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1 mars 2022

Colmar : maintien ou non du festival Spivakov ?

Isabelle Kieffer

Je crois avoir compris que Colmar se posait la question du maintien ou non du festival de musique 2022 au vu de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. La réponse me paraît évidente : non. Au moins ça, en signe de solidarité. V. Gergiev, éminent chef d’orchestre proche de V. Poutine et du Kremlin, est déjà exclu de maintes scènes internationales sauf à prendre publiquement position contre la guerre. V. Spivakov avait approuvé l’annexion de la Crimée. On comprend bien que dans une dictature, une vraie, des artistes se montrent conciliants avec le pouvoir pour favoriser leur carrière, on n’est pas obligé de leur dérouler le tapis rouge. Au temps de l’URSS, certains avaient pris le risque de la fuite et de l’exil.
Depuis deux ans des musiciens de valeur, de petits et grands ensembles, des solistes de talent en France et ailleurs n’ont pu se produire en public à cause des mesures sanitaires et vivent très difficilement de leur art.
Je ne doute pas qu’ils seraient prêts à prendre la relève au pied levé, à venir à Colmar. Cela ferait souffler un vent de jeunesse sur un festival devenu assez plan-plan avec une programmation tout aussi plan-plan d’un morne consensus.

Photo DNA


Bernard Rodenstein

Le scandale serait absolu si Spivakov demeurait l’invité de Colmar pour ce festival. Surtout après la manifestation en faveur de l’Ukraine autour de la statue de la Liberté. Les accointances poutiniennes du chef d’orchestre sont de notoriété publique. La décence voudrait qu’il renonce de lui-même à venir. De nombreux artistes et musiciens russes osent prendre leurs distances avec le dictateur. Au prix de leur liberté et de leur vie. Leur courage serait bafoué par le maintien du festival de cet affidé du régime.



Eric Straumann

On s'est donné un délai pour organiser la suite.

26 septembre 2021

Isabelle Kieffer

- 26/9/2021 - Quand j’ai lu que Straumann se réjouissait du retour des marchés de Noël cependant « réduits de 10% », j’ai frémi pour les Colmariens. Rien ne change. Bistrotiers et commerçants imposent leur loi. Quant à Obernai qui en avance la date...
Mon amie qui habite avenue de la Marne n’en peut plus des animations et événements, les vaches ça a été le pompon, elle construit au fond des Maraîchers mais désespère de vendre son grand et bel appartement, pas une proposition depuis Mai. Le problème et le coût du stationnement en dissuadent plus d’un.
À croire que villes et villages alsaciens qui ont pourtant des atouts suffisants avec leur architecture, leur cachet, leur pittoresque, leurs musées, tiennent à devenir un grand parc d’attraction.

29 août 2021

Colmar, une ville où on ne respire plus

Isabelle Kieffer

QU’EST-CE QU’IL RESTERA

d’une vie quotidienne plaisante à Colmar, pour les Colmariens ?

Coup de fil éploré de l’amie Jeanine, 90 ans. Elle ne conduit plus, elle n’a ni portable ni internet. Mais bon pied (avec une canne, certes) bon œil et tête solide.

Son plaisir c’était d’aller entre la place de la Cathédrale et Grand-Rue où elle pouvait se rendre à pied. Les trottoirs envahis par les pauvres limonadiers c’est déjà pas simple, le pressing laissant la place à un glacier de plus ça va lui faire bien loin pour déposer ses vêtements et son linge, et maintenant la FNAC : atterrée.

Elle aimait y flâner, feuilleter les livres, en acheter un, regarder les portants de cartes, choisir un DVD, elle y donnait ses photos à développer, savait pouvoir y trouver un cadeau, un objet du quotidien.

Oui le magasin avait besoin d’un coup de neuf, oui la moquette était bien moche et bosselée mais voilà c’était là à portée de mains, de regard. Et en sortant elle se reposait dans un salon de thé sous les arcades.

« Je vais y aller comment à Houssen, et puis c’est moche Houssen. Si mon téléphone, mon téléviseur, ma radio clabotent avant moi je fais quoi ? »

Et à la place ? Un truc à vêtements pour ados, à gadgets comme les trois quarts de la rue des Clefs, un temple du nougat, du chocolat, du bredele ?

