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11 août 2021

Colmar Bouge ≡ Colmar pour tous

Tristan Denéchaud

En juillet 2020, nous débutions un nouveau mandat dans un partenariat gagnant-gagnant avec l'équipe d'Éric Straumann. Un an après, la chape de plomb qui régnait au 48 rue des Clefs a enfin sauté, et de nombreuses actions, auxquelles nous avons contribué ou qui vont dans le sens de ce que nous proposions pour Colmar, ont vu le jour. Ci-dessous quelques exemples. De manière générale, on observe aussi que la ville s'anime davantage, et que les initiatives sont presque toujours encouragées. Bien sûr, tout n'est pas parfait et il y a encore beaucoup à faire (nous ne pouvons pas parler de tout, car beaucoup de projets sont encore au stade de la réflexion ou de la concertation), mais en seulement un an, dans un contexte compliqué, le progrès est déjà remarquable.

- Gouvernance : réduire le nombre d’adjoints et rationaliser les commissions pour y garantir une meilleure participation.

- Ressources humaines : rendre le climat interne plus serein, donner plus d’importance à l’éthique et au respect des personnes, relancer la politique de recrutement, renforcer le pouvoir d'achat.
Passer la « prime d’assiduité » sur une base mensuelle et même calculée jour par jour pour améliorer la rémunération (effort de 50 000 € consenti par la Ville !).

- Toujours dans une optique de bonne gestion, apaiser les relations entre la Ville et les organismes culturels financés par la Ville. Fait dès les premiers mois de mandat.

- Créer une pépinière d’entreprises : en cours, dans le quartier Europe (démarche lancée en fin de mandat par l’équipe de Gilbert Meyer, et poursuivie avec succès par l’équipe actuelle).

- Smart-city, e-administration, vers le « zéro papier » : en cours, réflexions notamment en lien avec la mobilité ; premier pas déjà fait : la dématérialisation complète des documents de séance.

- Piétonnisation et végétalisation : en cours,
déjà la rue des Marchands, une grande partie de la Grand-Rue, la Place du Marché-aux-Fruits.

- Passage de la rocade verte à une voie, moins de boulevards et de voitures dans l’hypercentre : boulevard du Champ-de-Mars en cours, boulevard Saint-Pierre à venir.

- Transports en commun : travail en cours sur le nouveau plan, une tarification plus simple et attractive, une application interactive, réflexion en cours sur un P+R à l’est de Colmar. Concrétisation courant 2022.

- Forfait mobilité durable / Prime vélo pour les agents de la Ville et de l’Agglomération - mis en place, s'appliquera en 2022.

- Soutenir les livraisons à vélo notamment en autorisant le vélo-taxi qui souhaitait travailler en ville.

- Modernisation de la gestion des déchets, poubelles publiques auto-compactantes : en cours de test place de la Mairie.

- Stationnement :
⬦ Baisse du prix du macaron dans l’hypercentre (passage de 50 à 15 € par mois)
⬦ Facilitation du stationnement pour les personnes qui travaillent dans le centre (forfait à 20 €) 
⬦ Gratuité pour les professionnels de santé itinérants

- Inciter les Colmariens à se mettre au sport : lancement du Pass’Sport santé

- Démocratie participative :
⬦ Consultation des habitants pour les grands projets : Cathédrale, piétonnisation des rues, extinction de l’éclairage public au cœur de la nuit…
⬦ Mise en place du Conseil d’initiative citoyenne, basé sur les 9 quartiers (adoption lors du dernier conseil municipal)

- Prévention et tranquillité publique : mise en place de la procédure de rappel à l’ordre du maire, de la vidéoverbalisation (en particulier pour l'abandon sauvage de déchets) et de la Réserve communale de sécurité civile.

N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus, pour en discuter ou pour nous faire remonter de nouvelles idées.
En vous souhaitant un bel été, à Colmar ou ailleurs !

9 juin 2021

Tristan Denéchaud

Vivement le printemps prochain, que tous les yaka faukon de Facebook qui cautionnent la violence puissent se présenter à la présidence de la République et faire beaucoup mieux que tous les présidents précédents !
 
