Michel Spitz
LES TROIS BRIGANDS
LES TROIS BRIGANDS
« Le soir enveloppe la forêt de ses ténèbres, d’étranges silhouettes se mêlent aux ombres tortueuses des arbres. Trois hommes, vêtus de longs manteaux et de hauts chapeaux noirs, rôdent comme des spectres dans la nuit… »
Création à Colmar d’une adaptation lyrique des Trois Brigands de Tomi Ungerer. La partition colorée de Didier Puntos et le livret malicieux de Gilles Rico sont portés par cinq chanteurs de l’Opéra Studio, une comédienne, deux pianistes et quatre instrumentistes de la HEAR. Un joyeux spectacle présenté en tournée à Colmar, Mulhouse et Strasbourg, mais également dans quatre autres localités d’Alsace et du Grand Est : Saint-Dizier, Sarre-Union, Vogelgrun et Sainte-Marie-aux-Mines et Bischheim.
Ainsi, l’Opéra national du Rhin va vagabonder sur les chemins d’Alsace et du Grand Est avec cet Opéra Volant. Chaque année, une production de chambre avec les jeunes artistes de l’Opéra Studio est donnée dans les trois villes de résidence de l’OnR ; puis le spectacle part en tournée dans toute la région, à la rencontre de publics peu habitués aux envolées et aux émotions fortes de l’opéra. – 17/11/2024
☐
Minh Thuyen : « La rue comme je la vois »
10/11/2024 – Dans une excellente conférence, convaincante et pédagogique, Minh Thuyen nous présente ses plus belles prises et nous livre les secrets de ses captures !
C’est en véritable humaniste et conteur, hors des sentiers battus, que le photographe de rue se fait l’interprète de l’atmosphère caractéristiques de la ville avec un goût affirmé pour les lumières singulières des petits matins ou de nuit, souvent aidé par la brume, la pluie ou la neige…
Quelle merveilleuse acuité du regard, quelle magnifique mise en valeur de l’architecture typique du centre historique de Colmar, quelle malice et quelle subtile poésie dans la représentation de scènes familières de notre quotidien qui nous apparaissent tellement surprenantes de banalité.
À la manière d’un metteur en scène témoin de son époque, il nous révèle les situations de rue les plus cocasses, les plus humoristiques et charmantes, avec leur lot d’amoureux qui se serrent sous leur parapluie et s’embrassent, les enfants espiègles et des personnages atypiques…
Et, avec l’air de ne pas y toucher, il s’impose par une maitrise picturale rigoureuse de ses compositions, ses cadrages, dans une recherche permanente d’équilibre et d’harmonie.
Ses photographies dans l’éclat des couleurs ou dans la sobriété du noir et blanc, démontrent une discipline exigeante, parfaitement maitrisée de l’image, portée par le sens qui touchent directement le cœur.
Merci au Pôle Média Culture et aux Amis de la Bibliothèque de Colmar d’avoir donné la parole à Minh Thuyen. – 10/11/2024
☐
6/10/2024 – Célébration des 400 ans du clavecin Ruckers à Colmar avec les plus grands artistes pour un savoureux voyage musical à l’invitation du Musée Unterlinden. Cet instrument exceptionnel est l’un des rares clavecins Ruckers connus encore en état de jeu. Classé au titre des monuments historiques, le clavecin flamand est aussi une œuvre d’art peinte et sculptée dont la beauté ajoute à ses qualités musicales.
Conclusion aujourd’hui de cette inédite programmation événement autour de l’instrument. Après Jean Rondeau en mai et Christine Schornsheim vendredi qui a fait sonner l’instrument pour la première fois, en formation concertante, deux merveilleux concerts aujourd’hui avec les brillants clavecinistes, Jean-Luc Ho et Christophe Rousset.
Jean-Luc Ho a donné un programme Lully, Muffat, d’Anglebert, Buxtehude, Bach sur le clavecin Ruckers 1612 prêté par les musées d’Amiens. L’instrument historique très rarement entendu est en visite à son « cousin » de Colmar pour une rencontre musicale inédite.
Christophe Rousset, sur le Clavecin Ruckers 1624 a interprété Froberger, Louis et François Couperin. Témoin de l'immense plaisir qu'il a dû éprouver au contact d'un tel bijou – riche, opulent, généreux, sonnant comme tout un orchestre. [Photos Michel Spitz]
☐
5/10/2024 – Détail sur un des éléments les plus remarquables du bâtiment du Bauhaus : le mur-rideau de verre sur les espaces des ateliers. Situé à Dessau-Roßlau, dans le land de Saxe-Anhalt en Allemagne, le bâtiment du Bauhaus est destiné originellement à accueillir l'école d'art, de design et d'architecture du Bauhaus. Construit entre 1925 et 1926 selon les plans de l'architecte et directeur du Bauhaus Walter Gropius pour accueillir l'école auparavant située à Weimar, contrainte de quitter la ville pour s’installer à Dessau en 1925
☐
COLMAR JAZZ FESTIVAL
26/9/2024 – Avant dernière journée en lien avec les Journées du Patrimoine.
Et si l’architecture était une partition en trois dimensions et que chaque bâtiment renfermait des mélodies, des harmonies ? Le projet de Jérôme Fohrer se penche sur cette question et dresse une série de portraits sonores d’architectes célèbres en y mêlant mots, dessins et plans. Une partition sensible pour (re)découvrir des personnalités et des chefs d’œuvre de l’architecture !
Erwin Siffer : piano
Jérôme Fohrer : contrebasse
Francesco Rees : batterie
Orchestra Nazionale della Luna fondé par Kari Ikonen et Manuel Hermia, l’Orchestra Nazionale della Luna constitue un quartet de jazz moderne, à la fois ancré dans la tradition du jazz et ouvert sur notre époque et l’ensemble des horizons de notre vaste monde. Les instruments comme le moog et le bansuri élargissent le champ d’un quartet classique en invitant les sonorités de l’Inde, de la musique arabe, en même temps que des effets plus électroniques. Explorant à la fois l’équilibre entre composition et improvisation, sons acoustiques et électroniques, ordre et chaos, leur nouveau répertoire questionne les disruptions sociales causées par les nouvelles technologies et par l’intelligence artificielle.
Kari Ikonen : piano et moog
Manuel Hermia : saxophone, bansuri et flûte
Sebastien Boisseau : contrebasse
Teun Verbrungen : batterie
photos©Michel_Spitz
☐
16/9/2024 – Le Jazz festival de Colmar s'est poursuivi sur sa lancée ! Magnifique soirée avec deux femmes chanteuses, compositrices, qui écrivent leurs propres textes et qui occupent dans le paysage musical français, le devant de la scène : Hannah Featherstone et Marion Rampal.
Hannah Featherstone (voix, clavier, électronique) est une artiste franco-britannique. Avec son 2e album solo Ode To The Unseen, salué par Radio France et FIP, elle tisse une musique électro jazz délicate.
Marion Rampal, artiste remarquée du Jazz français - Victoire du Jazz 2022 -, trace sa route de songwriter à travers une écriture singulière. Son dernier opus Oizel fait la part belle à ses influences folk et pop et dessine le folklore d’une artiste aussi inclassable qu’attachante.
Marion Rampal : voix, Matthis Pascaud : guitare, Simon Tailleu : contrebasse, Raphaël Chassin : batterie
[Photos Michel Spitz]
☐
2/9/2024 – La fête des Ménétriers est la plus ancienne fête d’Alsace, regroupant depuis le 14e siècle des centaines de musiciens et de troubadours. À ce jour, 1500 bénévoles issus des associations locales, s’investissent avec enthousiasme dans la fabrication des chars, des costumes pour le défilé qui, chaque année, traverse la ville historique le premier dimanche de septembre.
Une thématique de circonstance a présenté sous des températures estivales les jeux olympiques revisités par la comtesse de Ribeaupierre depuis sa fenêtre du début du 13e siècle. Ribeauvillé a vécu une journée très sportive et de haut niveau. L’ensemble des groupes ont offert au public venu en nombre de joyeuses épreuves olympiques, drôles et inventives. Les chars hauts en couleur, les danseurs aux costumes chatoyants, les ensembles d’harmonie ont créé magie et légèreté en l’espace d’une après-midi.
Photos ©Michel Spitz
☐
15/8/2024 – Conçue et réalisée au cours des années 1920, l’usine Van Nelle témoigne d’une architecture à vocation industrielle particulièrement aboutie. Elle comprend un complexe bâti formé de plusieurs usines alignées sur la perspective d’un grand axe de circulation intérieur et à proximité de multiples moyens de transport (canaux, routes, chemin de fer). Sur une structure interne en béton armé, les façades des bâtiments principaux sont essentiellement en verre et en acier, utilisant à grande échelle le principe du « mur rideau ». Par un accord délibéré entre l’entrepreneur et les architectes et ingénieurs du projet, l’usine Van Nelle concrétise une usine idéale, ouverte sur l’extérieur, dont les espaces de travail intérieurs sont évolutifs, et où la lumière est mise au service du confort au travail. Elle offre la réalisation accomplie d’une usine nouvelle devenue un symbole de la culture architecturale moderniste et fonctionnaliste de l’entre-deux-guerres.
Van Nelle Factory est un monument national néerlandais (Rijksmonument) qui bénéficie de la protection maximale en tant que monument national au titre de l’UNESCO depuis 1985. Pour Le Corbusier, qui la visite en 1930, l’usine Van Nelle est le plus beau spectacle des temps modernes, le poème de la lumière, le lyrisme de l’impeccable, l’éclat de l’ordre.
L’usine est l’œuvre des architectes Johannes Brinkman et Leendert van der Vlugt. Le patron de Van Nelle, Kees Van der Leuw, un jeune businessman est fasciné à la fois par le modèle américain et l’architecture moderne. Van Nelle doit sa prospérité à la transformation et au commerce de produits coloniaux : le tabac, surtout à priser et à rouler, le café et le thé.
