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Spitz Michel


[EN COURS DE MISE À JOUR]


 19/11/2022

En 1922, le Musée Bartholdi ouvrait ses portes. Cent ans après, jour pour jour, nous fêtons le premier siècle du Musée ! L’idée d’une résidence d’artiste, le "Labo Bartho", initiée par Juliette Chevée, la nouvelle conservatrice du Musée Bartholdi, a permis de sélectionner le projet de Iva Šintić et Simon Burkhalter, artistes croate et suisse. Ensemble, ils nous proposent leur regard sur l’œuvre sculptée du maître. Plusieurs thèmes émergent de leur premières propositions : le rapport à l’échelle, le mouvement, l’exosquelette, …!
Vous pourrez découvrir leur travail dès aujourd’hui lors de la Masterclass pour le Centenaire du musée Bartholdi. Théâtre, conte, visites seront au programme. Le Musée est gratuit, courez le (re)découvrir ! Et ce n'est que le début des festivités... Juliette Chevée et son équipe nous réservent encore beaucoup de surprises pour cette année du centenaire....



 15/10/2022

Musée Unterlinden Bernard Foccroulle en répétition pour le concert "Un dialogue entre peinture et musique", sur le clavecin construit par Jean-Luc Wolfs-Dachy, d’après le clavecin de Johannes Ruckers (1624) du Musée Unterlinden.
 
Fabienne Verdier a réalisé pour cet instrument un ensemble exceptionnel de quatre peintures sur des couvercles pour clavecin. Celles-ci seront exposées l’une après l’autre sur l’instrument durant le concert, sous les yeux des spectateurs.






 9/10/2022

Le voyage à Colmar s’impose pour découvrir, au Musée Unterlinden, Fabienne Verdier dans « le chant des étoiles » (du 1/10/2022 au 27/3/2023). L'artiste, calligraphe et peintre « monumentale » nous propose un dialogue avec les collections d'art ancien et moderne du musée, mais aussi avec l'espace architectural. Et c’est une première ici que de découvrir cette « carte blanche » où l’artiste invite les visiteurs à « regarder autrement » certaines grandes œuvres des collections du Musée Unterlinden en proposant une relecture de Grunenwald, Cranach, Poliakoff, Dubuffet… Outre un parcours mené au sein des collections permanentes du musée, l’artiste présente une installation monumentale inédite – soixante-seize tableaux – en lien avec le panneau de la « Résurrection » du Retable d’Issenheim. Une riche palette polyphonique s’inspire du spectre chromatique et l’aura de lumière peints par Grünewald. Cette installation inédite révèle l’espace et les magnifiques proportions de la nef de Herzog et de Meuron. Le titre de l’exposition « Le chant des étoiles » évoque le lien entre l’homme et le cosmos, l’énergie vitale entre dissolution et expansion, car comme le dit Hubert Reeves, cité dans le dossier de presse, « nous sommes tous des poussières d’étoiles ».





 9/10/2022

UNTIL THE LIONS

La Filature a accueilli aujourd’hui « Until the Lions » un opéra de Thierry Pécou, auteur de la partition d’une fresque mythique et spirituelle. La création de cet opéra dansé est donnée en ouverture de la saison et marque le 50e anniversaire de l’Opéra National du Rhin. La chorégraphe indienne Shobana Jeyasingh assure une sobre et précise mise en scène de cette œuvre en faisant travailler ensemble toutes les forces vives de l'Opéra du Rhin. Décors, costumes et éclairages participent activement à la réussite de cette grande épopée sur les aventures guerrières de deux branches d'une même famille royale descendante de l'empereur Bharata, fondateur légendaire de la nation indienne. Il vous reste une possibilité de découvrir cette magnifique production, … la dernière, à ne pas rater, à La Filature, mardi 11 octobre.
Nous nous souvenons de l’œuvre pour violoncelle et piano de Thierry Pecou, « Soleil-tigre », une commande du festival Les Musicales de Colmar, crée en 2010 par Marc Coppey et Alexander Melnikov. Les Musicales commandent régulièrement depuis 2004 une œuvre à un compositeur d’avenir. Marc Coppey est à l’origine de la création de Soleil-Tigre, dont il a donné la première exécution en 2010. Souvent inspirées par ses voyages, les œuvres de Thierry Pécou racontent ses expériences au contact des cultures du monde. Quelques semaines après le festival colmarien, Thierry Pecou et Marc Coppey se sont retrouvés en duo, renouant avec une tradition devenue rare depuis le milieu du XXème siècle où compositeurs et grands solistes se produisaient ensemble.




