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29 mars 2025

Kelly Scott
28/3/2025

Un homme sincère, engagé et déterminé

L’écrivain Alexandre Jardin avait déjà à l’époque pris fait et cause pour les Gilets jaunes.
Il dénonce la culture du mépris d’un système, pour les gens du peuple, les travailleurs pauvres, les artisans, les petits commerçants, les petits chefs d’entreprises, les ruraux, les soignants, les agriculteurs bref tous ceux qu’il nomme avec affection ou provocation « Les gueux » titre de son dernier livre.
Alexandre Jardin mène des actions sur le terrain, a rencontré des centaines de maires pour les sensibiliser afin que ces ZFE, cette aberration qui exclue aujourd’hui un tiers de la population, soient supprimées.
Il s’insurge contre la déconnexion complète des élites et contre ce « racisme social », « un réel violent et ségrégatif » pour les milieux populaires.
Apparemment son acharnement et celui d’autres vont peut-être payer, les députés ont voté en commission la suppression des ZFE mais contre l’avis du gouvernement, ce n’est qu’un premier pas. Le projet sera soumis aux parlementaires le 8 avril.

27 mars 2025

Bernard Mabille

Manuel de survie

Survivre en temps de crise ou de conflit armé
(Cliquer sur l'image)


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23 mars 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Pierre Duriot

La gauche grand écart...

Étonnante gauche qui défile. Elle défend la paix en Palestine et la guerre en Ukraine. Elle défend le port du voile en France et l’abandon du port du voile en Iran. Elle ferme les yeux sur les violences faites aux femmes dans les cités et les dénonce dans le milieu du cinéma. Elle défend les homosexuels et les transgenres et adule les gens issus des pays où l’homosexualité est criminalisée. Elle trouve normal que les migrants investissent un théâtre ou une église, mais pas une mosquée. Elle défend les voyous des cités, mais ne défend plus les pauvres gens des provinces. Elle est passée de l’adoration à la détestation du « grand frère russe ». Elle est pour l’accueil des migrants mais aucun de ses militants n’en héberge chez lui. Elle défend les squatteurs, tant qu’ils s’installent dans les maisons des autres. Elle explique que les cités sensibles sont une chance pour la France, mais aucun d’eux n’y habite. Elle défend le droit d’étudier à Sciences-Po, mais à condition qu’on soit pro-palestinien. Elle défend Nahel, mais pas Thomas, défend Traoré et sa famille polygame, mais fustige un acteur qui a une maîtresse. Elle combat l’antisémitisme et hurle avec les antisémites. Et finalement, quand ils défilent dans la rue, on a l’impression qu’ils sont nombreux, mais c’est juste une impression. Non, en fait, ils sont tous là, ils braillent mais ne représentent qu’eux-mêmes.


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22 mars 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Jean-Claude Delhez

FASCISME : DU DISCERNEMENT

La mode est à voir des fascistes et des régimes fascistes partout, du nazi derrière chaque moustache. Des moralistes, des politiciens, des journalistes appliquent en ce domaine ce qu'ils reprochaient naguère aux réseaux sociaux : caricature, manichéisme, manque de nuance, faiblesse du fond. Il faut que toute chose soit noire ou blanche, Adolf ou Gandhi.
Qu'est-ce que c'est que le fascisme ? Tout d'abord, c'est une idéologie de son temps. Le fascisme nait de la guerre de 14. Il lui emprunte son expression : la violence. La plupart des leaders fascistes ont fait les tranchées : Hitler, Mussolini, Goering, etc. Et la première expression du fascisme, ce sont les milices. Des milices organisées sur le modèle militaire et qui descendent dans la rue faire le coup de poing ou le coup de feu. Des chemises noires, des chemises brunes, et d'autres, dans la plupart des pays d'Europe. Avec un rapport à la violence et à la mort hérité de 14-18.
Puis, le fascisme, c'est une dictature (alors qu'une dictature n'est pas forcément fasciste). C'est donc un régime à parti unique. Les autres partis sont interdits. Si les opposants politiques s'entêtent, ils sont envoyés en prison, dans des camps ou assassinés. Il n'y a pas de presse libre. Les syndicats sont dissous et remplacés par un système corporatiste. Par contre, le système capitaliste (la liberté d'entreprendre) est maintenu ; la bourgeoisie soutient généralement les régimes fascistes parce qu'ils sont anticommunistes.
Le fascisme, c'est aussi le culte de la personnalité, du chef ; c'est l'encadrement des masses, par la propagande d'État, par des organisations de jeunesse ou autres, aussi par une police politique, parfois par certaines avancées sociales ou économiques.
Le fascisme est un nationalisme. Il considère le pays qu'il dirige et sa population comme supérieurs aux autres. Il valorise la force et l'armée. Il se désigne des ennemis, qu'il faut combattre et vaincre. Des ennemis intérieurs, comme des ennemis extérieurs. Ce qui le conduit à des aventures militaires à l'étranger.
Les mots ont un sens. On parle de dictature, de monarchie, de théocratie, d'aristocratie, de cleptocratie, d'oligarchie, de ploutocratie, etc. Mais aujourd'hui, il n'existe aucun régime fasciste. Comme il n'existe aucune véritable démocratie. Il y a des gradations au sein des régimes politiques, qui vont de gris clair à gris foncé, des plus démocratiques (en Scandinavie) aux régimes autoritaires de tous poils qui parsèment la planisphère, la nature du pouvoir étant de glisser toujours vers le plus sombre.


