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Affichage des articles dont le libellé est Nierengarten Fabien. Afficher tous les articles
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1 janvier 2025

Fabien Nierengarten

"En dépit de tout, je garde la conviction que l'amour, la paix, la douceur, la bonté sont la force qui est au-dessus de tout pouvoir."

De nombreux évènements nationaux et mondiaux peuvent nous faire douter de ces mots écrits par Albert Schweitzer. C'est pourquoi je propose que pour marquer le 150ème anniversaire de la naissance de notre grand humaniste alsacien, chacun contribue à la hauteur de ses responsabilités et de ses moyens, à ce que son rêve devienne (enfin) réalité en 2025.
Chères amies et chers amis, je vous souhaite à toutes et à tous, une année engagée, mais aussi et surtout, paisible et sereine. Nous en avons tous grand besoin, je crois.

15 novembre 2024

Fabien Nierengarten

15/11/2024 – Il l'a fait !!! Champion du monde !!! Après avoir remporté en 2023 la finale régionale, puis la finale nationale du concours Jeunes Talents Escoffier, mon neveu Alexandre (à gauche) s'est adjugé le titre mondial aujourd'hui à Paris !
Associé en salle à son ami Axel Wanner, il a convaincu le jury présidé par le chef ** Michel Roth et composé d'une vingtaine de cuisiniers de renommée mondiale, en réalisant les deux plats imposés, à savoir un filet de bœuf en croûte sauce Choron pour 8 personnes, accompagné d'une garniture de champignons de Paris, de pommes de terre Belle de Fontenay fondantes et de betteraves rouges crapaudines pochées au vin et épices, suivi d'un chou farci végétal, également pour 8 personnes. Les concurrents du duo alsacien étaient notamment originaires d'Angleterre, de Suisse, du Japon, d'Indonésie, de Singapour, du Canada et de Tunisie.
Voilà donc jusqu'où peuvent mener le talent, mais aussi et surtout, le travail, la détermination et la rigueur. Un exemple à suivre pour tous les jeunes. Extrêmement fier de lui, je suis !

13 juin 2024

Fabien Nierengarten

Nous sommes en 2024 après Jésus-Christ et rien ne semble avoir changé au pays de Pathétix et d'Hystérix !! Autrefois, ce spectacle nous faisait rigoler. Aujourd'hui, on serait presque tenté d'en pleurer.


[⇨ Une alternative au journalisme de connivence, des analyses pertinentes pour alimenter la réflexion, c'est ici : liberteresistance.fr]

7 décembre 2023

EMBÛCHES DE NOËL

Fabien Nierengarten

J'sais pas vous, mais moi, j’ai comme une impression bizarre : plus les années passent, et plus Noël perd sa douceur acidulée aux essences de mandarine, pour prendre le goût un peu amer d’une écorce d’orange dans laquelle on croque. Est-ce la faute des anniversaires qui s’égrènent comme un compte à rebours qui fout les boules ? Ou celle du silence des absents qui couvre parfois les rires des enfants ? Qu'importe.
 
Alors, pour avoir le smile autour du sapin, je vous propose un petit jeu. Un parcours ludique à travers les préparatifs et tous ces moments que l’on apprécie plus ou moins. En mode "Koh-Lanta au pays de Noël". Vous me suivez ?

Mission 1 : Accéder au monde enchanté

Faire ses courses à quelques jours de Noël, c’est un peu comme s’attaquer à Winterfell, le château de "Game of Thrones" : c’est long, épuisant et dangereux. Heureusement que dans les longs cortèges de voitures qui mènent à nos villes transformées en forteresses imprenables, on peut admirer de beaux paysages, aussi merveilleusement enneigés... que ceux des Antilles à la même époque. Une fois arrivé au centre-ville, il ne reste plus qu’à trouver un endroit pour se garer. Et se faire très vite enguirlander par des automobilistes dans un langage qui traduit leur esprit de paix et de fraternité : "tu crois au Père Noël, abruti ?" ou encore "si tu te mets là, je te fous mon moufle dans la tronche !". Atmosphère, atmosphère…

