Kuzmanovic Georges
Escalade guerrière des USA face à la Russie
17/11/2024 – Le G20 historique de Rio de Janeiro est plombé par Joe Biden qui autorise l'Ukraine à tirer les missiles américains ATACMS dans la profondeur du territoire russe.
Les Russes avaient déclaré clairement qu'une telle autorisation serait considérée comme une entrée en guerre directe des États-Unis contre la Russie.
La décision de Joe Biden pourrait être considérée comme une déclaration de guerre.
Pourquoi ? Car ces missiles ATACMS (ou SCALPS français ou Storm Shadow britanniques) sont programmés par des soldats de l'OTAN et guidés par des informations satellites et électroniques des pays de l'OTAN, d'où l'implication directe.
En l'état, le sommet du G20 de Rio est plombé et les sujets que Lula voulait aborder (égalités des pays du Sud avec les pays du Nord dans les institutions internationales, lutte contre le réchauffement climatique) seront relégués au second plan.
Par ailleurs, c'est un coup du scorpion à DonaldTrump qui vient de gagner les élections présidentielles et qui avait annoncé vouloir régler le conflit en Ukraine. Avec cette décision, Joe Biden lui savonne la planche et va lui laisser une situation militaire beaucoup plus complexe à gérer face à la Russie.
On est aussi en droit de se demander si Joe Biden, incapable intellectuellement de se présenter à l'élection, est bien celui qui a pris cette décision lourde de conséquences pour l'avenir.
L'analyse à chaud en vidéo depuis le sommet du G20
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Anne-Sophie Chazaud
17/11/2024 – Chers amis, vous voudrez bien je l’espère me pardonner si j’ai dû pendant quelques jours invisibiliser mes précédentes publications, n’ayant pas le temps et la disponibilité pour gérer l’inévitable « service après-vente » et les sempiternelles leçons de morale que me valent régulièrement certaines publications depuis que je fréquente ce réseau. J’avais cette semaine d’autres choses à faire.
Et c’est bien de ce vieux monde-là que je veux vous parler aujourd’hui.
Depuis l’élection de Trump, très largement élu par la volonté d’un peuple redevenu pleinement souverain et sans la moindre contestation possible en dépit des milliards de tonnes de propagande qui se sont déversées sur lui pendant l’une des campagnes électorales les plus importantes dans l’histoire moderne de l’Occident, les réactions sont extraordinaires et il convient d’en dire quelques mots, tant ces réactions sont des révélateurs de la médiocrité chimiquement pure et abyssale de la situation européenne mais notamment française (en Italie par exemple, le climat est beaucoup plus respirable).
La médiocrité de la classe politique tout d’abord, et j’insiste, la médiocrité de la classe politique dans sa totalité : de ce point de vue, les tortillages de popotin et les finasseries creuses de Jordan Bardella au sujet du nouveau président américain, mais aussi ses reptations devant Zelensky ou ses allégeances otaniennes ont montré qu’il n’y aurait rien à attendre de ce côté-ci non plus que des autres afin de voir émerger un homme d’État de la trempe qui serait nécessaire pour réaffirmer la pleine souveraineté y compris diplomatique de la France.
Pierre Duriot
16/11/2024 – Le vaccin a été mis au point en six mois, contre dix ans habituellement et c’était la première fois. Toutes la classe politique, médiatique et médicale s’est relayée pendant six mois, jour et nuit, avec les mêmes phrases et les mêmes intonations pour nous dire d’aller nous faire vacciner et c’était la première fois. On ne vaccine pas pendant une épidémie, tout le monde le sait, on l’a fait quand même et c’était la première fois. Les premières doses sont arrivées dans des containers réfrigérés sous escorte policière et ensuite, le même produit a traîné des mois dans les pharmacies ordinaires et il ne fallait pas trouver ça bizarre. Le vaccin n’empêchait pas d’attraper le mal mais garantissait une « forme moins grave » et c’était la première fois. Sont advenus des confinements, des passe-sanitaires et vaccinaux et c’était la première fois. Et tous ceux qui ont eu un doute étaient d’affreux complotistes… c’est facile non ?
Vous voulez connaître les origines de la guerre en Ukraine et notamment le rôle des USA (4 minutes) ?
Alors je vous propose d’écouter le professeur Jeffrey Sachs, directeur de recherches à l'université Columbia (Michigan) et consultant spécial auprès du secrétaire général des Nations unies.
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liberteresistance.fr
Gastel Etzwane
10/11/2024 – On s’était bien rendu compte qu’il n’était pas d’extrême droite, d’ailleurs je ne pense pas qu’il soit de droite, je me demande d’ailleurs si c’est vraiment un homme politique. En tout cas, ce n’est pas un opposant au pouvoir ni un opposant au capitalisme, ni un opposant au libéralisme, ni un opposant à l’Union européenne, ni un opposant à l’OTAN. Je me demande qui c’est finalement et à quoi il peut bien servir.