L’innovation américaine influe sur le plan de l’usine, elle est conçue comme une “daylight factory”, c’est-à-dire éclairée autant que possible par la seule lumière du jour. On voit mieux, on produit plus. La forme de l’usine, étroite et étirée, est ainsi dictée par des impératifs de la production. La construction elle-même est un exploit d’ingénierie. Le terrain est un polder, une terre gagnée sur la mer. Les poteaux de l’usine Van Nelle laissent au contraire le plafond totalement libre. On les appelle les poteaux champignons, à cause de la forme évasée de leur sommet. Leur secret, c’est de ne faire qu’un avec le plancher qu’ils portent.
En 1931, le patron de Van Nelle, Kees Van der Leuw, ayant construit la fabrique de ses rêves, part pour Vienne et devient psychanalyste. L’entreprise Van Nelle prospère jusque dans les années 60, puis c’est le déclin. Un jour, des ouvriers partent pour ne plus revenir. En 1995, l’usine ferme définitivement ses portes. Sauvée de la destruction par une poignée d’amoureux, elle est aujourd’hui plus proche du rêve originel de ses créateurs que de la réalité d’un outil industriel encrassé par l’usage. Elle doit sa survie à la force de son image, mais cette image a changé de sens. Conçue comme un projet d’avant-garde tourné vers l’avenir et porteur de progrès, l’usine est désormais un monument témoignant d’une époque révolue, celle d’une modernité optimiste fondée sur l’alliance du beau et de l’utile, un paradis perdu. L’architecture de l’usine et sa structure ont été conservés dans leur état d’origine, même si elles ne contiennent plus les machines après avoir cessé l'activité en 1990 dans la fabrication de produits du tabac à priser. En 1998, a été lancé un programme de restauration. Wessel de Jonge L’architecte responsable de la rénovation du bâtiment a travaillé sur l’hypothèse que l’usine allait devenir un site du patrimoine mondial.
Les espaces, magnifiquement restaurés, cloisonnés et adaptés aux besoins d’aujourd’hui, accueillent cabinets d’architectes, ateliers de design, entreprises de marketing. Sur chacun des poteaux repeints en blanc courent de bas en haut une élégante ligne noire. Ce n’est pas un effet décoratif, c’est une rainure qui permettait et permet encore d’accrocher tout ce qu’on veut sur les poteaux, sans qu’on ait à trouer le béton.
LA MAISON SONNEVELD
La maison Sonneveld a une histoire liée à l’usine Van Nelle et a abrité plusieurs résidents, les plus remarquables étant les homonymes, la famille Sonneveld. Cette famille était composée d'Albertus Sonneveld, l'un des directeurs de l'usine Van Nelle à Rotterdam, de son épouse Gésine Sonneveld-Bos et de leurs deux filles Puck et Gé. Ils y ont vécu de 1933 à 1955. Située en bordure du Museumpark de Rotterdam, la maison Sonneveld est un exemple parfaitement préservé et restauré de maison fonctionnaliste, une écriture qui met l'accent sur la fonction de la maison plutôt que sur l'esthétique. La maison a été conçue dans les années 1930 par le même bureau d'architecture que l'usine Van Nelle Brinkman et Van der Vlugt. La maison a été ouverte au public en 2001 après d'importants travaux de restauration visant à recréer l'état d'origine de la maison et de l'intérieur. L'idée était de donner aux visiteurs un aperçu de la façon dont les Sonneveld vivaient à l'époque où la maison a été achevée en 1933. Photos Michel Spitz
☐
KUNSTMUSEUM DEN HAAG / Le musée d'Art de La Haye
14/8/2024 – Le musée est construit par l'architecte néerlandais Hendrik Petrus Berlage et inauguré un an après la mort de son concepteur en 1935. Il doit principalement sa réputation à la collection dédiée au peintre Piet Mondrian, la plus grande au monde, comportant notamment sa dernière œuvre Victory Boogie Woogie.
Outre Piet Mondrian, le musée conserve notamment des peintures de Pablo Picasso, Theo van Doesburg, Vassily Kandinsky, Oskar Schlemmer, Bart van der Leck, Charley Toorop, Claude Monet, Van Gogh et Francis Bacon. C’est à la mort du collectionneur Sal Slijper (nl) que le musée reçoit une grande partie de sa collection de Mondrian, en particulier des œuvres de sa période figurative. En 1998, le musée reçoit en cadeau une dernière peinture de Mondriaan, Victory Boogie-Woogie, de la Banque des Pays-Bas.
Une riche collection d'art moderne offre une vue d'ensemble sur l'art néerlandais depuis le début du XIXe siècle, complétée par des exemples caractéristiques issus d'autres pays mais appartenant à la même période. Le cœur de la collection comprend l'École de La Haye (Haagse School), le symbolisme (autour de 1900), les artistes autour du mouvement De Stijl, le Bauhaus et l'expressionnisme.
[Photos Michel Spitz]
☐
5/8/2024 – Le Musée Kröller-Müller, une des plus grande collection privée du XXe siècle, abrite au Pays-Bas toute la beauté du monde. L’association unique d’œuvres artistiques, des beautés de la nature et de réalisations architecturales provoque une expérience hors du commun qui met en éveil tous les sens. Véritable paradis, le jardin des sculptures s’étend sur 25 hectares et accueille plus de 160 sculptures d’artistes marquants… d’Aristide Maillol à Jean Dubuffet, d’Antoine Bourdelle à Hans Arp, d'Auguste Rodin à Christo, de Marta Pan à Pierre Huyghe… espace unique au monde en plein cœur de la nature.
Le Musée Kröller-Müller est également la deuxième maison de Vincent van Gogh avec près de 90 peintures et plus de 180 dessins. Une collection de peintres modernes à faire pâlir de nombreuses institutions… on y rencontre Monet, Seurat, Picasso, Mondrian, Giacometti…
[photos ©Michel Spitz]
☐
7/8/2024 – ICÔNE DU MOUVEMENT MODERNE dans l'architecture la « Maison Schröder » de Gerrit Thomas Rietveld (1888-1964) fut bâtie à Utrecht, il y a 100 ans en 1924. Inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, elle est l’expression exceptionnelle du génie créateur humain dans la pureté des idées et des concepts qui la sous-tendent : le manifeste des idéaux des artistes et architectes néerlandais du groupe De Stijl au cours des années vingt. Peintres, architectes, ébénistes, graphistes, parmi lesquels Mondrian, Rietveld ou Van Doesburg, firent le pari d’un art universel, fondé sur l’unité des arts et sur un répertoire de formes et une palette de couleurs restreints mais chargés de sens. Indissociables du programme de refondation esthétique de De Stijl, les recherches picturales disputent à l’architecture le rôle premier dans l’élaboration d’un langage universel. Piet Mondrian et Bart van der Leck incarnent deux pôles d’une réflexion qui vise à mettre en tension la ligne, le plan, la couleur et la forme, pour créer les conditions d’une nouvelle expérience visuelle.
Les membres du groupe De Stijl inscrivent leurs œuvres dans la continuité des recherches de Piet Mondrian qui, depuis les années 1910, se détourne de la peinture figurative pour aller vers l’abstraction, qualifiant ses principes esthétiques de “néoplasticisme”. Ses compositions géométriques faites d’aplats bleus, jaunes et rouges, de lignes noires et de fonds blancs contribuent à créer l’univers visuel et artistique du groupe De Stijl comme le démontre la maison Schröder qui transpose les principes du peintre de deux à trois dimensions. Rappelons que Van Doesburg construit à Strasbourg en 1928, le café de l’Aubette qui réunit un dancing et un cinéma. Les espaces et décors sont confiés à Theo van Doesburg, qui joue avec les pans de couleurs sur les murs, sols et plafonds et les lignes obliques qui doivent perturber la perception des volumes.
La "maison Schröder", est bien plus qu’une maison colorée et fantaisiste : c’est une révolution dans l’histoire de l’architecture et du logement. Son créateur, Gerrit Rietveld, et sa commanditaire, Truus Schröder-Schräder, ont rompu avec l’habitation traditionnelle hollandaise pour créer la maison la plus agréable possible. Elle est unique à bien des égards. C’est le seul bâtiment de ce type parmi l’œuvre de Rietveld, et elle diffère également des autres bâtiments significatifs des débuts du mouvement moderne, comme la Villa Savoye de Le Corbusier ou la Villa Tugendhat de Mies van der Rohe. La différence réside en particulier dans le traitement de l'espace architectural et dans la conception des fonctions du bâtiment. De nombreux architectes contemporains ont été profondément influencés par la maison Schröder et cette influence a perduré jusqu'à nos jours. 6/8/2024
[Photos Michel Spitz]
☐
Sur le pont Turenne, en partenariat avec la Ville de Colmar
23/7/2024 – Présentation d’une chorégraphie de David Llari, auteur chorégraphe du « Le Ballet de la Danse Physique Contemporaine », le BDPC. « Éclosion » est une forme libre de dialogue entre l’homme, la nature et l’urbain. Le chorégraphe et interprète fait éclore la nature, là où seul l’art permet cette passerelle entre les corps humains. Insolite endroit, au milieu des touristes dubitatifs... l’interprète a planté là, l’art et la rencontre avec le public.
David Llari est artiste associé au Centre chorégraphique de la Ville de Strasbourg. Il a remporté en décembre 2022 le prix de l'Académie des Beaux-Arts & Art Explora pour la meilleure méthode d’accès à l’art et à la culture en Europe. Il est le créateur du BDPC en 2015.
La danse physique contemporaine est un langage qui repose sur l’intention derrière le geste. Le mouvement dansé, habité avec authenticité, s’émancipe de toutes formes de danses déjà existantes. Le danseur, dans sa pleine individualité, peut alors servir les pièces de l’auteur. Résultat d’une chorégraphie d’anticipation et de recherche, les chorégraphies du BDPC posent un regard singulier sur le monde et la société. Au-delà des scènes spécifiques à la danse, le BDPC se déploie sur des lieux comme l’espace public, les monuments, les musées ou les zones urbaines les moins habituées à recevoir des manifestations culturelles.