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18 mars 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Patrice Huiban
16/3/2025

L’UE actuelle, suscitant de plus en plus la méfiance des peuples des États membres, se transforme pas à pas en URSS 3.0

- Une Commission en roue libre et sans légitimité démocratique qui veut décider de tout comme le Politburo.
- Un parlement sans initiative législative, simple chambre d’enregistrement comme le Soviet Suprême.
- Bruxelles combat les identités nationales pour créer ex nihilo et aux forceps un homme européen à l’image de l’Homo sovieticus.
- Toute tentative d’émancipation est réprimée, non pas par la force militaire – ouf, on n’a pas (encore ?) d’armée fédérale –, mais par la pression financière et l’arme juridique.
- Les principales personnalités dissidentes ne sont pas envoyées dans des goulags ou dans des hôpitaux psychiatriques, mais font l’objet de campagnes massives de dénigrement pour tenter de les marginaliser et de les condamner à une mort sociale.
- Les fédéralistes constituent une menace mortelle pour la coopération et la solidarité européennes. En voulant tout décider à Bruxelles, foulant aux pieds le principe de subsidiarité et transformant les gouvernements élus démocratiquement en boîtes aux lettres, ils vont entraîner l’implosion de l’Union comme l’URSS. Peut-être un passage obligé pour refonder une Europe pérenne, soit une Europe des nations qui se focalise sur quelques sujets d’intérêt commun : zone économique, IA, numérique, spatial et industrie de défense. En gros, garder la copropriété et virer le syndic !

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12 mars 2025

Laurence Muller-Bronn
11/3/2025

Mise en place de la Commission d'Enquête : cette initiative répond à une véritable préoccupation de nos Collectivités Territoriales et de nos entreprises.
Les auditions débutent aujourd'hui pour une présentation de nos conclusions au plus tard fin juin.
Nos travaux, sous la présidence de Simon Uzenat et dont le rapporteur sera Dany Wattebled, seront guidés par une logique de simplification des normes juridiques et procédurales ainsi que par une quête d’efficience et d’économie.
Les orientations données à la commission sont les suivantes :
1. Constater les écarts entre les coûts prévisionnels et les coûts effectifs des projets financés par la commande publique et lever les suspicions qui peuvent peser sur la commande publique ;
2. Faire un état des lieux du cadre juridique actuel et analyser les obstacles administratifs, techniques ou financiers freinant l’accès des entreprises, notamment des PME, aux marchés publics ;
3. Identifier les impacts économiques et sociaux directs et indirects de la commande publique, ses effets de levier, notamment en termes d’emplois, d’innovation et de compétitivité ;
4. Formuler des recommandations pour améliorer l’efficacité des procédures, limiter les coûts, simplifier l’accès aux marchés publics et maximiser les externalités positives sur l’économie française.

11 mars 2025

Petit sondage : voulez-vous la démocratie ou la dictature ?

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCÉTÉ]

Jean Mizrahi

- 11/3/2025 - Nous approchons à grands pas du moment où il nous faudra répondre à une question toute simple, mais redoutable : démocratie ou dictature ? Et pas dans les livres d’histoire, hélas, mais bien dans nos vies ordinaires.
Prenons le cas de M. Călin Georgescu, ancien candidat à la présidentielle roumaine. Je ne le connais pas, je n’ai pas lu son programme, et je ne saurais vous dire s’il préfère le bortsch ou la mămăliga. Ce que je sais en revanche, c’est qu’il a été interdit de se représenter à une élection après que la première a été annulée parce qu'il allait la gagner. Et ça, ça mérite réflexion.
Alors peut-être est-il un affreux jojo. Peut-être a-t-il des idées à faire frémir un dictionnaire, peut-être voue-t-il une passion suspecte pour Vladimir Poutine. C’est fort possible. Mais le problème n’est pas là. En démocratie, les électeurs ont le droit d’avoir mauvais goût, et les candidats, celui de défendre des idées idiotes ou même dangereuses – tant qu’ils respectent les règles du jeu. Et la règle la plus fondamentale est simple : tout pouvoir doit pouvoir être renversé pacifiquement par une élection suivante.
Or, dans cette affaire roumaine, on semble avoir oublié que la démocratie, ce n’est pas seulement le choix du menu, mais aussi le droit à la carte. Et qu’un candidat qui dérange, tant qu’il ne foule pas aux pieds la Constitution, doit pouvoir se présenter. Sinon, ce n’est plus une démocratie. C’est un casting truqué.

Bruxelles ferme les yeux... ou est à la manœuvre

Voilà des années que l’Union européenne aime à se poser en garante des bonnes mœurs démocratiques. Du haut de leurs tours de verre, nos commissaires traquent les entorses à la « liberté démocratique » de Varsovie à Budapest, tels des justiciers en cravate. Mais là, silence radio. Aucun commissaire européen pour s’émouvoir du sort de ce candidat roumain. Pourtant, il n'a pas été condamné pour quoi que ce soit. Mais il est persona non candidata, et ça passe comme une lettre à la poste (européenne).
On pourrait admettre une exclusion si l’homme avait été reconnu coupable de crimes graves, ou si son programme comprenait des réjouissances comme l’abolition des élections ou le retour du servage. Mais ce n’est pas le cas. Il est juste suspecté. Autant dire, un délit de sale gueule démocratique.
Quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites.
Il est assez cocasse, et même un peu inquiétant, d’entendre Thierry Breton, cet ex-commissaire européen qui a tout raté, déclarer que si l’AfD prenait le pouvoir en Allemagne, l’UE s’en occuperait « comme en Roumanie ». Les amateurs de démocratie apprécieront le sous-entendu. On se dit que dans les bureaux de Bruxelles, certains sont déjà en train de repeindre la façade en gris-vert.
Certains s’émeuvent, souvent à l’extrême droite, de cette dérive. Ils y voient une dictature molle. Le terme est peut-être excessif – encore que – mais la tendance n’a rien d’anecdotique. Même Yanis Varoufakis, pas franchement connu pour ses accointances avec les nostalgiques du fascisme, s’en alarme. Quand un gauchiste grec et quelques souverainistes français s’accordent sur un point, c’est qu’il y a matière à discussion.

La grande muette des anciens partis

Plus inquiétant encore est le silence poli, voire approbateur, des partis traditionnels européens. Pas un mot. Pas un froncement de sourcil. Seuls quelques voix périphériques s’étranglent à l’idée qu’un candidat populaire puisse être sorti du jeu sans autre forme de procès. Mais ces voix sont noyées dans l’indifférence médiatique, quand elles ne sont pas moquées par des éditorialistes soulagés qu’on épargne à la démocratie un choix « désagréable ».
La tentation est grande, en somme, d’éliminer le gêneur quand il devient trop populaire. C’est plus rapide que de débattre. Et moins risqué que de perdre.

