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2 mai 2021

Dossier lindane : l'association Tiefenbach environnement (ATE) a obtenu gain de cause

2/5/2021

Rendez à César ce qui est à César

Grâce à l'action de l'association Tiefenbach environnement (ATE), sous l'impulsion de son président Jean-Paul Roth, le dossier empoisonné - c'est le cas de le dire ! - du lindane a enfin pu connaître un épilogue heureux. Sans le formidable travail accompli par cette association qui se bat depuis début 2019 pour la dépollution du site, nous serions toujours au même point, à ignorer de quoi il retourne, pendant que les élus minimiseraient, temporiseraient, regarderaient ailleurs. Comme ils l'ont fait sous l'ère Meyer. Le lindane serait resté là où il est. Le lindane, un pesticide perturbateur endocrinien et nerveux, très toxique, dont 700 tonnes ont été stockées à l'ouest de Colmar. D'après Frédéric Hilbert, « les fûts qui se situent à quelques centimètres de la nappe phréatique ont déjà commencé à la polluer. Il est ainsi interdit de pomper l’eau de la nappe dans une partie de l’ouest colmarien. »
Profitant de la campagne des municipales, Jean-Paul Roth a adressé à tous les candidats concernés un questionnaire leur demandant de prendre position sur le sujet.
E.D.

[Extraits]

Tous les candidats aux élections municipales de Wintzenheim et de Colmar ont été sollicités pour répondre à notre questionnaire :

Frédéric HILBERT, Stéphanie VILLEMIN, Liste OUVERTURE CITOYENNE, Gilbert MEYER, Tristan DENECHAUD et Eric STRAUMANN pour Colmar ; Claude KLINGER ZIND, Serge NICOLE pour Wintzenheim.

Tous ont répondu à l’exception de Serge NICOLE maire de Wintzenheim qui nous a signifié qu’il refusait de répondre par écrit à la totalité de l’enquête. Notre association déplore et regrette ce refus qui ne bénéficie ni à la clarté, ni à la transparence que Monsieur S. NICOLE est censé apporter aux électeurs et au programme politique municipal qu’il défendra en tant que candidat à un nouveau mandat.

Stéphanie VILLEMIN a souhaité nous rencontrer pour échanger avec nous préalablement à sa réponse au questionnaire. Ce qui fut fait.

L’ensemble des maires de Colmar Agglomération (autres que S. NICOLE et G. MEYER) a également été destinataire de notre questionnaire. Aucun n’y a répondu, ce qui ne manque pas de nous interroger sur l’idée que ces premiers magistrats se font de leur rôle au sein de la communauté d’agglomération, et du bien-fondé qu’ils accordent à cet organe de politique communautaire.
Plusieurs questions concernaient pourtant Colmar Agglomération. Ainsi en est-il d’un positionnement que nous attendions de ces élus concernant la pollution de la nappe phréatique aux déchets de Lindane ; compte tenu en particulier des risques sanitaires majeurs que présente cette pollution susceptible de mettre sérieusement en péril un bien commun essentiel, notre eau potable.
Comment ne pas être conforté alors par l’idée que les ego de nos édiles ne sont pas prêts à laisser leur place à l’intérêt attentionné pour le bien commun d’un territoire, à une gestion cohérente unifiée et moderne des politiques publiques, et à une franche volonté de « faire ensemble » et en bonne intelligence ?

Un questionnaire a toujours ses limites en termes de choix des thématiques et de la méthodologie proposée.

ATE en a pris la mesure. Ainsi, par précaution quant à l’appréciation que nous portons ici sur les réponses des candidats, nous avons aussi parcouru l’espace médiatique et les programmes des candidats pour un regard le plus approchant possible de ce que nous percevons des intentions et sensibilités des candidats.

Dépollution du site PCUK-Lindane, une des préoccupations actuelles d’ATE :

En répondant au questionnaire les candidats HILBERT et KLINGER ZIND se sont engagés à communiquer en cours de campagne leur position concernant la dépollution du site PCUK-Lindane. Promesses confirmée dans leurs programmes, sur les réseaux sociaux, ou dans la presse locale. Leur position est clairement en faveur de la mobilisation de tous les moyens possibles pour aboutir à cette dépollution. Mme VILLEMIN s’engage, dans son programme, à mettre ce dossier à l’étude avec toute la transparence nécessaire pour l’information des Colmariens.