 9/8/2022

Sur l'aire d’autoroute « Gothard sud » apparait un édifice étrange…

Le long des chemins de la montagne du Gothard dans le canton d’Uri, on aperçoit plusieurs anciennes chapelles. Elles offraient aux voyageurs qui traversaient la vallée de la Reuss, à pied ou avec des bêtes de somme, une protection contre les dangers et les intempéries. Si à l’époque, de nombreux voyageurs ainsi que des indigènes, plaçaient dans ces chapelles leur destin sous la protection de Dieu, quelle réponse apporter aujourd'hui ?
Un comité d'initiative a poursuivi l’idée de réaliser une église autoroutière dans ce canton. L’objectif était de l’ouvrir à l'occasion du 700ème anniversaire de la Confédération suisse en 1991. Le Conseil d'État a confié le projet à un groupe de travail de poursuivre l'idée de proposer un « Lieu de contemplation » sur l'aire de service.
Un lieu qui invite les croyants et les curieux à s'arrêter un moment, à réfléchir, et peut-être aussi à dire une prière : nous ne prenons pas assez de temps pour nos réflexions et nos questions... Où mène notre chemin ? Quel est le sens de notre existence ? La recherche du bonheur est au cœur des cinq religions du monde. Leur enseignement porte sur l'origine de la vie, la vie elle-même et la fin de la vie. Leurs autres points communs sont la croyance en une divinité, la prière, la communauté et l'éducation aux valeurs traditionnelles et éthiques.
Ce « Lieu de contemplation » est une retraite simple pour les personnes de toutes religions et aussi pour les personnes sans affiliation religieuse : un lieu de silence et de contemplation pour tous les voyageurs et toute personne à la recherche de repos.
En 1996, le groupe de travail lance un concours d’idées auquel 362 architectes ont participé ! 6 projets ont ensuite été admis au concours d’architecture. L'architecte zurichoise Pascale Guignard et son partenaire Stefan Saner ont remporté ce concours et ont ainsi obtenu le mandat de construire le lieu de réflexion.
Le « Lieu de réflexion » assure la protection aux visiteurs. Le bâtiment en forme de cube a des dimensions extérieures de base de 10 m x 10 m. Sa hauteur est de 9,6 m. En outre, 15 fenêtres carrées sont insérées dans chaque façade. La cour fait environ le double de la surface intérieure du bâtiment et invite les passants à prendre place sur les bancs le long des murs de protection. La longueur du mur d’enceinte de la cour est de 19 m x 10 m. La hauteur du mur est d’environ 2,4 m. Au milieu de la cour se trouve une fontaine en béton longue de 7,3 m et large de 1,2 m.
L’édifice est construit en 1998 et inauguré en octobre de la même année à l'occasion du 150ème anniversaire de la Constitution fédérale. Le thème principal de l'architecture est l’interaction entre l’ombre et la lumière. Les vitres des fenêtres sont remplies de milliers d’éclats de verre. De jour, ces fenêtres en tessons colorés brillent vers l'intérieur et laissent entrer une lumière jaune-verdâtre apaisante dans la pièce, créant ainsi à l’intérieur une ambiance méditative.
Au centre de la salle cubique brille un grand groupe de cristaux de roche. Il y a des millions d'années, ce cristal de quartz s'est formé au fond du massif du Gothard où il est resté caché dans l’obscurité jusqu’à ce qu’il soit découvert par l’hommes et monté à la surface de la terre. Le cristal rayonne la patience, le calme et la résistance. Son âge, sa beauté et sa dureté incitent à la réflexion.
Une fontaine en béton est située au centre de la cour. L'eau s’écoule du bâtiment vers la Reuss. C’est le début d’un long voyage de l’eau, vers l’Atlantique Nord. De nombreux voyageurs-passants qui s'arrêtent et se reposent ici suivent ce cours d'eau vers le nord. Toute vie dépend de l’eau. La fontaine en est un rappel.
(texte résumé du site : https://www.ort-der-besinnung.ch/fr/
info@ort-der-besinnung.ch)
photos©Michel_Spitz