Mission 2 : Affronter des hordes sauvages

Sur place, il faut alors traverser un lieu hautement stratégique, celui de l'inévitable "marché de Noël" qu'on trouve désormais dans tous les patelins, et qui concentre des foules de toutes les couleurs et de toutes les langues. Une vraie cour des miracles qui grouille de personnages meuglant et beuglant, mugissant et rugissant. Certains d'entre eux sortent tout droit de la série "Vikings" avec leurs casques clignotants qui les font paraître si brillants. D'autres viennent de quitter leur appartement loués chez Herbie Henbee. Les voilà partis pour déguster cette potion tragique qu'on sert souvent en guise de vin chaud.
 
Mission 3 : Survivre en terre hostile

Après le centre-ville, un petit passage en zone commerciale s'impose. Le samedi après-midi, ça vaut son pesant de bredalas. Effervescence assurée. Effluves d'essence aussi. Y a pas à dire, on prend vraiment son pied en roulant au pas ! Quand enfin on pousse les portes d'une grande surface, c'est pour entrer sur l'air de "vive le vent" diffusé en rythme et en volume boîte de nuit. À quand le Père Noël au milieu des Village People ? C'est sûr, avant de partir, il faudra bien le couvrir.
 
Mission 4 : Se nourrir de produits locaux
 
Après ce voyage en terre incongrue, l'estomac se mettra sans doute à crier famine. Pour poursuivre l'aventure, on ira alors dîner dans l'un de ces restaurants qui attirent les touristes comme des pigeons. Là où l'on réussit à faire rimer "authentique" avec "exotique", et où l'on propose des plats traditionnels cuisinés façon Hon'séou par Hon'séki. Mais on peut aussi se restaurer devant cette jolie petite cabane du marché de Noël, là où ces mêmes plats seront consommés en mode mange-debout... puis tombe-par terre au moment de payer. On appelle ça sans doute "avoir l'embarras de choir".
 
Mission 5 : Décrocher le totem d'immunité

Un privilège spécial sera accordé à celui ou à celle qui aura réalisé un fait retentissant durant ces jours qui précèdent Noël. En vrac, voici quelques exploits qui susciteront l'admiration de tous : penser aux piles pour le jouet électronique du petit dernier, faire enfin sourire le grand premier, choisir un cadeau utile pour la belle-mère, décorer le sapin en famille et dans la bonne humeur, faire ses derniers achats alimentaires sans avoir des envies de meurtre, ne pas faire tomber le soufflé, supporter le beau-père quand il parle politique, etc...

Mission 6 : Profiter du réveillon

Sans doute la plus agréable et la plus belle mission de toutes. Pas forcément la plus simple, compte tenu de toutes les embûches de Noël. Mais on y croit. Et surtout, je nous le souhaite. Car par les temps qui courent, les moments de bonheur ne se ramassent pas à la pelle.
 
