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6 mars 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Nicolas Dupont-Aignan

La manipulation par le mensonge et la peur. Qui peut croire encore Emmanuel Macron ? Assez ! La destitution s’impose, tant cet homme est dangereux pour la France.

Courte vidéo ↴

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23 février 2025

Alexandre Jardin et Daniel Guichard lancent une opération nationale contre les ZFE

Cliquer sur l'image (vidéo de 36min 28s) ↴

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22 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Marc Amblard

DONALD TRUMP EST-IL FASCISTE ?

- 22/2/2025 - La question mérite d’être posée tant il est fréquent que la gauche américaine et les médias européens associent ce qualificatif au président récemment élu.
Tentons d’y répondre rapidement en reprenant les quatre piliers fondateurs du fascisme (dont on rappelle qu’il fut le régime autoritaire instauré par Mussolini en Italie de 1922 à 1945).

1. Le poids croissant de la bureaucratie et de la planification d’État

Nous connaissons la citation du dictateur italien : "Tout pour l'État, tout avec l'État et tout par l'État". Mussolini, mais également Staline, Hitler, Mao, Castro… étaient les plus ardents défenseurs de la centralisation des pouvoirs autour de leur personne.
Donald Trump emprunte précisément la direction opposée en combattant les excès d’un état fédéral omnipotent. Pour preuve, le DOGE (département de l’efficacité gouvernementale) créé à son initiative est en train de révéler des pans entiers de dépenses publiques engagées à l’encontre des intérêts du peuple américain. C’est donc bien vers un allègement de l’État que nous nous dirigeons actuellement.

2. Une règlementation qui envahit la sphère privée de l’individu

Autre caractéristique toute aussi importante du fascisme, c’est cette volonté quasi pathologique de vouloir réglementer la vie quotidienne des individus selon l’adage « faire le bien du peuple, fut-ce contre son gré ». Ce point a été admirablement décrit par George Orwell dans son ouvrage référence « 1984 ».
Encore une fois, Donald Trump ne semble pas désireux d’accroitre l’emprise du gouvernement sur les citoyens. C’est même le contraire puisqu’il a promis de réduire le poids de la réglementation et de l’influence de l’État sur nos comportements. La meilleure illustration est probablement sa récente décision de dissoudre le « Ministère de l’éducation » qu’il considère comme un outil de formatage des cerveaux. Idem pour le « tout électrique » que Trump a balayé d’un revers de la main considérant que chacun doit être libre de conduire le véhicule de son choix. Ou encore la vaccination qui ne doit pas être imposée mais relever d’une décision personnelle.

3. Des médias aux ordres

L’actuel président a été la première victime de cette presse et ces chaînes de TV qui ont renoncé à leur fonction de contre-pouvoir pour devenir des relais propagandistes et les chiens de garde du gouvernement.
Cherche-t-il à reproduire à son avantage cette situation ? L’ouverture à la Maison blanche de la chambre de presse aux médias alternatifs s’inscrit plutôt dans une volonté d’inciter à plus de diversité dans les systèmes d’information. Plus largement, sa volonté de préserver à tout prix la liberté d’expression, fortement appuyée par la voix du vice-président lors du congrès de Munich renforce l’idée de sauvegarder la pluralité des opinions. Il est encore un peu tôt pour être catégorique sur ce point. L’avenir nous éclairera davantage.

4. La volonté des autorités d’étendre leur emprise au-delà des frontières de la nation

Les audits menés au sein de l’USAID, cette agence initialement dédiée à l’aide internationale a révélé que le gouvernement américain détournait les taxes pour arroser la terre entière de dollars américains. Deux objectifs majeurs : diffuser partout dans le monde les courants de pensée portés par le pouvoir et s’assurer que les gouvernements des nations étrangères étaient compatibles avec les valeurs défendues par l’Oncle Sam.
L’actuel président compte bien mettre un terme à ces pratiques qu’il considère comme des délits d’ingérence. Pour lui, c’est « America first ». Les États-Unis ne doivent plus être la police du monde. Tout doit être mis en œuvre pour protéger les intérêts du peuple américain et uniquement ceux du peuple américain. Le retrait de l’OMS, des accords de Paris et qui sait, peut-être de l’Otan, illustre parfaitement la nouvelle politique de la Maison blanche.
Assez objectivement et à l’aune de ces quatre points, force est de reconnaître que le programme engagé par l’actuel occupant et son équipe s’inscrit à l’exact opposé de ce qui caractérise le fascisme dont l’histoire nous a hélas livré quelques tristes applications.
On peut faire de nombreux reproches à Donald Trump, mais pas celui d’être fasciste. Une telle qualification relève d’un contre-sens fâcheux et d’une méconnaissance totale de l’idéologie autoritaire.


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21 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Gilles La Carbona


Retailleau est l’ambiguïté érigée en espérance. Il est ce clair-obscur qui cache ce qu’il ne veut pas montrer tout en suggérant ce qu’il ne pourra jamais être. Ancré dans le camp des LR, ceux qui soutiennent Ursula von der Leyen, il serait soudainement cette solution que nous attendons tous. D’aucun n’hésitent pas à l’auréoler du titre de souverainiste, parce qu’il a voté contre Maastricht et a été contre le traité de Lisbonne. Cela pourrait presque convaincre s’il n’avait, entre-temps, succombé aux sirènes de l’alignement pro-européen, jeté aux orties les convictions qui auraient aujourd’hui valeur de persévérance et donneraient au personnage l’épaisseur et la dimension qu’il aimerait matérialiser, comme un de Villiers, toujours aussi droit dans ses bottes qu’il y a trente ans.

Comme quoi rien n’était impossible ! Il devient bon de faire semblant d’adopter une posture initiée sans doute par l’environnement international qui commence à donner raison à ceux qui n’ont pas vendu leur âme pour un poste. Lui et ses amis ne se sont jamais opposés franchement à Macron, ni à ses Premiers ministres, évitant soigneusement de voter des motions de censure, notamment sur des budgets dont on mesure depuis peu tout le drame qu’ils ont occasionné pour nos finances. Ils n’ont pas hésité à faire alliance avec la macronie et la gauche, pour faire barrage au RN, préférant voir des députés de gauche être élus, et laissant ainsi filer une occasion de renouer avec une droite en recomposition, dont ils auraient pu être les artisans. Seul Ciotti a eu le courage de briser l’absurde préjugé et de choisir le camp qui lui semblait le plus à droite, ou pour être honnête, le moins à gauche ! Retailleau c’est l’excuse par l’amnésie. Il fustige un magistrat qui applique la loi qu’il a votée lui-même quelques mois auparavant, et qui permet à un Algérien expulsé de revenir comme une fleur… sans se souvenir que c’est lui-même et ses amis qui l’ont ordonné.

Il faut que ce soit un auditeur en plein direct qui le lui rappelle, le confrontant dans l’instantané à son propre vide. Si la loi était si mauvaise, pourquoi l’avoir votée, parce que dans la précipitation et l’incurie, il n’a pas pris le temps d’évaluer les conséquences de ce qu’il faisait… Il est ce rêve évanoui d’une grandeur qu’il n’arrive pas à affirmer, tant il s’est laissé corseter par l’européanisme obligatoire, imposé et accepté pour continuer à exister. Car son problème est celui d’être, de durer. Un souverainiste dans un gouvernement de Macron, c’est comme si une dinde se présentait en cuisine un soir de Noël avec un petit sac de marrons… Comment peut-on se commettre avec un tel personnage, lui qui n’a fait que vendre la France à la découpe, sans jamais rencontrer de la part des LR une protestation, ni même une demande d’explications ? Comment rester aux côtés de cet homme dont la seule ambition est la dilution de la nation dans cette Europe qu’il vénère. Pourrait-il rassembler autre chose que ce centre mou et inconséquent dont sort Bayrou, ou cette droite languissante, épuisée et frileuse, qui évite les vrais débats, et n’ose plus nommer les choses, encore moins lister les problèmes ?