Le risque d'un retour du chef en treillis

Pendant ce temps, chez nous, un président français rejoue les grandes heures du treillis pour annoncer, entre deux photos en blouson Top Gun, que nous sommes en guerre. Ça avait déjà marché pour le Covid, pourquoi se priver ? Cela lui avait permis d’imposer des règles d’une inventivité kafkaïenne, dignes d’un concours Lépine de la bêtise administrative au point qu'un quotidien allemand avait renommé la France "l'Absurdistan".
Le voici donc en chef de guerre, prêt à monter au front (dans un hélico climatisé), expliquant que la situation exige des mesures exceptionnelles. Vieille recette éprouvée : rien de tel que la peur pour demander aux citoyens de se taire et de marcher droit. Et dans ce registre, Macron a de grandes tentations. Car il se verrait bien encore à l’Élysée dans vingt ans. Après tout, lui seul sait ce qui est bon pour la plèbe.

Mettre fin à la démocratie fast-food

Le drame de la démocratie contemporaine est que nous en avons fait un produit de consommation courante. Tous les cinq ans, on nous demande de choisir un chef dans une vitrine bien éclairée. Mais passé le moment de l’élection, le client est prié de se taire. On lui a vendu un rêve, il reçoit la facture.
J'aime tout particulièrement cette phrase de Rousseau dans "Du Contrat Social" : « Le peuple anglais pense être libre, il se trompe fort ; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement : sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien. » Nous avons modernisé l’idée : nous pensons être libres entre deux matchs de foot et un achat Amazon.
Le référendum de 2005 ? Une farce cruelle : on a demandé leur avis aux Français, puis on a soigneusement piétiné leur réponse. Depuis, pourquoi s’étonner que le peuple préfère parler de tout sauf de politique ? Il décroche, il déserte la chose publique, et au bout du compte, il demande qu’on impose l’ordre, puisqu’il n’y croit plus.

Piège à démocratie

Voilà où nous en sommes. Nous avons bricolé une démocratie d’apparence, où l’on élit des représentants, mais où le peuple n’est qu’un figurant dans une pièce écrite par d’autres. Et encore, ça tient grâce à la liberté d’expression – quand elle n’est pas censurée pour raisons sanitaires, climatiques ou géopolitiques. Mais ne nous plaignons pas : on peut encore dire que Macron est un sale con (ce qui n'est peut-être pas si éloigné de la vérité) sans risquer le goulag. C’est bien, mais c’est insuffisant.
Le vrai danger, c’est la pente douce. Une démocratie qui ressemble de moins en moins à une démocratie. Une Roumanie qui interdit les candidats gênants. Une France qui rêve de museler certains opposants par des méthodes diverses en invoquant le « bien commun ». Jusqu’au jour où le peuple, lassé, passera la main à plus autoritaire.

Le choix est simple : redonner du pouvoir au peuple, ou glisser vers la dictature

Si nous voulons éviter ce glissement, il faut repenser la démocratie. Donner aux citoyens le pouvoir de décider, pas seulement de choisir parmi des slogans. Les Suisses votent tous les mois et s’en portent très bien. Leurs dirigeants sont sobres.
Si nous ne faisons rien, nous finirons dans une démocratie Potemkine, gouvernés par ceux qui disent une chose et en font une autre. Le peuple n’aura plus qu’à se taire et applaudir, ou espérer un miracle. Et les miracles, en politique, sont rares.


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10 mars 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Jean-Claude Delhez

- 8/3/2025 - Tu es journaliste en herbe et tu veux réussir dans la vie ? Le pouvoir a besoin de toi ! Il va te falloir présenter une information en sorte que ton public comprenne bien qui sont les bons et qui sont les mauvais, indépendamment de la réalité. Cette compréhension doit être telle qu'elle te motive ensuite à accepter les politiques menées par le pouvoir et qu'elle évoque en toi une image positive de ce pouvoir, en sorte de le conforter là où il est.
Exemple : un bombardement dans l'est de l'Europe. Des bombardements, il y en a tout le temps. Le front fait 1.000 km, il est truffé d'artillerie, ça tombe comme à Gravelotte. Ce n'est pourtant pas le bon endroit à choisir. Là ce sont des militaires qui combattent, on s'attend à ce qu'ils soient bombardés. Il faut attendrir le public et l'indigner. C'est de victimes civiles dont tu as besoin. Alors, bien sûr, c'est infiniment plus rare que les victimes militaires. Mais il y en a quand même. Des projectiles tombent sur les villes de l'arrière ; c'est là qu'il faut aller. Pourquoi des projectiles sur les villes ? Parce qu'il y a des casernes, des arsenaux, des postes de commandement, des usines d'armement, des infrastructures en tous genres. Mais ça, il ne faut pas en parler. Il ne faut parler que des victimes civiles. Car, dans un bombardement, il arrive qu'un projectile rate sa cible, que la DCA le dévie ou qu'un tir de DCA retombe sur sa propre population. Mais ça, il ne faut pas le dire non plus. Il faut affirmer que l'ennemi cible volontairement les populations civiles. L'ennemi est un barbare, sinon ce ne serait pas l'ennemi.
Et là, il y a matière à faire un beau reportage avec un immeuble résidentiel qui brûle, des pompiers qui s'acharnent à l'éteindre, et des victimes. Il est toujours bien de recueillir le témoignage d'une femme en pleurs. Voilà qui dit bien au public qui sont les agresseurs et qui sont les victimes ; et voilà qui parle à l'émotion, provoque de l'empathie pour la victime et de l'indignation ou de la haine vis-à-vis de l'agresseur.
Attention, jeune scribouillard, ce reportage est à faire du côté de nos alliés. Car il tombe aussi des projectiles sur les villes de l'ennemi. Il y a aussi des victimes civiles. Il y a aussi des femmes qui pleurent. Ne te trompe pas de côté. Ceux-là, il ne faut surtout pas les montrer, sinon tu vas foutre tout en l'air. Les victimes doivent toujours être dans le camp des bons, et les agresseurs dans le camp des mauvais. Ne va pas éveiller le doute dans l'esprit de ton public, malheureux, tu vas ruiner ta carrière, tu finiras affecté à la rubrique des chiens écrasés dans un journal de province.
Pour te faire une idée pratique de ta mission, tu trouveras des exemples sur Euronews, dans la série des bombardements, à peu près chaque semaine depuis trois ans.
Le mois prochain, 2e leçon (un peu plus compliquée) : à partir d'un communiqué officiel de 30 lignes diffusé par l'ennemi, comment le ramener à 4 lignes, en découpant et recollant des morceaux dans un ordre choisi en sorte de lui faire dire ce que l'on souhaite.
Et surtout, surtout, ne pas oublier la consigne de base : Qui n'est pas avec nous est contre nous. Toute critique est forcément la propagande de l'ennemi. Son auteur est donc un ennemi de l'intérieur. Et comme l'ennemi de l'extérieur, c'est un barbare, un assassin de vieilles dames en pleurs. Ceux qui l'écoutent en sont complices Honte sur eux ! Maintenant, répète après moi : Il n'y a qu'un pouvoir, un chef, une pensée... ; un pouvoir, un chef, une pensée... »
(NB : Le texte d'illustration, ci-dessous, est d'Arno Klarsfeld, fils des chasseurs de nazis Serge et Beate Klarsfeld, et il s'adresse à une chaîne de télévision française qui peut être, au choix, LCI, Arte ou France 5, tant les menteurs sont légions dans les médias hexagonaux).


