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12 novembre 2022

Le kiosque de la Cathédrale

Bernard Friedrich

Surgie du néant... ou presque et pour des motifs pas très nets au début, la querelle autour du maintien ou de la disparition du "kiosque de la Cathédrale" à l'occasion de l'aménagement de la place éponyme aura au moins permis aux uns et aux autres d'exprimer librement leur avis sur la question . Tout semble avoir été dit tant sur l'intérêt historique, architectural, sentimental (et "utilitaire" ?) de l'édifice que sur le problème humain lié à son devenir. Le maire ayant apparemment décidé son maintien et "esquissé" des solutions à affiner en faveur de l'exploitante, celle-ci ayant par ailleurs déclaré se battre plus pour le kiosque que pour elle-même, la logique "démocratique" voudrait que la polémique prenne fin. On peut, comme pour certaines grèves, toujours en rajouter une louche. Mais pourquoi ?

28 mars 2022

Bernard Friedrich

Ce que je vois, lis ou entends ces derniers jours me conforte dans l'idée qu'il n'était peut-être pas si judicieux de se précipiter pour aller chercher des réfugiés (déjà sauvés en fait) pour se retrouver aujourd'hui avec sur les bras des milliers de malheureux dont on ne sait s'occuper ! Réfléchir avant d'agir ! Dommage que l'État ait attendu si longtemps avant de mesurer l'immensité du défi ! Je reste d'avis qu'il faut tout faire pour maintenir des "communautés" qui pourraient d'ailleurs servir de famille d'accueil aux innombrables gosses isolés : ce qui suppose que nous ayons la "générosité" de sacrifier quelques-unes de nos structures destinées au tourisme de masse pour offrir à ce peuple dans la misère un cadre de vie digne en attendant qu'il puisse retrouver son sol dès que les circonstances le permettront. L'hébergement "individuel" devrait rester une exception.

Générosité et réalisme !

Ils sont sublimes tous ces actes généreux qui chaque jour de plus en plus nombreux viennent porter secours aux milliers (millions en fait) d'Ukrainiens fuyant leur pays. Et pourtant certains peuvent poser question.
La récupération, l'acheminement, l'accueil puis la répartition et le suivi des réfugiés, ne peuvent être laissés à l'initiative « privée » aussi noble cette dernière puisse-t-elle être ; sauf cas exceptionnel lorsqu'il s'agit de recueillir des membres de sa famille ou de proches. Il s'agit d'une responsabilité et compétence exclusives de l'État !
En effet, seul l'État peut décider de qui entre et séjourne sur son territoire ; seul l'État et ses représentants disposent des moyens pour réquisitionner si nécessaire personnes et biens, fixer les règles, fournir les moyens indispensables aux fonctions de la vie courante telle que sécurité ou soutien médical etc. Aucun citoyen, aucune association ne dispose de ces pouvoirs ! Mais la solidarité, la générosité, l'adhésion de tous est indispensable.
Dans l'immédiat, ces « réfugiés » vivent dans des conditions plus ou moins confortables, peut-être loin des membres de leur famille. Mais au moins la peur et la misère ont baissé d'un cran ! Demeure l'inquiétude de lendemains incertains dans des lieux inconnus.
Notre territoire regorge de mobil-homes conçus pour une vie décente et implantés sur des terrains de camping pour la majorité proches des commodités ; endroits parfaits pour concilier vie familiale et respect des communautés qui pourront y recréer au mieux leur cadre de vie traditionnel. Lieux où en outre il est facile d'organiser les relais administratifs et de soutien indispensables. Et bien d'autres structures prêtes à l'emploi à moindre coût existent ! Notre solidarité s'y concrétisera par les gestes de soutien que chacun de nous y apportera au quotidien.

28 novembre 2021

Bernard Friedrich

« D'r Hans im Schnokeloch » n'est pas mort...