M. KLINGER ZIND va plus loin en évoquant la dépollution du site Ligibel, voisin de PCUK, qui alimente lui aussi, en polluants divers, la nappe phréatique qui s’écoule sous Colmar.

Mrs DENECHAUD, MEYER, STRAUMANN restent particulièrement évasifs, voire taiseux, sur la question. Leur engagement à s’exprimer pendant la campagne électorale ne se retrouve pas dans les propos de campagne et dans leurs programmes. Le prétexte de nécessaires études préalables, ou complémentaires, revient chez Mrs STRAUMANN et MEYER, alors que celles-ci sont déjà faites, que des centaines de milliers d’€ sont consacrés depuis le début des années 2000 à l’étude de l’évolution de la pollution de la nappe, ou à la mise en œuvre de solutions inadéquates et incomplètes. Nous prenons bien sûr bonne note de la motion transmise par CA à l’Etat (rappel que nous fait M. MEYER président de CA). Nous pensons néanmoins qu’une motion supplémentaire aurait pu être produite aussi par la commune de Colmar, et son maire G. MEYER.
Trois valant mieux que deux...

La liste OUVERTURE CITOYENNE prend acte des actions de notre association dans ce « dossier Lindane ». Elle s’engage à la mise en place d’une information citoyenne transparente sur tous les dossiers sensibles, débouchant chaque fois que nécessaire sur un référendum d’initiative citoyenne (RIC). Nous apprécions ce mode de participation citoyenne qui contribue à éviter que les citoyens, associations et défenseurs du bien commun, ne soient régulièrement placés devant le fait accompli par des décisions qui ne relèvent souvent que de quelques personnes ou d’une administration partisane et aux ordres.

27 février 2021

Frédéric Hilbert

Après avoir taillé la haie, direction la déchèterie

20 février 2021

Phil

Colmar, fin de la lune de miel entre la majorité et les écolos...


L.R. : Que s'est-il passé ?

S.M. : Rien d'affolant. Les élus "verts" se sont abstenus de voter le budget car les actions environnementales sont limitées au minimum syndical. Ce qui de toutes façons, n'empêche en rien le vote de la majorité. Et tout s'est fait en bonne entente au final.

L.R. : Mais ils participent bien à la majorité ? Comment un adjoint peut-il s'abstenir sur le vote du budget, lequel met en œuvre les financements de sa délégation ?

S.M. : Non, ils sont force d'opposition. Il y a deux "partis" représentés au conseil municipal. Et l'abstention n'est pas un rejet total, c'est un positionnement qui ne donne pas un satisfecit complet au budget. Les interviews sont assez claires : selon eux le budget pourrait aller encore plus loin en matière d'environnement, donc en l'état il n'est pas totalement satisfaisant, donc abstention logique. Et d'ailleurs, le fait d'avoir eu une place d'adjoint ne signifie pas une allégeance aveugle. Encore heureux pour la démocratie.

19 janvier 2020

Frédéric Hilbert
frederic.hilbert@gmail.com

Il y a un an, une étude a été financée pour un montant de 500 000 € en vue de la réalisation du contournement sud de Colmar. Les résultats de l'étude viennent d'être dévoilés. Et, sans surprise, ils ne valident pas la construction d'une telle route.

vidéo : cliquer ici ↴
https://www.youtube.com/watch?v=iYDhiELn5lI&feature=share&fbclid=IwAR1Da_5CpSKDVnimxpI0i6xhBzYPWUCahsuIcbmo8hQ9pJv37ztXr_ORTas

3 décembre 2019

Pollution au lindane

Frédéric HILBERT

Dans une ancienne gravière, à l’orée du village alsacien, 750 tonnes de lindane sont stockées depuis plus de 50 ans. Les fûts qui se situent à quelques centimètres de la nappe phréatique ont déjà commencé à la polluer. Il est ainsi interdit de pomper l’eau de la nappe dans une partie de l’ouest colmarien.

La pollution se dirige vers l’Est et impacte les Colmariens. Les autorités ont décidé de recouvrir le site d’une couverture étanche. Si celle-ci permet de limiter la propagation de la pollution en évitant l’effet de ruissellement de l’eau de pluie, elle ne peut pas être une solution à long terme.