"Chroniques du monde d'avant" - 25 novembre 2018

26 janvier 2022

Cette société est en train de crever de sa propre inhumanité

Fabien Nierengarten

Raphaël G. prend tranquillement son petit déjeuner. C'est mercredi et tout le monde dort encore chez lui. Dans une heure, ce jeune cadre prendra la direction de son bureau parisien, via ce train de banlieue qu'il a déjà emprunté dans le sens inverse, très tardivement hier soir. Il se souvient avec fierté, de cette conversation qu'il a eue en rentrant avec son gamin de 10 ans, au sujet de la "fraternité" qui foutait le camp et de la "solidarité" dont il se dit le fervent défenseur. Comme lui, son fils deviendra, sans aucun doute, un citoyen modèle.
Chloé B. en est à son troisième café. Le réveil a été difficile. Sa sortie resto avec les copines s'est terminée la veille, bien plus tard que prévu. Elle appréhende déjà le retour au boulot, et surtout ce long trajet dans les couloirs du métro, puis dans ces ruelles sombres et désertiques, où régnaient encore il y a quelques heures, une douce effervescence. Elle rêve d'un Paris débarrassé de cette misère qui se voit jusque dans la rue et de cette insécurité qui la poursuit presque jusqu'à chez elle, dans son paisible appartement du 3ème arrondissement.
Raphaël et Chloé vont reprendre ce matin, le petit train-train de leur petite vie. En ne se souvenant plus qu'hier soir, sur leur parcours vers le confort ou le réconfort, ils ont enjambé le corps d'un homme qui était en train de perdre la sienne. Et qui a finalement été découvert par un SDF, mort de froid, plus de 9 heures après avoir malencontreusement chuté sur le trottoir de cette rue pourtant si animée en soirée. Preuve que, même lorsqu'on est un photographe mondialement reconnu, comme l'était René Robert, on ne peut pas grand chose contre l'indécence de l'indifférence.
Cette société dont nous sommes tous, trop souvent, des acteurs pressés et obsédés par nos petits besoins du quotidien, est en train de crever de sa propre inhumanité. Cela commence par des éclats de rire sur les réseaux sociaux face au nombre de morts provoqués par une épidémie, puis ça se poursuit par des menaces de mort lancées anonymement contre ceux que nous n'aimons pas, et ça s'arrêtera... là où l'Histoire nous mènera. Celle dont on dit qu'elle ne se répète jamais, mais qui a pourtant, une fâcheuse tendance à bégayer dès que les rapports sociaux se tendent. Nous en sommes sans doute, tous responsables. En attendant d'en être coupables ? Le proche avenir nous le dira.

23 janvier 2022

Fabien Nierengarten

Florence me manque. J'ai la nostalgie de son atmosphère si particulière, de ses ruelles où se côtoient pour le plaisir de tous les sens, le beau et le bon, le merveilleux et le mystérieux. Je pense notamment au Palazzo Vecchio, planté majestueusement sur la Piazza della Signora, avec sa cour intérieure où trône la délicate sculpture en bronze "l'enfant et le dauphin" (1476), et sa salle des Cinq-Cents (1496) dont les fresques monumentales racontent la gloire des Médicis.
L'espace qui m'a le plus impressionné est la Salle des cartes géographiques qui doit son nom à ses cartes du 16ème siècle, peintes à l'huile sur 53 portes d'armoires par le frère dominicain Ignazio Danti. Elles permettent de se faire une idée des connaissances géographiques de l'époque, plus ou moins précises selon les régions du monde. (...)





14 janvier 2022

Otto Dix au musée Unterlinden

Fabien Nierengarten

Il y a 80 ans, des œuvres d’Otto Dix et celles de dizaines d’autres artistes, étaient exposées à l’Institut archéologique de Munich. Non pas pour les mettre en valeur, mais pour permettre au public de les comparer aux dessins d’enfants et aux tableaux réalisés par des personnes handicapées mentales, qui étaient présentés juste à côté. L’objectif des autorités nazies était alors de stigmatiser les prétendues "dérives" de l’art moderne.
Cette mise en scène particulièrement glauque s’est cependant retournée contre ses instigateurs : juste avant que Goebbels ne mette brutalement fin à cette exposition, plus de deux millions de visiteurs s’étaient précipités pour la voir. Ils étaient trois fois moins nombreux pour celle organisée en même temps, avec des artistes dits "officiels", dans la clinquante "Maison de l’Art allemand".
C’était l’époque où le talent d’Otto Dix était assimilé à de "l’art dégénéré", par opposition à "l’art héroïque" encouragé par les dirigeants nazis. Il est vrai que dans les œuvres de Dix sur la guerre, point de corps athlétiques dignes de gladiateurs romains, mais des soldats mutilés et des cadavres déchiquetés. Dans ses tableaux, point de bâtiments ou de réalisations prestigieuses, mais une nature ravagée et ensanglantée par les atrocités guerrières. (...)