... car il hante encore !
Dernière manifestation en date, ce sondage révèlent que plus de 60% d'Alsaciens souhaitent sortir du Grand Est pour constituer, à l'instar de la Bretagne, une entité territoriale spécifique avec sa langue, sa culture, son histoire etc.
Mais que n'ont-ils donc exprimé clairement ce désir - au fond légitime - lors du référendum sur la Communauté Territoriale d'Alsace en 2013, essentiellement mis en échec par l'hubris de quelques élus haut-rhinois plus préoccupés de l'avenir de leur petit pré-carré que du destin d'une Alsace unifiée... dont le poids aurait incontestablement joué lors de la création des grandes régions. Que n'a-t-on à l'époque entendu s'élever la voix de celles et ceux qui, aujourd'hui, veulent légiférer sur l'instruction de notre culture dès le primaire et/ou font grand bruit aux relents parfois communautaristes en jouant de nos particularismes !
Autre exemple de cette tendance à tergiverser, les commentaires après la parution du livre de l'ex-directeur de cabinet de feu notre « bon maire colmarien» qui narre la triste histoire de la « candidature de trop » d'un homme fatigué et diminué. Ils étaient nombreux à savoir et à tenter de le convaincre de renoncer et de s'en tenir à sa promesse passée de passer le relais. Peine perdue avec une lamentable fin de règne aux déplorables effets collatéraux.
N'était-il donc entouré que de trop fidèles moutons conscients d'aller à un suicide collectif ? Pas une personnalité pour dire « Stop on se lance SANS vous » ?

9 novembre 2021

Bernard Friedrich

Noble monsieur Laurent ROTH porte-parole du légitime mouvement "Unser Land"... Land qui au fond appartient autant à moi qu'à vous dont je ne partage guère les convictions. Pour vous permettre de revenir un peu sur notre terre, je ne saurais vous conseiller de déplacer en masse vos adhérents jeudi prochain vers nos monuments aux morts pour découvrir sur leur fronton l'inscription "À nos morts" et non, comme à "l'intérieur", "Aux morts pour la France" ; preuve indiscutable qu'en ALSACE-MOSELLE nous honorons TOUS les morts des conflits passés, quelle qu'ait été leur nationalité du moment ! Par ailleurs, vous pourriez aussi élargir votre horizon pour y voir conflits et menaces de tous ordres proliférer et - peut-être - en déduire que pour la France, notre pays, comme pour les autres, il est naturel de prévoir le pire. C'est ce que fait le beau RMT, celui du serment de Koufra, qui, ne vous en déplaise, a déjà dans les années 44/45 foulé et bataillé à balles réelles sur notre sol. Je n'ai pas souvenir qu'à l'époque beaucoup d'Alsaciens s'en soient plaints !
9.11.21


Réponse de Laurent Roth

Cher monsieur Friedrich, merci pour votre poste plein de sagesse et de bienveillance à mon encontre. Nous sommes au moins d'accords sur l'honneur à porter à nos morts, qu'ils l'aient été pour la France ou pour l'Allemagne, au gré de l'histoire. Etant moi-même engagé associativement dans la préservation du patrimoine et la passation de mémoire, croyez bien que c'est un sujet qui me tient personnellement à cœur. Mais cela la presse n'en parle pas, tout comme elle a oublié la moitié du communiqué avec la seule volonté de dénigrer notre position. Contrairement à 2019, réaliser ces manœuvres en pleine période de recueillement peut légitimement choquer. On peut longtemps épiloguer sur 1944, sur la guerre moderne, etc. etc. mais à mon sens il y a un temps pour tout. Une semaine plus tôt ou une semaine plus tard n'auraient rien changé pour l'armée, et cela nous aurait évité le battage médiatique qui fait certainement mauvais genre envers nos alliés européens. Enfin, le 11 novembre, j'ai opté pour une cérémonie très sobre à Ruelisheim au pied du "Monument roumain" avant de me rendre à Ingersheim où Unser Land a commémoré les Alsaciens tombés. Je respecte votre vision des choses sans pour autant la partager, et j'espère que nous aurons un jour l'occasion d'échanger de vive voix sur ces sujets importants pour notre société !
13.11.21

5 novembre 2021

Colmariens, Alsaciens, Français et fiers de l'être !