Colmar ville musée ? Laissez-moi rire (jaune) : un musée ça vit, ça vibre, ça donne à penser, ça apporte du bonheur, ça nourrit l’âme et le cœur, on va, on vient, on retourne sur ses pas.

Les Colmariens n’ont plus de cinéma d’art et d’essai, n’ont plus la librairie Hartmann, les quelques boutiques dites de proximité disparaissent peu à peu et maintenant la FNAC : « une ville où il fait bon vivre », une ville de culture vraiment ? Une ville où on ne respire plus.

17 août 2021

Les malheurs du monde

Isabelle Kieffer
17/8/2021

Les Afghans tentent désespérément de fuir un régime de terreur.
Les Haïtiens déblaient gravats et cadavres à mains nues.
Les Libanais meurent pour 1 litre d’essence.
Les Kabyles (et d’autres) voient brûler leurs forêts et villages.
Maurice et Huguette doivent montrer leur QR code pour siffler une bière en terrasse.

18 juin 2021

« Un vrai tourisme »

Isabelle Kieffer

« Un vrai tourisme » : expression un peu absconse lue je ne sais plus où à propos de Colmar depuis que bars et restaurants sont ouverts, à l’extérieur comme à l’intérieur.

Envahissant d’ailleurs l’espace public du centre-ville. Si la politique municipale à venir est d’interdire ce centre aux voitures pour le consacrer aux piétons (pourquoi pas ?) qui zigzagueront entre les tables, il conviendra de réduire fortement le coût des parkings qui donnent accès à ce centre : ceux de la mairie, de la Montagne verte, Saint-Josse.

À défaut, on continuera à entendre « le centre je n’y vais plus depuis longtemps » et à faire prospérer les centres commerciaux.

Pour ma part j’aurais préféré que la place du marché aux fruits redevienne une place avec des bancs à l’ombre des arbres, une jolie fontaine, où le piéton, le touriste puissent se poser et se reposer sans avoir à consommer.

8 mai 2021

Aide aux étudiants

Isabelle Kieffer

Une belle initiative pour les étudiants

que « Flames » pourrait peut-être reprendre, même si l’année scolaire et universitaire se termine bientôt. Beaucoup d’étudiants de l’IUT et des lycéens ont souffert de la crise liée au COVID : pas de petits jobs ni en cours d’année ni pendant les vacances, des parents eux aussi en difficulté pour aider leurs enfants.

À Vence opération de soutien « remplis une box » : dans une boîte des produits alimentaires non périssables, des produits d’hygiène, du matériel « scolaire » (stylos, feutres, ramette…), des douceurs pour le moral, un mot d’encouragement et tout ce qui paraît utile ou réconfortant...

Les étudiants s’inscrivent via une adresse-mail puis se rendent au lieu de collecte ouvert trois fois par semaine.

29 avril 2021

Mobilité, accessibilité et terrasses

Isabelle Kieffer

- 29/4/2021 - Toujours au ras du bitume mais le nez en l’air, je remercie la municipalité de sa campagne par grands panneaux d’affichage pour la propreté de la ville, pour la sécurité des « espaces partagés ».

Ces incitations sont nécessaires, elles resteront lettre morte si l’effort demandé n’est pas encouragé par l’installation de nouvelles poubelles publiques (à vider régulièrement), ça ne doit pas être tellement plus cher que les débauches de fleurissement et décorations de l’ère Meyer. Le 20 km/h et la priorité aux piétons concernant certaines rues, anciens chemins ruraux sans trottoirs, ne seront respectés qu’avec un marquage au sol répété. Le conducteur pressé ne voit pas le panneau placé en hauteur mais il est supposé regarder la chaussée devant lui. Ce marquage ne doit pas être bien cher non plus à effectuer.

Une journée pour la mobilité, l’accessibilité c’est bien, une réflexion et des décisions pour les années à venir c’est mieux. Quitte à déplaire à certains.