10 décembre 2021

Fabien Nierengarten

L'histoire se déroule hier après-midi, dans une commune du bord du Rhin. La réunion vient de se terminer, les participants échangent encore quelques mots, et là, mon voisin découvre un téléphone visiblement oublié sur une chaise. Il se renseigne auprès des derniers présents, jusqu'à ce qu'une petite voix s'élève timidement du fond de la salle : "Ah oui, je sais à qui il appartient. Elle vient de partir. Elle est sans doute encore sur le parking. Je l'appelle." Elle saisit son smartphone, compose un numéro...et fait effectivement sonner le pauvre téléphone abandonné. Morale de l'histoire : "Qui fait sonner un portable dans le vide, n'est jamais loin de faire un bide". Ou comme dirait le philosophe : "allô quoi !"

2 décembre 2021

Fabien Nierengarten

Quand j'étais gamin, j'attendais toujours le 1er décembre avec beaucoup d'impatience. C'était le jour où je pouvais (enfin) ouvrir la première fenêtre du calendrier de l'Avent que nos parents avaient déniché, le week-end d'avant, au supermarché du coin. Contrairement à ma sœur qui respectait les traditions, j'avoue aujourd'hui qu'il m'arrivait alors de subtiliser le gros chocolat du 24, et de le remplacer par de la pâte à modeler, soigneusement emballée dans le papier alu d'origine pour donner le change. Faute avouée est à moitié pardonnée. D'ailleurs, je crois qu'il y a prescription au bout de 30 ans (et un peu plus).
Dans l'intervalle, le calendrier de l'Avent semble être devenu la star du dernier mois de l'année. Et surtout, le gisement d'un vrai business pour des centaines de marques. Ayant flairé le bon filon, voilà même que les grands noms du luxe s'en mêlent avec volupté, et proposent 24 petites fenêtres à ouvrir sur des échantillons de leur production. A condition évidemment qu'on puisse, par exemple, débourser la coquette somme de 410 € pour offrir le calendrier Dior. Il paraît que chez Vuitton, on s'active encore pour réussir à caser des valises et des sacs à main dans ces minuscules fenêtres. Bon courage !

24 novembre 2021

Fabien Nierengarten

Tiens, il paraît qu'un prof de droit de l'Université de Bretagne fait actuellement l'objet d'une procédure disciplinaire parce qu'il aurait qualifié ses étudiants de "chouette auditoriat de quasi-débiles (...) qui ne savent même pas comprendre le sens d’un texte simple". Oh, les pauvres petits ! Pour ma part, je me sens assez solidaire de ce "lanceur d'alerte" qui ne fait que souligner une évidence : certains quasi-illettrés du secondaire ont finalement réussi à se faufiler jusqu'aux études supérieures.
Ah bon, vous nous trouvez trop violents, trop durs, trop intolérants à l'égard de ces jeunes qui seront peut-être nos futurs juges, avocats, notaires, conseillers fiscaux ou chefs d'entreprise, et qui ignorent la portée d'un mot bien choisi et d'une phrase bien construite ??? Allez, admettons. Mais alors, n'oubliez pas dans votre grande bienveillance, que les étudiants déficients d'aujourd'hui, seront peut-être les patrons et les gouvernants que vous traiterez d'incompétents demain...