Bernard Friedrich

« On n'est plus chez nous ! On n'est plus en France. » Que de lamentations, d'incantations, de discussions dans les médias sur ce sujet fondamental ! Alors RÉAGISSEZ ! Inutile de tout casser. Commencez le 11 novembre prochain à affirmer votre fierté d'être citoyens français « de souche ET d'ailleurs » en sortant vos drapeaux de la naphtaline pour "enfin" pavoiser nos rues en l'honneur de toutes celles et ceux qui ont et continuent à se sacrifier pour que notre pays reste celui de la liberté, de l'égalité et de la fraternité !
Colmariens, Alsaciens, Français et fiers de l'être ! Prouvons-le !

9 octobre 2021

Bernard Friedrich

Nous aurions en France plus de 400 000 « normes » et environ 11 500 lois « que nul ne peut ignorer » ! Alors, une de plus ou une de moins, quelle importance. Surtout si, comme beaucoup d‘autres, elle ne servira à rien d’autre qu’à inscrire dans la postérité le nom de son auteur. Qui par exemple, à Colmar, connaît les suites de cette proposition de loi sur le stationnement des gens du voyage déposée par un certain député Gilbert Meyer le 17 janvier 2002 devant la présidence de l’Assemblée nationale, problème que le maire de l’époque n’a d’ailleurs jamais pu résoudre…
On est donc en droit de s‘interroger sur l’intérêt de légiférer « pour enseigner l’histoire régionale en école primaire ». Déjà, on pourrait expliquer à nos têtes blondes que contrairement à la présupposition du député de Colmar, l’Alsace a bien une histoire commune avec la France. Bien sûr, comme toutes les autres régions de France, elle a ses particularités dont la plus prégnante est probablement cette succession, pour le moins tourmentée, d’annexions tour à tour françaises et allemandes.
Pour autant, faut-il perdre son énergie pour légiférer sur ce sujet lorsqu‘il est plus simple et évident de laisser à toutes nos régions en quête d’autonomie et de pouvoirs l’initiative en ce domaine ? Voilà typiquement une question du ressort de la Communauté européenne d’Alsace en quête de responsabilités.

24 septembre 2021

La France marche de plus en plus

Bernard Friedrich

Quelles sont ces mauvaises langues qui osent dire que les « marcheurs » font du sur-place ? N'auraient-elles donc pas intégré que le samedi on marche contre le vaccin, le pass et autres sujets de préoccupation ; que depuis aujourd'hui on « marche » pour la planète derrière Greta ; que ci et là on a toujours une petite occasion d'organiser une « marche blanche » plus ou moins justifiée ; que nos syndicats trépignent en vue de leurs « marches » de rentrée ; que renaissent un peu partout trails, marathons, cross, etc.
La FRANCE marche de plus en plus et, parodiant la Genèse, on pourrait dire « et le ministre de la santé vit que cela était bon pour la forme des citoyens ». Et ce fut l'aube de temps moins tendus pour nos hôpitaux ! rajoutant doucement « aussi longtemps que les trottinettes ne viendront gommer ce goût de l'effort physique indispensable qui, joint aux incontournables avancées dans tous les domaines évoqués ci-dessus, devrait nous garantir des jours meilleurs !