☐
LAC DE NEUCHATEL / LA PASSERELLE DE L'UTOPIE
22/7/2024 – Elle s’avance sur le lac en défiant l’équilibre le long du quai Ostervald, invitant au voyage vers des rivages imaginaires… Conçue en 1991 par les architectes Frank et Regula Mayer dans le cadre d’une exposition temporaire pour les festivités des 700 ans de la Confédération, la passerelle de l’Utopie se devait éphémère, mais a tellement séduit qu’elle a été conservée. Pérennisée en 2013 après une rénovation d’envergure, elle fait aujourd’hui partie des lieux emblématiques de la ville.
☐
Belle exposition d'Hermine Anthoine à l'Espace Malraux de Colmar, à découvrir absolument du 6 juillet au 6 octobre 2024.
10/7/2024 – Hermine Anthoine revendique le dialogue entre la sculpture et l’univers de son enfance de fille d’agriculteur. Dans cet univers, marqué par l’interaction permanente entre l’homme et la nature, elle délocalise des éléments du champ rural vers le champ sculptural. Ainsi se crée un univers empreint de poésie et de fantastique, d’humour, de délicatesse et de gravité.
Son travail est exposé régulièrement en France et en Allemagne et a intégré nombreuses collections privées de Düsseldorf à New York. Elle nous invite à revisiter des souvenirs d'enfance et à explorer des émotions profondes par le biais d'œuvres sculpturales.
Le titre « COUCOU » évoque immédiatement une familiarité et une complicité, un appel à l'attention de manière douce et subtile. Ce mot simple et récurrent rappelle le jeu enfantin où les parents cachent et dévoilent leurs visages, créant des moments de surprise et de joie.
Les œuvres présentées jouent sur l'impermanence des choses, une thématique universelle qui résonne en chacun de nous. Hermine Anthoine transpose, démonte, fond et recrée des éléments de notre quotidien en sculptures, formant des installations qui capturent des moments éphémères. Ces œuvres, à la fois méditatives et hypnotiques, dégagent une mélancolie douce et poétique, souvent teintée d'humour et d'optimisme.
Hermine Anthoine a fréquenté l’atelier de Giuseppe PENONE, figure majeure de l’art contemporain et membre du mouvement « Arte povera ». Le terme « povera » se veut une revendication du fait que l’œuvre n'est pas grand-chose en elle-même, au sens qu'elle s'ancre dans une démarche globale, que ce soit au niveau de la création parfois collective, de la diffusion, comme de la réception. C'est au public de s'approprier l’œuvre et les propositions qu'elle ouvre, voire d’y contribuer; la « richesse » consiste à « ouvrir » plutôt qu'à enfermer dans un discours !
Que cette rencontre avec l'art soit source d'inspiration et d'émerveillement pour chacun d'entre vous. Un chaleureux MERCI pour le partage de son talent à Hermine Anthoine, ainsi qu’à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette exposition.
Photos ©Michel Spitz
☐
7/7/2024 – Quel bonheur d’assister à la deuxième édition du Symphonic Mob© et de partager la joie de plus de 500 musiciens et choristes, amateurs et professionnels, jouant tous ensemble à l’unisson les plus grands tubes du répertoire classique sous la direction d’Alain Altinoglu ! Un grand moment inoubliable ! Merci au Festival de reconduire ce Colmar Symphonic Mob© avec un nombre de participants toujours plus grand, accompagné des musiciens professionnels de l'Orchestre de la Monnaie auxquels se sont joints les musiciens et chanteurs amateurs de la région. Une expérience incroyable de partage de la grande musique tant du côté des musiciens que des spectateurs !
Photos : Michel Spitz
☐
23/6/2024 – Présentation de la deuxième saison de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse - OSM sous la direction du jeune chef d’orchestre autrichien Christoph Koncz qui ouvre ainsi un nouveau chapitre afin de consolider les liens entre les musiciens et le public. Avec une programmation riche de chefs-d’œuvre laissant une large place aux grands artistes du moment, l’orchestre reste fidèle aux valeurs d’excellence et d’ouverture. Il sera bientôt consacré par le label « orchestre national en région » du ministère de la Culture, récompensant le rôle territorial de l’orchestre. La Ville de Colmar soutien l’OSM et se réjouit de l’accueillir pour le concert de Nouvel An viennois, mais aussi dans le cadre des commémorations du 80e anniversaire de la Libération lors de la Seconde Guerre mondiale et d’actions pédagogiques diverses.
☐
20/6/2024
À la Collégiale Saint-Martin, Pascal Poirot présente ses œuvres
dans le cadre des 26e « Chemins d’art sacré en Alsace », organisé par l’Archevêché de Strasbourg, soutenu par les communautés paroissiales et les municipalités qui accueillent les différentes expositions.
Lors de cette édition les artistes ont été invité à travailler sur le thème : « voyager, se souvenir, contempler ». Ils y ont mis leur âme et leur quête vers cet Autre intérieur, entre terre et ciel. Sculptures, peintures, mosaïques, photographies, illustrations se déclinent en quatorze lieux et sont leurs interprètes.
« Puisque l’Esprit est notre vie, que l’Esprit nous fasse aussi agir. »
Pascal Poirot explore ici la figure de l'échelle.
L’échelle, dès lors qu’elle est représentée pour elle-même, peinte ou sculptée, sans usage, sans contexte, devient un symbole et un objet plastique curieux à observer, à méditer.
Il s’amuse à suivre ses échelons comme des séquences au cinéma, une succession de photos qui devient pellicule ou les rails du train à la verticale et les fenêtres sur le paysage qui défile, hypnotique.
Son étymologie (scala) se retrouve dans l’escalier, l’escale, le lieu où l’on descend et s’il pense à une lettre majuscule, c’est peut-être un A ou un H, un lien de la terre au ciel avec cette idée de pas, de transition. « Les artistes s’en sont emparés depuis qu’elle existe, mais je pense particulièrement à l’excellent Piotr Klemensievicz, disparu récemment, qui l’a si bien déclinée et sublimée dans ses peintures. »
L’échelle évoque presque universellement un transport vers l’ailleurs tout comme la barque. Elle invite à l’évasion, à la liberté de penser.
☐
17/6/2024 – Emilie Capliez et Matthieu Cruciani co-directeurs du Centre dramatique national du Grand Est Alsace de la Comédie de Colmar entourés d’acteurs et de metteurs en scène et de l’équipe de la Comédie ont présenté ce soir à un public nombreux et enthousiaste la programmation de la saison 2024-2025. Une alléchante mise en bouche joyeuse et riche s’adressant à tout public. De quoi stimuler l’appétit culturel et susciter l’envie de théâtre, de musique et de danse pour la saison à venir.
Avec Maelle Dequiedt, Aurelie Van Den Daele, Jean-Christophe Folly, Maurin Olles. Belle équipe du CDN, jeunes troupes.
☐
17/6/2024 – La soprano belge Jodie Devos nous a quittés à l'âge de 35 ans, emportée par la maladie. Elle a illuminé de sa personnalité solaire et de sa générosité le concert du Nouvel An 2024 de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse - OSM à l’église Saint-Matthieu de Colmar. Nous garderons un souvenir ému et reconnaissant de cette grande artiste lyrique.
Photo Edouard Dabrowski |
☐
11/6/2024 – Première à Colmar de la 5e édition du programme « Spectres d’Europe ». Plongée dans l’univers de trois chorégraphes de la nouvelle génération, créatifs et talentueux. "Sous les jupes" de Pierre-Emile Lemieux-Venne, "Rex" de Lucas Valente, "Poussière de Terre" d'Alba Castillo.
Prochaines représentations :
18-19 juin : Théatre de la Sinne Mulhouse
30 juin > 4 juillet : Opéra de Strasbourg
Infos : onr.eu/spectres-deurope
☐
3/6/2024 – Croisière conférence avec « Batorama » organisée par la mission mécénat de Voies navigables de France autour de l’architecture et du patrimoine fluvial, afin de valoriser le projet de restauration de l’écluse Le Corbusier de Kembs Niffer, soutenu par la Fondation du Patrimoine. Occasion pour moi de présenter une conférence autour de l’œuvre de Le Corbusier et de l’architecture de son unique projet construit en Alsace. L’événement, proposé pour les mécènes, donateurs, partenaires institutionnels et entreprises engagées sur le territoire a été l’occasion de mettre en lumière l’exceptionnel patrimoine fluvial et le projet de restauration de l’écluse Le Corbusier.
☐
23/5/2024
« Planté dans la terre par ses racines, planté dans les astres par ses branchages, il est le chemin entre les étoiles et nous. »
Antoine de Saint-Exupéry
L’arbre nous apaise et nous aide à nous rétablir. Il s’ajuste à notre existence, se recompose, son alliance avec le soleil le rend invulnérable. L’arbre restera toujours un mystère, une anamorphose recomposée sous chacun de nos regards. Nous serions bien inspirés à nous ajuster à sa présence et ainsi, de réapprendre à habiter le monde.
En référence au roman d’Italo Calvino, "Le baron perché", dont le héros se réfugiait dans les arbres pour échapper aux contraintes de la vie ordinaire, L’Arbre aux Échelles de François Méchain est une invitation poétique à regarder le monde d’un autre point de vue, de plus loin, de plus haut.
Chaumont-sur-Loire, L’arbre aux échelles, François Méchain, Saison d’art 2009
☐
Bibliothèque des Dominicains à Colmar
19/5/2024 – Grand succès populaire pour la 20e édition de la Nuit européenne des musées. Les musées de la ville invitent ce soir les Colmariens à venir (re)découvrir les collections des musées ainsi que leurs collections temporaires. Pour la première fois, la Bibliothèque patrimoniale des Dominicains participe à la Nuit des Musées à travers son parcours muséal. Le public est invité à découvrir les trésors de la Bibliothèque en visite libre, et différentes activités sont proposées tout au long de la soirée !