23 novembre 2021

Fabien Nierengarten

Quand la science vient au secours de l'art... On a appris hier que des algorithmes avaient permis de redonner vie à trois œuvres de Gustav Klimt, détruites lors d'un incendie en 1945, et dont il ne restait que des esquisses, ainsi que quelques photos en noir et blanc. Cet exploit technologique a été réalisé par le département "Arts" de Google, en collaboration avec le musée du Belvédère de Vienne.
En 1894, le ministère de l’Éducation autrichien commande à Klimt, trois panneaux monumentaux symbolisant la Médecine, la Philosophie et le Droit, afin de décorer le plafond de la grande salle des fêtes de l’Université de Vienne. Mais lorsqu’il livre ses tableaux, le peintre a évolué et a pris la tête d'un mouvement d’avant-garde. Loin de glorifier la victoire de la science, de la sagesse et de la justice sur les ténèbres de l’ignorance, les immenses panneaux reproduisent une vision toute personnelle et tourmentée de ces facultés. Ils sont donc rendus à l'artiste. On lui demande même de rembourser les avances qui lui ont été versées.
Les œuvres sont alors acquises par des mécènes autrichiens, mais saisies par l'occupant nazi lors de l'Anschluss en 1938. Entreposées au château d’Immendorf, elles disparaissent lors de l'incendie volontairement provoqué par les SS, le 8 mai 1945, peu avant l’arrivée de l’Armée rouge. Leur reconstitution est donc une belle revanche de l'avenir sur le passé. Un peu d'optimisme dans ce monde au bord de la crise de nerf.

18 novembre 2021

Fabien Nierengarten

Scoop de ce matin : on apprend qu'il est désormais possible de désigner par "iel", la personne qui ne se sent ni "il", ni "elle". En clair, la langue française est sur le point d'accepter l'usage d'un pronom personnel neutre, comme c'est d'ailleurs déjà le cas en anglais ("it") ou en allemand ("das").
Au-delà de la question du bien-fondé de cette innovation linguistique (qui risque juste de compliquer encore davantage la compréhension de ce que certain(e)s veulent dire), il est marrant de constater que Petit Robert a pris de l'avance sur LaRousse. Faut-il en déduire que les hommes sont plus ouverts que les femmes sur la question du 3ème sexe ? Le débat est ouvert...

23 septembre 2021

Fabien Nierengarten

Coup de cœur matinal pour les "Grands bureaux des Aciéries de Longwy". Les escaliers d'honneur de ce bâtiment de style Art déco (1928), siège d'un site emblématique de l'histoire économique de notre pays, sont parés de vitraux que l'on doit à Louis Majorelle et qui racontent la pénibilité du travail dans une usine sidérurgique. Le patrimoine industriel est l'un des trésors cachés de notre passé. Ne l'oublions pas.
Pensées reconnaissantes pour Jean Misiano et Patrick Pflieger qui ont su me "contaminer" de leur passion pour le patrimoine du bassin potassique, et plus particulièrement leur cher Carreau Rodolphe. Pensées respectueuses aussi pour Francois Tacquard qui s'est investi sans compter pour valoriser le site textile de Wesserling. Pensées nostalgiques, enfin, pour deux de mes oncles qui nous racontaient souvent, avec une pointe d'émotion, les petites histoires des Mines de Potasse d'Alsace.










22 septembre 2021

Fabien Nierengarten

Les Français en ont rêvé, BFM le fait ! Le combat des bouledogues, le duel des forts en gueule aura bien lieu demain soir. La puissance 1000 de la politique spectacle et le niveau 0 du débat constructif seront atteints. Ou presque. Un match de boxe qui va plaire à ceux qui rêvent du chaos, qu'il soit d'extrême-gauche ou d'extrême-droite, mais qui va écœurer ceux qui espèrent encore un sursaut de dignité durant cette campagne des Présidentielles 2022 qui commence décidément par de bien mauvaises extrémités.
Alors que nous avons plus que jamais besoin de nous rassembler autour des valeurs qui nous ressemblent, certains médias nationaux semblent décidés à mettre en avant ce qui nous divise. Parce que ça anime un plateau TV et agite le microcosme politique. Mais à force d'encourager ceux qui veulent abattre les fondations sur lesquelles ce pays se construit patiemment depuis 75 ans, ils jouent aux apprentis sorciers avec nos opinions. Et surtout, ils nous dévient des vrais enjeux fondamentaux des prochaines années, qu'ils soient environnementaux, économiques ou sociaux.
La prochaine étape de cette lente descente vers la médiocrité absolue de la "politique showbiz" façon Hanouna, sera peut-être un débat qui opposera bientôt Jean-Marie Bigard à Sandrine Rousseau, celle qui (hélas pour nous et pour nos enfants) parvient à faire rimer écologie avec hystérie. Comme quoi, le pire reste toujours possible. Ou pas. Allez, on va bien finir par se réveiller et mettre fin à ce cauchemar...