Allez-y mesdames messieurs. C'est le moment de vous organiser, de lancer une pétition, de publier un pamphlet bien senti, de rejoindre un comité de soutien ou même de proposer votre propre candidature. 500 maires, si vous êtes crédible et bien organisé, ça se trouve. Mais comme la plupart, et notamment les plus véhéments des réseaux, ne sont même pas capables d'adhérer à une association de parents d'élèves ou de figurer sur une simple liste aux municipales (« j'ai pas le temps », « j'ose pas publier mon nom », etc.)... voire ne votent même pas... on en est loin.
 
La critique est aisée, mais l'art est difficile.

14 décembre 2020

Tristan Denéchaud

Quel que soit le sujet - crise sanitaire, sécurité urbaine, tourisme, mobilité, déchets, stationnement... (...).
Toutes les opinions, même très critiques, sont acceptables, si elles reposent sur un vrai raisonnement (ou au moins un ressenti sincère), et sont exprimées avec respect et un minimum de souci de l'intérêt général. Et c'est un plaisir d'échanger dans ces conditions.

Sinon, entre attaques personnelles, procès d'intention et accusation permanente de vouloir "faire du fric" (alors que le budget d'une commune, c'est celui de ses habitants), ce n'est pas étonnant que beaucoup de communes aient eu du mal cette année à se trouver un maire. Surtout quand on apprend que ceux qui râlent n'ont même pas voté.

Si vous avez de vraies propositions, au lieu de les laisser se perdre dans les méandres des commentaires Facebook, adressez-les directement à vos élus locaux. La plupart des adresses mail sont sur les sites des collectivités, et les messages constructifs, qui ne sont en fait pas si nombreux, sont réellement lus.
Et si vous êtes persuadés que vous feriez mieux que ces élus et les agents des services publics qui travaillent sous leur responsabilité, présentez-vous aux élections ou passez les concours de la fonction publique ! N'importe quel clampin peut y arriver (j'en suis doublement la preuve).

10 février 2020

Municipales : le programme des candidats (à suivre)

Tristan DENÉCHAUD

1 weekend de propositions
Notre réunion thématique « Colmar ville fluide » a été l’occasion pour Tristan Denéchaud de présenter des mesures concrètes concernant les transports en commun. Dès le début de notre mandat, nous nous lancerons dans la réalisation des engagements suivants, sans augmentation d'impôts pour les Colmariens :

✅ Nous moderniserons le réseau avec 3 lignes de bus à haut niveau de service (BHNS), c’est-à-dire un bus qui offre le confort et le service d’un tram mais en moins cher et plus flexible donc sans les inconvénients : il circule jusqu’à 23h/minuit, toutes les 5 minutes en heure de pointe et la plupart du temps en site propre (les feux passent au vert pour lui)…

✅ Ce réseau sera complété par 3 ou 4 lignes secondaires afin qu’aucune commune de l’agglomération ne soit oubliée.

✅ Le tout avec une politique commerciale beaucoup plus attractive : baisse du prix des abonnements, couplage avec les parkings-relais auto et vélo (stationnement vélo sécurisé aux principaux arrêts de bus + bornes de gonflage), avec une carte d’accès unique, un tarif attractif (moins cher que les parkings) et progressif (le tarif s’adapte au nombre de passages, toujours en faveur de l’usager), la gratuité le samedi (dans un premier temps) pour les habitants de l’agglomération.

✅ Nous créerons par ailleurs un VRAI système de transport à la demande, en complémentarité des (vélos-)taxis, en priorité pour les passagers âgés/à mobilité réduite, les déplacements nocturnes et les quartiers/communes moins bien desservis.

L'objectif : donner envie aux gens de laisser tomber la voiture (ou au moins une des deux s’ils en ont deux) pour penser « collectif », tout en redonnant du pouvoir d'achat !


⚠️ Bien sûr, nous proposerons également très prochainement des mesures concrètes concernant les déplacements doux (vélo, marche...) et la circulation en général (voitures, stationnement...).

https://www.facebook.com/colmarbouge/


30 janvier 2020

Tristan Denéchaud

⚠️ À DIFFUSER : la future carte "Colmar tout-en-un" Sport / Culture / Loisirs sera GRATUITE pour les moins de 30 ans qui iront voter !