 25/6/2022

Inauguration aujourd’hui (25 juin 2022) de la Bibliothèque des Dominicains, lieu très cher aux Colmariennes et aux Colmariens. Elle leur reviendra à nouveau, magnifiquement réhabilitée par l’équipe des architectes Stefan Manciulescu et Ameller Dubois.
Un parcours muséal valorisera le chemin parcouru par le livre. Une salle où l’étude est la valeur cardinale dans ses formes variées. La bibliothèque des Dominicains tient une place toute particulière dans le cœur des chercheurs régionaux, mais aussi dans celui des nombreux lycéens et étudiants qui y ont trouvé matière à nourrir leurs réflexions, mais aussi un lieu propice à l’étude... Un important atelier de reliure, véritable conservatoire des savoir-faire, permettra d'entretenir et de restaurer le patrimoine de la bibliothèque.
Ce lieu est également celui de l’accueil et de la contemplation. Il est une bibliothèque et c’est la fierté des bibliothèques d’être ouvertes à toutes et tous, gratuitement, dans la générosité qui anime tous les défenseurs de la culture. Il sera lieu de vie : des événements y auront lieu et notamment dans ce magnifique cloître.
(Photos : Patrick Bogner)


















 19/6/2022

Une Master Class de violoncelle aujourd'hui au PMC avec le grand Gary Hoffman, un habitué du festival Les Musicales de Colmar. Quatre élèves de haut niveau des CRR de Strasbourg et Reims (Freddy Goya, Thémis Fatto) et des CRD de Montbéliard et Colmar (Delya Afandi, Lucille Bricout) ont profité de ses conseils. Une inoubliable leçon de vie, porteuse d'exigence, d'humilité, d'humour et d'émotion. Un grand moment pour ces élèves et le public présent ! Merci aux professeurs invitants Pascale Fries, Alexandre Lacour et à Isabell Ast, magnifique accompagnatrice au piano. 18/6/2022
(Photos Michel Spitz)








 4/6/2022

Avec un thème très rieur : SOURIRE NE PEUT ATTENDRE ! Exceptionnel concert ce soir avec le chœur d’hommes Polycanto, dirigé par Arlette Steyer et l’Orchestre des jeunes du Conservatoire de Colmar, dirigé par Stéphane Cattez. Un répertoire exigeant qui a merveilleusement mis en valeur, tant le travail d’ensemble que la qualité des jeunes musiciens. Bravo à tous !

Photo Michel Spitz



 20/5/2022

Présentation de la saison 2022/2023 de l’Opéra national du Rhin

Notre ville, cogestionnaire avec Strasbourg et Mulhouse de l’Opéra National du Rhin (ONR), héberge l’Opéra Studio. Une formation d’excellence, placée sous la direction de Sandrine Abello, accueille de jeunes artistes du monde entier (des chanteurs, pianistes, chef d’orchestre) pour les accompagner dans leur insertion professionnelle.
Réguliers et féconds, plusieurs partenariats sont développés avec les institutions culturelles colmariennes : le Théâtre municipal, la Comédie de Colmar, la Salle Europe, le musée Unterlinden, mais aussi, les écoles. Tous les efforts convergent pour favoriser la diversité des publics, s’adresser aux familles, aux publics jeunes et aux publics empêchés…
Alain Perroux, directeur général de l’ONR a développé l’ambitieux programme de la saison 2022/2023 : « Il s’agira cette année de faire valoir une autre propriété des narrations : celle de nous apporter réconfort et sérénité… grâce à un programme célèbre, le pouvoir guérisseur du récit. » En tout, plus de 200 levers de rideau sont annoncés, dont plusieurs nouvelles productions lyriques, une création mondiale et une création française.
La présence à Colmar est notable. Ce fut l’occasion d’annoncer notamment plusieurs événements attractifs proposés par l’Opéra Studio : des concerts Bébés chanteurs à la Comédie, quatre programmes de l’Heure lyrique au TMC, à la Comédie et au Musée Unterlinden, des activités jeunesse au TMC et, enfin, de nombreuses actions pédagogiques en lien avec les établissements scolaires de Colmar et de sa région.
À Colmar, en ouverture de saison, à la Comédie « Histoire(s) d’opéra », recueil de nouvelles musicales interprété par les artistes de l’Opéra Studio et au Théâtre « Le Joueur de flûte », une fable sur le pouvoir de la musique, racontée sur des musiques de Bach. Le ballet sera présent au Théâtre avec « Giselle », un classique incontournable du répertoire romantique dans une relecture résolument contemporaine. Enfin, à manquer sous aucun prétexte, au théâtre une programmation d’opéra d’envergure avec Le Couronnement de Poppée, grand chef-d’œuvre de Monteverdi.







