée pour d'autres productions, suite à la panne de chauffage de Saint Matthieu et à la technique, régie générale, lumière et son.
photos©michel_spitz