✔️ Ce n’est plus un scoop, "Colmar pour tous" avec Tristan Denéchaud créera un vrai passeport Culture-Sport-Loisirs tout-en-un pour TOUS les Colmariens. Avec la coopération de nombreux partenaires, cette carte à prix modique (moins de 30 euros par an) offrira des tarifs préférentiels pour le cinéma, les spectacles, les concerts, les bibliothèques, la médiathèque, les matchs et autres événements, les piscines, la patinoire, les adhésions aux clubs & associations… mais aussi la gratuité d’entrée dans tous les musées colmariens et des promotions dans les commerces participants (dont restaurants et bars), des soirées privées…

❓ 45,38% des électeurs colmariens n'ont pas voté en 2014 ! Parce que l'abstention est encore plus forte parmi la jeunesse, nous avons décidé d'offrir cette carte "Colmar tout-en-un" à tous les jeunes de moins de 30 ans qui iront voter en mars prochain (ou auront fait procuration). Nous renouvellerons l’opération à chaque année d’élections. Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique.

Alors, prenons le destin de notre ville en main, pour voter aux élections municipales des 15 et 22 mars prochains :


✔️ Vérifiez que vous êtes inscrit(e) sur une liste électorale
✔️ Inscrivez-vous en quelques clics ⚠️ jusqu'au 7 février ⚠️
✔️ Partagez ce message
✔️ Allez voter ou faites procuration

👉 RDV sur https://www.demarches.interieur.gouv.fr/particuliers/elections

Faites passer le message !

🙏 Et bien sûr, nous partageons bien volontiers cet engagement avec nos concurrents. Qu'ils n'hésitent pas à se l'approprier. L'important, c'est d'inciter TOUS nos concitoyens à aller voter les 15 et 22 mars prochain.

24 janvier 2020

Tristan DENÉCHAUD

Ça y est. Comme tous les 6 ans, l’article de publi-information à la gloire du Maire est sorti, vous savez ce genre d’article où les soi-disant opposants qu’on interroge sont en fait des partisans et où l’on s’abstient de parler de la réalité du terrain. En tout cas, une sortie quasi simultanée au premier tract A3 de campagne de « passionnément Gilbert Meyer » qui a pour but de marteler, en gros, très GROS, qu’il est le Meilleur, qu’il est le Meilleur, qu’il est le Meyer, incontestablement puisque c’est lui qui l’dit. Mais que nous dit ce classement de l’Ifrap pour le Point, qui, soit dit au passage, est un faux institut de recherche mais un vrai lobby ultra-libéral [1] ? Qu’une approche purement comptable restreint largement l’appréciation réelle de l’action municipale. L’Ifrap, qui classe d’ailleurs Colmar dans les « petites villes » (sans tenir compte de l’agglomération), ce qui permet d’améliorer ses scores, oublie de préciser que la dette par habitant n’arrête quasiment pas d’augmenter depuis 2010, et qu’elle est dorénavant supérieure à la moyenne nationale, sans même parler du chômage (infographies ci-dessous – sources Ministère de l’Economie et Insee).

Bref, on en parle, du nouveau Parking de la Montagne Verte qui prend l’eau ? On en parle, des incivilités du quotidien qui s’intensifient ? On en parle, des horaires des bibliothèques, de la médiathèque, des centres socio-culturels, des piscines, de la patinoire, … ? On en parle, de la gestion du stationnement désastreuse (y compris pour les commerçants, les infirmières, les médecins, …) ? On en parle, de la gestion calamiteuse du Conservatoire de musique ? On en parle, des effectifs de la police municipale ? On en parle, de la gestion des déchets dans certains quartiers ? On en parle, du soutien tellement hétéroclite aux associations ? NON, on n’en parle pas, dans ce type de classement.

Une gestion rigoureuse, OUI, mais une gestion trop serrée avec des services qui sont sans arrêt comprimés, NON ! On investit des millions dans des équipements, mais derrière on ne met pas le budget nécessaire pour bien faire fonctionner ces équipements, au détriment de ce qu’on appelle le service public.