 17/5/2022

INAUGURATION DE LA MAISON ALBERT SCHWEITZER

Ma rencontre avec l’Association Internationale Schweitzer Lambaréné se déroule pendant le chantier de construction du musée de l’ambulance alpine à Mittlach : lieu de mémoire, centre d’interprétation qui révèlent le déroulement d’une importante partie de la guerre de 1914-1918 dans le massif proche… C’est précisément pendant le conflit que le théologien philosophe alsacien élabore sa pensée du « respect de la vie ». Albert Schweitzer a été le premier à utiliser la formule définissant le « Respect de la vie » pour fonder une éthique qu’il voulait élémentaire et universelle. « Je suis vie qui veut vivre, entouré de vie qui veut vivre », voilà ce qui, selon lui, devrait s’imposer de façon claire et immédiate à chaque conscience. Il y a derrière cette phrase, qui fait du respect de notre propre vie et de celle des autres deux choses absolument inséparables, beaucoup plus qu’une pensée écologique.
Si les questions à résoudre initialement apparaissaient simples : mettre en conformité aux règles d’accessibilité et accueillir la collection africaine sur le site en construisant une annexe sur le site, la mise en pratique sur le terrain était loin d’être évidente.
La silhouette emblématique de la maison Schweitzer de Gunsbach, mangée par le lierre – et connue de tous – se devaient de conserver son caractère. Albert Schweitzer l’a faite construire en 1928. Il y séjournera pendant plus de trente ans. Depuis 1967, la maison est ouverte au public, lieu de diffusion de la pensée d’Albert Schweitzer, « Maison des Illustres ». Abritant également les archives et des appartements privés, l’espace muséal a été restreint à deux pièces, conservées dans leur état d’origine : chambre/cabinet de travail et salon de musique, dont le contenu n’est vraiment compréhensible que par une visite guidée...
Le projet s’est concrétisé autour d’un parcours scénographique en distinguant les contenus sur deux corps de bâtiment :
- La maison organise un parcours biographique sur la vie et l’œuvre avec, comme fil conducteur, l'ouvrage « Souvenirs de mon enfance ». Un parcours chronologique se déploie au fil des différentes pièces de la maison en recherchant une préservation du caractère des éléments originels. La chambre-bureau, principal espace de vie d’Albert Schweitzer lorsqu’il était à Gunsbach, est préservée intégralement dans son état d’origine.
- Une extension gère tous les aspects fonctionnels, accueil, distribution verticale, salle pédagogique... Elle est consacrée à son éthique du « Respect de la vie ». De vastes espaces ouverts, perméables entre eux, abordent de façon immersive et animée les différents aspects de sa philosophie. Sur les parois périphériques sont évoqués les thématiques de respect de toutes les formes de vie : monde animal, monde végétal, de l’infiniment grand (le cosmos), à l’infiniment petit (les micro-organismes).
À l’heure où les démons de la guerre continuent de gronder à nos portes, sans doute, est-il temps de se souvenir de l’enseignement d’Albert Schweitzer. Il touche, avec une étonnante modernité, son éthique et le respect de la vie. Puisse son action inspirer nos propres vies !
Projet MSA Architectes, Mireille Kintz muséographie.
[14 mai 2022]












 12/04/2022

In vino musica

Pour clôturer le premier temps fort du Festival de Pâques avec la brillante équipe de jeunes solistes, il n'y a pas mieux que cette exceptionnelle rencontre Mozart / Stravinski / Schumann et le vin d'Alsace ! Un grand merci à la vénérable institution pour le chaleureux accueil au château de la Confrérie Saint-Étienne de Kaysersberg Vignoble et à l'ensemble des musiciens. Sous le soleil printanier, un excellent riesling Schœnenbourg, servi dans le jardin, a conclu l'impressionnante prestation musicale.
www.les-musicales.com

Photo Michel Spitz

Photo Michel Spitz



 10/2/2022

Une immense tristesse en apprenant la disparition d’André Wilms. Né à Strasbourg en 1947, André Wilms est décédé mercredi à l’âge de 74 ans. Il débute comme cintrier au théâtre Sorano, qui accueille alors le Grenier de Toulouse, fondé par Maurice Sarrazin. Il est rapidement engagé comme figurant. Il enchaîne des dizaines de pièces avant de signer ses propres mises en scène au théâtre et à l’opéra. On lui doit notamment Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók, La Noce chez les petits bourgeois de Bertolt Brecht ou encore La Vie de bohème d’après Henry Murger et Aki Kaurismäki. Il rencontre également André Engel, qui l’invite sur plusieurs de ses mises en scène, comme En attendant Godot de Samuel Beckett, ou Hôtel moderne d’après Franz Kafka. Là, il apprend l'exigence du métier avant de se tourner par la suite vers le 7e Art.