Il est cette représentation qui ne s’entretient plus avec le peuple et ne peut donc comprendre ce qu’il attend. Il n’a qu’une vague idée et s’en remet à ses communicants pour rattraper un réel qu’il a depuis longtemps abandonné. Parle-t-il du Frexit ? Non, ce serait faire un affront à sa servitude entendue auprès de l’impératrice Ursula. Il ne veut surtout pas être excommunié et perdre son statut de leader au sein d’un parti qui ne brille plus depuis des lustres et ne fait illusion qu’au prix d’alliances contre nature. Mais nous le savons, durer est son objectif. Il y parvient très bien d’ailleurs, c’est un spécialiste. Songez, être passé de Pasqua à Macron, il fallait une certaine souplesse d’échine et des principes à géométrie variable pour y parvenir. Ces qualités sont hélas le contraire des vertus que possède un souverainiste. Il s’est éloigné de sa famille, de ses certitudes, par clientélisme électoral, par calcul personnel. Peut-il revenir à ses premières amours ? Avoir le courage de se renier un peu, de reconnaître qu’il s’est perdu avec cette Europe-là ? Il œuvre encore dans un gouvernement macroniste, où le Premier ministre est impliqué dans une sordide histoire. Rien que ce fait devrait le conduire à quitter son poste. Si Bayrou n’a pas la dignité de partir, que lui ait celle de ne pas rester aux côtés d’un personnage qui vient de mentir avec l’aplomb d’un Cahuzac. Il est des fréquentations qu’il vaut mieux ne pas entretenir, s’en éloigner devient un acte de résistance, de courage, rester tout le contraire.

Du panache que diable, mais on en vient à douter. Retailleau, tout comme le RN, ne se donne pas les moyens et le courage d’apparaître comme la solution pour demain et risquent l’un comme l’autre, d’être rattrapés par l’histoire à laquelle ils auront tourné le dos. L’histoire va vite en ce moment et à trop attendre pour prendre le vent, ceux qui ont pu apparaître un temps comme en phase avec les aspirations des peuples, pourraient sombrer corps et biens… 20/2/2025

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Emmanuel Macron confirme sa rencontre avec Donald Trump à Washington et il sait déjà ce qu’il va lui dire

Il veut notamment mettre en garde son homologue américain contre toute faiblesse face au président russe Vladimir Poutine.

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Lors de leur dernière rencontre, Donald Trump a bien secoué le bras et l'épaule d'Emmanuel Macron.
Lundi, si sa visite à Washington est confirmée, il pourrait bien prendre une vraie claque.
Car le narcissique repousse toujours les limites. Il dépasse les lignes rouges sans aucun remord. Il ne voit pas son narcissisme car c'est sa nature et sa nourriture.
Trump sait qu'il va accueillir un président finissant, sans majorité pour le soutenir, un chef d'État en disgrâce et à la tête d'une France surendettée, sans souveraineté, tiers-mondisée, ensauvagée et fracturée.
Trump connaît aussi parfaitement l'état de nos armées fragilisées par des décennies de coupes budgétaires.
Macron se rend à Washington pour prendre la lumière dont il a tant besoin pour lui-même et pour sa survie politique. Il y va pour remonter les bretelles d'un président pourtant élu par 77 millions d'Américains et qui dispose d'une majorité solide pour le soutenir au Sénat et à la Chambre des représentants. Il va donner des leçons à un président qui dispose de l'armée la plus puissante au monde.
La morale de ce moment géopolitique est que l'orgueil, l'arrogance et la narcissisme conduisent à tous les abus, tous les culots et à tous les excès.
Yann Bizien - 21/2/2025

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19 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16

USAID gelé : panique institutionnelle et médiatique totale

- 19/2/2025 - Donald Trump et Elon Musk sont vraiment des gros vilains : en gelant aussi subitement la distribution des fonds d’USAID, ils vont – c’est certain – tuer des millions de gens. Et, ô surprise, ils mettent à la rue des douzaines d’ONG et de journalistes. Que c’est étonnant !


On s’en souvient, il y a quelques jours, on découvrait au travers des travaux menés actuellement par le Department Of Government Efficiency (DOGE) que l’USAID servait essentiellement à rediriger des sommes colossales du contribuable américain (on parle d’une centaine de milliards de dollars chaque année !) vers différentes organisations dont l’aspect « développement et aide internationale » semble à l’analyse de plus en plus accessoire.

Or, dans ces organisations pas si « non gouvernementales » que cela, on découvre que les fonds d’USAID – et, en parallèle, du Department of Defense, DoD – arrosaient (généreusement) la plupart des associations de presse, des organismes de formation de journalistes ou d’aide à la presse sur différentes zones chaudes. Associated Press, Reuters ont ainsi reçu de larges sommes du contribuable américain et pour des programmes dont la finalité ne fait aucun doute : Reuters a par exemple reçu directement de l’argent de la part du Pentagone pour des programmes de « tromperie sociale à grande échelle » (« large scale social deception »). L’Agence France-Presse (AFP) n’est évidemment pas en reste :


Un autre exemple, celui de l’ICFJ (International Center For Journalist) a été commenté sur les réseaux sociaux : de nombreuses donations de la part d’USAID ont ainsi largement abondé aux finances de ce qui aurait dû être une organisation non gouvernementale indépendante, et qui s’avère donc à y regarder de plus près être une organisation gouvernementale très dépendante de l’aide américaine.

Il va de soi qu’une fois ce fait connu, les tweets relatifs à USAID et l’ICFJ ont rapidement été effacés. On en retrouve d’intéressantes traces dans les caches de Google…


En France, cela se traduit par des fonds voyageant donc depuis l’Oncle Sam jusqu’à l’IJNet qui affiche son affiliation avec l’ICFJ. Les uns aident les autres qui aident les premiers en retour dans un délicieux ballet d’argent passant de poches en poches, rendant (à dessein) l’ensemble à peu près impossible à suivre.


De fil en aiguille, on comprend que l’ensemble de la caste médiatique occidentale est tenue, de près ou de loin, par cette cataracte de fonds américains qui se déversaient régulièrement, d’année en année et dont le bon versement était (commodément) conditionné à une certaine attitude et certaines opinions, progressivement de moins en moins compatibles avec la notion d’indépendance voire d’honnêteté.

Ce n’est pas une exagération : l’une des principales ONG ainsi arrosée par USAID et directement liée à des campagnes massives d’information et de coordination de journalistes dans le monde est Internews Network, dont vous n’avez probablement jamais entendu parler, mais qui a reçu jusqu’à présent près d’un demi-milliard de dollars (472 M$) et dont les services se sont étendus sur 4291 médias dans le monde, produisant en une année 4799 heures d’émissions touchant jusqu’à 778 millions de personnes. Internews Network a tout de même « formé » plus de 9000 journalistes (en 2023) dans une discrétion particulièrement remarquable.

On notera que cette organisation est enregistrée à une adresse en Californie dont les locaux sont montrés ci-dessous. Décidément, pour 500 millions, on n’a plus grand chose de nos jours.


De façon très intéressante, le gel brutal d’USAID et, par conséquence, l’arrêt des subventions aux officines médiatiques diverses et variées a immédiatement déclenché la panique dans toute la classe jacassante occidentale, et notamment européenne. À cette panique financière, il faut ajouter la panique existentielle qui s’empare des rédactions alors que leurs messages perdent rapidement de leur audience. Outre-Atlantique, les chaînes d’information jadis très regardées n’ont plus que des petites fractions de l’audience de podcasts alternatifs et très politiquement incorrects. En France, le lectorat des principaux organes de presse s’est effondré (Le Parisien se sépare de 29 journalistes par exemple), l’audience des principaux journaux et autres émissions d’information baisse continuellement.