Ainsi, nous pensons que la gestion de Colmar ne doit pas se faire au détriment de son bien-vivre et de son attractivité. Or, que disent d’autres classements récents dont le Maire, bizarrement, ne parle pas ? Colmar n’apparaît pas dans le top 50 des « villes où il fait bon vivre » du Journal du Dimanche du 18 janvier 2020. Et Colmar est 83ème dans le dernier classement du Figaro Economie, mesurant la vitalité économique de 113 villes métropolitaines de plus de 50.000 habitants, au moyen de nombreux indicateurs socio-économiques : dynamisme démographique, santé des entreprises et du marché du travail local, niveau d’infrastructures et de services proposés, niveau de vie moyen de la population. Or, déjà en 2014, l’agglomération de Colmar arrivait loin derrière des agglomérations de taille comparable comme Béziers, Blois, Chalon-sur-Saône, Laval, Montbéliard ou Saint-Brieuc en termes d’attractivité (27ème sur 39, étude L’Expansion – Coface Services). C’est le triste constat des chiffres, c’est le triste constat de la réalité, c’est la face cachée d’un bilan, d’une gestion purement comptable.

Alors, OUI, comme écrit au verso du 1er tract de campagne de Gilbert Meyer, il est temps de « FAIRE DE COLMAR une VILLE qui offre à ses habitants un cadre de vie agréable, des équipements et des services adaptés aux exigences de notre temps… ». Et ce n’est pas le comptable Meyer qui s’en chargera !

Dans le détail, la politique fiscale de la municipalité sortante a un contrecoup : à Colmar, les services sont soit déficients soit bien plus chers que dans d’autres villes comparables (exemple : Quimper, Belfort…). C’est, par exemple, le cas des transports en commun. Les ménages les plus aisés n’en souffrent pas. Mais ceux qui gagneraient à pouvoir bénéficier d’un service performant perdent aujourd’hui jusqu’à plusieurs centaines d’euros par mois.

Pour un ménage qui vit dans un appartement spacieux, a choisi d’avoir deux voitures (ou plus), et n’a plus d’enfants à charge, la politique mise en œuvre est intéressante. Mais pour un couple de jeunes actifs, à quoi bon économiser une trentaine d’euros chaque mois si c’est pour perdre en moyenne 500 € pour une deuxième voiture car le réseau de bus n’est pas au point, et au moins 300 € pour la prise en charge de ses enfants (crèches, périscolaire, fournitures, loisirs…) ?

Depuis 2013, le budget municipal a atteint un record emblématique : un niveau d’investissement qui dépasse le fonctionnement. Un tel niveau de dépenses «pour le béton», cela signifie que les dépenses de fonctionnement (donc ce que la Ville consacre notamment au facteur humain) sont complètement atrophiées. Pas de médiateurs dans les quartiers, des agents municipaux à qui on demande de tout faire, beaucoup d’économies de bouts de chandelle…

Le résultat : une Ville en mode «service minimum» toute l’année !

La mauvaise gestion de Gilbert Meyer en 5 exemples

• 15 adjoints et une dizaine de conseillers municipaux délégués, dont la plupart ne sont même pas identifiés du grand public et ne disposent d’aucune autonomie pour travailler correctement, puisque tout est concentré autour du maire.

• un management pyramidal complètement obsolète, avec des services dotés de peu d’autonomie (avec une réponse systématique : « il faut demander à M. le Maire »)

• encore en 2020, des télé-procédures défaillantes et un manque de transparence (ex. : impossible de se procurer les délibérations municipales sur le site de la Ville…)

• le découragement d’entrepreneurs motivés (ex. : Vélotaxi…) et des associations qui souhaiteraient proposer des animations gratuites (par exemple sur la place Rapp, refus presque systématique, ou dans des salles municipales soi-disant mises à disposition gratuitement mais avec le chauffage payant, des attestations d’assurance impossibles à obtenir, …), alors qu’on pourrait bénéficier de beaucoup de prestations qui ne coûteraient quasi rien à la Ville.