Des Visites guidées, une découverte des trésors qui sortent de leur réserve et « Panique au musée », un jeu de piste à destination des enfants de 6 à 15 ans, réalisé par les élèves de l'option histoire des arts du lycée Camille-Sée... Un mystérieux sort a été lancé ! Les œuvres prennent vie et des personnages vont s'enfuir... À vous de trouver les indices cachés dans les collections de la Bibliothèque.
Un grand merci à toutes les équipes de la Bibliothèque et des autres musées mobilisées pour vous accueillir.
☐
12/5/2024 – Un exceptionnel récital de Jean Rondeau pour démarrer les festivités du 400e anniversaire du clavecin Ruckers. Ce célèbre instrument est l’un des rares clavecins encore en état de jeu, fabriqué à Anvers par Ioannes Ruckers en 1624. Classé au titre des monuments historiques, le clavecin flamand est aussi une merveilleuse œuvre peinte et sculptée. Il a été acquis par le musée Unterlinden en 1980 sous la conduite de son président d’alors, Albert Raber.
Pour cette fête exceptionnelle, l’instrument a été déplacé pour la première fois dans la grande salle évènementielle « La Piscine » du musée. Jean Rondeau, considéré aujourd’hui comme un claviériste majeur de la scène internationale, nous a fait goûter à l’ampleur et la richesse de sonorités de ce merveilleux instrument dans trois suites de Louis Couperin (1626-1661). À l'issue du récital, Christopher Clarke, facteur d'instruments anciens à claviers, chargé de l'entretien de l'instrument depuis son acquisition, a présenté l'histoire de l'instrument et a répondu aux questions du public.
☐
5/5/2024 – Les grandes métropoles se positionnent sur la scène culturelle et artistique à travers d’ambitieux projets de construction de musées, tous genres confondus. Aujourd’hui, les villes à l’échelle nationale et internationale rivalisent en la matière. Budapest ne fait pas exception. Depuis 2022 un tout nouveau musée ethnographique, le Neprajzi Muzeum vise à doter la capitale hongroise d’un vaste quartier muséal. Imaginé par NAPUR Architect, une agence d’architecture magyare, le bâtiment se distingue par “ses façades ornées de motifs pixélisés” et “son jardin de toit de 7 000 m2” en arc de cercle, “offrant un magnifique panorama depuis le sommet”.
Les lignes légèrement incurvées permettent au bâtiment de proposer une porte d’entrée et un passage reliant la ville et le parc. Soixante pour cent des surfaces sont situées sous le niveau du sol et, grâce à la toiture paysagée et à la transparence des parties au-dessus du sol, le nouveau musée se fond dans l’environnement du Bois-de-Ville, Varosliget.
Le musée a été conçu en tenant compte au maximum des fonctions requises, et facilite ainsi le fonctionnement à grande échelle, moderne et convivial de l'institution, ainsi que la présentation visuellement attrayante et diversifiée du patrimoine matériel et spirituel de l'humanité, ainsi que la collection comprenant du matériel hongrois et international.
Architecte : NAPUR Architect Ltd /Architecte FERENCZ, Marcel DLA
Aménagement paysager : Garten Studio Ltd.
☐
3/5/2024 – Claudio Capéo démarre sa tournée 2024 "à la maison", à Colmar avec quatre dates… arrivant, le plus simplement du monde avec ses copains musiciens. Le théâtre à guichet fermé est bondé et joyeux... Le premier des concerts, exceptionnel. La grande famille Capéo sur scène. Tellement proche de son public, imprimant rythme et punch,... merci Claudio pour ces extraordinaires moments nous faisant tout oublier… Avec lui, le public chante en chœur ses plus grands tubes : Un homme debout, Ça va ça va, Riche, Fidèle à moi-même et Dis-le moi, mais également les titres et morceaux plus récents, issus du dernier album en date. Ses chansons regorgent d'une énergie festive, rythmée par l'accordéon.
☐
"L'enfant qui mesurait le monde"
15/4/2024 – Takis Candilis a présenté samedi "L’enfant qui mesurait le monde". Tout part du roman éponyme de Metin Arditi, publié en 2016 par le romancier suisse d’origine turque. Après avoir lu le roman d’Arditi, Takis Candilis est troublé par la multitude de thèmes qu’il aborde, dont certains s’avèrent très personnels. Il relate que, comme lui, le personnage principal est un grec de deuxième génération. Il en tire une touchante histoire de famille où un homme d’affaires se découvre sur le tard grand-père d’un enfant autiste.
La vie d’Alexandre Varda, puissant promoteur immobilier, bascule soudainement. Licencié par ses actionnaires il apprend, le même jour, le décès de sa fille qu’il n’avait pas vu depuis 12 ans. Il décide alors de partir en Grèce pour rapatrier le corps. Le lendemain, il arrive sur l’île de Kalamaki. Une île que l’on découvre déchirée par la crise qui secoue la Grèce depuis des années. Sur le quai, Andreas, le maire, l’attend. Il l’emmène au petit dispensaire de l’île où Alexandre découvre le corps de sa fille. Le choc est violent. Il lui annonce aussi qu’il ne pourra pas rapatrier le corps tant qu’une autopsie n’aura pas été effectuée. Et surtout, il lui demande ce qu’il compte faire de Yannis, le fils de Sophia. Alexandre est désemparé. En à peine 36 heures, on lui a spolié son entreprise, sa fille est décédée et il se découvre grand-père d’un petit garçon d'une dizaine d'années dont il ne soupçonnait même pas l’existence. À Kalamaki, c’est Maraki qui s’occupe du jeune homme depuis plusieurs années. L’évolution des relations entre ce trio, vivant l'un près de l'autre, chacun perdu au fond de sa solitude, va structurer la trame de l’histoire. Progressivement, d'autres rapports se dessinent entre ces trois personnages, grâce à l'amitié bouleversante qui s'installe entre l'enfant autiste et le grand-père.
Autre sujet fort du film, une intrigue immobilière sur l’avenir de la maison et du terrain de Sophie, donnant accès à la mer et à un théâtre antique, qui intéresse fortement un promoteur désirant y installer un complexe hôtelier. Ce projet d'hôtel va mettre la population en émoi. Doit-on accepter de dénaturer un paysage du patrimoine antique si ça amène des emplois ? Plusieurs personnages, tous très bien interprétés, vont apporter leur vérité à cette épineuse question…
La justesse d’interprétation des acteurs (un Bernard Campan exceptionnel dans le rôle d’Alexandre Varda), l’authenticité des paysages helléniques, l’enchevêtrement riche des ressorts de la narration font de ce film un moment rare d’émotion. Courez-y, lors de sa sortie officielle prévue le 26 juin 2024. Merci à l’équipe de Colmar Festival du film pour ce magnifique cadeau.
☐
6/4/2024 – Apothéose pour "Révisons nos classiques", le concert de clôture du Festival de Pâques de Colmar, placé sous la direction artistique de Marc Coppey, cellist. Un Théâtre municipal de Colmar plein comme un œuf. Une rencontre exceptionnelle dans la communion de la jeunesse avec Opéra Studio du Opéra National du Rhin, sous la direction de Sandrine Abello, le Chœur académique d'Alsace, les chœurs des élèves du Collège Victor Hugo Colmar (direction Elise Soenen) et du Lycée Camille Sée Colmar (direction Nicolas Husser) au service d'un joyeux échantillon musical croqué à pleine voix.
Photos © Michel Spitz
☐
2/4/2024 – Métamorphoses(s) au Festival de Pâques de Colmar. La nef de l'Église Saint-Matthieu de Colmar est bondée pour assister à un sublime moment de musique associant sur la scène, un choeur à 16 voix Les Métaboles sous la direction de Léo Warynski et le violoncelle de Marc Coppey, cellist. Fascinant programme autour d’œuvres connues et revisitées de Bach, Taverner et Barber, mais aussi de découvertes du répertoire d’aujourd’hui de Philippe Hersant et Noriko Baba.
© Michel Spitz
31/3/2024 – A l'invitation de Marc Coppey, cellist, directeur artistique, deuxième apparition au Festival de Pâques de Colmar du fantastique orchestre le PKF—Prague Philharmonia, sous la précise et énergique direction d'Emmanuel Vuillaume, en très grande forme. Au piano l'immense pianiste François Dumont, lauréat de nombreux grands prix internationaux et habitué des scènes prestigieuses a donné une lecture inspirée du concerto d'Edvard Grieg. Un programme des plus alléchants. En ouverture du concert, « La Fiancée vendue » de Smetana fait aujourd’hui partie intégrante du répertoire tchèque. L’inspiration nationale est également une des motivations du norvégien Grieg lors de la composition de son Concerto pour piano, chef-d’œuvre incontournable de la littérature pianistique magnifié par le talentueux François Dumont. La symphonie N°4 d’Antonin Dvorak énergique et colorée, s’inspire de la musique de Wagner mais également de celle de Johannes Brahms.
Avec le soutien de Ville de Colmar, Vialis Colmar, TV7 Colmar, ACCENT4, Conservatoire de Colmar, Photos©Michel Spitz
☐
23/3/2024 – Salle archi-comble pour trois représentations lors de la journée d'ouverture de l'édition 2024 du Festival de Pâques de Colmar pour un voyage extraordinaire à la confluence des musiques baroques et de la breakdance / Hip-Hop avec David Kichenaman, breaker, sélectionné aux Jeux Olympiques de Paris 2024, sa partenaire Léa Bronner, une quarantaine de jeunes breakers invités, Pascale Martischang mime et Marc Coppey, cellist.