On a bien compris qu’à la fin du confinement cela allait être la fête des terrasses des bars et restaurants de l’hyper-centre : mais aux jours meilleurs la municipalité va-t-elle continuer à tolérer une extension ad libitum desdites terrasses avec leurs parasols bariolés et parfois, joie pour les riverains, une musique à fond les basses jusqu’à une heure avancée ?

Place de l’Ancienne Douane, de la Cathédrale, Grand-Rue et autres... le piéton, alerte ou pas, encombré ou pas, avec des enfants, un parent ou un ami âgés, une poussette, un fauteuil roulant se demande par où passer, se glisse comme il peut entre les tables.

Les boutiques à peluches-cigogne et petits cœurs made in China en mal de clients depuis plus d’un an vont-elles continuer à pouvoir étaler leurs tourniquets ?

Quelle ville veut-on et pour qui ?

20 avril 2021

Colmar ville propre

Isabelle Kieffer
20/4/2021

Je ne demande pas que Colmar devienne une « ville verte » : à l’impossible nul n’est tenu, on peut grignoter de ci de là, attendre que la végétation pousse au-dessus du parking Montagne verte, couvrir les pavés de bacs à fleurs, entretenir et valoriser les quelques parcs et promenades, essayer de rendre la minérale place Rapp plus fleurie et arborée ainsi que l’espace désert devant les Unterlinden (comme l’avait promis feu M. Meyer)… faut pas rêver, on n’aura jamais Hyde Park ni Central Park.

Moi, je souhaiterais juste que Colmar devienne une ville propre, enfin plus propre. Je sais, je me répète. Les containers pleins parce que pas assez souvent vidés, leurs abords dégoûtants jamais nettoyés, les poubelles qui vomissent les détritus pendant des jours et des jours et ça s’entasse, les crottes de chien parce qu’il n’y a pas de distributeurs de sacs et que bon, aller en chercher à la mairie, la barbe, les bouts d’herbe autour des arbres, les parterres y’a pas intérêt à y mettre un pied ou une patte…

Appels répétés, hebdomadaires, au service « déchets » de la mairie qui répond - aimablement - quand il peut, pas souvent. Des interventions ponctuelles, insuffisantes pour vider ce qui peut l’être. Un employé a eu cette phrase magnifique : « Mais enfin, pourquoi c’est plein tout le temps ? ».

31 mars 2021

Citoyens de seconde zone ?

Isabelle Kieffer

Désolée d’être au ras des pâquerettes ou plutôt du bitume. Ce matin hop en route pour le Champ de Mars, promenade du chien : pas d’souci, des poubelles tous les 20 mètres, des distributeurs de sacs ad hoc aux 4 coins. Facile de respecter les règles de propreté.

Oupppsss, des travaux partout, des rues bloquées, après des demi-tours périlleux me voilà au tout nouveau parc de la Montagne verte : pas d’souci etc... tout pour le confort du chien, du maître, des passants et des touristes.

Alors je pose une question à l’équipe municipale : pourquoi MON quartier est-il laissé à l’abandon ? Des poubelles très très rares qui débordent, pas de sacs pour les toutous, des containers bourrés cernés par les détritus. Donc c’est sale, partout. Donc il faut appeler la mairie et les services concernés une fois, deux fois et plus pour solliciter leur extrême bienveillance et leur intervention.

Il faudrait peut-être songer à redéployer les équipes et redéfinir les tâches pour que beaucoup de Colmariens ne se sentent pas citoyens de seconde zone ?

21 mars 2021

Cérémonie des Césars

Isabelle Kieffer

Ah les pisse-froid, les pisse-vinaigre, les pères la pudeur, les « cachez ce sein que je ne saurais voir », les qui censuraient Brassens et Boris Vian les voilà de retour avec les commentaires et même une sorte de pétition sur cette pitoyable cérémonie des Césars.

Vulgaire, obscène : oui, mais pas à cause de C. Masiero qui en se mettant à nu (et alors ? comme si la nudité des unes et des autres n’envahissait pas les scènes et les écrans depuis belle lurette, il faut sortir M. Hemedinger), défendaient les petites mains, les sans-grade du cinéma, de la musique, des arts plastiques, de la culture en général, les intermittents en détresse… Madame Masiero (qui mériterait de grands rôles mais bon, après 50 ans et sans chirurgie esthétique c’est dur) aussi nue qu’ils le sont tous depuis un an donnait du sens, façon coup de poing, à ce spectacle.