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6 mars 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Nicolas Dupont-Aignan

La manipulation par le mensonge et la peur. Qui peut croire encore Emmanuel Macron ? Assez ! La destitution s’impose, tant cet homme est dangereux pour la France.

Courte vidéo ↴

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23 février 2025

Alexandre Jardin et Daniel Guichard lancent une opération nationale contre les ZFE

Cliquer sur l'image (vidéo de 36min 28s) ↴

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22 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Marc Amblard

DONALD TRUMP EST-IL FASCISTE ?

- 22/2/2025 - La question mérite d’être posée tant il est fréquent que la gauche américaine et les médias européens associent ce qualificatif au président récemment élu.
Tentons d’y répondre rapidement en reprenant les quatre piliers fondateurs du fascisme (dont on rappelle qu’il fut le régime autoritaire instauré par Mussolini en Italie de 1922 à 1945).

1. Le poids croissant de la bureaucratie et de la planification d’État

Nous connaissons la citation du dictateur italien : "Tout pour l'État, tout avec l'État et tout par l'État". Mussolini, mais également Staline, Hitler, Mao, Castro… étaient les plus ardents défenseurs de la centralisation des pouvoirs autour de leur personne.
Donald Trump emprunte précisément la direction opposée en combattant les excès d’un état fédéral omnipotent. Pour preuve, le DOGE (département de l’efficacité gouvernementale) créé à son initiative est en train de révéler des pans entiers de dépenses publiques engagées à l’encontre des intérêts du peuple américain. C’est donc bien vers un allègement de l’État que nous nous dirigeons actuellement.

2. Une règlementation qui envahit la sphère privée de l’individu

Autre caractéristique tout aussi importante du fascisme, c’est cette volonté quasi pathologique de vouloir réglementer la vie quotidienne des individus selon l’adage « faire le bien du peuple, fut-ce contre son gré ». Ce point a été admirablement décrit par George Orwell dans son ouvrage référence « 1984 ».
Encore une fois, Donald Trump ne semble pas désireux d’accroitre l’emprise du gouvernement sur les citoyens. C’est même le contraire puisqu’il a promis de réduire le poids de la réglementation et de l’influence de l’État sur nos comportements. La meilleure illustration est probablement sa récente décision de dissoudre le « Ministère de l’éducation » qu’il considère comme un outil de formatage des cerveaux. Idem pour le « tout électrique » que Trump a balayé d’un revers de la main considérant que chacun doit être libre de conduire le véhicule de son choix. Ou encore la vaccination qui ne doit pas être imposée mais relever d’une décision personnelle.

3. Des médias aux ordres

L’actuel président a été la première victime de cette presse et ces chaînes de TV qui ont renoncé à leur fonction de contre-pouvoir pour devenir des relais propagandistes et les chiens de garde du gouvernement.
Cherche-t-il à reproduire à son avantage cette situation ? L’ouverture à la Maison blanche de la chambre de presse aux médias alternatifs s’inscrit plutôt dans une volonté d’inciter à plus de diversité dans les systèmes d’information. Plus largement, sa volonté de préserver à tout prix la liberté d’expression, fortement appuyée par la voix du vice-président lors du congrès de Munich renforce l’idée de sauvegarder la pluralité des opinions. Il est encore un peu tôt pour être catégorique sur ce point. L’avenir nous éclairera davantage.

4. La volonté des autorités d’étendre leur emprise au-delà des frontières de la nation

Les audits menés au sein de l’USAID, cette agence initialement dédiée à l’aide internationale a révélé que le gouvernement américain détournait les taxes pour arroser la terre entière de dollars américains. Deux objectifs majeurs : diffuser partout dans le monde les courants de pensée portés par le pouvoir et s’assurer que les gouvernements des nations étrangères étaient compatibles avec les valeurs défendues par l’Oncle Sam.
L’actuel président compte bien mettre un terme à ces pratiques qu’il considère comme des délits d’ingérence. Pour lui, c’est « America first ». Les États-Unis ne doivent plus être la police du monde. Tout doit être mis en œuvre pour protéger les intérêts du peuple américain et uniquement ceux du peuple américain. Le retrait de l’OMS, des accords de Paris et qui sait, peut-être de l’Otan, illustre parfaitement la nouvelle politique de la Maison blanche.
Assez objectivement et à l’aune de ces quatre points, force est de reconnaître que le programme engagé par l’actuel occupant et son équipe s’inscrit à l’exact opposé de ce qui caractérise le fascisme dont l’histoire nous a hélas livré quelques tristes applications.
On peut faire de nombreux reproches à Donald Trump, mais pas celui d’être fasciste. Une telle qualification relève d’un contre-sens fâcheux et d’une méconnaissance totale de l’idéologie autoritaire.