En partenariat avec le Département de musique ancienne du Conservatoire de Colmar, Vincent Courrier choix des musiques et flûtes, Christophe Lentz violon, Hélène Silici-Mérot violoncelle, Yuki Mizutani clavecin, Christian Peuckert création lumière et Chloë Silly conception de spectacle. Avec le soutien de Ville de Colmar, Vialis Colmar, TV7 Colmar, Photos©Michel_Spitz
☐
11/3/2024 – Dernière représentation de Polifemo à Colmar aujourd’hui. Opéra national du Rhin à créé l'événement en présentant, pour la première fois en France et en coproduction avec Opéra de Lille. Polifemo, une rareté signée Nicolas Porpora, le grand rival de Haendel à Londres… et donné pour la toute première fois en France. Le metteur en scène, Bruno Ravella a eu l’idée de transposer le récit à Rome dans les studios de Cinecittà dans les années 50 (décors et costumes d'Annemarie Woods). Les chanteurs de l’opéra et les figurants, incarnent ainsi différents personnages de la production chargée de réaliser un peplum intitulé Polifemo. À la tête de Le Concert d'Astrée - Emmanuelle Haïm en grande forme, Emmanuelle Haïm est parfaitement à son aise. On écoute avec bonheur la richesse et les subtilités d’une partition dont elle confesse en entretien que plus elle la travaille, plus elle est sous son charme…Et, cerise sur le gâteau, nous avons le plaisir de retrouver dans le rôle de Calipso, la brillante contralto Delphine Galou, Jeune Voix du Rhin dans la promotion 2000 (nom d'alors de l'Opéra Studio) et la soprano Alysia Hannhaw actuelle membre d'Opéra Studio.
☐
21/2/2024 – Une stimulante et très prometteuse rencontre au CRD… Première grande répétition de Hip-Hop / Baroque pour le Festival de Pâques de Colmar avec les breacker David Kichenaman et Léa Bronner accompagnés par l’orchestre composé de Yuki Mizutani (clavecin), Christophe Lentz (violon), Hélène Silici-Mérot (violoncelle), Vincent Courrier (choix des musiques et flûtes) et Chloë Silly (conception).
☐
11/2/2024 – Devant la salle enthousiaste et archi bondée des Catherinettes, le traditionnel concert du Chœur de Clarinettes de Jean-François Philipp. A l’issue d’une riche journée de master-class avec Florent Héau, magnifique concertiste et professeur de clarinette à l’HRMU-Vaud de Lausanne et du CRR de Paris. Un vif témoignage du partage avec le public présent de la passion de faire de la musique dans un ensemble de clarinettes, regroupement rare et atypique… merci pour les photos à ©Xavier_Bertier.
☐
6/2/2024 – Petit retour en image sur l'exceptionnel concert de l'Ensemble de Trombones du Conservatoire de Colmar dirigé par Philippe Spannagel.
Après la Master class de la veille, restitution du travail collectif avec l'invité vedette, le très talentueux soliste international, et professeur au CNSM de Paris et à la Musikhochschule de Freiburg, Fabrice Millischer, dont l'aisance de l'utilisation de son trombone a impressionné le public ! L'accompagnement au piano était assuré avec talent par Isabelle Ast.
(Photos Jérôme Birling)
☐
[EN COURS DE MISE À JOUR]
☐
☐
☐
☐
☐
☐
☐
☐
☐
☐
☐
UNTIL THE LIONS
☐
Sur l'aire d’autoroute « Gothard sud » apparait un édifice étrange…
☐
25/6/2022 – Inauguration aujourd’hui (25 juin 2022) de la Bibliothèque des Dominicains, lieu très cher aux Colmariennes et aux Colmariens. Elle leur reviendra à nouveau, magnifiquement réhabilitée par l’équipe des architectes Stefan Manciulescu et Ameller Dubois.
☐
☐
☐
Présentation de la saison 2022/2023 de l’Opéra national du Rhin
☐
INAUGURATION DE LA MAISON ALBERT SCHWEITZER
☐
In vino musica
10/2/2022 – Une immense tristesse en apprenant la disparition d’André Wilms. Né à Strasbourg en 1947, André Wilms est décédé mercredi à l’âge de 74 ans. Il débute comme cintrier au théâtre Sorano, qui accueille alors le Grenier de Toulouse, fondé par Maurice Sarrazin. Il est rapidement engagé comme figurant. Il enchaîne des dizaines de pièces avant de signer ses propres mises en scène au théâtre et à l’opéra. On lui doit notamment Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók, La Noce chez les petits bourgeois de Bertolt Brecht ou encore La Vie de bohème d’après Henry Murger et Aki Kaurismäki. Il rencontre également André Engel, qui l’invite sur plusieurs de ses mises en scène, comme En attendant Godot de Samuel Beckett, ou Hôtel moderne d’après Franz Kafka. Là, il apprend l'exigence du métier avant de se tourner par la suite vers le 7e Art.
☐
30/1/2022
☐
19/11/2022 – En 1922, le Musée Bartholdi ouvrait ses portes. Cent ans après, jour pour jour, nous fêtons le premier siècle du Musée ! L’idée d’une résidence d’artiste, le "Labo Bartho", initiée par Juliette Chevée, la nouvelle conservatrice du Musée Bartholdi, a permis de sélectionner le projet de Iva Šintić et Simon Burkhalter, artistes croate et suisse. Ensemble, ils nous proposent leur regard sur l’œuvre sculptée du maître. Plusieurs thèmes émergent de leur premières propositions : le rapport à l’échelle, le mouvement, l’exosquelette, …!
Vous pourrez découvrir leur travail dès aujourd’hui lors de la Masterclass pour le Centenaire du musée Bartholdi. Théâtre, conte, visites seront au programme. Le Musée est gratuit, courez le (re)découvrir ! Et ce n'est que le début des festivités... Juliette Chevée et son équipe nous réservent encore beaucoup de surprises pour cette année du centenaire....
☐
15/10/2022 – Musée Unterlinden Bernard Foccroulle en répétition pour le concert "Un dialogue entre peinture et musique", sur le clavecin construit par Jean-Luc Wolfs-Dachy, d’après le clavecin de Johannes Ruckers (1624) du Musée Unterlinden.
Fabienne Verdier a réalisé pour cet instrument un ensemble exceptionnel de quatre peintures sur des couvercles pour clavecin. Celles-ci seront exposées l’une après l’autre sur l’instrument durant le concert, sous les yeux des spectateurs.
☐
9/10/2022 – Le voyage à Colmar s’impose pour découvrir, au Musée Unterlinden, Fabienne Verdier dans « le chant des étoiles » (du 1/10/2022 au 27/3/2023). L'artiste, calligraphe et peintre « monumentale » nous propose un dialogue avec les collections d'art ancien et moderne du musée, mais aussi avec l'espace architectural. Et c’est une première ici que de découvrir cette « carte blanche » où l’artiste invite les visiteurs à « regarder autrement » certaines grandes œuvres des collections du Musée Unterlinden en proposant une relecture de Grunenwald, Cranach, Poliakoff, Dubuffet… Outre un parcours mené au sein des collections permanentes du musée, l’artiste présente une installation monumentale inédite – soixante-seize tableaux – en lien avec le panneau de la « Résurrection » du Retable d’Issenheim. Une riche palette polyphonique s’inspire du spectre chromatique et l’aura de lumière peints par Grünewald. Cette installation inédite révèle l’espace et les magnifiques proportions de la nef de Herzog et de Meuron. Le titre de l’exposition « Le chant des étoiles » évoque le lien entre l’homme et le cosmos, l’énergie vitale entre dissolution et expansion, car comme le dit Hubert Reeves, cité dans le dossier de presse, « nous sommes tous des poussières d’étoiles ».
UNTIL THE LIONS
9/10/2022 – La Filature a accueilli aujourd’hui « Until the Lions » un opéra de Thierry Pécou, auteur de la partition d’une fresque mythique et spirituelle. La création de cet opéra dansé est donnée en ouverture de la saison et marque le 50e anniversaire de l’Opéra National du Rhin. La chorégraphe indienne Shobana Jeyasingh assure une sobre et précise mise en scène de cette œuvre en faisant travailler ensemble toutes les forces vives de l'Opéra du Rhin. Décors, costumes et éclairages participent activement à la réussite de cette grande épopée sur les aventures guerrières de deux branches d'une même famille royale descendante de l'empereur Bharata, fondateur légendaire de la nation indienne. Il vous reste une possibilité de découvrir cette magnifique production, … la dernière, à ne pas rater, à La Filature, mardi 11 octobre.
Nous nous souvenons de l’œuvre pour violoncelle et piano de Thierry Pecou, « Soleil-tigre », une commande du festival Les Musicales de Colmar, crée en 2010 par Marc Coppey et Alexander Melnikov. Les Musicales commandent régulièrement depuis 2004 une œuvre à un compositeur d’avenir. Marc Coppey est à l’origine de la création de Soleil-Tigre, dont il a donné la première exécution en 2010. Souvent inspirées par ses voyages, les œuvres de Thierry Pécou racontent ses expériences au contact des cultures du monde. Quelques semaines après le festival colmarien, Thierry Pecou et Marc Coppey se sont retrouvés en duo, renouant avec une tradition devenue rare depuis le milieu du XXème siècle où compositeurs et grands solistes se produisaient ensemble.
☐
Sur l'aire d’autoroute « Gothard sud » apparait un édifice étrange…
9/8/2022 – Le long des chemins de la montagne du Gothard dans le canton d’Uri, on aperçoit plusieurs anciennes chapelles. Elles offraient aux voyageurs qui traversaient la vallée de la Reuss, à pied ou avec des bêtes de somme, une protection contre les dangers et les intempéries. Si à l’époque, de nombreux voyageurs ainsi que des indigènes, plaçaient dans ces chapelles leur destin sous la protection de Dieu, quelle réponse apporter aujourd'hui ?