La vulgarité, l’obscénité vraies elles venaient plutôt d’actrices, d’acteurs reconnus, aux cachets monstrueux, aux vêtements hors de prix, rivalisant de prétention, osant des blagues salaces de salle de garde, faisant la gueule, crachant dans la soupe… et faisant tout mais vraiment tout pour que personne n’ait envie de soutenir le cinéma.

8 mars 2021

Isabelle Kieffer

(Stationnement suite)

On se demande quelle logique préside au fait que si le stationnement est enfin devenu gratuit à Colmar (dans la limite d’une heure) pour les médecins et infirmiers, il coûte 240 euros par an ou 20 euros par mois aux kinésithérapeutes, sages-femmes venant à domicile.

Par ailleurs, voyant x rues vides de voitures garées depuis l’installation de parcmètres un peu partout, je me demande où diable les gens mettent maintenant leur(s) voiture(s).


Commentaire :

Un jour un natif [de Colmar] m'a dit, le parking gratuit et disponible le plus proche du centre-ville, c'est Sundhoffen. Donc peut-être là-bas.
T.O.

20 février 2021

Méli-mélo


⬦ Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester.
Proverbe indien

⬦ Ah la page Facebook d’Éric Straumann : je la consulte de temps à autre, un peu par masochisme, désarmée souvent par sa vacuité et sa vanité. Contente cependant d’apprendre que M. Straumann est heureux en ménage et portait en d’autres temps moustache et pantalon à pattes d’éléphant.
Après l’épisode de fin Janvier on se disait, bon là quelque chose va être fait pour la sécurité de ceux bien obligés de sortir de leur igloo : ben non. Incompréhension, déception et même colère : « je le voterai plus ».
Je note quelques bonnes initiatives toutes neuves sur le plan santé. Tant mieux. Je suggère de réfléchir à l’initiative de la ville d’Haguenau : reconvertir des chalets de Noël en points de vente et retrait de repas à emporter préparés par des restaurateurs, pour un prix modique. Étudiants, lycéens, collégiens, employés, travailleurs, travailleuses privés de cantines et cafés seraient contents de ne pas avoir à se rabattre sur fast-food, sandwichs, viennoiseries, bonbons, barres chocolatées…
Isabelle Kieffer - 18/2/2021
https://www.alsace20.tv/VOD/Actu/Choix-de-la-redac/HAGUENAU-Recycler-chalets-Noel-pour-aider-restaurateurs-SaMSwRNO3D.html?fbclid=IwAR36_euNoqmb6INzD0FGtaMuTi5bkZETW1gRqWV6NPHPpBNw4d9K61G50Zo

⬦ Bon, alors, cette histoire de non-essentiel... le boulanger, me disait ma mère sentencieusement, ça, les gens en ont besoin. Pas forcément en fait, on peut faire son pain, cultiver ses légumes etc., qu'est-ce qui est réellement vital : manger, boire, dormir dans un abri, respirer, on le sait. À part ça, chacun a sa planète avec ses essentiels à lui, matériels et immatériels. Mais luttons pour que l'Art (vaste sujet) ne soit pas remplacé par une culture de masse uniforme et insipide, un art de supermarché, un art filtré par un écran.
Ce serait en effet non-essentiel et orwellien.
Je ne suis pas philosophe et laisse aux esprits plus aiguisés le soin d'affiner.
Viviane Redeuilh

⬦ [L'ALSACE - 8/2/2021]
Colmar ne sera pas capitale française de la culture
Elle se rêvait « capitale française de la culture » en 2022 : Colmar, qui candidatait pour un label assorti d’une enveloppe d’un million d’euros, financée à même hauteur par le ministère de la culture et la Caisse des dépôts.
Mais la cité de Bartholdi n’est pas parvenue à franchir le cap des présélections assurées par un jury de sept personnalités du monde de la culture. Son choix s’est porté sur le Grand Angoulême, les villes de Brest, Laval, du Mans, de Metz, de Saint-Paul de La Réunion, de Sète, de Villeurbanne et de la Communauté de Communes du Val Briard.
Le jury auditionnera les candidats retenus durant la dernière semaine de mars. La ministre de la Culture annoncera ensuite la collectivité lauréate de la première édition de ce label « Capitale française de la culture » qui se déroulera du 1er janvier au 31 décembre 2022.
https://www.lalsace.fr/culture-loisirs/2021/02/08/colmar-ne-sera-pas-capitale-francaise-de-la-culture