• les mauvaises relations avec de nombreux partenaires (Région, Département, CCI, certaines communes…), qui privent Colmar d’un certain nombre de projets, alors que cela fait partie des compétences de base d’un bon maire de savoir discuter, négocier, et ne pas se fâcher avec tout le monde en essayant d’emblée d’imposer son point de vue !

EN RESUMÉ :

Une fiscalité et un budget sous pression, avec pour conséquence : des services publics soit trop chers, soit déficients !

LE COLMAR DE GILBERT MEYER :

UNE VILLE OÙ LE « CHACUN POUR SOI » ET LE « PREMIER ARRIVÉ, PREMIER SERVI » SONT DEVENUS UNE PHILOSOPHIE !

Références

[1] https://www.marianne.net/economie/l-ifrap-d-agnes-verdier-molinie-faux-institut-de-recherche-et-vrai-lobby-ultra-liberal?fbclid=IwAR2t58KLCnyPf2I-urZqaBcfwaZt6yQWE1i4-l9ZY_a-eEhrQe79kC89IhE

[2] https://www.lejdd.fr/Societe/le-palmares-des-villes-ou-il-fait-bon-vivre-3943833

[3] https://www.villesetvillagesouilfaitbonvivre.com/

22 janvier 2020

[MUNICIPALES]

Tristan DENÉCHAUD

En ce 22 janvier, l'amitié franco-allemande se fête officiellement aujourd’hui de part et d’autre du Rhin. Dorénavant, l'objectif de cette union dépasse la paix entre les deux pays. Elle vise une Europe plus intégrée, capable de peser face à de grandes puissances.

Avec envie et enthousiasme, après avoir œuvré au quotidien pendant plus de 10 ans pour la coopération transfrontalière (chargé de mission Coopération transfrontalière et responsable de la Mission pour la Promotion du Bilinguisme au Conseil Départemental du Haut-Rhin, puis responsable administratif de l’exposition internationale d’architecture et d’urbanisme IBA Basel 2020), je souhaite que Colmar puisse incarner demain le pragmatisme du couple franco-allemand, une relation franco-allemande jeune et dynamique, un dialogue franco-allemand, non exclusif, qui se veut être une préparation active au dialogue européen.

Cela passe tout d’abord par la promotion du bilinguisme, nous vous donnons d’ailleurs RDV pour une conférence thématique sur ce sujet le 28 février prochain (https://www.colmarbouge.fr/evenements).

Cela passera aussi par des échanges et événements communs renforcés avec nos villes jumelées, des expériences de mobilité et des projets attractifs et utiles avec nos partenaires, dans un cadre scolaire, universitaire ou culturel, mais aussi, en vue du développement économique et de la formation professionnelle au sein de notre région tri-nationale (Eurodistrict Region Freiburg / Centre et Sud Alsace).

Un certain nombre de sujets sont d’ores et déjà porteurs et susceptibles de renouer avec la croissance. Je pense notamment aux nanotechnologies et au secteur de la santé, au traitement des déchets et des eaux usées, aux véhicules du futur... Je pense aussi à la nécessaire promotion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, qui fera naître de nouvelles chaînes de valeur, de nouvelles organisations qui laisseront plus de latitude à l'innovation et au développement d'usages nouveaux (nous le voyons d’ores et déjà dans les projets qui émergent de l’après-Fessenheim).

Ce sont là autant d'espaces potentiels de création d'entreprises et d'emplois pour Colmar et son agglomération, autour du concept de « ville durable » notamment.

Sachons aussi entendre les inquiétudes et les revendications formulées par les nouvelles générations. En ce sens, la place réservée à leur participation aux processus de décisions et leur consultation régulière par des outils innovants est un enjeu majeur. C’est aussi pour cette raison que nous avons initié la plate-forme collaborative https://www.colmarbouge.fr/plateforme-collaborative.