Affolés, les médias du service public (France Téloches, Radio France etc…) lancent donc une « Alliance pour les faits » pour « lutter contre la désinformation » et enquêter sur les réseaux sociaux, espérant sans doute que ces recettes du passé permettront de revenir dans les grâces d’un public qu’ils continuent pourtant à insulter à chaque occasion.


Le contraste avec ce qui se passe aux États-Unis est frappant.

Ainsi, pendant que l’Europe construit une nouvelle mouture d’organes de censure plus ou moins « soft », et que ses institutions vont jusqu’à confirmer (ici par jurisprudence) qu’elle peut réclamer la suppression de certains contenus dans le monde entier y compris aux États-Unis, on observe que dans le même temps un nombre croissant d’entreprises privées ayant compris que le vent tournait se désolidarisent franchement des organes de censure (présentée comme « fact-checking ») à la Newsguard.

Pas de doute : la fermeture de l’arrosoir USAID a provoqué une onde de choc dont les classes jacassantes ont énormément de mal à se remettre. Aux États-Unis, le « Blob » de l’État profond gesticule dans tous les sens pour essayer d’arrêter les opérations du président américain à peine arrivé ; en Europe, le réseau médiatique, véritable organe de propagande de cet État profond américain, est en plein désarroi et, comme un poulet sans tête, multiplie les initiatives ridicules pour tenter de perdurer alors qu’il n’a plus ni financement ni raison d’être.

Ses jours sont comptés et compte-tenu du niveau insupportable de propagande que déversent actuellement les journaux français, il était plus que temps.


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18 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Régis de Castelnau
17/2/2025

Rubrique : fange

François Bayrou tout en reculant continue à mentir.
Après avoir dit qu’il ne savait rien, il concède qu’il savait un peu, mais pas beaucoup hein. Et des témoins (magistrat, gendarme) viennent confirmer qu’il ment encore une fois et qu’il savait tout.
Des crimes et des délits étaient commis dans un établissement scolaire situé dans la ville (dont il était le maire), la circonscription (dont il était le député), le département (qu’il présidait) et le pays (dont il était le ministre de l’Éducation). Cela a duré des années et concerné des dizaines et des dizaines d’enfants. Bien sûr que Bayrou ne pouvait pas ne pas savoir.
Il savait.
Et son silence obstiné durant toutes ces années devant ces horreurs, ne relève pas seulement de la lâcheté, mais de la complaisance et de la protection.
Plutôt que de s’émouvoir de ce scandale, ses amis politiques crient au complot politicien. En avançant que Jean-Luc Mélenchon a eu aussi des responsabilités ministérielles, en omettant de rappeler que lui n’était pas député-maire de Pau !
Et puis on a le service public de l’info qui fait parler une soi-disant experte qui affirme que c’est un complot politique parce que c’est ce que raconte Chatgpt…
Jusqu’à Arlette Chabot qui l’excuse avec cet argument putride : « même s’il savait, il ne pouvait rien faire ». Pardon ?
Face à des crimes un ministre, un député, un maire, un président de conseil général ne peut rien faire ? Il n’est pas tenu légalement de dénoncer les crimes dont il a connaissance pour en éviter la récidive ? Il n’est pas tenu légalement de prévenir le procureur ? Il ne peut pas saisir le préfet de ces informations ? Il ne peut pas user de son autorité pour intervenir directement et protéger les enfants ?
Bayrou est devenu premier ministre grâce à un chantage, et soutenu par tout le système Macron, il se défile pour rester accroché à son fauteuil. De bananière, la république tourne au cloaque fangeux.


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[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Marc Amblard

COMME LES AMÉRICAINS, LES FRANÇAIS SE FONT LITTÉRALEMENT VOLER LEURS ÉCONOMIES DEPUIS DES ANNÉES. UNE ÉNIÈME ILLUSTRATION…

Savent-ils par exemple, qu’ils subventionnent l’écologie en Chine (plus de 100 millions d’euros par an jusqu’en 2042 – convention d’engagement signée par E. Macron) ?
Savent-ils qu’ils financent l’idéologie du genre en Jordanie (150 millions d’euros en 3 ans) ?
Savent-ils qu’ils paient pour promouvoir l’égalité de genre en Albanie (51 millions d’euros de 2021 à 2033) ?
Savent-ils qu’on prend leur argent pour renforcer les arts du cirque en Afrique du sud ?
Une liste sans fin qu’il est possible de vérifier sur le site « afd point fr ». Merci à Madame Knafo de nous en avoir informés (vidéo de 3mn50).
Bon, soyons clairs : contraindre les citoyens d’un pays à financer sans leur accord de lointains projets qui ne les concernent en rien n’est pas autre chose qu’une forme d’escroquerie par détournement de fonds publics.
Question subsidiaire : ces sommes vont-elles réellement alimenter les projets que le gouvernement prétend soutenir ? Je n'ai pas la réponse. 18/2/2025

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17 février 2025

Jak Umbdenstock / DNA

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16

Europe : les giroflées à cinq pétales de JD Vance

- 17/2/2025 - Saperlipopette, la semaine passée a marqué un véritable tournant en matière de géopolitique, avec crissements de pneus, gyrophares et pétarades motorisées particulièrement bruyantes.

Il suffit pour s’en convaincre de récolter les réactions des uns et des autres dans une presse à la limite de l’apoplexie depuis le dernier discours du vice-président américain Vance et l’appel téléphonique de Trump à Poutine : l’étendue des dégâts idéologiques est assurément grande, et l’onde de choc n’a pas encore fini de se déplacer dans les différents milieux politiques et diplomatiques européens.


En première analyse, on se doit de noter que les dirigeants européens réagissent quasi-unanimement aux changements géopolitiques introduit par l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche : ils sont, à peu de chose près, livides et outrés qu’on puisse ainsi leur tenir un discours aussi franc, simple et clair, en pleine face, sans filtre et, pire que tout, sans animosité. Non seulement l’Américain nous donne quelques conseils de bon sens (le malotru !) mais en plus, il se montre même amical en le faisant (insulte suprême).

Eh oui : le discours de Vance, qu’on pourra regarder ci-dessous, n’est un camouflet que pour une certaine tranche d’Européens. C’est peut-être une gifle, mais seulement pour ces dirigeants qui se sont directement sentis concernés par les rappels de bon sens du vice-président, bon sens dont ils se sentent à raison complètement dépourvus. Un étranger vient de leur montrer qu’ils se baladaient tout nu, eux qui étaient persuadés d’être richement habillés ! Insupportable affront !

Les peuples européens qui ont écouté le discours sont globalement en accord avec ce dernier, et pour cause : rappelant que les valeurs américaines sont essentiellement les mêmes que les valeurs européennes, à savoir la démocratie et la liberté d’expression fondement même de celle-là, Vance explique très simplement que les dirigeants européens doivent revenir à ces fondamentaux qui ont permis le succès de la civilisation occidentale. Dans son discours, le vice-président américain explique que les États-Unis attendent de l’Europe qu’elle se reprenne en main, tant sur le plan économique que sur le plan militaire et diplomatique.

Il va sans dire que ce discours ne peut que choquer des dirigeants qui ont systématiquement utilisé leurs budgets de défense comme variable d’ajustement de leur politique budgétaire, la souveraineté de leur pays comme un paillasson encombrant dans leur désir de tout déléguer à une autorité européenne supérieure, et la démocratie comme un pur produit marketing pour justifier tout et n’importe quoi et surtout une diminution minutieuse de la liberté des peuples.

Parallèlement, il apparaît de plus en plus évident que les peuples occidentaux tiennent à leur souveraineté, qu’ils n’ont décidément pas les mêmes vues que leurs dirigeants tant sur les équilibres budgétaires que sur la démocratie, et qu’ils ne sont plus du tout d’accord pour une immigration incontrôlée, pas plus aux États-Unis qu’en Europe.