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21 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Gilles La Carbona


Retailleau est l’ambiguïté érigée en espérance. Il est ce clair-obscur qui cache ce qu’il ne veut pas montrer tout en suggérant ce qu’il ne pourra jamais être. Ancré dans le camp des LR, ceux qui soutiennent Ursula von der Leyen, il serait soudainement cette solution que nous attendons tous. D’aucun n’hésitent pas à l’auréoler du titre de souverainiste, parce qu’il a voté contre Maastricht et a été contre le traité de Lisbonne. Cela pourrait presque convaincre s’il n’avait, entre-temps, succombé aux sirènes de l’alignement pro-européen, jeté aux orties les convictions qui auraient aujourd’hui valeur de persévérance et donneraient au personnage l’épaisseur et la dimension qu’il aimerait matérialiser, comme un de Villiers, toujours aussi droit dans ses bottes qu’il y a trente ans.

Comme quoi rien n’était impossible ! Il devient bon de faire semblant d’adopter une posture initiée sans doute par l’environnement international qui commence à donner raison à ceux qui n’ont pas vendu leur âme pour un poste. Lui et ses amis ne se sont jamais opposés franchement à Macron, ni à ses Premiers ministres, évitant soigneusement de voter des motions de censure, notamment sur des budgets dont on mesure depuis peu tout le drame qu’ils ont occasionné pour nos finances. Ils n’ont pas hésité à faire alliance avec la macronie et la gauche, pour faire barrage au RN, préférant voir des députés de gauche être élus, et laissant ainsi filer une occasion de renouer avec une droite en recomposition, dont ils auraient pu être les artisans. Seul Ciotti a eu le courage de briser l’absurde préjugé et de choisir le camp qui lui semblait le plus à droite, ou pour être honnête, le moins à gauche ! Retailleau c’est l’excuse par l’amnésie. Il fustige un magistrat qui applique la loi qu’il a votée lui-même quelques mois auparavant, et qui permet à un Algérien expulsé de revenir comme une fleur… sans se souvenir que c’est lui-même et ses amis qui l’ont ordonné.

Il faut que ce soit un auditeur en plein direct qui le lui rappelle, le confrontant dans l’instantané à son propre vide. Si la loi était si mauvaise, pourquoi l’avoir votée, parce que dans la précipitation et l’incurie, il n’a pas pris le temps d’évaluer les conséquences de ce qu’il faisait… Il est ce rêve évanoui d’une grandeur qu’il n’arrive pas à affirmer, tant il s’est laissé corseter par l’européanisme obligatoire, imposé et accepté pour continuer à exister. Car son problème est celui d’être, de durer. Un souverainiste dans un gouvernement de Macron, c’est comme si une dinde se présentait en cuisine un soir de Noël avec un petit sac de marrons… Comment peut-on se commettre avec un tel personnage, lui qui n’a fait que vendre la France à la découpe, sans jamais rencontrer de la part des LR une protestation, ni même une demande d’explications ? Comment rester aux côtés de cet homme dont la seule ambition est la dilution de la nation dans cette Europe qu’il vénère. Pourrait-il rassembler autre chose que ce centre mou et inconséquent dont sort Bayrou, ou cette droite languissante, épuisée et frileuse, qui évite les vrais débats, et n’ose plus nommer les choses, encore moins lister les problèmes ?

Il est cette représentation qui ne s’entretient plus avec le peuple et ne peut donc comprendre ce qu’il attend. Il n’a qu’une vague idée et s’en remet à ses communicants pour rattraper un réel qu’il a depuis longtemps abandonné. Parle-t-il du Frexit ? Non, ce serait faire un affront à sa servitude entendue auprès de l’impératrice Ursula. Il ne veut surtout pas être excommunié et perdre son statut de leader au sein d’un parti qui ne brille plus depuis des lustres et ne fait illusion qu’au prix d’alliances contre nature. Mais nous le savons, durer est son objectif. Il y parvient très bien d’ailleurs, c’est un spécialiste. Songez, être passé de Pasqua à Macron, il fallait une certaine souplesse d’échine et des principes à géométrie variable pour y parvenir. Ces qualités sont hélas le contraire des vertus que possède un souverainiste. Il s’est éloigné de sa famille, de ses certitudes, par clientélisme électoral, par calcul personnel. Peut-il revenir à ses premières amours ? Avoir le courage de se renier un peu, de reconnaître qu’il s’est perdu avec cette Europe-là ? Il œuvre encore dans un gouvernement macroniste, où le Premier ministre est impliqué dans une sordide histoire. Rien que ce fait devrait le conduire à quitter son poste. Si Bayrou n’a pas la dignité de partir, que lui ait celle de ne pas rester aux côtés d’un personnage qui vient de mentir avec l’aplomb d’un Cahuzac. Il est des fréquentations qu’il vaut mieux ne pas entretenir, s’en éloigner devient un acte de résistance, de courage, rester tout le contraire.

Du panache que diable, mais on en vient à douter. Retailleau, tout comme le RN, ne se donne pas les moyens et le courage d’apparaître comme la solution pour demain et risquent l’un comme l’autre, d’être rattrapés par l’histoire à laquelle ils auront tourné le dos. L’histoire va vite en ce moment et à trop attendre pour prendre le vent, ceux qui ont pu apparaître un temps comme en phase avec les aspirations des peuples, pourraient sombrer corps et biens… 20/2/2025

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Emmanuel Macron confirme sa rencontre avec Donald Trump à Washington et il sait déjà ce qu’il va lui dire

Il veut notamment mettre en garde son homologue américain contre toute faiblesse face au président russe Vladimir Poutine.