Au couple franco-allemand de s'approprier ces thématiques, tout en faisant preuve de transparence, de pédagogie et de démocratie pour associer, en amont, les citoyens à l'édification de tous ces projets. Au couple franco-allemand de s'inspirer à la fois des atouts allemands et français pour fonder une nouvelle relation pleinement tournée vers l’Europe, pleinement tournée vers le monde.

https://www.facebook.com/colmarbouge/

11 janvier 2020

Les vœux de Tristan Denéchaud


Après les grandes lignes forcément générales de sa vision pour Colmar, déjà révélées au public dans son tract de campagne et sur les réseaux sociaux, Tristan Denéchaud en dit un peu plus dans sa vidéo tournée à l'occasion des vœux pour le nouvel an.

Il ouvre de nouvelles perspectives dans tous les domaines, mettant l'humain au cœur de l'action municipale avec le renforcement des services publics, la circulation et le stationnement revus pour s'adapter aux besoins de chacun, un stationnement résident et des abonnements moins chers, des pistes cyclables intégrées et sécurisées, des transports en commun à haut niveau de service. Priorité sera donnée à la solidarité, à la cohésion sociale en invitant tous les concitoyens à participer à l'action municipale : référendums locaux pour tous les projets d'ampleur, chacun des neuf quartiers serait doté d'un conseil et d'une maison de quartier. L'accès à la culture, aux sports et aux loisirs pour tous les âges et les quartiers serait facilité par la mise en place d'une carte "culture-loisirs tout-en-un".

Dans les mesures destinées à dynamiser la ville et à lui permettre de jouer son rôle de locomotive du Centre-Alsace et d'attirer les entreprises créatrices d'emplois, Tristan Denéchaud propose le soutien aux filières universitaires et professionnelles innovantes, les démarches simplifiées pour l'entrepreneuriat, le soutien aux PME, à l'artisanat, aux commerces de proximité, « notamment par la mise en place d'un fonds d'investissement local, de prêts à taux zéro et de pépinières d'entreprises. » Développement durable oblige, l'avenir de Colmar est pensé dans une approche écologique, qu'il s'agisse des transports, de l'accès à une énergie moins chère, de la maîtrise de la ressource foncière. La biodiversité sera protégée, l'espace urbain végétalisé, des "éco-quartiers" seraient créés. D'après Tristan Denéchaud, il est possible d'améliorer la vie de tous sans augmenter la fiscalité.
Le projet définitif sur lequel il travaille avec son équipe sera présenté très prochainement.
D'ores et déjà les Colmariens peuvent se faire une idée de son programme et pour celles et ceux qui seraient séduit(e)s par cet avant-goût, il est encore temps de rejoindre l'équipe de "Colmar pour tous".

vidéo : cliquer ici ↴
https://www.facebook.com/watch/?v=2570017826608640

29 octobre 2019

Tristan Denéchaud entre en campagne

Edouard Dabrowski

- 29/10/2019 - Après les critiques de ce qui ne tourne pas rond dans notre ville, indispensables pour poser un diagnostic et y remédier, voici donc venu le temps des propositions.

Tristan Denéchaud s'est lancé le premier dans la course, après l'abandon de Benoît Nicolas. Samedi dernier, il a présenté à la presse les grandes orientations de son programme encore en cours d'élaboration avec l'aide de tous ceux qui souhaitent participer.

Contact : tdenechaud@gmail.com

Les autres candidats potentiels continuent d'aller sur le terrain, rien de tel pour imprégner le subconscient de futurs électeurs, au cas où ils décideraient de se présenter. Ou, pour l'un d'entre eux, de se représenter. Car rien n'est encore sûr. Quand on leur pose la question, ils bottent en touche, avec un bel ensemble. On en est réduit aux supputations. Il s'agit des trois LR, Meyer, Hemedinger et Straumann.

D'après certains qui le disent ne pas être au mieux de sa forme, Meyer n'est plus sûr de vouloir y aller. Mais il compte bien ne pas laisser à d'autres le soin d'organiser sa succession. Il est surtout préoccupé par la présentation de son bilan qu'il souhaite rendre plus beau qu'il n'est en réalité.

À force de retourner régulièrement sa veste, Yves Hemedinger déjoue tous les pronostics. Sait-il seulement lui-même où il en est ? Ses amis doivent sérieusement commencer à douter.