7 septembre 2021

Nos enfants ne maîtrisent plus le français

Bernard Friedrich

Je suis très perplexe en lisant ou écoutant par-ci par-là les commentaires relatifs au niveau d'instruction (et de formation) de nos jeunes "Français".
Il me semble évident qu'il y a quelque chose de pourri au pays des Lumières qui semble revenir aux temps lointains de la bougie avant l'apparition de la lanterne... dont certains nous gratifient de détenir la rouge (de lanterne) dans des domaines essentiels.
Nos enfants ne maîtrisent plus le français ni oral ni écrit, certains refuseraient de l'apprendre ; ils seraient nuls en calcul. Nos enseignants, sous-payés et privés de toute autorité, sans pouvoir de sanction, maltraités par leurs élèves soutenus par leurs parents ; un nivellement par le bas ; des diplômes dévalués ; des infrastructures à revoir, etc., etc.
De plus en plus, le "smiley" et autre avatar remplacent le mot, voire la phrase, dans nos échanges. Certains en deviennent incompréhensibles pour beaucoup d'entre nous ! Mais faudra-t-il remplacer l'entretien oral par un nouveau langage des signes ?
Il semblerait qu'à certains niveaux on commence à prendre la mesure du problème et de son importance : il y va certes de l'avenir des générations futures mais aussi et peut-être surtout de notre avenir collectif, de la France à laquelle nombre de nos concitoyens sont attachés... même si parfois nous pourrions en douter. Alors on va injecter des millions et des millions pour rendre à l'école de la république ses lettres de noblesse. Mais cela sera-t-il suffisant si, en parallèle, nous n'arrivons pas à donner aux élèves la soif d'apprendre, le goût d'une saine émulation et de l'effort, le respect de NOS valeurs et de notre histoire... À chacun de voir.

19 juillet 2021

Mais où est passé le Zapping d'antan ?

Bernard Friedrich

Tout ne semble pas s'améliorer avec le temps... comme le bon vin, par exemple !
Acheter les DNA du samedi était devenu un régal il y a déjà quelques mois avec ce moment délicieux de la découverte du Zapping. Chaque semaine, un dessin qui tapait juste et souvent fort et une kyrielle d'événements, d'incidents ou de déclarations tonitruantes ou à côté de la plaque des grands acteurs de la vie locale. Mais il est fini ce temps depuis trop de semaines désormais, à croire soit que les faits et gestes de nos responsables ne méritent aucune critique, soit qu'ils sont sans intérêt. Ne reste apparemment comme cible qu'un élu par défaut qui accumule « bons mots ou belles déclarations » pour toujours être présent ! Cela ne suffit hélas pas à donner à cette rubrique son charme d'antan et cela me manque... Morosité ? Il y en a déjà tant par ailleurs...

15 avril 2021

La mode des concours par « clics »

Bernard Friedrich

Quel intérêt peut-on trouver à tous ces classements de la plus belle gare, du plus beau marché, etc. basés en fait sur un « clic » pour le moins toujours un peu chauvin des « électeurs »... dont, soyons honnêtes, la majorité ne connaît généralement qu'un ou deux concurrents. Votre cité figure en 5ème place sur ce type de « concours » et du haut en bas de l'échelle sociale on ne se sent plus de joie. Tout un chacun a les chevilles qui gonflent. Mais, que quelques semaines après, votre si belle cité tombe à la 75ème place des villes où il fait bon vivre, s'installe le plus grand silence ; alors que ce classement se fonde sur une enquête certes imparfaite et critiquable et non sur une somme de clics. Au final, quel est votre choix : une belle ville ou une ville où il fait bon vivre, sachant qu'on vit rarement bien dans un lieu moche et mal géré ?

5 avril 2021

Bernard Friedrich

Une civilisation en grand péril ? Pas uniquement pour cause de pandémie.