Il connait un premier triomphe au cinéma en interprétant le rôle de Jean Le Quesnoy, père bourgeois ultra-catholique, dans "La vie est un long fleuve tranquille" d'Etienne Chatiliez. Il a mené de front une carrière professionnelle sur les planches de théâtre et sur grand écran. Il était l’un des acteurs fétiches du réalisateur finlandais Aki Kaurismäki qui a réalisé Le Havre ou encore L’autre côté de l’espoir. Dans « Le Havre », André Wilms était ainsi un cireur de chaussures, qui tendait la main à un jeune Africain sans-papiers. « L'Autre Côté de l'espoir » orchestrait la rencontre entre un migrant syrien échoué contre son gré dans la grisaille finlandaise et un restaurateur séparé de sa femme alcoolique…
Nous l’avons vu à la Filature de Mulhouse dans le cadre du festival Musica dans Eraritjaritjaka, « musée des phrases », spectacle musical d’après des textes d’Elias Canetti conception, mise en scène et musique Heiner Goebbels. En 2018, invité par Les Musicales de Colmar, il est le récitant dans le Carnaval des animaux.





 30/1/2022

France Culture est présente trois jours à Colmar pour un enregistrement de « Authentiques » de François Bégaudeau, avec 20 comédiens amateurs du quartier ouest. Un magnifique projet participatif de la Comédie de Colmar avec un retentissement national.

La pièce qui a été reportée, mise en scène Matthieu Cruciani, avec Nouara Naghouche, Sandrine Pirès (comédiennes professionnelles) et Kamel Abdelhadi, Sevil Akbas, Estelle Baur, Omaya Ben Hassine, Jean-Luc Bergel, Mathieu Blanchard, Lydia Bougaa, Michèle Cattin, Marc-Antoine Cravec, Aya El Jerrari, Martine Ferré, Coralie Gendrin, Anne-Claire Gougou, Olivia Grec, Ishaana Hamelle, Gabrielle Horellou, Endri Kastrati, Feyza Kilic, Marie-Carole Langenfeld, Catherine Launois, Salima Medjerab, Asaph Mougel, Emre Okuyucu, Rosa Ruffin, Venera Sinanaj, Dan Steffan, Marie Wolff, Noémie Wolff Liot (comédiens amateurs).

Projet Encrages

Ils arrivent seuls ou par petits groupes, jeunes ou moins jeunes, lunettes ou pas, sacs à main et sacoches, et voilà qu’ils sont vingt, peut-être trente, certains debout et d’autres assis sur les chaises disposés en U d’une salle qui semble d’attente. Mais d’attente de quoi ? Ils ont répondu à une annonce où figurait le terme casting. Mais casting de quoi ? Ils se le demandent…

Photo ©Michel Spitz



 1/1/2022

« La culture est faite de tout ce qui permet à l’homme de maintenir, d’enrichir ou de transformer sans l’affaiblir, l’image de lui-même qu’il a héritée. » André Malraux

L’année qui s’achève nous a appris, une fois de plus, ce qui est réellement important dans la vie. Dans cette période si particulière, je vous présente des vœux de joie et d’espérance. Que cette année nous apporte, malgré les vicissitudes, la force et la volonté de contribuer à rendre notre monde meilleur : libre, solidaire et fraternel.
Les arts, la culture, et la création invitent chacun de nous, parmi et avec les autres, à se développer, à participer à un devenir commun, à rester libre et à en témoigner. Face aux communautarismes, aux replis identitaires, soutenons une culture vivante, capable de se régénérer et se repenser sans cesse.
 
Références de l'image: Chaumont-sur-Loire, L’Arbre aux échelles, François Méchain, Saison d’art 2009.
En référence au roman d’Italo Calvino, "Le Baron perché", dont le héros se réfugiait dans les arbres pour échapper aux contraintes de la vie ordinaire, L’Arbre aux échelles de François Méchain est une invitation poétique à regarder le monde d’un autre point de vue, de plus loin, de plus haut...