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H16
15/11/2024 – Magie du succès, depuis que Musk les enchaîne (avec SpaceX, Starlink, la fréquentation en hausse constante de X.com et dernièrement, son habile soutien à Trump), tout le monde – ou presque – se réclame volontiers de ses idées ou de sa paternité… Notamment en ce qui concerne la mise en place du DOGE.
Le DOGE ? Diable, s’agirait-il de cette cryptomonnaie au logo rigolo à base de Shiba, qui génère régulièrement des vagues de mèmes colorés sur les intertubes ? En fait, non, il s’agit du « Department Of Government Efficiency » qui entend « démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les régulations excessives, couper dans les dépenses inutiles, et restructurer les agences fédérales », comme l’a déclaré le futur président Trump dans un récent communiqué.
C’était assez couru d’avance qu’un ministère américain, nouvellement créé, destiné à sabrer dans les dépenses inutiles et faire force coupes claires dans les administrations surnuméraires allait faire parler de lui, et d’autant plus si sa tête se retrouve occupée par Elon Musk, le plus fantasque des milliardaires actuels.
De façon tout aussi prévisible, cette initiative d’optimisation musclée du gouvernement américain attire à lui toute une nuée d’individus qui veulent profiter de la lumière ainsi portée sur cette nouvelle tendance au dégraissage public, lancée avec un certain succès et un enthousiasme indubitable par Javier Milei à son accession à la présidence argentine en décembre dernier.
En France, cela se traduit par exemple avec une intervention sucrée de Valérie Pécresse qui vient frétiller sur X en laissant croire que cette idée de coupes franches dans les dépenses l’aurait un jour taraudée, durant les 30 années qu’elle a occupé des postes politiques divers et variés (et surtout lors de sa dernière campagne présidentielle où les coupes ne furent probablement pas suffisante pour lui permettre d’équilibrer son budget)…
Gageons que l’exemple de Musk lui permettra d’obtenir plus de succès qu’elle n’en a eu pour le moment et que le courage du patron de SpaceX et Tesla lui donnera un élan décisif à la continuation des économies substantielles pour la Région Île-de-France dont elle a la charge et dont – reconnaissons-le – elle a effectivement réduit les dépenses, l’État lui coupant les finances avec un bel entrain qu’on aimerait voir reproduit un peu partout ailleurs.
Dans le même temps et pour ne surtout pas laisser Pécresse seule sur le terrain de la coupe budgétaire, signalons Guillaume Kasbarian, actuel ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique. À l’écouter, Guillaume est un peu notre mini-DOGE à nous, les Français : il veut, lui aussi, réduire drastiquement la dépense étatique et a déjà lancé quelques vagues pistes sur les nombreux plateaux médiatiques qu’il fréquente actuellement avec assiduité.
Au passage, il apparaît maintenant clair que comme Milei en Argentine ou Bukele au Salvador, Musk au « DOGE » va devenir une énorme épine dans le fondement de toute la troupe de clowns parasites qui s’occupent actuellement de dépenser sans compter, tant aux deux Chambres républicaines que dans les ministères et les administrations attachées.
En effet, Milei, Bukele et bientôt Musk prouvent, jour après jour, que les recettes de bon sens fonctionnent : Bukele montre que mettre effectivement les criminels en prison réduit la criminalité beaucoup plus que les bons sentiments, Milei montre que couper franchement dans les dépenses permet de retrouver un gouvernement efficace, et on espère que Musk démontrera bientôt que centrer l’action de l’État sur le régalien permet de résoudre les problèmes d’abus de pouvoir, de corruption, de diminution des libertés, de tensions dans la société.
Assez prévisiblement, leurs réussites seront diminuées, cachées ou carrément falsifiées par les médias de grand chemin : il ne faudrait pas que des solutions efficaces voient le jour, tant elles pourraient servir de contre-exemple à la nullité crasse, voire aux sabotages pervers et aux propositions débiles de nos propres gouvernants.
Nonobstant, et puisque Guillaume Kasbarian fait bruyamment frétiller son imposante moustache sur différents médias afin de bien faire comprendre que, promis juré, il allait faire des économies dans les ministères et les administrations obèses, pourquoi ne pas le prendre enfin au mot et proposer quelques mesures rapides, simples, et qui permettront de faire de solides économies ?
Ceux qui suivent ces colonnes ont probablement déjà de nombreuses idées d’autant que de précédents billets en offrent pour qui veut les lire. Depuis les associations lucratives sans but jusqu’aux aides aspergés avec force sur un étranger pas toujours reconnaissant (mais gourmand), en passant par le financement d’études en géographie de genre, j’en passe et de meilleures, force est de constater qu’on ne manquera pas d’idées pour couper dans le gras public.
Mais tant qu’on y est, on pourra s’attarder sur un très récent exemple avec ce qui entoure l’idée – finalement pas très lumineuse – du « pass culture », dont tout indique à présent qu’elle finit par coûter une fortune en pitreries périphériques et mérite donc largement de se faire supprimer, purement et simplement, pour n’être remplacée par rien du tout, aussi vite que possible.