Ces peuples semblent trouver les délires écologiques maintenant trop coûteux et veulent clairement y mettre un frein, ne serait-ce que pour la raison pragmatique mais évidente que l’énergie bio-syntonisée à base de prout de licornes raffinés coûte beaucoup trop cher, que la dépendance énergétique à la Russie et aux États-Unis devient plus que pesante financièrement et géopolitiquement parlant, et que ces coûts sont en train d’emmener l’industrie européenne et toute son économie dans le gouffre.

Les peuples européens ne semblent pas non plus près à entrer en guerre avec la Russie. Certes, les opinions vis-à-vis de Poutine sont très diverses, allant de l’admiration à la haine la plus farouche, mais il est clair que la vaste majorité populaire, lucide, est très opposée à une entrée en guerre contre la Russie.

Pourtant, les dirigeants européens ne semblent tenir compte d’absolument aucune de ces aspirations pourtant raisonnables : il suffit de voir les réactions de Macron, Scholz, von der Leyen ou des avortons habituels de la politique européenne (Breton, Barrot, Kallas) face au discours de Vance, puis à la suite de l’échange téléphonique entre Trump et Poutine, pour comprendre le décalage – qu’on peut qualifier maintenant de mortifère – entre ces dirigeants et leur peuple qu’ils ne représentent plus du tout.

Ainsi, les mêmes qui ont multiplié les mesures pour limiter la liberté d’expression (tant pendant la pandémie qu’ensuite) prennent d’assaut les plateaux télé pour clamer haut et fort que Vance délire, que la liberté d’expression ne s’est jamais si bien portée qu’en Europe et que s’il continue à raconter n’importe quoi comme ça, on va couper les réseaux sociaux pour empêcher qu’une telle désinformation se répande, non mais !

Ainsi, les mêmes qui voulaient s’aligner coûte que coûte avec les Américains il y a encore trois mois se retrouvent à réclamer maintenant avec véhémence une indépendance totale à l’Oncle Sam, et « on va faire nos propres armes, nos propres munitions, nos propres armées, vous allez voir », oubliant les décennies d’abandon progressif de tout le complexe militaro-industriel européen aux mieux-disant américain (pour le plus grand profit de certains dirigeants européens habilement placés).

Ainsi, alors que des négociations de paix semblent se mettre en place, ces mêmes dirigeants (qui ont consciencieusement miné la liberté d’expression et l’économie européenne) montent à présent au créneau pour tenter de les saboter en multipliant les prétextes les plus invraisemblables qui aboutissent à des prises de position véritablement ubuesques.


Ces gesticulations grotesques et cette panique complète qui s’est emparée de l’intelligentsia européenne démontrent sans ambiguïté l’absence totale de toute vision à long terme pour l’Europe et pour chacun des pays qui la compose, ainsi que l’impéritie décontractée dans laquelle ces dirigeants (et Macron pas le dernier) ont laissé leurs pays s’enferrer.

Du reste, le fait que leurs réactions surviennent alors que l’outil de propagande et d’influence américaine (USAID) est en train de se faire démonter outre-Atlantique n’est pas un hasard.

D’une part, il est évident que sans ces canaux habituels leur dictant la marche à suivre, les dirigeants européens doivent, pour la première fois de leur existence, prendre des décisions basées sur ce qu’ils croient être leurs opinions. Compte-tenu de la lavasse qui forme cette « opinion », la panique est logique.

D’autre part, ils sont manifestement captifs d’hypernormalisation, ce principe selon lequel tout le monde comprend (consciemment ou non) que l’ordre mondial est en train de radicalement changer, que les objectifs ne peuvent rester les mêmes, mais qu’en faisant semblant, en s’obstinant à nier ces changements, on va pouvoir faire perdurer la situation postérieure…

En fait, les dirigeants européens se sont tellement auto-intoxiqués avec la croyance en un monde bâti selon leurs désirs que ces changements leurs sont tout bonnement impossibles à conceptualiser. Ils se retrouvent comme des poulets sans tête à se raccrocher aux mantras et directions prises il y a des décennies, bille en tête, sans remise en question et sans montrer la moindre capacité d’adaptation à une donne qui a pourtant changé de façon assez radicale en quelques mois.

Les pays européens doivent impérativement revenir à une gestion saine et surtout indépendante de leurs relations internationales. Leurs dirigeants doivent impérativement obtenir un mandat clair de leur peuple. Pour cela, ils doivent garantir des débats libres et une vraie expression démocratique.

Ils font exactement le contraire et s’obstinent. Au milieu de cette troupe d’autocrates perdus, Macron tente de prendre la tête d’une coalition européenne qui va donc faire l’exact opposé de ce qu’il faudrait, au plus mauvais moment.

Cela va très bien se passer.


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16 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Romain Vignest

- 16/2/2025 - Il suffit d’un vent d’Est pour que notre air s’enrichisse de particules concoctées dans les centrales à charbon de nos voisins allemands.
La ségrégation par les ZFE n’a évidemment pas davantage de finalité écologique que la ségrégation par le pass n’avait de finalité sanitaire. Et quand bien même, aucune épithète ne saurait rendre la ségrégation tolérable.
(Capture d’écran du 4 février.)


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15 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Gabriel Nerciat