Cliquer sur l'image ↴

Lors de leur dernière rencontre, Donald Trump a bien secoué le bras et l'épaule d'Emmanuel Macron.
Lundi, si sa visite à Washington est confirmée, il pourrait bien prendre une vraie claque.
Car le narcissique repousse toujours les limites. Il dépasse les lignes rouges sans aucun remord. Il ne voit pas son narcissisme car c'est sa nature et sa nourriture.
Trump sait qu'il va accueillir un président finissant, sans majorité pour le soutenir, un chef d'État en disgrâce et à la tête d'une France surendettée, sans souveraineté, tiers-mondisée, ensauvagée et fracturée.
Trump connaît aussi parfaitement l'état de nos armées fragilisées par des décennies de coupes budgétaires.
Macron se rend à Washington pour prendre la lumière dont il a tant besoin pour lui-même et pour sa survie politique. Il y va pour remonter les bretelles d'un président pourtant élu par 77 millions d'Américains et qui dispose d'une majorité solide pour le soutenir au Sénat et à la Chambre des représentants. Il va donner des leçons à un président qui dispose de l'armée la plus puissante au monde.
La morale de ce moment géopolitique est que l'orgueil, l'arrogance et la narcissisme conduisent à tous les abus, tous les culots et à tous les excès.
Yann Bizien - 21/2/2025

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19 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16

USAID gelé : panique institutionnelle et médiatique totale

- 19/2/2025 - Donald Trump et Elon Musk sont vraiment des gros vilains : en gelant aussi subitement la distribution des fonds d’USAID, ils vont – c’est certain – tuer des millions de gens. Et, ô surprise, ils mettent à la rue des douzaines d’ONG et de journalistes. Que c’est étonnant !


On s’en souvient, il y a quelques jours, on découvrait au travers des travaux menés actuellement par le Department Of Government Efficiency (DOGE) que l’USAID servait essentiellement à rediriger des sommes colossales du contribuable américain (on parle d’une centaine de milliards de dollars chaque année !) vers différentes organisations dont l’aspect « développement et aide internationale » semble à l’analyse de plus en plus accessoire.

Or, dans ces organisations pas si « non gouvernementales » que cela, on découvre que les fonds d’USAID – et, en parallèle, du Department of Defense, DoD – arrosaient (généreusement) la plupart des associations de presse, des organismes de formation de journalistes ou d’aide à la presse sur différentes zones chaudes. Associated Press, Reuters ont ainsi reçu de larges sommes du contribuable américain et pour des programmes dont la finalité ne fait aucun doute : Reuters a par exemple reçu directement de l’argent de la part du Pentagone pour des programmes de « tromperie sociale à grande échelle » (« large scale social deception »). L’Agence France-Presse (AFP) n’est évidemment pas en reste :


Un autre exemple, celui de l’ICFJ (International Center For Journalist) a été commenté sur les réseaux sociaux : de nombreuses donations de la part d’USAID ont ainsi largement abondé aux finances de ce qui aurait dû être une organisation non gouvernementale indépendante, et qui s’avère donc à y regarder de plus près être une organisation gouvernementale très dépendante de l’aide américaine.

Il va de soi qu’une fois ce fait connu, les tweets relatifs à USAID et l’ICFJ ont rapidement été effacés. On en retrouve d’intéressantes traces dans les caches de Google…


En France, cela se traduit par des fonds voyageant donc depuis l’Oncle Sam jusqu’à l’IJNet qui affiche son affiliation avec l’ICFJ. Les uns aident les autres qui aident les premiers en retour dans un délicieux ballet d’argent passant de poches en poches, rendant (à dessein) l’ensemble à peu près impossible à suivre.


De fil en aiguille, on comprend que l’ensemble de la caste médiatique occidentale est tenue, de près ou de loin, par cette cataracte de fonds américains qui se déversaient régulièrement, d’année en année et dont le bon versement était (commodément) conditionné à une certaine attitude et certaines opinions, progressivement de moins en moins compatibles avec la notion d’indépendance voire d’honnêteté.

Ce n’est pas une exagération : l’une des principales ONG ainsi arrosée par USAID et directement liée à des campagnes massives d’information et de coordination de journalistes dans le monde est Internews Network, dont vous n’avez probablement jamais entendu parler, mais qui a reçu jusqu’à présent près d’un demi-milliard de dollars (472 M$) et dont les services se sont étendus sur 4291 médias dans le monde, produisant en une année 4799 heures d’émissions touchant jusqu’à 778 millions de personnes. Internews Network a tout de même « formé » plus de 9000 journalistes (en 2023) dans une discrétion particulièrement remarquable.

On notera que cette organisation est enregistrée à une adresse en Californie dont les locaux sont montrés ci-dessous. Décidément, pour 500 millions, on n’a plus grand chose de nos jours.


De façon très intéressante, le gel brutal d’USAID et, par conséquence, l’arrêt des subventions aux officines médiatiques diverses et variées a immédiatement déclenché la panique dans toute la classe jacassante occidentale, et notamment européenne. À cette panique financière, il faut ajouter la panique existentielle qui s’empare des rédactions alors que leurs messages perdent rapidement de leur audience. Outre-Atlantique, les chaînes d’information jadis très regardées n’ont plus que des petites fractions de l’audience de podcasts alternatifs et très politiquement incorrects. En France, le lectorat des principaux organes de presse s’est effondré (Le Parisien se sépare de 29 journalistes par exemple), l’audience des principaux journaux et autres émissions d’information baisse continuellement.

Affolés, les médias du service public (France Téloches, Radio France etc…) lancent donc une « Alliance pour les faits » pour « lutter contre la désinformation » et enquêter sur les réseaux sociaux, espérant sans doute que ces recettes du passé permettront de revenir dans les grâces d’un public qu’ils continuent pourtant à insulter à chaque occasion.


Le contraste avec ce qui se passe aux États-Unis est frappant.

Ainsi, pendant que l’Europe construit une nouvelle mouture d’organes de censure plus ou moins « soft », et que ses institutions vont jusqu’à confirmer (ici par jurisprudence) qu’elle peut réclamer la suppression de certains contenus dans le monde entier y compris aux États-Unis, on observe que dans le même temps un nombre croissant d’entreprises privées ayant compris que le vent tournait se désolidarisent franchement des organes de censure (présentée comme « fact-checking ») à la Newsguard.