Il y a quelques semaines, un tweet assez discret de DestinationCiné nous apprenait ainsi que ce « Pass culture » coûte 267 millions d’euros aux contribuables, dont plus de 30 millions partent dans les frais de fonctionnement de la société privée (mais pas de fonds, apparemment) qui emploie 166 personnes et crèche près des Champs-Élysées.
Des questions se bousculent immédiatement : pourquoi s’installer dans la ville la plus chère de France ? Pourquoi dans l’un de ses quartiers les plus coûteux ? Comment peut-on justifier l’emploi de 166 personnes pour quelque chose qui pourrait être intégralement géré par une application sur téléphone mobile et n’employer qu’une demi-douzaine de personnes ?
Depuis, rassurez-vous, l’Informé a mené une enquête dans laquelle on découvre que… c’est exactement comme on s’y attendait : une gabegie de la plus belle espèce, dont le budget augmente (maintenant 282 millions, sachons vivre), mais les résultats tangibles en matière d’accès des jeunes à la culture sont inexistants puisque surtout pas évalués.
Il est facile à comprendre que cet exemple n’en est qu’un parmi des trouzaines d’autres : les bidules créés ex nihilo pour caser les petits copains, les fromages républicains et les Comités Théodules sont trop nombreux pour les lister ici ; à ceux-ci s’ajoutent les toujours plus vastes dépenses des administrations installées depuis des lustres et qui entendent faire valoir leur ancienneté pour continuer à grossir paisiblement.
En cent ans, on a donc multiplié le nombre de fonctionnaires de l’État par plus de 7 (on pourra relire le précédent billet à ce sujet) sans pour autant profiter d’une amélioration des services ou des temps de traitements mesurables, au contraire.
Pas de doute : il est grand temps de faire un grand nettoyage dans les écuries d’Augias que sont devenues les administrations françaises et leurs nodules métastasiques multiples.
L’odeur de la faillite et les remugles d’un FMI qui se rapproche devraient avoir déjà mobilisé l’intégralité des actuels ministres et des législateurs à cette tâche indispensable. Manque de pot, à part le pauvre Kasbarian qui frétille de plateaux en plateaux, on ne voit pour le moment que taxes et impôts qui poudroient en volutes de plus en plus épaisses, et dépenses qui verdoient comme jamais dans le budget 2025.
Décidément, personne ne semble avoir compris.
« France Afuera », ce n’est vraiment pas pour tout suite et dès lors, ce pays est foutu.
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Marc Amblard
USA – 12 NOV 2024 – LES RÉPUBLICAINS REMPORTENT ENFIN LA CHAMBRE ET ÇA N’EST PAS UN DÉTAIL
Une 3ème victoire qui permettra au 47ème président de contrôler le triptyque fédéral : Maison blanche, Sénat et Chambre des représentants. Fait assez rare.
Il aura donc les pleins pouvoirs pour engager l’une des plus grandes réformes que le pays ait connu depuis sa naissance. Comme vous pouvez en juger par vous-même, le programme de Donald Trump est ambitieux (la liste est loin d’être exhaustive) :
- Nettoyage des agences à trois lettres (FBI, CIA, CDC…) devenues des armes politiques
- Blocage des CBDC (Central Bank Digital Currency)
- Définancement de l’OMS
- Révision drastique de la politique vaccinale
- Accord de paix en Ukraine
- Achèvement de la frontière sud
- Retour dans leur pays des personnes entrées illégalement aux États-Unis
- Dégraissage de l’État
- Retour vers l’indépendance énergétique des USA
- Abandon des délires climatiques et du tout électrique
- Interdiction de promouvoir le transgenrisme dans les établissements publics et interdiction des bloqueurs de puberté chez les adolescents
- Réduction de l’impôt sur les sociétés pour les compagnies produisant localement
- Exonération de l’impôt sur le revenu des pourboires et des heures supplémentaires
- Rétablir les droits de douanes pour les produits importés, notamment de Chine
Ce plan de réformes ne se fera pas sans douleur et les obstacles seront légion. Toutefois une chose est sûre, c'est qu'il aura inévitablement des répercussions importantes sur l’Europe qui ne peut pas faire cavalier seul. Les économies et les politiques sont devenues tellement interdépendantes que les pays du vieux continent seront contraints de s’adapter en adoptant eux aussi des changements identiques. Ne négligeons pas non plus l’impact du 5 novembre 2024 sur la mentalité des populations : peu à peu, nous allons intégrer l’idée que le conservatisme (la sauvegarde des grands principes moraux qui fondent nos sociétés) n’est pas un péché mais une nécessité sociale. Et surtout que le « progressisme » est une forme de pathologie frappant des groupes qui n’ont aucune légitimité à imposer leur idéologie au plus grand nombre.
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François Asselineau
6/11/2024
"La victoire de Trump est comparable à la chute du mur de Berlin !"
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