LE PORTRAIT DE L'EUROPE EXPOSÉ À MUNICH

- 15/2/2025 - Ce n'est pas trop dans ma manière de donner dans le genre lyrique, mais je crois, après avoir écouté attentivement le discours du vice-président J.D. Vance à la conférence de Munich, que nous sommes en train de vivre en Occident un moment historique tout à fait remarquable et d'une rare intensité, comparable à ce que furent, dans mes jeunes années, l'effondrement du mur de Berlin et la fin de l'empire soviétique.
En mieux, car de la part des élites européennes il n'y a pas la fausse euphorie suscitée par les fausses victoires inattendues du passé (je me souviendrai toujours de ce moment de rare sincérité où Glucksmann père, ce Torquemada antisoviétique et ex-maoïste de pacotille, s'abandonna à avouer à Christine Ockrent qu'il n'avait jamais eu aussi peur qu'au moment où il vit le drapeau de l'URSS sur la place Rouge tomber et disparaître pour toujours), mais une angoisse et une peur existentielles qu'elles ne cherchent même pas à tenter de dissimuler.
Pour la première fois depuis 35 ans, tous les Européens peuvent voir ce que l'Europe est devenue aux yeux du reste du monde – car ce sont leurs maîtres, les dirigeants américains qui viennent le leur dire en face, crûment, sans respecter aucune forme de politesse civile ou de ménagement.
Vance hier à Munich nous a dit sans détour ce que désormais nous sommes : de serviles domestiques apeurés et vantards, qui exhortent l'Amérique à mener en Europe des guerres inutiles qu'ils ne sont pas capables d'entreprendre eux-mêmes, des cafards hypocrites qui parlent de démocratie et à qui les seules idées de la liberté réelle ou de la souveraineté du peuple flanquent une frousse plus laxative que celle éprouvée par tous les dictateurs du monde, des âmes mesquines et faibles qui organisent par nihilisme et par cupidité toutes les révolutions anthropologiques nécessaires à leur propre disparition et colonisation progressives tout en continuant à donner des leçons d'universalisme au monde entier comme à l'époque de Victor Hugo et de Jules Ferry.
Le message est dur, mais très clair et malheureusement tout à fait justifié.
On peut le traduire ainsi : "Même comme esclaves consentants, vous nous êtes devenus insupportables et inutiles. Vous pouvez toujours nous mépriser, nous ne jugeons même pas opportun de vous rendre la pareille. Désormais débrouillez-vous tout seuls, et allez donc mourir en Ukraine si vraiment ça vous chante (mais vous en êtes tout à fait incapables, et Poutine le sait très bien)."
Mon plus grand plaisir, depuis une semaine, est de voir à la télé ou d'entendre à la radio la réaction des cocus euro-atlantistes à la fois indignés, affolés et hystériques. Adieu les charmes du beau sexe ou la lecture des oeuvres de Julien Gracq ; je ne rate plus une soirée de LCI ni une matinale de France Inter tellement cette joie sans cesse renouvelée est devenue intense.
BHL, Tenzer, Colosimo, Glucksmann fils, Heisbourg, la fielleuse Samantha de Bendern, Enthoven, Fourest, Couturier, Lasserre, Merchet, Semo, Tertrais, Vitkine, tous les gendarmes de Saint-Tropez de l'OTAN (Goya, Richoux et la fine équipe des clowns galonnés), plus le pauvre Darius Rochebin qui tous les soirs se livre à un exorcisme de vaudou pour essayer de ressusciter les mânes de Churchill en direct avant de laisser de guerre lasse l'activiste bandériste Alla Poedie s'abandonner à son énième crise d'hystérie délirante, j'avoue que je ne m'en lasse pas.
Leur grand truc, ce n'est plus seulement Munich mais Yalta (pourtant, il y avait bien Churchill à Yalta, non ?).
Sur le thème : Trump et Poutine sont en train de s'entendre pour découper l'Ukraine et asservir l'Europe dans notre dos, sans même faire semblant de nous consulter.
Ah les braves gnous ! Comme ils aiment bien pleurer en troupeau !
Comment leur faire comprendre que c'est exactement le contraire ? Trump et Poutine se désintéressent de l'Europe, parce qu'elle n'est plus rien sur la carte du monde et que des peuples sans mémoire, sans courage et sans volonté autre que normative ne sont d'aucune utilité ni d'aucun agrément aux yeux des nations qui sont restées l'exact contraire ou du moins veulent le rester.
C'est à la fois comique et triste à en pleurer : les cabris voudraient soudain se transformer en aigles à dix têtes ("L'Europe ! L'Europe ! L'Europe ! Il faut qu'elle advienne maintenant !", clament-ils à longueur d'antenne) et, constatant qu'ils resteront toujours des cabris, se mettent à hurler en se précipitant affolés dans la direction de la ville et de ses rutilants restaurants chinois.
Sauf Zelensky, il est vrai.
Lui, veut faire croire qu'il est encore un vrai truand à l'ancienne, et qu'il peut se montrer méchant si on ne lui cède pas.
Mais il n'a plus de pistolet ni de fusil-mitrailleur. Il ne sait pas qui pourra le protéger de tous ses anciens complices qui vont venir bientôt lui demander des comptes, y compris sur l'origine de son nom.
Trump a bien raison de lui signifier qu'il ne suffira pas de le sacrifier sur l'autel de la grande réconciliation avec Moscou en convoquant les élections qu'il a annulées il y a un an.
Il faudra d'abord piller ses cavernes d'Ali Baba, là où ses amis et lui-même ont entassé depuis trois ans la bonne dizaine de milliards de dollars que Musk n'a pas retrouvée dans les papiers de l'administration fédérale, loin des villes exsangues où le pétomane sous influence envoyait mourir pour rien des jeunes hommes par centaines de milliers.
La comédie est donc en train de se terminer, ainsi que la tragédie qu'elle avait à coeur de dissimuler.
Et mon Dieu, comme je suis heureux de pouvoir enfin assister à ce baisser de rideau, qui va faire s'effondrer tous les villages Potemkine de l'Europe ! C'est encore plus beau que l'entrée de Bonaparte à Milan, au début de La Chartreuse de Parme.


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13 février 2025

Eric Vial

L’Europe a-t-elle perdu la guerre ?
 
- 13/2/2025 - La Russie et les États-Unis vont commencer « immédiatement » à négocier en vue de mettre fin au conflit, vient d’affirmer le président états-unien.
Donald Trump considère que c’est sa priorité : « mettre fin à la guerre ». Il s’est vanté d’une conversation « très productive » avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Une rencontre bilatérale est prévue prochainement en Arabie Saoudite.
L’Ukraine se dit prête également à négocier.
Déjà, l’administration US distille ses premières orientations : pas d’adhésion à l’OTAN pour l’Ukraine qui ne retrouvera sans doute pas l’intégralité de ses territoires ; fin de l’hégémonie des USA sur la défense européenne ; nouvelles élections en Ukraine.
Pendant trois ans les politiciens français et européens nous ont raconté que « l’Ukraine pouvait gagner la guerre », que « la Russie était au bord du gouffre », « qu’il fallait envoyer des troupes et des armes pour sauver la démocratie », que « si on ne se battait pas la Russie envahirait toute l’Europe », que « la contre-offensive ukrainienne était efficace », que « Poutine allait bientôt mourir, qu’il avait le cancer », que « la Russie avait le PIB de l’Espagne et qu’on n'en ferait qu’une bouchée », « qu’on allait gagner c’est sûr puisque les Russes se battent avec des pelles », que « pour un Ukrainien tué c’est dix Russes qui tombent »…
Et donc après une estimation d’un million de morts, l’histoire de la guerre Russie-Ukraine s’arrête là ? Sur ce résultat là ? Sur un accord entre les USA et la Russie qui écarte les considérations européennes.
Que pouvons-nous conclure de cette période tragique : que l’Europe et ses représentants nous ont mentis sur les objectifs et les intentions de cette guerre ; que les Ukrainiens se sont battus par procuration pour des intérêts qui n’étaient pas les leurs ; que nous avons échoué dans notre ambition de faire tomber économiquement la Russie ?
Quant à l’immense majorité des responsables politiques français que dire, à part qu’ils auront été constants dans leur faiblesse. Une habitude que nous avons prise. La politique du « tout en même temps » aura été un immense gâchis qui aura fait reculer nos intérêts et notre honorabilité dans le monde.
Si les négociations de paix aboutissent avec de tels résultats, l’histoire retiendra que L’Europe aura perdu sa première guerre. Pourra-t-elle s’en relever, c’est l’avenir qui nous le dira.

Régis de Castelnau

Rubrique : anti-dépresseurs

Emmanuel Todd avait pointé que « Le job de Trump allait être de gérer la défaite américaine face aux Russes ».
C’est commencé. Et ça sent la fin de partie.
Dans une surenchère ruineuse pour ses propres intérêts, l’Union Européenne dirigée par l’agent américain belliciste von der Leyen s’était précipitée à la suite de l’administration démocrate pour déclarer la guerre à la Russie. À une Europe alignée sur l’hystérie des tarés qui dirigent les pays baltes, Trump vient de leur dire directement et indirectement : « vous avez servilement soutenu Biden, eh bien démerdez-vous, nous on se barre ». Et le spectacle des valets désormais sans maître que sont les dirigeants européens, Macron en tête, est une friandise.
Donald Trump : « Je viens d’avoir un appel téléphonique long et très productif avec le président russe Vladimir Poutine […] Nous avons chacun parlé des points forts de nos nations respectives et du grand avantage que nous tirerons un jour de notre collaboration. Mais d’abord, comme nous en sommes tous deux convenus, nous voulons mettre un terme aux millions de morts qui ont lieu dans la guerre avec la Russie et l’Ukraine. Le président Poutine a même utilisé ma devise de campagne très forte, « LE BON SENS ». Nous y croyons tous deux très fermement. Nous avons convenu de travailler ensemble, en étroite collaboration, notamment en visitant nos nations respectives. »
Ça c’est pour rappeler à l’Occident qui est le patron et que les questions se règlent entre grandes personnes. Pour les détails c’est Pete Hegseth le secrétaire d’État à la défense américain qui s’y est collé à la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN : « Pas d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. C’est l’Europe, et non l’OTAN ou les États-Unis, qui doit prendre l’initiative d’assurer la sécurité de l’Ukraine. Tout déploiement de troupes européennes en Ukraine ne sera pas couvert par l’article 5 et ne sera pas considéré comme une opération de l’OTAN. Aucune troupe américaine sur le terrain. » Traduction : démerdez-vous, on se barre (bis).
On n’est pas plus aimable.
Macron, Starmer, Scholz, VDL, Rutte, Kalas, etc. etc. font rentrer des tonnes de Lexomil, de Temesta, Valium, Effexor, et autres Prozac. Gare aux ruptures de stocks.
Pour ceux qui avaient prévu cette issue depuis trois ans, attention aux excès de Schadenfreude. Cela peut conduire à l’indigestion de pop-corn.