⬦ C’était pas une bonne idée de confondre bombes de gel hydroalcoolique et dégivrant, posées sur le siège passager. Curieusement le premier a agi un peu.
I.K.

19 janvier 2021

Isabelle Kieffer

Qui ose prétendre que les réseaux sociaux sont des creusets de haine ? Pour vous prouver le contraire allez donc sur le profil Facebook d’Éric Straumann : le royaume des Bisounours, des torrents d’amour et de reconnaissance, des bravos, des mercis tous azimuts. Le (la) gestionnaire du profil devrait prendre garde à ne pas faire passer les Colmariens pour des ravis de la crèche et à ne pas faire sombrer Eric Straumann et son équipe dans le ridicule.


COMMENTAIRES

Sauf erreur, le gestionnaire du profil Facebook d'Éric Straumann s'appelle Éric Straumann lui-même. Et il prend effectivement très souvent la peine de répondre directement à telle ou telle question ou telle ou telle accusation. Bien sûr, comme ses prédécesseurs, il a encore (beaucoup) trop tendance à bloquer ou censurer (avec une réactivité parfois assez incroyable), mais on va dire que c'est le métier qui veut cela et qu'il se soigne progressivement...
Loïc Jaegert-Huber

18 janvier 2021

Isabelle Kieffer

J’ai beaucoup de respect pour M. Meistermann qui cependant écrit à côté de la plaque (de verglas). Il nous évoque des arbres fracassés, des branches tombées ce qui est bien triste, je lui parle de Colmariens à qui il peut arriver la même chose. Non, nous ne faisons pas « comme si de rien n’était », non, nous ne tenons pas à sortir pour notre petit jogging, notre frivole shopping et nos après-midi mondaines mais pour aller travailler, conduire et chercher les enfants à l’école, nous ravitailler sans craindre l’accident. Éventuellement pour faire 50m avec le chien derrière lequel on risque de se retrouver à plat ventre. J’ai l’intuition qu’en ce moment pouvoir se rendre à une déchèterie n’est pas la priorité.

J’ai tellement de respect pour les employés municipaux chargés de nous tirer de ce bourbier verglacé que j’ai hâte de les voir pour les féliciter.

Point positif : les rares automobilistes respectent enfin le 20km/h de rigueur autour de mon domicile.

17 janvier 2021

Colmar sous la neige : de nombreux habitants en colère

Isabelle Kieffer

Moi je suis en colère et je n’ai ni le loisir ni l’envie de faire de la philosophie de comptoir sur les concepts en vogue.
Depuis Jeudi 14 je subis un troisième confinement encore plus strict et je pratique la distanciation sociale à 100%. Jusqu’à quand ? Jusqu’au redoux ?
Je ne suis pas la seule à vivre dans un quartier où pas un engin municipal n’est en vue pour déneiger, saler, sabler, ni de jour ni de nuit. Où des rues sans trottoirs sont des patinoires, où il faut être kamikaze, affamé ou dans la fleur de l’âge pour s’y aventurer, une voisine de 77 ans avec fracture du col du fémur ne pourra honorer son RV de vaccination anti-COVID la semaine prochaine, elle se demandait d’ailleurs, avant sa chute, comment elle s’y rendrait.
Pourquoi diable ne pas faire appel à l’armée si les équipes municipales sont insuffisantes et un des engins en panne ?
Cette neige est exceptionnelle certes mais elle était annoncée. Il paraît que gouverner c’est prévoir.
Les riverains de ces rues abandonnées à leur sort font ce qu’ils peuvent, pas sûr que la Mairie fasse autant qu’il faudrait.