Un comité d'initiative a poursuivi l’idée de réaliser une église autoroutière dans ce canton. L’objectif était de l’ouvrir à l'occasion du 700ème anniversaire de la Confédération suisse en 1991. Le Conseil d'État a confié le projet à un groupe de travail de poursuivre l'idée de proposer un « Lieu de contemplation » sur l'aire de service.
Un lieu qui invite les croyants et les curieux à s'arrêter un moment, à réfléchir, et peut-être aussi à dire une prière : nous ne prenons pas assez de temps pour nos réflexions et nos questions... Où mène notre chemin ? Quel est le sens de notre existence ? La recherche du bonheur est au cœur des cinq religions du monde. Leur enseignement porte sur l'origine de la vie, la vie elle-même et la fin de la vie. Leurs autres points communs sont la croyance en une divinité, la prière, la communauté et l'éducation aux valeurs traditionnelles et éthiques.
Ce « Lieu de contemplation » est une retraite simple pour les personnes de toutes religions et aussi pour les personnes sans affiliation religieuse : un lieu de silence et de contemplation pour tous les voyageurs et toute personne à la recherche de repos.
En 1996, le groupe de travail lance un concours d’idées auquel 362 architectes ont participé ! 6 projets ont ensuite été admis au concours d’architecture. L'architecte zurichoise Pascale Guignard et son partenaire Stefan Saner ont remporté ce concours et ont ainsi obtenu le mandat de construire le lieu de réflexion.
Le « Lieu de réflexion » assure la protection aux visiteurs. Le bâtiment en forme de cube a des dimensions extérieures de base de 10 m x 10 m. Sa hauteur est de 9,6 m. En outre, 15 fenêtres carrées sont insérées dans chaque façade. La cour fait environ le double de la surface intérieure du bâtiment et invite les passants à prendre place sur les bancs le long des murs de protection. La longueur du mur d’enceinte de la cour est de 19 m x 10 m. La hauteur du mur est d’environ 2,4 m. Au milieu de la cour se trouve une fontaine en béton longue de 7,3 m et large de 1,2 m.
L’édifice est construit en 1998 et inauguré en octobre de la même année à l'occasion du 150ème anniversaire de la Constitution fédérale. Le thème principal de l'architecture est l’interaction entre l’ombre et la lumière. Les vitres des fenêtres sont remplies de milliers d’éclats de verre. De jour, ces fenêtres en tessons colorés brillent vers l'intérieur et laissent entrer une lumière jaune-verdâtre apaisante dans la pièce, créant ainsi à l’intérieur une ambiance méditative.
Au centre de la salle cubique brille un grand groupe de cristaux de roche. Il y a des millions d'années, ce cristal de quartz s'est formé au fond du massif du Gothard où il est resté caché dans l’obscurité jusqu’à ce qu’il soit découvert par l’hommes et monté à la surface de la terre. Le cristal rayonne la patience, le calme et la résistance. Son âge, sa beauté et sa dureté incitent à la réflexion.
Une fontaine en béton est située au centre de la cour. L'eau s’écoule du bâtiment vers la Reuss. C’est le début d’un long voyage de l’eau, vers l’Atlantique Nord. De nombreux voyageurs-passants qui s'arrêtent et se reposent ici suivent ce cours d'eau vers le nord. Toute vie dépend de l’eau. La fontaine en est un rappel.
(texte résumé du site : https://www.ort-der-besinnung.ch/fr/
info@ort-der-besinnung.ch)
photos©Michel_Spitz
☐
25/6/2022 – Inauguration aujourd’hui (25 juin 2022) de la Bibliothèque des Dominicains, lieu très cher aux Colmariennes et aux Colmariens. Elle leur reviendra à nouveau, magnifiquement réhabilitée par l’équipe des architectes Stefan Manciulescu et Ameller Dubois.
Un parcours muséal valorisera le chemin parcouru par le livre. Une salle où l’étude est la valeur cardinale dans ses formes variées. La bibliothèque des Dominicains tient une place toute particulière dans le cœur des chercheurs régionaux, mais aussi dans celui des nombreux lycéens et étudiants qui y ont trouvé matière à nourrir leurs réflexions, mais aussi un lieu propice à l’étude... Un important atelier de reliure, véritable conservatoire des savoir-faire, permettra d'entretenir et de restaurer le patrimoine de la bibliothèque.
Ce lieu est également celui de l’accueil et de la contemplation. Il est une bibliothèque et c’est la fierté des bibliothèques d’être ouvertes à toutes et tous, gratuitement, dans la générosité qui anime tous les défenseurs de la culture. Il sera lieu de vie : des événements y auront lieu et notamment dans ce magnifique cloître.
(Photos : Patrick Bogner)
19/6/2022 – Une Master Class de violoncelle aujourd'hui au PMC avec le grand Gary Hoffman, un habitué du festival Les Musicales de Colmar. Quatre élèves de haut niveau des CRR de Strasbourg et Reims (Freddy Goya, Thémis Fatto) et des CRD de Montbéliard et Colmar (Delya Afandi, Lucille Bricout) ont profité de ses conseils. Une inoubliable leçon de vie, porteuse d'exigence, d'humilité, d'humour et d'émotion. Un grand moment pour ces élèves et le public présent ! Merci aux professeurs invitants Pascale Fries, Alexandre Lacour et à Isabell Ast, magnifique accompagnatrice au piano. 18/6/2022
(Photos Michel Spitz)
☐
4/6/2022 – Avec un thème très rieur : SOURIRE NE PEUT ATTENDRE ! Exceptionnel concert ce soir avec le chœur d’hommes Polycanto, dirigé par Arlette Steyer et l’Orchestre des jeunes du Conservatoire de Colmar, dirigé par Stéphane Cattez. Un répertoire exigeant qui a merveilleusement mis en valeur, tant le travail d’ensemble que la qualité des jeunes musiciens. Bravo à tous !
Photo Michel Spitz
☐
Présentation de la saison 2022/2023 de l’Opéra national du Rhin
20/5/2022 – Notre ville, cogestionnaire avec Strasbourg et Mulhouse de l’Opéra National du Rhin (ONR), héberge l’Opéra Studio. Une formation d’excellence, placée sous la direction de Sandrine Abello, accueille de jeunes artistes du monde entier (des chanteurs, pianistes, chef d’orchestre) pour les accompagner dans leur insertion professionnelle.
Réguliers et féconds, plusieurs partenariats sont développés avec les institutions culturelles colmariennes : le Théâtre municipal, la Comédie de Colmar, la Salle Europe, le musée Unterlinden, mais aussi, les écoles. Tous les efforts convergent pour favoriser la diversité des publics, s’adresser aux familles, aux publics jeunes et aux publics empêchés…
Alain Perroux, directeur général de l’ONR a développé l’ambitieux programme de la saison 2022/2023 : « Il s’agira cette année de faire valoir une autre propriété des narrations : celle de nous apporter réconfort et sérénité… grâce à un programme célèbre, le pouvoir guérisseur du récit. » En tout, plus de 200 levers de rideau sont annoncés, dont plusieurs nouvelles productions lyriques, une création mondiale et une création française.
La présence à Colmar est notable. Ce fut l’occasion d’annoncer notamment plusieurs événements attractifs proposés par l’Opéra Studio : des concerts Bébés chanteurs à la Comédie, quatre programmes de l’Heure lyrique au TMC, à la Comédie et au Musée Unterlinden, des activités jeunesse au TMC et, enfin, de nombreuses actions pédagogiques en lien avec les établissements scolaires de Colmar et de sa région.
À Colmar, en ouverture de saison, à la Comédie « Histoire(s) d’opéra », recueil de nouvelles musicales interprété par les artistes de l’Opéra Studio et au Théâtre « Le Joueur de flûte », une fable sur le pouvoir de la musique, racontée sur des musiques de Bach. Le ballet sera présent au Théâtre avec « Giselle », un classique incontournable du répertoire romantique dans une relecture résolument contemporaine. Enfin, à manquer sous aucun prétexte, au théâtre une programmation d’opéra d’envergure avec Le Couronnement de Poppée, grand chef-d’œuvre de Monteverdi.
☐
INAUGURATION DE LA MAISON ALBERT SCHWEITZER
17/5/2022 – Ma rencontre avec l’Association Internationale Schweitzer Lambaréné se déroule pendant le chantier de construction du musée de l’ambulance alpine à Mittlach : lieu de mémoire, centre d’interprétation qui révèlent le déroulement d’une importante partie de la guerre de 1914-1918 dans le massif proche… C’est précisément pendant le conflit que le théologien philosophe alsacien élabore sa pensée du « respect de la vie ». Albert Schweitzer a été le premier à utiliser la formule définissant le « Respect de la vie » pour fonder une éthique qu’il voulait élémentaire et universelle. « Je suis vie qui veut vivre, entouré de vie qui veut vivre », voilà ce qui, selon lui, devrait s’imposer de façon claire et immédiate à chaque conscience. Il y a derrière cette phrase, qui fait du respect de notre propre vie et de celle des autres deux choses absolument inséparables, beaucoup plus qu’une pensée écologique.
Si les questions à résoudre initialement apparaissaient simples : mettre en conformité aux règles d’accessibilité et accueillir la collection africaine sur le site en construisant une annexe sur le site, la mise en pratique sur le terrain était loin d’être évidente.
La silhouette emblématique de la maison Schweitzer de Gunsbach, mangée par le lierre – et connue de tous – se devaient de conserver son caractère. Albert Schweitzer l’a faite construire en 1928. Il y séjournera pendant plus de trente ans. Depuis 1967, la maison est ouverte au public, lieu de diffusion de la pensée d’Albert Schweitzer, « Maison des Illustres ». Abritant également les archives et des appartements privés, l’espace muséal a été restreint à deux pièces, conservées dans leur état d’origine : chambre/cabinet de travail et salon de musique, dont le contenu n’est vraiment compréhensible que par une visite guidée...