17 septembre 2021

Fabien Nierengarten

Quitte à me faire incendier par les "intégristes", je trouve ça pas mal du tout. D'abord parce que c'est audacieux et que ça ne laisse pas indifférent, donc objectif atteint. Ensuite, parce que ça représente une véritable prouesse technique réalisée (sans le moindre argent public) par les 150 ouvriers, mais aussi par les concepteurs de cette "toile" monumentale. Enfin, parce que c'est toujours plus sympa qu'un vieux tableau représentant un pichet d'eau et un poisson mort posé dans une assiette.

22 juillet 2021

Fabien Nierengarten

Même un peu dur de la feuille, Michel Saulenareff reste fidèle à ses racines. Pour son unique concert en France, pas besoin de passe sanitaire. Car au final, on ira tous au paradis...

23 juin 2021

Fabien Nierengarten

Qui a dit qu'il n'était pas possible de réduire le « mille-feuille administratif » ?

21 juin 2021

Fabien Nierengarten

LE CHIEN LE PLUS BEAU DU MONDE

La légende dit que Dieu modelait ses créatures en terre glaise avant de leur donner vie. Quand arriva le tour du boxer, il lui déclara « je vais faire de toi le chien le plus beau du monde ». Impatient, le boxer se précipita sur un miroir et y écrasa son museau qui n'était pas encore sec. Ceci explique donc cela.
Le bon dieu a eu le nez creux, puisque des millions d’années plus tard, le boxer a encore tout d’une star des concours de beauté canine. Bon, j’avoue que je ne peux pas être tout à fait objectif, sachant que j’ai passé mes jeunes années aux côtés de Ludo, puis d’Ulysse, et enfin de Bessie, trois adorables boxers qui, aujourd’hui encore, viennent souvent me rappeler à leur souvenir, tellement ils étaient indispensables à notre vie familiale.
J’ai donc choisi de leur rendre hommage à travers cette petite chronique. Même si je sais qu’elle ne sera jamais à la hauteur de tout le bonheur que ce beau trio m’a apporté durant 25 années d’amour et d’amitié.

Un chien qui a du chien

Le boxer a beau avoir des origines allemandes, c’est bel et bien dans notre langue que j’ai trouvé les mots qui décrivent le mieux son allure : racé, élégant, distingué, noble, puissant, massif, musclé, agile, et tant d’autres qui ne le font ressembler à aucun autre. « Fort heureusement » diront ceux qui n’apprécient pas sa gueule carrée et qui prennent un malin plaisir à le confondre avec le bouledogue, son cousin court sur pattes qui est au boxer, ce que le cheval de trait est au pur-sang arabe. Mais ne comptez pas sur lui pour montrer ses crocs aux moqueurs, car contrairement à ce qu’on pourrait penser en le voyant, il prône la non-violence, en mode « les chiens aboient, la caravane passe ».

Fou comme un jeune chien

Un boxer, ça a besoin sans cesse de gambader, de galoper, de jouer, de bondir et de rebondir, par grande chaleur ou par froid de chien, qu’il soit à l’aube ou au crépuscule de son existence. Impossible de se reposer quand il s’approche avec sa balle pulvérisée par des centaines de coups de mâchoire, ou avec un bout de bois qui fait au moins trois fois sa taille. Cette vitalité de tous les instants, il la paie hélas parfois de sa vie. Car si le boxer a un grand cœur, celui-ci n’en est que plus fragile, et peut donc lui jouer un très mauvais tour quand il le fait trop monter dans les tours. Voilà pourquoi, on le perd trop souvent avant l’âge de dix ans. Et que ça fait un mal de chien quand l’heure du grand départ survient.