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12 février 2025

L’État toujours plus fort, plus loin, plus profond, jusque dans vos poubelles

H16

- 12/2/2025 - Les couloirs feutrés de la République bruissent d’une rumeur tapageuse : il semblerait que la bureaucratie soit un peu trop présente dans la vie des Français et que ceux-ci commenceraient à en prendre ombrage…

Pourtant, on s’en souvient, tout a été fait dès l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, pour enfin nettoyer l’énorme paquet de législations, de normes et de règlements qui encombrent la vie quotidienne des Français : Ed l’Épicier Edouard Philippe avait ainsi courageusement pris le taureau par les cornes dès 2017 pour annoncer ce nettoyage et mettre enfin un terme à l’obésité réglementaire qui touchait toutes les strates de l’État, depuis les communes jusqu’à l’étage européen en passant par le national…

Le premier ministre d’alors s’était jeté à corps perdu dans cette simplification si bien qu’en 2019, il avait à nouveau expliqué qu’il allait, c’était promis juré craché, s’y mettre encore plus mieux davantage.

Bon. Cela ne s’est pas tout à fait traduit par des choses très concrètes et, depuis et grâce aux efforts cumulé d’Ed et de ses successeurs, … l’État a encore grossi.


Eh oui : malgré les efforts – qu’on supposera charitablement d’héroïques, à n’en pas douter – des ministres et des politiciens en charge d’alléger le magma gluant de lois, règlements, circulaires et décrets dans lequel baignent les Français, force est de constater que tous les jours, de nouvelles petites noisettes contraignantes sont jetées dans les rouages de moins en moins huilés du pays par toute une caste de bureaucrates dont on peut raisonnablement penser qu’ils ont complètement perdu les pédales.

Ainsi, au niveau local et si l’on se contente des quelques derniers jours, on découvre par exemple dans cette communauté d’agglomération du Sud-Est toulousain que les personnes qui n’utilisent pas suffisamment le service déchets vont devoir payer une taxe supplémentaire (d’un peu plus de 75€ à 115€ en fonction de leur situation), au motif d’une égale répartition des coûts. Eh oui : ceux qui n’utilisent pas un service collectif doivent le payer quand même.

La magie du socialisme s’accompagne très souvent d’une grande décontraction de la ponction.


Et puisqu’on est dans les poubelles, comment ne pas mentionner la récente initiative de la Picardie ou de certains départements d’Île-de-France de lancer une « police des poubelles » dont la mission consiste à, très littéralement, fouiller les poubelles pour en vérifier le contenu et surtout s’assurer que le tri y a été correctement mené : mélanger des plastiques, des cartons et des ordures ménagères est un motif suffisant pour un refus ferme de toute collecte, Verboten !



Cette « police des poubelles » vient s’ajouter à l’actuel projet de véritablement « pucer » les poubelles pour déterminer exactement les usages des services de collecte de chacun des assujettis. Bien évidemment, comme à chaque fois qu’il s’agit de mettre en place une mesure aussi inique que générale et liberticide, le projet a été fermement démenti par les autorités habituelles, précisant qu’il n’y aurait aucune généralisation à l’ensemble du territoire de cette nouvelle idée géniale.

Au moins sait-on maintenant exactement avec quel sérieux prendre cette annonce officielle, tant les précédents démentis, tous aussi officiels, ont été suivi de leur exact contraire jusqu’à présent, celui sur le Pass Sanitaire constituant sans doute le plus bel exemple de foutage de gueule républicain, en responsabilité, par une bande de crevures sans paroles et sans honneurs.


Du reste, même lorsqu’on s’écarte des poubelles, de plus en plus traquées, pistées, analysées et suivies par différents services de l’État qui semble n’avoir rien d’autre à faire, on se rend compte que les opérations de pistage et de traque précise du cheptel citoyen et de ses habitudes de vie continue bien au-delà des trivialités poubellistiques et montent jusqu’au niveau national.

Ainsi, le recensement qui doit actuellement toucher 9 millions de personnes de 8000 communes a rapidement déclenché quelques froncements de sourcils de la part de ce cheptel qui sent comme un parfum de « contrôle fiscal » dans la batterie de questions très intrusives lancées par les enquêteurs de l’INSEE pour collecter ses données.

Entre les questions sur les ascendants, l’histoire familiale des sondés, les péripéties maritales et les fréquences de visite des parents ou beaux-parents, les sondés s’interrogent sur le but réel de cette collecte et se demandent même si tout ceci est bien en règle avec la conservation et protection des données personnelles…

Bien sûr, ces intrusions, ce pistage et ces déluges normatifs ne s’arrêtent pas au niveau national : le niveau européen n’est pas en reste.

Tant pis s’il y a quelques semaines, les dirigeants européens faisaient mine de se rendre compte que l’avalanche législative enterrait l’Europe productive au point d’envisager de ralentir la cadence, l’heure n’est plus maintenant à redescendre sur la terre ferme mais bien à recommencer les vols intersidérants vers toujours plus de bureaucratie.


Bien sûr, on pourrait revenir sur l’ensemble de la législation délirante (et touffue) qui a présidé à la mise en place des bouchons attachés au goulot des bouteilles plastiques, péniblerie aussi inutile qu’absolument demandée par personne mais qui fut mise en place pour de strictes raisons de lobbying (la lutte contre la pollution des plastiques n’étant ici qu’un prétexte que seuls quelques gogos continuent de gober goulûment, la peur de découvrir qu’ils se font fourrer de tous les côtés par les politiciens les empêchant toute analyse critique).

En pratique, il suffira cependant de regarder l’idée lumineuse pondue la semaine dernière pour comprendre que, comme aux étages inférieurs, municipaux et nationaux, absolument rien n’a changé : on va continuer de lutter contre la réalité et les enquiquinants changements de paradigmes mondiaux en pliant le réel à force de lois, de règlements et de taxes. Dernièrement, notant l’importance du nombre de petits paquets en provenance de Chine et qui ont une procédure allégée en douane, la Commission a décidé – rétorsion commerciale ou masochisme mal assumé ? – de leur imposer des frais et des procédures de traitements supplémentaires ce qui aura le mérite (évidemment réclamé par tout le monde) de surenchérir instantanément les colis étrangers pour les Européens.

L’État européen, poulet sans tête qui n’a qu’un marteau comme outil ne voit dans les problèmes européens que des clous sur lesquels taper, ce qu’il fait de plus en plus maladroitement à mesure que son absence de tête se fait cruellement sentir. Quant à l’État français, poulet sans tête et sans marteau, il ajoute simplement à l’hystérie ambiante.

Mais à chaque fois, retenez que l’État veut votre bien. Oui, tout votre bien, en passant sur votre corps froid s’il le faut.


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10 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

H16

- 10/2/2025 - Si vous vous en tenez à la presse française, vous n’avez probablement pas entendu grand-chose au sujet du DOGE, le Department Of Government Efficiency américain, créé par Donald Trump pour qu’Elon Musk fasse le ménage dans les dépenses fédérales. C’est dommage, parce que ce que Musk fait avec « DOGE » est particulièrement intéressant, et notamment la façon dont il procède pour obtenir le bon résultat au final.


Lui, comme d’autres, sont parfaitement au courant du niveau de corruption du gouvernement fédéral et comment un groupe de voleurs (le « Blob » ou le parti unique) en a pris les rennes. Mais un grand nombre de normies – et d’opposants politiques à Trump ou Musk – ne sont pas au courant et refusent même d’y croire.

Le plus simple est alors de montrer l’ampleur du problème et c’est exactement ce à quoi sert le scandale USAID, où l’on découvre que cette agence distribue du pognon du contribuable américain à des causes de plus en plus farfelues.