☐ 7/12/2021

Aurelio Galfetti, vient de nous quitter le 5 décembre à l’âge de 85 ans. Il faisait partie de l’école tessinoise d’architecture aux côtés de Luigi Snozzi et de Mario Botta, autres éminents représentants de la mouvance avec lesquels il a d’ailleurs mené plusieurs projets en collaboration. Très attaché à son canton d’origine – où il ouvre un bureau en 1960 et conçoit, dès 1965, la piscine publique de Bellinzone –, l’architecte a construit en Italie, aux Pays-Bas et en France, avec la médiathèque et la cité des Arts de Chambéry. Il a également été professeur invité à l’EPFL dès 1984. En 1996, il fonde avec Mario Botta l’Académie d’architecture de Mendrisio qu’il dirige de 1996 à 2001. La variété de ses conceptions et de ses réalisations – il a aussi œuvré dans la restauration de Castelgrande à Bellinzone.
Photos ©Michel Spitz, 28 septembre 2012 lors de sa conférence aux Journées de l’architecture à Strasbourg





☐ 23/11/2021

À l’occasion de la publication par Pierre Barrat de son autobiographie, la ville de Colmar a invité ses amis pour lui témoigner sa plus vive reconnaissance. Comédien, metteur en scène et directeur de théâtre, il tient dans l’histoire culturelle de notre cité, une place centrale. Il a fondé et assuré la direction de l’Atelier lyrique du Rhin de 1974, date de sa création, à 1998, soit un quart de siècle. Nous lui devons la création en 1990 du théâtre de la Manufacture, aujourd’hui, Centre dramatique national porté par la Comédie de Colmar. Les mémoires qu’il vient de publier nous apprennent beaucoup sur les ressorts et les convictions d’une carrière qui couvre plus d’un demi-siècle de travail et sur un parcours d’une richesse et d’une exigence rares. Ses productions nombreuses ont marqué les mémoires du public du théâtre et de toutes les scènes où il a été l’ambassadeur de Colmar.




☐ 15/11/2021

La « chapelle de campagne », (Feld Kapelle), ou « chapelle de Frère Nicolas » (Bruder Klaus Kapelle), a été construite entre 2005 et 2007 par l’architecte suisse Peter Zumthor. Commande d’un riche fermier local, Herman-Josef Scheidtweiler qui voulait remercier le ciel de sa réussite (il a longtemps dirigé l'association des agriculteurs chrétiens) et construire sur ses champs une chapelle à la gloire de "Bruder Klaus", alias Nikolaus von der Flüe (1417-1487), un mystique suisse, fermier. Il est le "saint patron" du fermier.
Vue de face ou de côté, la chapelle se présente comme un volume à 5 faces, vu de l’arrière comme un cube. Elle est fabriquée par un béton très simple, qui laisse apparaître différents coloris de sables des environs, ainsi que des galets pris dans les rivières de l’Eifel. Un rebord, du même matériau, intégré à l’édifice, peut servir de banc, et permettre de contempler, à partir de l’édifice, la campagne environnante. On voit les différents niveaux de coffrage du béton, fait par bandes horizontales, jusqu’à atteindre 12 mètres (hauteur du bâtiment).




☐ 15/11/2021

11 Novembre 2014 / Monument National de la Grande Guerre 1924-1932 / Robert Danis architecte / Antoine Bourdelle sculpture / Michel Spitz architecte de la restauration 2014.