Elle a été choisie pour des raisons financières, moins de 500 000€ contre 25 M€ pour l’enlèvement des fûts (25 M€, c’est le coût du parking de la Montagne verte). La précarité de la solution choisie a refait surface lorsque des gens du voyage ont installé leur campement sur le terrain contenant la source de pollution. Entre-temps, un autre site a été dépollué à Huningue.

Wintzenheim, sous l’impulsion d’une association de riverains, a voté une motion demandant la dépollution du site. Mais seule, elle n’obtiendra rien. Colmar, principale concernée, et son agglomération doivent également faire pression pour rouvrir ce dossier et dépolluer définitivement ce site.

Nous espérons que l’écologie et l’environnement soient mieux pris en considération. En attendant, nous vous souhaitons d’agréables fêtes de fin d’année.

Frédéric HILBERT - Caroline SANCHEZ

[Prochainement, ouverture d'une nouvelle page dans CI, regroupant tous les articles publiés par « Association Tiefenbach environnement ».]

7 octobre 2019

Faux sondage (suite)

Frédéric HILBERT

- 7/10/2019 - L’histoire des faux sondages pour les élections colmariennes n’est pas anodine car ils peuvent influencer une partie de l’électorat. Tant que cette histoire était confidentielle, la presse n’a jusqu’à présent donné aucun chiffre, je n’ai pas réagi. Mais ce matin, dans les chuchotements, des « résultats » sont affichés. Je ne sais pas si ce sont ceux qui ont circulé, mais c’est un point marqué par ceux qui sont à l’origine de cette fake news. C’est un des principes des rumeurs, dites n’importe quoi, il en restera toujours quelque chose.

Quitte à colporter des rumeurs, la presse locale aurait pu les colporter toutes, car il en est une qui bruisse en ce moment à Colmar et qui donne à la liste que je conduirai une place autrement intéressante...

29 septembre 2019

Gilbert Meyer et le social

Cantine scolaire

Pour des raisons de « bonne gestion » répétées en boucle par l'adjointe Odile Uhlrich-Mallet, les familles indigentes ne pouvant payer la cantine de leurs enfants, malgré une réduction de 30%, devront désormais payer le plein tarif jusqu'à apurement de leur dette.
Victorine Valentin (PS) et Frédéric Hilbert (EELV) sont montés au créneau.

Victorine Valentin :
« On dit très exactement que la hausse des impayés est liée à ce dispositif. Est-ce que vous ne pensez pas que c'est non pas lié au dispositif, mais à la précarité des familles qui justement bénéficient de cette remise parce qu'elles sont exonérées d'impôt ? (...). On a des gens qui ont des difficultés de paiement sur un tarif réduit et on propose de leur appliquer le tarif plein tant qu'ils n'auront pas tout payé. Est-ce que vous ne pensez pas que c'est antinomique ? Est-ce qu'il n'y a pas un risque qu'ils n'envoient plus du tout leurs enfants à la cantine parce que s'ils n'arrivent pas à payer avec une remise de 30%, comment vont-ils payer le tarif plein ? Je présume qu'il y a là un risque alimentaire pour ces enfants. Il y a un risque que ces enfants paient eux d'une tout autre manière. »

Frédéric Hilbert :
« Dans le secondaire, les élèves qui mangent à la cantine et dont les parents n'ont pas les moyens de payer l'intégralité des frais de restauration, ont des aides qui sont disponibles par les fonds sociaux collégiens et les fonds sociaux lycéens. Les situations sont étudiées au cas par cas et certaines familles voient une prise en charge parfois totale de leurs frais de restauration. Ici, vous avez fait une règle générale, en fonction des revenus, vous baissez de 30%. Il y a des situations où les familles vont choisir, malgré cette baisse de 30%, de ne pas envoyer leurs enfants à l'école, alors que ce qui est important - j'entends bien que la gestion est importante - mais ce qui est important, c'est que les enfants puissent manger correctement. Déjà que beaucoup d'enfants ne dorment pas correctement dans leur famille, s'ils ne mangent pas non plus, les chances de réussite scolaire s'amenuisent énormément. Vous avez des outils à la Ville (CCAS) qui pourraient éventuellement gérer ce genre de situation. »