Eric Straumann applique à lui-même le conseil qu'il dispense aux autres : ne pas se déclarer trop tôt. Candidat ? P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non... Quant au programme, pour lui, c'est secondaire, on verra une fois élu. Que demandent les Colmariens ? Que les taxes n'augmentent pas. Le reste...

D'une discrétion de violette, Frédéric Hilbert est souvent accusé de faire le jeu de Meyer en refusant toute alliance au second tour (sauf évidemment si les autres se rallient à lui). Espérons qu'il va démentir.

Stéphanie Villemin est aux abonnés absents. S'intéresse-t-elle seulement aux Colmariens ? Il se dit qu'elle aurait du mal à recruter des membres pour LREM et à constituer une liste.

D'autres candidat(e)s risquent de s'immiscer dans le jeu, cette campagne va nous réserver bien des surprises...

Il est déjà arrivé qu'à Colmar les élections se jouent à quelques dizaines de voix près. Tout est possible... Rêvons...

[Photo : Tristan Denéchaud, entouré de quelques membres de son équipe, répond aux questions de Jean-Luc Will, journaliste aux DNA.]

24 mars 2019

Clément Tonnot
Municipales - Tristan Denéchaud - DNA du 24/3/2019

Il veut toujours bouger les lignes

Tristan Denéchaud siège au sein du groupe « Colmar veut bouger » au
conseil municipal de Colmar. Photo L’Alsace - Hervé Kielwasser

L’élu MoDem ne se retrouve pour l’heure dans aucune des candidatures potentielles aux municipales de Colmar. Il lance un appel avec l’espoir d’ouvrir un espace au centre.

Les candidatures potentielles pour les prochaines municipales à Colmar ne manquent pas, pour l’heure toutes situées à droite. Seul candidat officiellement déclaré, l’avocat Benoît Nicolas. Reste ceux dont on attend qu’ils sortent du bois : Yves Hemedinger, en précampagne depuis belle lurette, Gilbert Meyer, qui laisse planer l’éventualité d’une candidature depuis la mi-février, voire Eric Straumann, dont beaucoup scrutent les intentions. Sans compter l’inconnue de la stratégie locale d’En Marche.

Dans ce paysage « assez flou », Tristan Denéchaud observe, mais « ne se retrouve à 100 % dans aucune candidature dont [il] a pu entendre parler ». Élu en 2008 sur la liste du collectif de jeunes Colmariens « Bougeons les lignes », dont il a été un des fondateurs, réélu en 2014 sur la liste de Bertrand Burger, le conseiller municipal centriste - il est le représentant du MoDem à Colmar - siège toujours au sein du groupe « Colmar veut bouger ». Directeur général des services des Fins, une petite commune du Haut-Doubs, il est toujours régulièrement présent à Colmar.

« Les petits candidats potentiels doivent se parler et essayer de construire quelque chose ensemble »

S’il prend aujourd’hui la parole, c’est que son entourage dans les rangs de l’association Bougeons les lignes, du MoDem, ou des anciens de la liste Burger, le sonde régulièrement sur ses intentions. « Ce sont des gens qui ne savent pas trop où et comment militer, qui ont envie de s’engager, mais pas avec les candidats dont on parle actuellement. Des gens qui se retrouvent dans une démarche progressiste, dynamique, innovante et solidaire. »

Au-delà des candidats, l’élu espère fédérer autour d’un projet, fidèle à la démarche originelle de Bougeons les lignes. « J’ai plutôt envie de travailler avec de petits candidats progressistes qui portent les thématiques du cadre de vie et de la démocratie locale. » Il s’agit d’ouvrir un espace qui s’étendrait du centre gauche aux Marcheurs. « Les petits candidats potentiels doivent se parler et essayer de construire quelque chose ensemble. On sera beaucoup plus forts pour porter des idées. »

Au risque de devoir jouer les supplétifs pour un hypothétique second tour ? « La constante pour moi, c’est de porter un projet pour Colmar. En 2014, le programme de Bertrand Burger était à 60 % celui de Bougeons les lignes. L’important, c’est de faire avancer des idées. »

Le projet est toujours centré autour des transports et des déplacements, de l’environnement et de la démocratie locale. Parmi les objectifs phares, construire un réseau de bus à haut niveau de service, « qui pourrait être financé par les recettes de stationnement », ou de vrais conseils de quartiers « pour impliquer les citoyens au maximum ». « On a bien vu avec les gilets jaunes qu’il y a une demande », souligne le conseiller municipal d’opposition.