Le mémorial de l’Hartmannswillerkopf est un monument à la fois militaire et patriotique, religieux et funéraire. Dès 1920, un comité se constitue à Mulhouse pour construire sur le champ de bataille du Hartmannswillerkopf, le Monument National de la Grande Guerre en Alsace. Il est conçu par Robert Danis architecte avec le concours d’Antoine Bourdelle, sculpteur. Le monument se décline sous la forme de trois éléments implantés sur un même axe : une crypte-ossuaire avec chapelles, une esplanade avec autel de la patrie et un cimetière militaire avec mât aux couleurs françaises. Le comité engage également la construction d’une croix sommitale lumineuse, visible depuis la plaine d’Alsace et au-delà du Rhin. La crypte, dont le plan dessine une croix grecque, est creusée dans le rocher et se glisse sous l’Autel de la Patrie. Le volume ainsi formé, inspiré des temples anciens, s’inscrit dans la géométrie d’un cube parfait. Une voûte, supportée par quatre colonnes cannelées disposées en carré, forme au centre une lanterne, autour de laquelle se déploie un plénum, éclairé de pavés de verre, sertis dans la dalle en béton. Ce dispositif permet d’envelopper l’espace d’une douce lumière naturelle. Sous la crypte, un ossuaire est ménagé pour recueillir les restes des soldats français. L’ossuaire est fermé par un bouclier en bronze, posé à même le sol. Il comporte sur son pourtour, les dates de 1914 et 1918 en chiffres romains, et les vers de L’Hymne de Victor Hugo : « Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie, Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie » (Les chants du crépuscule, 1835). Sur trois faces de la crypte, des niches, naturellement éclairées par le haut, contiennent les monuments des trois cultes concordataires auxquels ont appartenu les soldats morts pour la Patrie. En face de l’entrée, la chapelle catholique contient une table d’autel derrière laquelle doit s’élever la Vierge à l’offrande de Bourdelle. A gauche, le monument protestant est un tombeau en forme d’autel marqué d’une croix qui se détache d’une plaque portant la Bible ouverte, encadrée par deux pilastres supportant un linteau orné « rappelant l’art de l’époque de la Réforme ». À droite, le monument israélite comprend également un tombeau en forme d’autel, orné de l’étoile à six branches du bouclier de David. Les inscriptions du monument israélite et du monument protestant soulignent la force commune de l’Ancien et du Nouveau Testament. Une frise sculptée en bronze devait courir en haut des murs. Robert Danis avait prévu de confier l’exécution de la frise à Bourdelle, mais le début de la Seconde Guerre mondiale empêche sa réalisation.
L’architecture du monument de l’Hartmannswillerkopf puise aux sources de l’architecture classique française tout en revendiquant sa modernité et sa rationalité. Comme son contemporain, l’architecte Auguste Perret, Robert Danis se passe des ornements superflus. Le monument est entièrement construit en béton. Après décoffrage, les surfaces en béton ne sont couvertes d’aucun parement en pierre et revêtues d’un mortier de finition appelé « granito », finement bouchardé. Les colonnes de la crypte n’ont ni base ni chapiteau. Pour l’abbé Bourgeois, Danis « a su résoudre au mieux les problèmes difficiles de l’adaptation au terrain, de l’éclairage, de la division des plans, et qui a réussi une œuvre pleine de dignité religieuse, capable d’émouvoir, par la simplicité grandiose de son tracé et de sa décoration, les visiteurs qui feront l’ascension de cette montagne à jamais sacrée. »





☐ 27/10/2021

Inaugurés en 1908, les Bains municipaux de Strasbourg de Fritz Beblo, architecte-urbaniste de la Ville de Strasbourg (1872-1947) ont vu passer des générations entières dans leurs bassins. Ils comprennent deux bâtiments conçus :
- l’un, à des fins curatives : un bâtiment thermal construit entre 1904 et 1911 (piscines, bains romains…)
- l’autre, à des fins de loisirs : un bâtiment médicinal construit entre 1908 et 1911 (hydrothérapie, luminothérapie, inhalations, bains de boue, de sel ou de soufre).
Le premier établissement, restauré et modernisé conserve l'esprit d'origine. Il va rouvrir ses portes au public après deux ans de rénovation. Ce joyau architectural de la Neustadt, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est lui aussi classé monument historique. La rénovation, menée par Eiffage, a été conçue par les cabinets Chatillon Architectes et TNA architectes. Le site, propriété de la Ville, sera exploité en délégation de service publique par la société Equalia.
Photos © Michel Spitz













☐ 23/10/2021

Alain Eschenlauer à l'Espace Malraux

Vernissage ce soir à l’Espace André Malraux. Après des mois de privation, Alain Eschenlauer présente dans cette exposition le résultat de ses réflexions introspectives, pour la plupart réalisées pendant le confinement. Patiemment, avec application, il prend le temps de dessiner à l’encre, de poser avec attention des ensembles d’aplats de couleurs, comme des apparitions de vie au fond de boîtes de pétri. Alain Eschenlauer invite le visiteur à se questionner sur le monde, un monde tendant plus à être subi que vécu. Son travail renvoie, à la fois par le traitement mais aussi par le choix des sujets, à une imagerie connotée dans le temps, celle des encyclopédies, des cabinets de curiosité, ou encore des collections naturalistes de la fin du XVIIIème siècle.





☐ 3/10/2021

L'architecture est une expression de la culture

La création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturels ou urbains ainsi que du patrimoine sont d'intérêt public. Les autorités habilitées à délivrer le permis de construire ainsi que les autorisations de lotir s'assurent, au cours de l'instruction des demandes, du respect de cet intérêt (Article 1 de la Loi sur l'architecture 3 janvier 1977).
Fidèles à leur tradition automnale, les Journées de l’Architecture de la Maison Européenne de l’Architecture ont invité le public à découvrir à vélo la production bâtie du XXème siècle mais aussi les projets récents, à travers un parcours dans le centre historique de Colmar. Merci aux architectes et paysagiste, Dominique Rambeaud, René-Pierre Ortiz, Eric Nieder, Mathieu Laperelle et Serge Gross pour leur éclairage.