Hasard des annonces, coïncidence ? À l'heure où nous devrions nous interroger sérieusement sur les tenants et surtout aboutissants de l'affaire de la mosquée de Strasbourg, ne devrions-nous pas également le faire sur ces annonces concomitantes d'une grande braderie de lieux de culte chrétien à travers notre pays ? Pour des prix plus que raisonnables vous pouvez dit-on acquérir des églises en bon état, en faire votre domicile ou les transformer en ce qu'il vous plaît (rien de choquant en soi, une fois "désacralisé" le lieu n'est plus qu'une œuvre architecturale comme une autre). Ce n'est pas la destination des bâtiments qui doit nous interpeller mais les raisons de l'évolution. Car si les communes, les communautés, voire l'Etat doivent se défaire de lieux devenus inutiles et d'un entretien coûteux, c'est qu'au pays de la fille aînée de l'Église, la foi, le nombre de croyants-pratiquants, le nombre de "curés" sont en chute libre. La nature ayant horreur du vide, libre à chacun d'imaginer la suite de l'histoire puis d'en assumer de gré ou de force les conséquences !

26 mars 2021

Bernard Friedrich

☐ « Aimez vous les uns les autres ! » Un commandement (multiculturel, œcuménique ?) pas toujours simple à mettre en pratique . En ces temps très durs pour beaucoup d'entre nous, matériellement mais pas seulement, loin de là, j'ai envie - comme dans ce jeu dont le nom m'échappe - de plonger la main dans le sac pour échanger le « M » contre un « D » et dire « aidez-vous les uns les autres » car, au pire, je peux / dois le faire même si je n'aime pas.

☐ Tel que c'est parti, il est fort probable que la fête des voisins 2021 passe à l'as ; même à 6 ce ne serait pas extra comme événement.
Pourrait-on dès maintenant transférer la cagnotte budgétisée pour l'occasion sur un compte spécial solidarité au profit de ceux qui en ont le plus besoin ?
Mon idée vaut au niveau collectif mais aussi individuel ; rien n'empêche un immeuble ou une rue de décider d'offrir via une organisation existante un repas aux nécessiteux ; même chez Auchan vous pouvez pour quelques euros offrir un repas.

22 mars 2021

Une période extraordinaire

Bernard Friedrich

Je me rends enfin compte - au bout de plus d'un an - de la chance que j'ai de vivre cette période extraordinaire : explosion de la créativité à tous les niveaux et dans d'innombrables domaines, formidables élans de solidarité et de reconnaissance, respect certes un peu "forcé" de règles de vie contraignantes mais jugées essentielles, engagements généreux des citoyens, prise de conscience du caractère vital de métiers et professions jusque là ignorées voire méprisés, générosité, mise à l'honneur du sens du devoir et du sacrifice... Bien sûr, ce monde n'est pas parfait... mais peut-être que demain nous resterons dans cette dynamique ! L'espoir fait vivre.

15 mars 2021

Bernard Friedrich

S'il est à Colmar au moins un lieu de culture qui, hors temps de pandémie et probablement pour longtemps encore, ne risque pas fermeture et chômage, c'est le Cabaret Alsacien ! Mais faut-il pour autant s'en réjouir ? Même s'il échappe à la vulgarité du capitaine Marleau dont l'exhibition "césarienne" lui aurait en d'autres lieux valu condamnation pour outrage aux bonnes mœurs ; cela étant, rien n'empêchait les médias de censurer la diffusion de ce spectacle peu ragoûtant !

11 février 2021

L'aéroport de Colmar refait parler de lui

11/2/2021

Bernard Friedrich

Je trouve vraiment navrantes les critiques portées contre notre aéroport, au prétexte que la majorité des Colmariens n'en ont guère l'utilité. Il faut vraiment avoir la mémoire courte ou défaillante pour avoir oublié qu'il y a quelques années, lorsque Gilbert Meyer voulait s'en débarrasser, les dirigeants de Liebherr ont dit « soit on garde l'aéroport soit nous on s'en va... avec tout ce qu'on vous rapporte ». Sa majesté a alors enfin compris que dans la balance avantages-inconvénients les avantages l'emportaient. Que ces bonnes âmes qui critiquent aillent au bout de leurs raisonnement : la majorité des Colmariens ne vont pas dans tous nos beaux hôtels ; alors pourquoi en construire ?