USAID est en substance utilisé comme caisse noire.

Il est en effet à peu près impossible d’inscrire au budget fédéral américain une ligne spécifique pour des pots-de-vin, du favoritisme, etc. Ca ne passera évidemment pas. En revanche, si on cache les dépenses frauduleuses au milieu de milliers de dépenses présentables voire légitimes, ça ira.

USAID est un fonds général utilisé pour créer une série d’agences portant des noms tels que « Bureau Fédéral de Sauvetage Des Chatons Mignons ». L’avantage est que ces agences font partie de l’Exécutif, mais s’occupent des petits détails opérationnels des grandes politiques lancées par le Président et son administration. À leur tête, on place des bureaucrates embauchés (et donc non élus) et elles sont financées par une seule ligne budgétaire.


Ce qui permet de remplacer des multitudes de lignes genre « Fonds pour de la poterie créative en Ukraine » ou « Fonds pour des Préservatifs pour les jeunes de Gaza » par une seule grosse ligne « 50 milliards pour le Bureau Fédéral de Sauvetage des Chatons Mignons ».

Si quelqu’un pose des questions, il est alors facile de faire le choqué et d’exiger de savoir pourquoi on veut nuire à des chatons. L’opinion suivra l’indignation, les fonds continueront de couler.

Quant à la réalité des fonds, ils sont distribués à des entreprises qui appartiennent au politicien qui a voté pour ces fonds pour réaliser des trucs idiots. Ou distribués à des maisons d’édition qui vont produire des livres que personne ne lira et qui iront direct au pilon mais qui permettront à certains de toucher des avances sur droits d’auteur. Ou filés à des firmes de Wall Street pour qu’elles paient des fortunes pour des speechs de 20 minutes de politiciens en retraite. Bref, il s’agit de distribuer de la thune, ceux qui la reçoivent font semblant de faire des trucs plus ou moins idiots et empochent l’argent (et en reversent une partie au(x) généreux politicien(s) impliqués).

Le but n’est pas ce qui est réalisé avec l’argent fédéral, mais le fait que cela permet de le transférer vers les poches de certains bénéficiaires bien identifiés. Au passage, notons qu’en France c’est exactement le même procédé avec les myriades d’associations lucratives sans but, liées au climat et à toutes les causes militantes variées. À la fin, tout le monde en croque : les politiciens bien sûr, leur famille aussi, puis certains « entrepreneurs » et leurs accointances, et rapidement les journalistes, les médias en général, etc.


Dans le cas américain, une fois la machine enclenchée, et en fonctionnement depuis des dizaines d’années, rapidement, tout est corrompu, y compris les juges.

Bien évidemment, quand Trump est élu, c’est un peu une autre musique : en nommant Musk à la tête du DOGE, il nomme quelqu’un qui n’a pas besoin de piller quoi que ce soit pour s’enrichir puisqu’il est déjà l’homme le plus riche du monde.

En prenant en main le DOGE, Musk sait qu’il va se heurter à une opposition féroce. Il a donc besoin d’un élan politique et d’un soutien public imparables, et ce rapidement. Il doit donc prendre les devants, avant que le Bureau Fédéral de Sauvetage des Chatons Mignons ne puisse mobiliser son pouvoir médiatique (tous les médias corrompus par exemple) pour se mettre en travers de son chemin. Cependant, en agissant le plus vite possible, en gagnant rapidement le soutien du public, toute forme de défense du statu quo sera considérée comme une preuve de corruption.

On pourrait taper sur l’IRS (le fisc) et l’ATF (l’agence réglementant les armes, l’alcool, le tabac et les explosifs) car ils sont très impopulaires, mais l’USAID est un meilleur choix : cette caisse noire n’a pas de comptes à rendre et finance des foules de « petits » projets, souvent loufoques ou très discutables.

En mettant au jour ce qu’il découvre, Musk force les politiciens du Blob, du « parti unique », et les bureaucrates de l’État profond à défendre ces fonds ; et ce n’est pas simple : au lieu de débattre sur le degré de contrôle des dépenses des agences fédérale (ou savoir si Musk est le mieux placé pour faire le ménage), les corrompus doivent défendre la pertinence de payer la facture de 1,5 M$ pour « donner aux femmes les moyens de s’adapter au changement climatique dans le nord du Kenya ». Bonne chance !

Et ils doivent absolument justifier ces dépenses, car sinon, cela revient à admettre qu’il ne s’agit que de détournement ou de blanchiment, ce qui signifie… la prison pour eux au bout du processus.

C’est pourquoi les médias, les politiciens s’agitent Outre-Atlantique, pourquoi ça s’inquiète fort en Europe (qui était aussi arrosée par ces fonds) : l’idée est de générer suffisamment de « contre narratif » pour éviter d’aller en prison fédérale. On peut voir des exemples de ces « narratifs en pleine panique » se déployer actuellement sur les médias et les réseaux sociaux


C’est bien sûr encore trop tôt pour parler de procès, d’inculpations et de sentences. Mais ça commence à se profiler et c’est pour cela que certains ont déjà les mains moites.

Reste à savoir si cela ira jusqu’au bout. Pour le moment, tout semble indiquer que Musk et Trump sont décidés. Achetez du pop-corn, cela pourrait devenir franchement croustillant.


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8 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Frank Guisnet

- 6/2/2025 - La guerre en Ukraine est le théâtre d’une gigantesque fraude orchestrée par la mafia kiévienne, mais également par quelques généreux donateurs occidentaux, aussi corrompus que la clique au pouvoir à Kiev. Tout cela est caché depuis trois ans.
Il est temps que les dirigeants occidentaux cessent de tromper et de mentir à leur peuple. Depuis trois ans, les médias nous font pleurer sur le sort d’un régime criminel et corrompu qui s’adonne à des ignominies inavouables pour s’enrichir sur le dos de son peuple et aux dépens du contribuable occidental.
L’Ukraine n’a jamais été le bouclier de l’UE face à l’ogre russe, elle est son tombeau. Agiter le spectre d’un retour à l’URSS est la fable la plus grotesque qui soit. C’est l’Otan qui a voulu la guerre, pas la Russie.
Selon le SVR, Zelensky et sa clique ont détourné 1,5 milliard de dollars de l’aide occidentale et ont élaboré un montage crapuleux pour percevoir la solde des soldats morts sur le front mais déclarés toujours vivants. Sans parler des matériels revendus sur le darknet depuis trois ans. Des fortunes colossales se sont bâties depuis 2022 sur les cadavres de centaines de milliers de soldats ukrainiens.
Pendant que l’UE, totalement aveugle et imperméable aux réalités du front, clame haut et fort qu’il faut poursuivre l’effort de guerre au profit de Kiev, même sans les Américains, pour ne pas être avalés par l’Ours russe, Zelensky et sa clique d’oligarques sans foi ni loi s’en mettent plein les poches sur le dos de leur peuple saigné à blanc. Les chiffres des pertes sont effrayants mais le prix de la chair à canons, pour les prédateurs de Kiev, se juge au poids des détournements sur l’aide occidentale.

Estimations des pertes militaires (24/01) :
RUSSIE : 55 400 tués, 143 500 blessés (dont graves : 15%) ; UKRAINE : 740 000 tués, 800 000 blessés (dont graves : 67%) +6 900 mercenaires OTAN tués. SOURCES croisées confidentielles : FR/OTAN/RUS/UKR/US, selon l’historien militaire Marc Legrand.