Pas de doute : la fermeture de l’arrosoir USAID a provoqué une onde de choc dont les classes jacassantes ont énormément de mal à se remettre. Aux États-Unis, le « Blob » de l’État profond gesticule dans tous les sens pour essayer d’arrêter les opérations du président américain à peine arrivé ; en Europe, le réseau médiatique, véritable organe de propagande de cet État profond américain, est en plein désarroi et, comme un poulet sans tête, multiplie les initiatives ridicules pour tenter de perdurer alors qu’il n’a plus ni financement ni raison d’être.

Ses jours sont comptés et compte-tenu du niveau insupportable de propagande que déversent actuellement les journaux français, il était plus que temps.


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18 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Régis de Castelnau
17/2/2025

Rubrique : fange

François Bayrou tout en reculant continue à mentir.
Après avoir dit qu’il ne savait rien, il concède qu’il savait un peu, mais pas beaucoup hein. Et des témoins (magistrat, gendarme) viennent confirmer qu’il ment encore une fois et qu’il savait tout.
Des crimes et des délits étaient commis dans un établissement scolaire situé dans la ville (dont il était le maire), la circonscription (dont il était le député), le département (qu’il présidait) et le pays (dont il était le ministre de l’Éducation). Cela a duré des années et concerné des dizaines et des dizaines d’enfants. Bien sûr que Bayrou ne pouvait pas ne pas savoir.
Il savait.
Et son silence obstiné durant toutes ces années devant ces horreurs, ne relève pas seulement de la lâcheté, mais de la complaisance et de la protection.
Plutôt que de s’émouvoir de ce scandale, ses amis politiques crient au complot politicien. En avançant que Jean-Luc Mélenchon a eu aussi des responsabilités ministérielles, en omettant de rappeler que lui n’était pas député-maire de Pau !
Et puis on a le service public de l’info qui fait parler une soi-disant experte qui affirme que c’est un complot politique parce que c’est ce que raconte Chatgpt…
Jusqu’à Arlette Chabot qui l’excuse avec cet argument putride : « même s’il savait, il ne pouvait rien faire ». Pardon ?
Face à des crimes un ministre, un député, un maire, un président de conseil général ne peut rien faire ? Il n’est pas tenu légalement de dénoncer les crimes dont il a connaissance pour en éviter la récidive ? Il n’est pas tenu légalement de prévenir le procureur ? Il ne peut pas saisir le préfet de ces informations ? Il ne peut pas user de son autorité pour intervenir directement et protéger les enfants ?
Bayrou est devenu premier ministre grâce à un chantage, et soutenu par tout le système Macron, il se défile pour rester accroché à son fauteuil. De bananière, la république tourne au cloaque fangeux.


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[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Marc Amblard

COMME LES AMÉRICAINS, LES FRANÇAIS SE FONT LITTÉRALEMENT VOLER LEURS ÉCONOMIES DEPUIS DES ANNÉES. UNE ÉNIÈME ILLUSTRATION…

Savent-ils par exemple, qu’ils subventionnent l’écologie en Chine (plus de 100 millions d’euros par an jusqu’en 2042 – convention d’engagement signée par E. Macron) ?
Savent-ils qu’ils financent l’idéologie du genre en Jordanie (150 millions d’euros en 3 ans) ?
Savent-ils qu’ils paient pour promouvoir l’égalité de genre en Albanie (51 millions d’euros de 2021 à 2033) ?
Savent-ils qu’on prend leur argent pour renforcer les arts du cirque en Afrique du sud ?
Une liste sans fin qu’il est possible de vérifier sur le site « afd point fr ». Merci à Madame Knafo de nous en avoir informés (vidéo de 3mn50).
Bon, soyons clairs : contraindre les citoyens d’un pays à financer sans leur accord de lointains projets qui ne les concernent en rien n’est pas autre chose qu’une forme d’escroquerie par détournement de fonds publics.
Question subsidiaire : ces sommes vont-elles réellement alimenter les projets que le gouvernement prétend soutenir ? Je n'ai pas la réponse. 18/2/2025

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17 février 2025

Jak Umbdenstock / DNA

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16

Europe : les giroflées à cinq pétales de JD Vance

- 17/2/2025 - Saperlipopette, la semaine passée a marqué un véritable tournant en matière de géopolitique, avec crissements de pneus, gyrophares et pétarades motorisées particulièrement bruyantes.

Il suffit pour s’en convaincre de récolter les réactions des uns et des autres dans une presse à la limite de l’apoplexie depuis le dernier discours du vice-président américain Vance et l’appel téléphonique de Trump à Poutine : l’étendue des dégâts idéologiques est assurément grande, et l’onde de choc n’a pas encore fini de se déplacer dans les différents milieux politiques et diplomatiques européens.


En première analyse, on se doit de noter que les dirigeants européens réagissent quasi-unanimement aux changements géopolitiques introduit par l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche : ils sont, à peu de chose près, livides et outrés qu’on puisse ainsi leur tenir un discours aussi franc, simple et clair, en pleine face, sans filtre et, pire que tout, sans animosité. Non seulement l’Américain nous donne quelques conseils de bon sens (le malotru !) mais en plus, il se montre même amical en le faisant (insulte suprême).

Eh oui : le discours de Vance, qu’on pourra regarder ci-dessous, n’est un camouflet que pour une certaine tranche d’Européens. C’est peut-être une gifle, mais seulement pour ces dirigeants qui se sont directement sentis concernés par les rappels de bon sens du vice-président, bon sens dont ils se sentent à raison complètement dépourvus. Un étranger vient de leur montrer qu’ils se baladaient tout nu, eux qui étaient persuadés d’être richement habillés ! Insupportable affront !

Les peuples européens qui ont écouté le discours sont globalement en accord avec ce dernier, et pour cause : rappelant que les valeurs américaines sont essentiellement les mêmes que les valeurs européennes, à savoir la démocratie et la liberté d’expression fondement même de celle-là, Vance explique très simplement que les dirigeants européens doivent revenir à ces fondamentaux qui ont permis le succès de la civilisation occidentale. Dans son discours, le vice-président américain explique que les États-Unis attendent de l’Europe qu’elle se reprenne en main, tant sur le plan économique que sur le plan militaire et diplomatique.