☐ Christian Meistermann
[Adjoint en charge de la voirie, de l'espace public, du développement durable, des espaces verts et des milieux naturels.]

Bonjour à vous tous,
Nous sommes dans des conditions exceptionnelles !
C’est malheureusement dans ces moments que l’on apprécie de pouvoir compter sur les agents de la ville et sur un effectif au complet. Beaucoup de coups de téléphone laissent à penser que les gens ne se rendent pas compte de la situation dans laquelle nous sommes. Chacun voulant pouvoir fonctionner comme si de rien n’était. Une fois de plus nous avons la preuve que le personnel est une ressource et non une charge pour la collectivité. Merci à lui.
Plus d'une centaine d'arbres ont souffert de façon plus ou moins importante. Difficile d'avoir une vision globale car certains arbres devront être abattus lorsque la neige aura fondu. Il y a beaucoup d'interventions qui nécessitent une nacelle et avec la neige ça complique un peu les choses. Les dégâts sont vraiment importants. Nos arbres ont souffert de sécheresses répétitives et n'ont apparemment plus l'habitude de supporter de la neige lourde. Au delà du cimetière , les parcs et squares sont aussi fermés pour raison de sécurité et grâce à l’aide de la voirie nous avons pu laisser ouverte la déchèterie du Ladhof alors que les autres ont été obligées de fermer soit la voie d’accès soit les voies de circulation autour des bennes et la plate-forme ne pouvaient être déneigées.
Bon courage à tous.

21 octobre 2020

Tourisme de masse

Isabelle Kieffer

Eh bien voilà, même décrié, même en piteuse posture, même honni, le tourisme de masse continue à enlaidir impunément notre ville. Las, la jolie et raffinée boutique « le Cabinet de curiosités » de la rue des Tanneurs qui présentait de beaux objets, livres, tableaux... a cédé la place à une boutique de souvenirs, tous plus laids et kitsch les uns que les autres, bien accumulés en vitrine et forcément sur le trottoir. Juste à côté de la façade délirante d’un restaurant. Pourvu que le boulanger, le chapelier, l’encadreur résistent...

Dans un autre secteur commercial, rue Vauban, un magasin certes un peu désuet, pas tape-à-l'œil ni glamour, des sous-vêtements, des pyjamas, chemises de nuit, bas et collants de qualité, allez hop, fermeture, une boutique de chocolats ! comme s'il n’y en avait pas assez un peu partout avec même un musée (?). Y a-t-il un complot pour jeter les Colmariens dans les bras de l’obésité et du diabète ?
Qu’est-ce qu’il va nous rester : Monoprix ?

26 septembre 2020

26/9/2020

Isabelle Kieffer

Ça m’a agacée (FR3) ce concert de louanges pour G. Meyer sans que le journaliste n’évoque brièvement en contrepoint les erreurs d’orientation et de choix tout en n’hésitant pas à montrer des images où G. Meyer était visiblement très malade et diminué.

Après avoir vu dans L’Alsace l’appel aux dons d’Espoir je crois que cette association est en piteuse posture. Aucune activité pendant x mois, magasin fermé, aucune vente. Jardinage, menuiserie, déménagements… en plan. Des bénévoles de plus de 60 ans qui ont peur de reprendre par peur de la COVID, il a bien fallu restreindre les activités. Ce qui m’a été confirmé par leur menuisier venu poser des étagères. Les responsables en sont sûrement les premiers inquiets et désolés. Les cours de FLE à la Cimade n’ont pas repris non plus.

Que le patronat esclavagiste de l’hôtellerie-restauration profite de la situation n’a rien d’étonnant, d’autant que le système français est plutôt protecteur pour les employés en cas de chômage. On ne peut qu’encourager les jeunes à faire des études pour ne pas être réduits à travailler comme des forçats avec des horaires impossibles et des salaires de misère.
Quand ces patrons ne trouveront plus d’employés, il faudra bien qu’ils changent de comportement et de grille salariale.
Je ne serais pas fâchée de voir certaines terrasses se ratatiner au lieu de s’étendre de plus en plus (le Pfeffel va atterrir dans le musée) en servant une bouffe moins que médiocre, certains bars à ivrognes (Grand-Rue) partir ailleurs.