Le projet s’est concrétisé autour d’un parcours scénographique en distinguant les contenus sur deux corps de bâtiment :
- La maison organise un parcours biographique sur la vie et l’œuvre avec, comme fil conducteur, l'ouvrage « Souvenirs de mon enfance ». Un parcours chronologique se déploie au fil des différentes pièces de la maison en recherchant une préservation du caractère des éléments originels. La chambre-bureau, principal espace de vie d’Albert Schweitzer lorsqu’il était à Gunsbach, est préservée intégralement dans son état d’origine.
- Une extension gère tous les aspects fonctionnels, accueil, distribution verticale, salle pédagogique... Elle est consacrée à son éthique du « Respect de la vie ». De vastes espaces ouverts, perméables entre eux, abordent de façon immersive et animée les différents aspects de sa philosophie. Sur les parois périphériques sont évoqués les thématiques de respect de toutes les formes de vie : monde animal, monde végétal, de l’infiniment grand (le cosmos), à l’infiniment petit (les micro-organismes).
À l’heure où les démons de la guerre continuent de gronder à nos portes, sans doute, est-il temps de se souvenir de l’enseignement d’Albert Schweitzer. Il touche, avec une étonnante modernité, son éthique et le respect de la vie. Puisse son action inspirer nos propres vies !
Projet MSA Architectes, Mireille Kintz muséographie.
[14 mai 2022]
☐
In vino musica
12/04/2022 – Pour clôturer le premier temps fort du Festival de Pâques avec la brillante équipe de jeunes solistes, il n'y a pas mieux que cette exceptionnelle rencontre Mozart / Stravinski / Schumann et le vin d'Alsace ! Un grand merci à la vénérable institution pour le chaleureux accueil au château de la Confrérie Saint-Étienne de Kaysersberg Vignoble et à l'ensemble des musiciens. Sous le soleil printanier, un excellent riesling Schœnenbourg, servi dans le jardin, a conclu l'impressionnante prestation musicale.
Photo Michel Spitz
Photo Michel Spitz
☐
Il connait un premier triomphe au cinéma en interprétant le rôle de Jean Le Quesnoy, père bourgeois ultra-catholique, dans "La vie est un long fleuve tranquille" d'Etienne Chatiliez. Il a mené de front une carrière professionnelle sur les planches de théâtre et sur grand écran. Il était l’un des acteurs fétiches du réalisateur finlandais Aki Kaurismäki qui a réalisé Le Havre ou encore L’autre côté de l’espoir. Dans « Le Havre », André Wilms était ainsi un cireur de chaussures, qui tendait la main à un jeune Africain sans-papiers. « L'Autre Côté de l'espoir » orchestrait la rencontre entre un migrant syrien échoué contre son gré dans la grisaille finlandaise et un restaurateur séparé de sa femme alcoolique…
Nous l’avons vu à la Filature de Mulhouse dans le cadre du festival Musica dans Eraritjaritjaka, « musée des phrases », spectacle musical d’après des textes d’Elias Canetti conception, mise en scène et musique Heiner Goebbels. En 2018, invité par Les Musicales de Colmar, il est le récitant dans le Carnaval des animaux.
☐
30/1/2022
France Culture est présente trois jours à Colmar pour un enregistrement de « Authentiques » de François Bégaudeau, avec 20 comédiens amateurs du quartier ouest. Un magnifique projet participatif de la Comédie de Colmar avec un retentissement national.
La pièce qui a été reportée, mise en scène Matthieu Cruciani, avec Nouara Naghouche, Sandrine Pirès (comédiennes professionnelles) et Kamel Abdelhadi, Sevil Akbas, Estelle Baur, Omaya Ben Hassine, Jean-Luc Bergel, Mathieu Blanchard, Lydia Bougaa, Michèle Cattin, Marc-Antoine Cravec, Aya El Jerrari, Martine Ferré, Coralie Gendrin, Anne-Claire Gougou, Olivia Grec, Ishaana Hamelle, Gabrielle Horellou, Endri Kastrati, Feyza Kilic, Marie-Carole Langenfeld, Catherine Launois, Salima Medjerab, Asaph Mougel, Emre Okuyucu, Rosa Ruffin, Venera Sinanaj, Dan Steffan, Marie Wolff, Noémie Wolff Liot (comédiens amateurs).
Projet Encrages
Ils arrivent seuls ou par petits groupes, jeunes ou moins jeunes, lunettes ou pas, sacs à main et sacoches, et voilà qu’ils sont vingt, peut-être trente, certains debout et d’autres assis sur les chaises disposés en U d’une salle qui semble d’attente. Mais d’attente de quoi ? Ils ont répondu à une annonce où figurait le terme casting. Mais casting de quoi ? Ils se le demandent…
Photo ©Michel Spitz
1/1/2022
☐
☐
☐
☐
« La culture est faite de tout ce qui permet à l’homme de maintenir, d’enrichir ou de transformer sans l’affaiblir, l’image de lui-même qu’il a héritée. » André Malraux
L’année qui s’achève nous a appris, une fois de plus, ce qui est réellement important dans la vie. Dans cette période si particulière, je vous présente des vœux de joie et d’espérance. Que cette année nous apporte, malgré les vicissitudes, la force et la volonté de contribuer à rendre notre monde meilleur : libre, solidaire et fraternel.
Les arts, la culture, et la création invitent chacun de nous, parmi et avec les autres, à se développer, à participer à un devenir commun, à rester libre et à en témoigner. Face aux communautarismes, aux replis identitaires, soutenons une culture vivante, capable de se régénérer et se repenser sans cesse.
Références de l'image: Chaumont-sur-Loire, L’Arbre aux échelles, François Méchain, Saison d’art 2009.
En référence au roman d’Italo Calvino, "Le Baron perché", dont le héros se réfugiait dans les arbres pour échapper aux contraintes de la vie ordinaire, L’Arbre aux échelles de François Méchain est une invitation poétique à regarder le monde d’un autre point de vue, de plus loin, de plus haut...
☐
7/12/2021 – Aurelio Galfetti, vient de nous quitter le 5 décembre à l’âge de 85 ans. Il faisait partie de l’école tessinoise d’architecture aux côtés de Luigi Snozzi et de Mario Botta, autres éminents représentants de la mouvance avec lesquels il a d’ailleurs mené plusieurs projets en collaboration. Très attaché à son canton d’origine – où il ouvre un bureau en 1960 et conçoit, dès 1965, la piscine publique de Bellinzone –, l’architecte a construit en Italie, aux Pays-Bas et en France, avec la médiathèque et la cité des Arts de Chambéry. Il a également été professeur invité à l’EPFL dès 1984. En 1996, il fonde avec Mario Botta l’Académie d’architecture de Mendrisio qu’il dirige de 1996 à 2001. La variété de ses conceptions et de ses réalisations – il a aussi œuvré dans la restauration de Castelgrande à Bellinzone.
Photos ©Michel Spitz, 28 septembre 2012 lors de sa conférence aux Journées de l’architecture à Strasbourg
☐
23/11/2021 – À l’occasion de la publication par Pierre Barrat de son autobiographie, la ville de Colmar a invité ses amis pour lui témoigner sa plus vive reconnaissance. Comédien, metteur en scène et directeur de théâtre, il tient dans l’histoire culturelle de notre cité, une place centrale. Il a fondé et assuré la direction de l’Atelier lyrique du Rhin de 1974, date de sa création, à 1998, soit un quart de siècle. Nous lui devons la création en 1990 du théâtre de la Manufacture, aujourd’hui, Centre dramatique national porté par la Comédie de Colmar. Les mémoires qu’il vient de publier nous apprennent beaucoup sur les ressorts et les convictions d’une carrière qui couvre plus d’un demi-siècle de travail et sur un parcours d’une richesse et d’une exigence rares. Ses productions nombreuses ont marqué les mémoires du public du théâtre et de toutes les scènes où il a été l’ambassadeur de Colmar.
☐
15/11/2021 – La « chapelle de campagne », (Feld Kapelle), ou « chapelle de Frère Nicolas » (Bruder Klaus Kapelle), a été construite entre 2005 et 2007 par l’architecte suisse Peter Zumthor. Commande d’un riche fermier local, Herman-Josef Scheidtweiler qui voulait remercier le ciel de sa réussite (il a longtemps dirigé l'association des agriculteurs chrétiens) et construire sur ses champs une chapelle à la gloire de "Bruder Klaus", alias Nikolaus von der Flüe (1417-1487), un mystique suisse, fermier. Il est le "saint patron" du fermier.
Vue de face ou de côté, la chapelle se présente comme un volume à 5 faces, vu de l’arrière comme un cube. Elle est fabriquée par un béton très simple, qui laisse apparaître différents coloris de sables des environs, ainsi que des galets pris dans les rivières de l’Eifel. Un rebord, du même matériau, intégré à l’édifice, peut servir de banc, et permettre de contempler, à partir de l’édifice, la campagne environnante. On voit les différents niveaux de coffrage du béton, fait par bandes horizontales, jusqu’à atteindre 12 mètres (hauteur du bâtiment).
☐
15/11/2021
☐
☐
Alain Eschenlauer à l'Espace Malraux
☐
L'architecture est une expression de la culture
☐
Comédie de Colmar : "Avant la Nuit d'après"
☐
☐
Voir les photos sur Facebook ↴
https://www.facebook.com/photo?fbid=2852416455016873&set=pcb.2852417195016799
☐
Marc Coppey, Directeur artistique
Michel Spitz, Président
11 Novembre 2014 / Monument National de la Grande Guerre 1924-1932 / Robert Danis architecte / Antoine Bourdelle sculpture / Michel Spitz architecte de la restauration 2014.