Dans la région de Koursk, c’est un massacre :
L’armée ukrainienne a perdu 22 690 tués et 26 920 blessés, depuis le 6 août 2024, dans l’oblast de Koursk, où elle mène une opération militaire contre des civils russes… 322 chars, 1 983 véhicules blindés, 1 680 véhicules, 452 pièces d’artillerie, etc.
1000 dollars sont donc détournés pour chaque soldat ukrainien tué ou blessé. Puisse cette guerre fraîche et joyeuse pour la clique au pouvoir, durer encore des années.
En 2023, la CIA avait reconnu que Zelensky avait détourné 400 millions de dollars. Mais depuis cette époque, tout le monde veut en croquer, oligarques, généraux et autres prédateurs bien placés pour dépecer le pays.
Selon le SVR, le service russe du renseignement extérieur, les détournements atteignent 1,5 milliard de dollars, pris sur l’aide réellement arrivée à Kiev.
Car l’aide octroyée n’arrive pas en totalité en Ukraine. Les rétrocommissions que perçoivent les généreux donateurs occidentaux sont à déduire des sommes théoriques fournies à Zelensky.
Bref, cette guerre enrichit aussi bien une armée de prédateurs ukrainiens que quelques Occidentaux sans scrupules.

En effet, de son côté, Zelensky déclare que plus de 100 milliards ne sont jamais arrivés en Ukraine sur les sommes promises.
https://reseauinternational.net/zelensky-je-ne-sais-pas.../

Au total, ce sont 400 milliards qui ont été accordés à l’Ukraine, sans aucun contrôle.
Une gabegie savamment orchestrée sur le dos du contribuable occidental, gros dindon de la farce.
Poutine ayant déclaré qu’il refusait de discuter avec Zelensky, dont il juge le maintien au pouvoir illégitime depuis la fin de son mandat début 2024, les Occidentaux envisagent la mise à l’écart du saltimbanque ukrainien, tombé en disgrâce.
Toujours selon un communiqué du SVR, une vaste campagne de diffamation serait en gestation pour discréditer Zelensky afin de l’écarter. De nouvelles élections seraient organisées avant l’automne au plus tard .
Et pour torpiller le Churchill ukrainien, rien de tel que de rendre publiques quelques informations soigneusement occultées jusque là :
- « le détournement par le « président » et son entourage, de plus de 1,5 milliard de dollars de fonds destinés à l’achat de munitions »
- « le montage d’un système frauduleux dans lequel des paiements destinés à 130 000 soldats ukrainiens tombés au combat – qui restent officiellement répertoriés comme personnels en service actif – ont été acheminés à l’étranger par Zelensky et ses associés »
- « l’implication du « commandant en chef suprême ukrainien » dans la vente de grandes quantités d’armes et de véhicules donnés par l’Occident à divers groupes armés dans les pays africains ».
Voilà l’ignoble Rapetou que l’Occident vénère depuis trois ans, en nous faisant pleurer sur le sort de l’Ukraine, alors que ses dirigeants pillent allègrement l’aide occidentale et envoient leur peuple au massacre, en lui faisant miroiter une victoire impossible.
États-Unis et Europe sont coresponsables de ce carnage sans fin.
Cela dit, pas question pour l’Otan de faire le moindre cadeau à Poutine. Il s’agit d’écarter Zelensky, totalement grillé, pour ensuite geler le conflit en vue de négociations futures.
À ce jour, aucune rencontre n’a encore eu lieu entre Poutine et Trump.
Les Russes sont prêts à négocier, mais selon les bases du protocole d’Istanbul de 2022, torpillé par Boris Johnson, dangereux va-t-en-guerre.

– Une Ukraine neutre et non alignée
– Une Ukraine dénucléarisée
– Une Ukraine démilitarisée et dénazifiée
– Pas de troupes étrangères déployées sur son sol
– Nouvelles réalités territoriales prises en compte
– Éradication des causes profondes qui ont conduit au conflit.

« En outre, tous les aspects juridiques concernant l’illégitimité de Zelensky et son décret interdisant les négociations bilatérales doivent être résolus avant que les négociations puissent être lancées ».
Cette guerre va donc durer encore plusieurs mois. Bien difficile de prédire ce que décideront Trump et Poutine. Quant à l’Europe, divisée et affaiblie comme jamais, elle ne pèse guère dans ces négociations.
Ce qui n’empêche pas la clique irresponsable de Bruxelles d’avoir la prétention de poursuivre la guerre contre la première puissance nucléaire mondiale. Il est clair que ce ne sont pas les proches des va-t-en-guerre qui se font déchiqueter dans les tranchées.
Rien de bien nouveau en Europe.
1,5 million de victimes, 400 milliards partis en fumée, alors qu’il suffisait d’appliquer les accords de Minsk pour éviter la guerre. C’était la seule exigence de Poutine. Mais l’Occident lui a ri au nez.


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7 février 2025

[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]

Natalia Routkevitch

LES RÉVOLUTIONS DE DONALD TRUMP


- 5/2/2025 - « L'État centralisé, avec son autorité abstraite, accorde peu d’importance aux particularités locales. Il cherche l’uniformité dans la loi, le commerce et la culture, érodant ainsi les traditions qui donnent un sens à l’existence humaine. La véritable liberté ne peut perdurer dans un tel système, car elle repose sur l’autonomie des communautés, et non sur les diktats de bureaucrates éloignés. »
Cette phrase appartient à l’écrivain américain Allen Tate, qui l’a prononcée dans un article du recueil emblématique I'll Take My Stand (1930), manifeste de douze intellectuels du Sud des États-Unis critiquant l’expansion du contrôle de l’État moderne, les excès de l’industrialisation et du consumérisme, ainsi que l’uniformisation des modes de vie. Ils y plaidaient pour la décentralisation, la liberté individuelle, la préservation des traditions culturelles locales et du mode de vie rural. Ce manifeste constitue l’une des expressions les plus marquantes de la pensée des Southern Agrarians (Agrariens du Sud), qui défendaient l’héritage confédéré et les principes fondateurs de la Confédération américaine.
Parmi les soutiens actuels du Parti républicain et du tandem Trump-Vance, nombreux sont ceux qui voient en eux des défenseurs de traditions profondément ancrées dans l’histoire des États-Unis : la liberté face au pouvoir centralisé, le droit au port d’armes, l’attachement à l’éthique protestante et la préservation de l’identité locale. Pour les mouvements antifédéralistes et conservateurs, l’État bureaucratique et « thérapeutique » est perçu comme une tumeur cancéreuse, et ceux qui le renforcent sont qualifiés de « communistes ». Comme les auteurs de I'll Take My Stand, ils expriment la méfiance vis-à-vis des intellectuels progressistes, des institutions fédérales et des élites industrielles.
Trump et, plus encore, J.D. Vance ont cherché à séduire cet électorat. Dans son livre Hillbilly Elegy (adapté en série), Vance cite d’ailleurs I'll Take My Stand comme une source d’inspiration. Il insiste sur la nécessité de promouvoir l’autonomie et la mobilité sociale tout en réhabilitant les valeurs traditionnelles. Il déplore la disparition de repères essentiels tels que le travail, l’honneur et la discipline au sein de la classe ouvrière américaine, met en avant l’importance de la culture et de l’identité collective, et appelle à concilier traditions et exigences du monde globalisé et technologique.
C’est là que réside toute l’ambiguïté de la posture républicaine.
« Aujourd’hui, la plus grande menace pour la démocratie américaine, c’est la Big Tech », déclarait Vance en 2022 sur Fox News, dénonçant le pouvoir excessif des géants du numérique. Pourtant, cela ne l’empêche pas de collaborer avec des figures influentes du secteur. Il ne rejette pas la technologie en soi, mais estime qu’elle doit servir à construire une société plus conservatrice. Il soutient des initiatives visant à renforcer l’autonomie des individus et des communautés locales et considère – ou feint de considérer – la technologie comme un outil qu’on peut utiliser pour le rétablissement des valeurs qui lui sont chères.
Or, la technologie et la grande entreprise obéissent à leur propre logique de développement, bien éloignée des idéaux de l’Amérique profonde. Et la métamorphose de l'État-Léviathan en un monstre différent ne se fait pas au profit de l'autonomie locale ni de la restauration des valeurs traditionnelles.