Il se donne aujourd’hui l’été pour mener avec d’autres bonnes volontés une « réflexion de fond ». Rendez-vous ensuite à la rentrée, avec l’espoir « d’ouvrir une porte, de se donner les moyens que ça bouge… » : « Il faut qu’on arrête de laisser passer les trains à Colmar ».

Les personnes intéressées par la démarche de Tristan Denéchaud peuvent lui écrire par mail : tdenechaud@gmail.com

28 février 2019

Retour sur le dernier conseil municipal

Vote du budget : La parole à l'opposition

Frédéric Hilbert :

- Le quotidien des Colmariens n'est pas assez pris en compte. Pour financer vos projets, nous avons un budget de fonctionnement qui est à l'os, d'après les propos que vous aviez tenu l'an dernier, c'est bien le résultat de votre gestion depuis de nombreuses années.

- Les associations qui manquent de locaux, des infrastructures qui manquent d'entretien, des feuilles mortes qui sont ramassées très tardivement, mais bon, tout va bien puisque les lumières de Noël ont été posées à temps.

- Quand vous dites que le parking de la Montagne Verte c'est un poumon vert, moi je veux bien un poumon vert ; on attire encore plus de voitures au centre-ville et on dit, parce qu'on met quelques bacs à fleurs sur le dessus, que c'est un poumon vert ?

Tristan Denéchaud :

Pour ma part, c'est la même chose que pour mes collègues, on n'est pas d'accord avec la philosophie générale (...), on a comme toujours un investissement, un fonctionnement à l'os qui est comprimé au maximum. Quand vous êtes fier de dire, voilà, le fonctionnement est comprimé, il n'augmente pas, cela veut dire que derrière, c'est un service aux Colmariens qui n'augmente pas. On peut toujours faire des économies, mieux s'organiser, etc. Mais jusqu'à un certain point. Là, sur 5 ou 10 ans, on a un fonctionnement qui ne bouge pas, cela veut clairement dire que le service se dégrade et je pense que la majorité des Colmariens le constate tous les jours, notamment ceux qui ont le plus recours aux services.
On compare à Strasbourg, on compare à Mulhouse, mais tout le monde ici peut comparer les services qui sont offerts à Colmar et ceux qui sont proposés à Strasbourg ou à Mulhouse. À Mulhouse, s'il faut parler des transports, c'est 2 lignes de tram, à Strasbourg c'est 5 lignes.
Je ne prends [en exemple] que les transports, mais dans tous les domaines c'est pareil, dans la culture, dans le social, dans l'investissement pour les écoles, le fonctionnement... (...) Vous prenez des différences annuelles par habitant (...) moi, je prends des différences mensuelles parce que ça parle un peu plus aux gens. La différence entre Colmar et Strasbourg, en terme de fiscalité, 12 euros par mois et par habitant. Différence par rapport à Mulhouse, 4,58 euros par mois.
Est-ce que pour 4,58 euros, pour 12 euros par mois, respectivement, on n'a pas un service qui est infiniment meilleur et infiniment plus complet à Mulhouse et à Strasbourg ?
C'est un choix, c'est le choix que vous avez fait, les électeurs se sont en majorité, disons en majorité des exprimés, portés sur votre philosophie. Clairement, je pense que les collègues partagent, ce n'est pas la nôtre, ce n'est pas la mienne en tout cas.
Il y a des choses qui viennent un petit peu tout gâcher, comme le changement des définitions mathématiques. Vous nous avez redéfini une moyenne. Alors maintenant, une moyenne c'est : on prend la valeur la plus basse, la valeur la plus haute, on la coupe en deux et puis c'est ça une moyenne. Non. La moyenne, c'est toutes les valeurs divisées par le nombre de valeurs. Sinon, le salaire moyen en France avoisinerait les 1 million d'euros, et malheureusement ce n'est pas le cas...