Cavaler dans tous les sens, se référer à Facebook et s’y activer, ne vouloir déplaire à personne et surtout pas aux propriétaires de chalets qui en plus paient pour être là, le marché de Noël on n’y coupera pas alors qu’on s’est bien passé de la Foire aux vins, de la fête du marché couvert etc., difficile d’avoir le beurre et l’argent du beurre ; les magasins de souvenirs je ne les regretterai pas.

Il y a effectivement un problème de police municipale habituée à tourner mollement pour surveiller le stationnement, pas à assurer la sécurité, on n’en voit jamais à pied. Si, une fois, arrêtée par la brigade verte qui a contrôlé si j’avais les sacs pour mon chien ! En fin de soirée, le dimanche, il m‘arrivait de croiser des individus assez inquiétants ravis de faire peur aux petits vieux, des jeunes faisant les zouaves en scooter, dans la nuit, c’était les ivrognes.

On peut écrire aux adjoints. Ils répondent vite, sans l’arrogance des anciens. Nous, nous avons une association de quartier (un peu minable mais gentille) qui obtient des choses (urbanisme).

30 juin 2020

Isabelle Kieffer

Et après ?

À la suite de la lecture d’articles sur le tourisme de masse, je propose deux pistes de réflexion pour le nouveau maire et son équipe :

1/ « Dubrovnik est devenue invivable quand elle a cessé d’être une ville pour devenir une destination. »

2/ « Comment changer de modèle sans tuer la poule aux œufs d’or ? »

Monsieur le Maire, rendez-nous notre ville et ouvrez-lui de nouvelles perspectives d’activités et d’emplois.

10 juin 2020

Isabelle Kieffer

Fin de règne : au royaume de l’absurde

Mais qu’est-ce qui a pris à l’équipe municipale moribonde d’imaginer et créer vite fait mal fait une piste cyclable au milieu d’un axe circulaire ? Dans l’esprit (?) « tout pour le vélo » de l’après confinement ?

Comment dit-on de nos jours ? Accidentogène puissance 1000.

Le boulevard du Champ de Mars, le boulevard Saint-Pierre ne longent pas un désert mais des résidences et maisons, des hôtels, un parking public, un parc, des places de stationnement, des petites rues perpendiculaires qui permettent d’accéder au centre.

Alors il fait comment l’automobiliste même vigilant, même prudent, même avec les yeux sur les rétroviseurs et la main sur le clignotant pour ne pas couper la route aux cyclistes quand il doit absolument tourner ? À moins de s’offrir plusieurs tours de Colmar dans l’esprit de R. Devos ?

Les pistes cyclables sur les trottoirs ce n’était pas une bonne idée, mais alors là... Pourquoi cette précipitation ? À quel prix ?

29 décembre 2019

Isabelle Kieffer

Marchés de Noël : clap de fin

Et ouf généralisé ! Même de la part d’une commerçante ayant une boutique de souvenirs dans une des rues piétonnes, c’est dire.
Un site internet voué aux marchés de Noël en Alsace montre une ville de Colmar magique, sous la neige, dans la nuit, quelques rares chalands, un quai de la Poissonnerie, une place de l’Ancienne Douane déserts ! Charmant.
C’est ne pas rendre compte de la cohue indescriptible sur 5 semaines, des ordures autour des poubelles publiques qui débordent, des incivilités de nombreux visiteurs, de l’exaspération ambiante. Où sont le charme et le plaisir ?

Quant aux Colmariens... Quant aux commerçants, dont le chiffre d’affaire s’effondre faute de voir leurs clients habituels…

Strasbourg réfléchit très fort, semble t-il, à « un autre modèle » pour 2020, l’actuel ayant rencontré ses limites et essuyé une avalanche de critiques voire de colère. Certaines villes ont opté pour une ouverture en fin de semaine seulement.

Bien sûr que la place Rapp, le parc du Champ de Mars se prêteraient fort bien à cette manifestation dont la durée pourrait être réduite à 3 semaines.

Où en est la réflexion des candidats aux Municipales à ce sujet, quelles sont leurs propositions ?