COMMENTAIRES

- Pas d'aéroport à Colmar, pas de grosses sociétés pourvoyeuses d'emplois sur le bassin colmarien (Liebherr menaçait de partir si l'aéroport n'était pas maintenu...).
- Pas d'aéroport à Colmar, pas de rapatriement sanitaire, notamment pendant la 1ère vague de coronavirus, et pas que...
- Pas d'aéroport à Colmar, pas de transferts de greffes, de jour, comme de nuit, sur 360 jours par an env.
- Pas d'aéroport à Colmar, pas de grandes vedettes aux concerts de la foire aux vins de Colmar...
- Pas d'aéroport à Colmar, pas de loisirs, et donc des emplois directs, sans parler des emplois induits...
Je crois que j'en oublie...
On continue, ou quelques-uns ont compris...
Frédéric Jacquinot

1 février 2021

Bernard Friedrich

2 février : Colmar libéré et/ou Colmar confiné ?

Pour une fois, pas de controverse ; politiques et scientifiques sont d'accord : mardi prochain, 2 février 2021, les Colmariens commémoreront la libération de leur cité le 2 février 1945 ! Qu'ils soient confinés ou non, l'hommage aux libérateurs et la fête seront « discrètes ». Pas question de demander aux Colmariens de manifester leur reconnaissance à ceux qui les ont tirés de leur confinement de l'époque en les applaudissant à leur fenêtre à 20 heures. Mais serait-ce trop exiger que de les inciter à pavoiser rues, maisons et appartements pour l'occasion ?
Par ces temps difficiles il n'est bien sûr pas possible de donner plus de clinquant à l'événement qui, comme l'impose Miss COVID à Miss LIBERTY, se situera dans le droit fil des cérémonies de ces douze derniers mois.
Evidemment, pour réveiller nos mémoires, nous aurions pu envisager au moment de la minute de silence et de la sonnerie aux morts, de faire sonner à la volée toutes les cloches de nos églises et faire respecter une minute de silence dans tous nos établissements scolaires... Malheureusement l'idée m'en est venue trop tard pour être étudiée aux niveaux compétents !


2 février 1945 : la libération de Colmar

23 février 2020

Bernard Friedrich

- 23/2/2020 - Des visionnaires, ceux qui veulent ENFIN faire bouger Colmar ? Il aura mis plus de 20 ans avant de réaliser qu'au centre de nos préoccupation il y a les conditions de notre vie quotidienne, d'où ce programme novateur à ses yeux... mais reprenant quasiment toutes les propositions des autres équipes. J'écris « il » au singulier car il est bien connu que ce n'est que de lui que rayonne la vision de notre lendemain. La passion a disparu pour ne laisser place qu'au constat, à l'aveu que, plus de 20 ans durant, la fameuse équipe expérimentée est passée à côté de la plaque en négligeant l’essentiel dans la cité de Bartholdi, à savoir : les Colmariens ! Cela suffit ; ne renouvelons pas l'expérience de ces personnes uniquement préoccupées de notoriété, de chiffres et de classement, pour confier notre destinée à de plus jeunes, plus lucides, plus dans le coup de nos aspirations. Revoir à la baisse le racket du stationnement après avoir expliqué que les tarifs en vigueur n'étaient que justice et n'avoir même pas eu la politesse de répondre aux nombreuses plaintes, verdir partout où cela est possible pour être dans l'air du temps, faire semblant de rajeunir une équipe « aux ordres » tout en avouant implicitement dans une lettre qu'avec son caractère on ne peut pas changer etc. etc. tout cela n'est guère encourageant. Laissons à de moins expérimentés (peut-être) à l'origine des bonnes idées plagiées par les sortants le soin de les mettre en place et d'en garantir (grâce à leur jeunesse !) la pérennité. (...)