Il va sans dire que ce discours ne peut que choquer des dirigeants qui ont systématiquement utilisé leurs budgets de défense comme variable d’ajustement de leur politique budgétaire, la souveraineté de leur pays comme un paillasson encombrant dans leur désir de tout déléguer à une autorité européenne supérieure, et la démocratie comme un pur produit marketing pour justifier tout et n’importe quoi et surtout une diminution minutieuse de la liberté des peuples.

Parallèlement, il apparaît de plus en plus évident que les peuples occidentaux tiennent à leur souveraineté, qu’ils n’ont décidément pas les mêmes vues que leurs dirigeants tant sur les équilibres budgétaires que sur la démocratie, et qu’ils ne sont plus du tout d’accord pour une immigration incontrôlée, pas plus aux États-Unis qu’en Europe.

Ces peuples semblent trouver les délires écologiques maintenant trop coûteux et veulent clairement y mettre un frein, ne serait-ce que pour la raison pragmatique mais évidente que l’énergie bio-syntonisée à base de prout de licornes raffinés coûte beaucoup trop cher, que la dépendance énergétique à la Russie et aux États-Unis devient plus que pesante financièrement et géopolitiquement parlant, et que ces coûts sont en train d’emmener l’industrie européenne et toute son économie dans le gouffre.

Les peuples européens ne semblent pas non plus près à entrer en guerre avec la Russie. Certes, les opinions vis-à-vis de Poutine sont très diverses, allant de l’admiration à la haine la plus farouche, mais il est clair que la vaste majorité populaire, lucide, est très opposée à une entrée en guerre contre la Russie.

Pourtant, les dirigeants européens ne semblent tenir compte d’absolument aucune de ces aspirations pourtant raisonnables : il suffit de voir les réactions de Macron, Scholz, von der Leyen ou des avortons habituels de la politique européenne (Breton, Barrot, Kallas) face au discours de Vance, puis à la suite de l’échange téléphonique entre Trump et Poutine, pour comprendre le décalage – qu’on peut qualifier maintenant de mortifère – entre ces dirigeants et leur peuple qu’ils ne représentent plus du tout.

Ainsi, les mêmes qui ont multiplié les mesures pour limiter la liberté d’expression (tant pendant la pandémie qu’ensuite) prennent d’assaut les plateaux télé pour clamer haut et fort que Vance délire, que la liberté d’expression ne s’est jamais si bien portée qu’en Europe et que s’il continue à raconter n’importe quoi comme ça, on va couper les réseaux sociaux pour empêcher qu’une telle désinformation se répande, non mais !

Ainsi, les mêmes qui voulaient s’aligner coûte que coûte avec les Américains il y a encore trois mois se retrouvent à réclamer maintenant avec véhémence une indépendance totale à l’Oncle Sam, et « on va faire nos propres armes, nos propres munitions, nos propres armées, vous allez voir », oubliant les décennies d’abandon progressif de tout le complexe militaro-industriel européen aux mieux-disant américain (pour le plus grand profit de certains dirigeants européens habilement placés).

Ainsi, alors que des négociations de paix semblent se mettre en place, ces mêmes dirigeants (qui ont consciencieusement miné la liberté d’expression et l’économie européenne) montent à présent au créneau pour tenter de les saboter en multipliant les prétextes les plus invraisemblables qui aboutissent à des prises de position véritablement ubuesques.


Ces gesticulations grotesques et cette panique complète qui s’est emparée de l’intelligentsia européenne démontrent sans ambiguïté l’absence totale de toute vision à long terme pour l’Europe et pour chacun des pays qui la compose, ainsi que l’impéritie décontractée dans laquelle ces dirigeants (et Macron pas le dernier) ont laissé leurs pays s’enferrer.

Du reste, le fait que leurs réactions surviennent alors que l’outil de propagande et d’influence américaine (USAID) est en train de se faire démonter outre-Atlantique n’est pas un hasard.

D’une part, il est évident que sans ces canaux habituels leur dictant la marche à suivre, les dirigeants européens doivent, pour la première fois de leur existence, prendre des décisions basées sur ce qu’ils croient être leurs opinions. Compte-tenu de la lavasse qui forme cette « opinion », la panique est logique.

D’autre part, ils sont manifestement captifs d’hypernormalisation, ce principe selon lequel tout le monde comprend (consciemment ou non) que l’ordre mondial est en train de radicalement changer, que les objectifs ne peuvent rester les mêmes, mais qu’en faisant semblant, en s’obstinant à nier ces changements, on va pouvoir faire perdurer la situation postérieure…

En fait, les dirigeants européens se sont tellement auto-intoxiqués avec la croyance en un monde bâti selon leurs désirs que ces changements leurs sont tout bonnement impossibles à conceptualiser. Ils se retrouvent comme des poulets sans tête à se raccrocher aux mantras et directions prises il y a des décennies, bille en tête, sans remise en question et sans montrer la moindre capacité d’adaptation à une donne qui a pourtant changé de façon assez radicale en quelques mois.

Les pays européens doivent impérativement revenir à une gestion saine et surtout indépendante de leurs relations internationales. Leurs dirigeants doivent impérativement obtenir un mandat clair de leur peuple. Pour cela, ils doivent garantir des débats libres et une vraie expression démocratique.

Ils font exactement le contraire et s’obstinent. Au milieu de cette troupe d’autocrates perdus, Macron tente de prendre la tête d’une coalition européenne qui va donc faire l’exact opposé de ce qu’il faudrait, au plus mauvais moment.

Cela va très bien se passer.


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16 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Romain Vignest

- 16/2/2025 - Il suffit d’un vent d’Est pour que notre air s’enrichisse de particules concoctées dans les centrales à charbon de nos voisins allemands.
La ségrégation par les ZFE n’a évidemment pas davantage de finalité écologique que la ségrégation par le pass n’avait de finalité sanitaire. Et quand bien même, aucune épithète ne saurait rendre la ségrégation tolérable.
(Capture d’écran du 4 février.)


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