Le mémorial de l’Hartmannswillerkopf est un monument à la fois militaire et patriotique, religieux et funéraire. Dès 1920, un comité se constitue à Mulhouse pour construire sur le champ de bataille du Hartmannswillerkopf, le Monument National de la Grande Guerre en Alsace. Il est conçu par Robert Danis architecte avec le concours d’Antoine Bourdelle, sculpteur. Le monument se décline sous la forme de trois éléments implantés sur un même axe : une crypte-ossuaire avec chapelles, une esplanade avec autel de la patrie et un cimetière militaire avec mât aux couleurs françaises. Le comité engage également la construction d’une croix sommitale lumineuse, visible depuis la plaine d’Alsace et au-delà du Rhin. La crypte, dont le plan dessine une croix grecque, est creusée dans le rocher et se glisse sous l’Autel de la Patrie. Le volume ainsi formé, inspiré des temples anciens, s’inscrit dans la géométrie d’un cube parfait. Une voûte, supportée par quatre colonnes cannelées disposées en carré, forme au centre une lanterne, autour de laquelle se déploie un plénum, éclairé de pavés de verre, sertis dans la dalle en béton. Ce dispositif permet d’envelopper l’espace d’une douce lumière naturelle. Sous la crypte, un ossuaire est ménagé pour recueillir les restes des soldats français. L’ossuaire est fermé par un bouclier en bronze, posé à même le sol. Il comporte sur son pourtour, les dates de 1914 et 1918 en chiffres romains, et les vers de L’Hymne de Victor Hugo : « Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie, Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie » (Les chants du crépuscule, 1835). Sur trois faces de la crypte, des niches, naturellement éclairées par le haut, contiennent les monuments des trois cultes concordataires auxquels ont appartenu les soldats morts pour la Patrie. En face de l’entrée, la chapelle catholique contient une table d’autel derrière laquelle doit s’élever la Vierge à l’offrande de Bourdelle. A gauche, le monument protestant est un tombeau en forme d’autel marqué d’une croix qui se détache d’une plaque portant la Bible ouverte, encadrée par deux pilastres supportant un linteau orné « rappelant l’art de l’époque de la Réforme ». À droite, le monument israélite comprend également un tombeau en forme d’autel, orné de l’étoile à six branches du bouclier de David. Les inscriptions du monument israélite et du monument protestant soulignent la force commune de l’Ancien et du Nouveau Testament. Une frise sculptée en bronze devait courir en haut des murs. Robert Danis avait prévu de confier l’exécution de la frise à Bourdelle, mais le début de la Seconde Guerre mondiale empêche sa réalisation.
L’architecture du monument de l’Hartmannswillerkopf puise aux sources de l’architecture classique française tout en revendiquant sa modernité et sa rationalité. Comme son contemporain, l’architecte Auguste Perret, Robert Danis se passe des ornements superflus. Le monument est entièrement construit en béton. Après décoffrage, les surfaces en béton ne sont couvertes d’aucun parement en pierre et revêtues d’un mortier de finition appelé « granito », finement bouchardé. Les colonnes de la crypte n’ont ni base ni chapiteau. Pour l’abbé Bourgeois, Danis « a su résoudre au mieux les problèmes difficiles de l’adaptation au terrain, de l’éclairage, de la division des plans, et qui a réussi une œuvre pleine de dignité religieuse, capable d’émouvoir, par la simplicité grandiose de son tracé et de sa décoration, les visiteurs qui feront l’ascension de cette montagne à jamais sacrée. »
☐
27/10/2021 – Inaugurés en 1908, les Bains municipaux de Strasbourg de Fritz Beblo, architecte-urbaniste de la Ville de Strasbourg (1872-1947) ont vu passer des générations entières dans leurs bassins. Ils comprennent deux bâtiments conçus :
- l’un, à des fins curatives : un bâtiment thermal construit entre 1904 et 1911 (piscines, bains romains…)
- l’autre, à des fins de loisirs : un bâtiment médicinal construit entre 1908 et 1911 (hydrothérapie, luminothérapie, inhalations, bains de boue, de sel ou de soufre).
Le premier établissement, restauré et modernisé conserve l'esprit d'origine. Il va rouvrir ses portes au public après deux ans de rénovation. Ce joyau architectural de la Neustadt, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est lui aussi classé monument historique. La rénovation, menée par Eiffage, a été conçue par les cabinets Chatillon Architectes et TNA architectes. Le site, propriété de la Ville, sera exploité en délégation de service publique par la société Equalia.
Photos © Michel Spitz
☐
Alain Eschenlauer à l'Espace Malraux
23/10/2021 – Vernissage ce soir à l’Espace André Malraux. Après des mois de privation, Alain Eschenlauer présente dans cette exposition le résultat de ses réflexions introspectives, pour la plupart réalisées pendant le confinement. Patiemment, avec application, il prend le temps de dessiner à l’encre, de poser avec attention des ensembles d’aplats de couleurs, comme des apparitions de vie au fond de boîtes de pétri. Alain Eschenlauer invite le visiteur à se questionner sur le monde, un monde tendant plus à être subi que vécu. Son travail renvoie, à la fois par le traitement mais aussi par le choix des sujets, à une imagerie connotée dans le temps, celle des encyclopédies, des cabinets de curiosité, ou encore des collections naturalistes de la fin du XVIIIème siècle.
☐
L'architecture est une expression de la culture
3/10/2021 – La création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturels ou urbains ainsi que du patrimoine sont d'intérêt public. Les autorités habilitées à délivrer le permis de construire ainsi que les autorisations de lotir s'assurent, au cours de l'instruction des demandes, du respect de cet intérêt (Article 1 de la Loi sur l'architecture 3 janvier 1977).
Fidèles à leur tradition automnale, les Journées de l’Architecture de la Maison Européenne de l’Architecture ont invité le public à découvrir à vélo la production bâtie du XXème siècle mais aussi les projets récents, à travers un parcours dans le centre historique de Colmar. Merci aux architectes et paysagiste, Dominique Rambeaud, René-Pierre Ortiz, Eric Nieder, Mathieu Laperelle et Serge Gross pour leur éclairage.
☐
Comédie de Colmar : "Avant la Nuit d'après"
25/9/2021 – Une merveille à découvrir derrière la Manufacture... "Avant la Nuit d’après", un magistral spectacle invité par la Comédie de Colmar ! Voltige, liberté, mât chinois, théâtre, musique, chant, acrobatie alimentent une fresque vivante aux lumières douces, poudreuses et satinées. La compagnie EquiNote, alsacienne d’origine, écrit son identité en tant que cirque théâtre équestre de création. Ses chevaux en sont les piliers : compagnons de route et de jeu mais aussi d’inspiration. Dans le rond de piste du chapiteau, animaux et humains s’accordent dans une aventure singulière ou les émotions et les sensibilités s’exercent avec force, générosité, confiance et sincérité en entraînant dans un entre deux mondes. Au centre de la piste un carrousel arrêté tourmente un acteur dans un ailleurs. Les figurines du manège le hantent comme ses fantômes. Dans un univers fantastique cocasse, entre rêve et réalité, vie et mort, son procès s’ouvre…
Photos : Michel Spitz
☐
22/8/2021 – Dans LE MONDE daté du 21 août, une page de présentation de la spectaculaire rétrospective monumentale, de Yan Pei-Ming.
« Je peins de grands formats pour pouvoir entrer physiquement dans mes peintures. » L'artiste, mondialement connu pour ses portraits de Mao, expose au Musée Unterlinden. Intitulée « Yan Pei-Ming, Au nom du père », l'exposition déroule 40 années de la carrière du peintre.
Ne la ratez pas! Vous avez jusqu'au 11 octobre pour venir la découvrir au Musée Unterlinden de Colmar.
[Pass sanitaire exigé]
☐
15/2/2021 – Quelques images de la MASTER CLASS de violoncelle d’hier au théâtre de Colmar animée par M. Marc COPPEY, professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris, directeur artistique du festival Les Musicales de Colmar. Cinq élèves de la classe de violoncelle de Colmar de M. Alexandre LACOUR en niveau perfectionnement qui se présentent aux Conservatoires Supérieurs et Hautes Écoles ont participé à ce riche échange pédagogique. Au piano, Mme Isabelle AST. Bravo à ces musiciens et à leur encadrement, démonstration du niveau d’excellence du Conservatoire de Colmar. Je souhaite une belle suite de carrières aux élèves : Armaëlle VILLEMONTEIX, Grégory BORNANCIN, Vatsana CORDANI, Ianjavola RABENASOLO, Lucile BRICOUT. Merci à tous. (photos Michel Spitz)
Voir les photos sur Facebook ↴
https://www.facebook.com/photo?fbid=2852416455016873&set=pcb.2852417195016799
☐
C’est avec une grande tristesse que nous nous voyons contraints d’annuler les Musicales de Colmar 2020.
Sans surprise, cette édition dédiée à Beethoven n’aura pas lieu.
Nous remercions de tout cœur tous les précieux soutiens qui ne nous font pas défaut dans la tempête et qui nous permettent de résister en imaginant un avenir, même si celui-ci sera nécessairement différent : la Ville de Colmar, la Région Grand-Est, le Conseil Départemental du Haut-Rhin, la DRAC Grand-Est, la Ville de Breisach et tous nos partenaires privés.
Malgré les incertitudes et si la possibilité nous en est donnée, nous voulons imaginer un événement musical à l’automne, pour Colmar et pour les habitants de la région, au cœur de cette Alsace si cruellement éprouvée par la pandémie.
Parce que nous croyons que rien ne saurait remplacer le concert vivant, nous souhaitons que la musique et les musiciens soient présents pour aider à panser les plaies, rendre hommage aux victimes, remercier comme ils le méritent les soignants et tous ceux qui permettent à la vie de suivre son cours.
Nous voudrions offrir des concerts en milieu hospitalier et distribuer la recette des concerts que nous donnerons dans nos lieux habituels aux associations qui viennent en aide à ceux qui sont le plus durement touchés par la crise que nous traversons.
Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de nos projets et ferons tout ce qui est en notre capacité pour vous offrir au plus vite de véritables concerts.
Marc Coppey, Directeur artistique
Michel Spitz, Président