2 février 2020

Municipales : l'entrée en lice d'Eric Straumann

Bernard Friedrich

L'entrée en lice inattendue d'Eric Straumann modifie profondément la donne pour toutes celles et ceux qui, bien que "satisfaits du bilan de monsieur Meyer et conscients de sa valeur", se sont lassés de son style et de ses nombreux faux pas récents, mais allaient à contrecœur lui renouveler leur confiance, faute d'opposant "sérieux" selon leurs attentes. Désormais la grande majorité des arguments avancés par le maire actuel et reposant sur SES qualités tombent à l'eau face à un adversaire qui l'a déjà envoyé au tapis, dont les compétences de gestionnaire d'une commune sont indiscutables, dont les carnets d'adresses locales et/ou nationales voire internationales sont plus fournis que ceux de Meyer, dont les relations notamment humaines à tous les niveaux renvoient aux poubelles de l'histoire celles tissées par la force, la menace ou autres manigances en cours, dont le charisme et l'empathie sont indiscutables. Candidat qui de plus - et c'est un atout énorme pour Colmar et l'Alsace - entretient d'excellentes relations, voire d'amitié, avec le Département et les instances de l'État ! Donc, à qualités, expérience et compétences au minimum égales il offre à TOUS les Colmariens l'avantage du renouveau et d'une (certes relative) jeunesse. En outre, sa parfaite connaissance des responsables de Colmar Agglomération et de la région est un atout supplémentaire pour tous. Aucune hésitation n'est possible dans une telle situation : il ne s'agira pas d'une remise en cause des progrès indéniables de ces dernières années mais de la mise en œuvre d'idées et méthodes nouvelles s'appuyant sur l'existant pour aller plus loin.

28 janvier 2020

Bernard Friedrich

Sondages et autres classements

Nous devons être nombreux à ne plus savoir où donner de la calculette (ou du boulier pour les plus vieux comme moi) devant la débauche de chiffres contradictoires et de classements incontestablement partisans qui fleurissent à l'approche des prochaines municipales ; même si localement GM a la triste habitude de nous infliger le thermomètre à longueur de mandats pour se persuader de notre amour pour lui. Bien que les "sondés" fassent majoritairement partie de ses adeptes inconditionnels !
Qui faut-il croire : un maire qui ne cesse de s'auto-féliciter ou un chasseur qui ne manque jamais l'occasion de rabaisser les scores par des références à des instituts tout aussi compétents que ceux du maire... toujours sélectionnés avec soin ? Il y a probablement du parti pris et de la caricature de part et d'autres . Et la vérité (si elle existe) se situe probablement entre les deux. Appliquant la règle de la "moyenne" de GM (le plus haut + le plus bas divisé par deux) et vous obtenez une moyenne qui crédite Colmar d'une note et d'un classement dans la moyenne des villes comparables ! GM n'est donc plus ce gestionnaire hors pair qu'il prétend être et ses résultats sont bons sans mériter d'éloges particuliers : il fait correctement son boulot sans plus ; un bon comptable peut-être, mais pas le génie qu'il se plaît à nous présenter. Sinon pourquoi se sentirait-il obligé de nous imposer sa méthode Coué par laquelle il espère, à force de nous murmurer sa rengaine, imprégner notre esprit de sa supériorité ; alors qu'il n'est qu'un bon maire (peut-être) mais en aucun cas une référence !

19 décembre 2019

Victorine Valentin

Bernard FRIEDRICH

- 19/12/2019 - À toutes celles et ceux qui, comme moi, ont eu le plaisir, la chance et n'ayons pas peur des mots, l'honneur de croiser madame V. Valentin, je ne peux que conseiller la lecture des quelques post figurant sur FB rédigés à l'issue de la dernière réunion du CM de Colmar... et d'y réfléchir. Quelles que soient ses opinions, force est à chacun de reconnaître là une personne de conviction, de grandes connaissances de la vie colmarienne et plus largement de la vie politique qui nous manquera. Chacun pourra apprécier combien il est regrettable et dommage que notre "système démocratique local" n'ait jamais pu offrir à de tels talents d'exprimer concrètement leur savoir-faire au service de l'intérêt général.