Ah, ce regard de chien battu !

L’autre activité préférée du boxer, c’est le sommeil. Après l’effort, il lui faut du réconfort. Ou plus exactement, du grand confort. Car dormir en chien de fusil, c’est pas du tout son truc. Avec lui, votre confortable canapé trois places verra progressivement sa capacité se réduire d’un tiers, puis de moitié, et même parfois des trois-quarts, quand, couché sur le dos, votre clebs se met à mesurer près de deux mètres de long, ses griffes arrière venant gentiment vous signaler qu’il serait temps d’aller aussi vous coucher. Mais comment lui en vouloir quand, après s’être réveillé, il vous regarde avec des yeux emplis de tendresse et de reconnaissance pour cette vie de chien que vous lui offrez. De quoi confirmer ces paroles de Brigitte Bardot : « un chien, c’est un cœur avec plein de poils autour ».
 
Comme un chien dans un jeu de quilles

Difficile de trouver plus lourdaud qu’un boxer lâché dans un environnement fragile. Son enthousiasme naturel transformerait n’importe quel magasin de porcelaine en stock de débris, et donc n’importe quel salon bien ordonné, en un champ de bataille pilonné par l’artillerie. Pour être honnête, ce n’est pas toujours la maladresse qui motive un tel ouragan. Il peut aussi y avoir un soupçon de rancune d’avoir été laissé seul trop longtemps, ou encore un zeste d’espièglerie, comme celle d’un gamin turbulent en mal d’attention. Mais tant pis pour les pieds rongés de ce tout nouveau fauteuil, ou pour ces magnifiques plantes vertes dont les restes gisent désormais aux quatre coins de la pièce, là où trône votre molosse qui s’empresse de montrer sa joie de vous retrouver. A ce moment précis, souvenez-vous de Victor Hugo qui écrivait  « le chien a son sourire dans sa queue ».

Le chat en chien de faïence

L’ennemi intime du boxer, c’est le matou. S’il ne peut pas le pifer, c’est sans doute parce qu’il a un museau comme le sien. Alors, puisqu’ici-bas, il n’y a de la place que pour une seule créature divine, il lui garderait bien un chien de sa chienne et rêverait même de le découvrir dans la rubrique des chats écrasés. Je me souviens qu’on pouvait faire disparaître chacun de nos trois cabots dans un nuage de poussière, rien qu’en prononçant ce mot magique : « CHAT ! ». Nom d’un chien, ces deux-là ne sont vraiment pas « félins pour l’autre ». Bon, là, c’est un peu tiré par les poils, je l’avoue.

Après avoir lu ce témoignage, vous me direz peut-être qu’au final, vous pourriez en écrire autant sur vos chiens à vous. Mais voilà, le boxer, c’était mon chien à moi. Et il le redeviendra dès que je pourrai lui consacrer le temps et l’espace dont il aura besoin pour s’épanouir. Alors, pour conclure en harmonie, donnons la parole à Mark Twain : « C’est par piston qu’on entre au paradis, car si c’était par mérite, mon chien y entrerait et moi, je resterais dehors ».

23 mai 2021

Les élections départementales et régionales en Alsace

Fabien Nierengarten

Les vieux réflexes départementaux sont encore très présents chez les (tout récents) Conseillers d'Alsace sortants et leurs équipes. Quant à leurs concurrents lors de ces élections, certains d'entre eux ne saisissent pas vraiment la portée de la création de la CeA à laquelle ils postulent pourtant. C'est sans doute trop leur demander de se projeter vers l'avenir alors qu'ils sont encore ancrés dans le passé. Concernant l'absence de "synergie" entre candidats aux départementales et candidats aux régionales, n'oublions pas que les uns ont beau faire partie de la même formation politique que les autres, ce n'est pas pour autant qu'ils soutiennent les mêmes listes à l'échelle régionale. Ceci explique largement cela...