 25/9/2021

Comédie de Colmar : "Avant la Nuit d'après"

Une merveille à découvrir derrière la Manufacture... "Avant la Nuit d’après", un magistral spectacle invité par la Comédie de Colmar ! Voltige, liberté, mât chinois, théâtre, musique, chant, acrobatie alimentent une fresque vivante aux lumières douces, poudreuses et satinées. La compagnie EquiNote, alsacienne d’origine, écrit son identité en tant que cirque théâtre équestre de création. Ses chevaux en sont les piliers : compagnons de route et de jeu mais aussi d’inspiration. Dans le rond de piste du chapiteau, animaux et humains s’accordent dans une aventure singulière ou les émotions et les sensibilités s’exercent avec force, générosité, confiance et sincérité en entraînant dans un entre deux mondes. Au centre de la piste un carrousel arrêté tourmente un acteur dans un ailleurs. Les figurines du manège le hantent comme ses fantômes. Dans un univers fantastique cocasse, entre rêve et réalité, vie et mort, son procès s’ouvre…
Photos : Michel Spitz







 22/8/2021

Dans LE MONDE daté du 21 août, une page de présentation de la spectaculaire rétrospective monumentale, de Yan Pei-Ming.
« Je peins de grands formats pour pouvoir entrer physiquement dans mes peintures. » L'artiste, mondialement connu pour ses portraits de Mao, expose au Musée Unterlinden. Intitulée « Yan Pei-Ming, Au nom du père », l'exposition déroule 40 années de la carrière du peintre.
Ne la ratez pas! Vous avez jusqu'au 11 octobre pour venir la découvrir au Musée Unterlinden de Colmar.

[Pass sanitaire exigé]





 15/2/2021

Quelques images de la MASTER CLASS de violoncelle d’hier au théâtre de Colmar animée par M. Marc COPPEY, professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris, directeur artistique du festival Les Musicales de Colmar. Cinq élèves de la classe de violoncelle de Colmar de M. Alexandre LACOUR en niveau perfectionnement qui se présentent aux Conservatoires Supérieurs et Hautes Écoles ont participé à ce riche échange pédagogique. Au piano, Mme Isabelle AST. Bravo à ces musiciens et à leur encadrement, démonstration du niveau d’excellence du Conservatoire de Colmar. Je souhaite une belle suite de carrières aux élèves : Armaëlle VILLEMONTEIX, Grégory BORNANCIN, Vatsana CORDANI, Ianjavola RABENASOLO, Lucile BRICOUT. Merci à tous. (photos Michel Spitz)

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☐ 10/5/2020

C’est avec une grande tristesse que nous nous voyons contraints d’annuler les Musicales de Colmar 2020.
Sans surprise, cette édition dédiée à Beethoven n’aura pas lieu.

Nous remercions de tout cœur tous les précieux soutiens qui ne nous font pas défaut dans la tempête et qui nous permettent de résister en imaginant un avenir, même si celui-ci sera nécessairement différent : la Ville de Colmar, la Région Grand-Est, le Conseil Départemental du Haut-Rhin, la DRAC Grand-Est, la Ville de Breisach et tous nos partenaires privés.

Malgré les incertitudes et si la possibilité nous en est donnée, nous voulons imaginer un événement musical à l’automne, pour Colmar et pour les habitants de la région, au cœur de cette Alsace si cruellement éprouvée par la pandémie.

Parce que nous croyons que rien ne saurait remplacer le concert vivant, nous souhaitons que la musique et les musiciens soient présents pour aider à panser les plaies, rendre hommage aux victimes, remercier comme ils le méritent les soignants et tous ceux qui permettent à la vie de suivre son cours.
Nous voudrions offrir des concerts en milieu hospitalier et distribuer la recette des concerts que nous donnerons dans nos lieux habituels aux associations qui viennent en aide à ceux qui sont le plus durement touchés par la crise que nous traversons.

Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de nos projets et ferons tout ce qui est en notre capacité pour vous offrir au plus vite de véritables concerts.

Marc Coppey, Directeur artistique
Michel Spitz, Président