27 juin 2019

Frédéric Hilbert

Pas de caution écologique

Je lis dans la presse ou sur certains comptes Facebook que je rencontre les potentiels candidats aux prochaines élections municipales. Certains me voient déjà accepter un poste d'adjoint. Mais toutes ces informations ne sont pas entièrement justes. Si j'ai rencontré certaines personnes, aucun accord n'a été acté. Si beaucoup souhaiteraient que je les rejoigne, la réciproque n'est pas forcément vraie. Je n'ai que faire d'un strapontin. D'ailleurs certaines rumeurs disaient déjà la même chose il y a 6 ans. Il n'y a qu'à constater leur véracité. Je ne suis pas une caution écologique, les votes qui se portent sur un projet écologique ont plus de poids. J'aimerais qu'en mars prochain les électeurs aient ce choix.
27/6/2019

28 février 2019

Retour sur le dernier conseil municipal

Vote du budget : La parole à l'opposition

Frédéric Hilbert :

- Le quotidien des Colmariens n'est pas assez pris en compte. Pour financer vos projets, nous avons un budget de fonctionnement qui est à l'os, d'après les propos que vous aviez tenu l'an dernier, c'est bien le résultat de votre gestion depuis de nombreuses années.

- Les associations qui manquent de locaux, des infrastructures qui manquent d'entretien, des feuilles mortes qui sont ramassées très tardivement, mais bon, tout va bien puisque les lumières de Noël ont été posées à temps.

- Quand vous dites que le parking de la Montagne Verte c'est un poumon vert, moi je veux bien un poumon vert ; on attire encore plus de voitures au centre-ville et on dit, parce qu'on met quelques bacs à fleurs sur le dessus, que c'est un poumon vert ?

Tristan Denéchaud :

Pour ma part, c'est la même chose que pour mes collègues, on n'est pas d'accord avec la philosophie générale (...), on a comme toujours un investissement, un fonctionnement à l'os qui est comprimé au maximum. Quand vous êtes fier de dire, voilà, le fonctionnement est comprimé, il n'augmente pas, cela veut dire que derrière, c'est un service aux Colmariens qui n'augmente pas. On peut toujours faire des économies, mieux s'organiser, etc. Mais jusqu'à un certain point. Là, sur 5 ou 10 ans, on a un fonctionnement qui ne bouge pas, cela veut clairement dire que le service se dégrade et je pense que la majorité des Colmariens le constate tous les jours, notamment ceux qui ont le plus recours aux services.
On compare à Strasbourg, on compare à Mulhouse, mais tout le monde ici peut comparer les services qui sont offerts à Colmar et ceux qui sont proposés à Strasbourg ou à Mulhouse. À Mulhouse, s'il faut parler des transports, c'est 2 lignes de tram, à Strasbourg c'est 5 lignes.
Je ne prends [en exemple] que les transports, mais dans tous les domaines c'est pareil, dans la culture, dans le social, dans l'investissement pour les écoles, le fonctionnement... (...) Vous prenez des différences annuelles par habitant (...) moi, je prends des différences mensuelles parce que ça parle un peu plus aux gens. La différence entre Colmar et Strasbourg, en terme de fiscalité, 12 euros par mois et par habitant. Différence par rapport à Mulhouse, 4,58 euros par mois.
Est-ce que pour 4,58 euros, pour 12 euros par mois, respectivement, on n'a pas un service qui est infiniment meilleur et infiniment plus complet à Mulhouse et à Strasbourg ?
C'est un choix, c'est le choix que vous avez fait, les électeurs se sont en majorité, disons en majorité des exprimés, portés sur votre philosophie. Clairement, je pense que les collègues partagent, ce n'est pas la nôtre, ce n'est pas la mienne en tout cas.
Il y a des choses qui viennent un petit peu tout gâcher, comme le changement des définitions mathématiques. Vous nous avez redéfini une moyenne. Alors maintenant, une moyenne c'est : on prend la valeur la plus basse, la valeur la plus haute, on la coupe en deux et puis c'est ça une moyenne. Non. La moyenne, c'est toutes les valeurs divisées par le nombre de valeurs. Sinon, le salaire moyen en France avoisinerait les 1 million d'euros, et malheureusement ce n'est pas le cas...