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Denéchaud Tristan


Contact : tdenechaud@gmail.com



☐ 19/3/2020

Chers amis Facebook, merci pour vos posts "Restez chez vous" du matin au soir... C'était bien les premiers jours, mais maintenant c'est bon, on a compris.
Et ça ne fait aucun effet sur ceux qui ne veulent pas comprendre (au contraire, ça stimule ce genre de personnes de braver les interdits).
Pour certains, épargnez-moi aussi vos photos indignées de gens qui circulent dans la rue : beaucoup parmi les donneurs de leçons ont fait partie du rush de lundi dans les supermarchés, qui a bien davantage contribué à l'accélération de la propagation du virus que ceux qui sortent maintenant pour aller faire crotter leur chien. Et les sorties individuelles pour aller bosser ou faire les courses (entre autres) sont autorisées. Heureusement pour tous qu'il y a encore des gens qui travaillent et assurent différents services dont vous ne pourriez pas vous passer, et qu'on peut encore aller s'alimenter. Une procédure de confinement n'est pas une quarantaine.
Oui, il y a des gens qui abusent, mais il y a d'autres occupations que de dénoncer ses voisins. Rendez-leur plutôt de petits services, comme imprimer ces fameuses attestations et les mettre à disposition, proposer de faire des courses pour limiter le nombre de personnes qui sortent, etc. Ça sera plus utile que de vous prendre pour des miliciens.
Voilà, c'est dit. Bonne journée ensoleillée à tous malgré tout !



☐ 19/3/2020

Nous souhaitions à nouveau VOUS dire MERCI. Merci d’avoir été là à nos côtés, de nous avoir suivis pendant plusieurs mois, de nous avoir soutenus et supportés (dans tous les sens du terme). Nos familles, nos amis, nos collègues, … et bien sûr, nos électeurs. Le message a été entendu : Colmar souhaite du changement. Même si le contexte ne s’y prêtait sûrement pas, merci à toutes celles et tous ceux qui ont rendu la tenue de cette élection possible, à commencer par les présidents de bureau de vote, les scrutateurs et l'ensemble du personnel municipal.

En attendant, l’heure n’est plus à la campagne des municipales mais à la gestion de cette crise sanitaire inédite. Dans ce contexte, les politiques ont évidemment un rôle à jouer mais doivent avoir l’humilité de s’effacer au profit des vrais héros du quotidien : les personnels de santé, nos services de police et de gendarmerie, nos militaires et nos pompiers, mais aussi nos aides à domicile, nos puériculteurs et puéricultrices, nos enseignants qui tentent de garantir la continuité pédagogique, ceux qui continuent à travailler dans nos commerces, dans les usines qui nous approvisionnent, les entreprises qui veillent à notre bien-être, nos administrations qui gèrent la crise, et beaucoup d’autres personnes encore, au service des malades et de leurs proches. Nous leur exprimons notre gratitude et notre soutien indéfectible.

Sécurité sanitaire, continuité du service public, mise à l’abri des plus fragiles, soutien aux associations, au monde économique et culturel… il y a tant à faire et nous y prendrons notre part de responsabilités.

C’est ensemble que nous viendrons à bout de cette crise, ensemble que nous devons faire face, en coopérant, en portant notre attention et nos actions en direction des plus vulnérables, et en protégeant les femmes et les hommes derrière nos services publics.

Merci encore du fond du cœur d'avoir été là pour vivre cette aventure. Prenez soin de vous et de vos proches ! et à bientôt pour continuer à créer un Colmar pour tous, en plaçant systématiquement au-dessus le collectif…

Tristan Denéchaud



☐ 6/3/2020

Coronavirus

La crise liée au coronavirus, malgré elle, met en avant un certain nombre de travers de notre société : dépendance à la mondialisation (y compris pour l’approvisionnement en médicaments et masques, un comble), restrictions de transports… À notre échelle, nous commençons aussi – malheureusement – à en voir les conséquences : personnes malades, confinement, fermeture d’écoles, interdictions de rassemblements…

Que peut bien faire un maire face à ces tristes événements ? Distribuer du gel hydroalcoolique aux habitants, tout en continuant à aller voir les personnes âgées pour leur anniversaire en leur offrant du crémant et des kougelhopfs ?

Notre prochaine réunion demain aura donc lieu à huis clos, mais sera retransmise en direct sur Internet. Afin de limiter tout risque inutile et de se conformer aux instructions du préfet, mais aussi pour permettre à toutes et à tous d’en profiter sans se déplacer.

Et enfin, puisqu’il vaut mieux prévenir que guérir, projetons-nous dans l’avenir : offrons aux Colmariens et Colmariennes une ville plus verte (plus d’arbres, une biodiversité préservée, ...), moins polluée (moins de voitures en ville, des transports en commun adaptés, une circulation des vélos sécurisée), plus propre (avec une gestion des déchets optimisée, une meilleure qualité de l'eau, ...). Car on l’oublie souvent, mais la pollution atmosphérique tue toute l'année, et davantage que la grippe !



☐ 19/2/2020

Débats sur le budget 2020 de la ville de Colmar lors du dernier Conseil Municipal de la mandature

⬦ le matraquage des chiffres (« à force, on se dit qu’il y a un loup ! »),
⬦ une compression et dégradation des services publics toujours plus intenses,
⬦ l’augmentation des impôts locaux (+29% d’augmentation sur la période 2014-2018),
⬦ la réalité qui se cache derrière les chiffres et que les Colmariens constatent tous les jours, …

⇨ 7 minutes pour démystifier la méthode Meyer !

Pour citer notre collègue et amie Victorine Valentin : « Comme le pari de Pascal, il y a le pari meyerien, qui consiste à répéter que tout est très bon, et si ça marche, tant mieux. C’est avant tout une manière de présenter les choses. On n’a pas de réseau de bus correct à Colmar, des horaires d’ouverture insuffisants à la médiathèque, le coût du stationnement résident est indécent, les effectifs de la police municipale ne sont pas en rapport avec la population, ... Les gens devraient surtout se demander s’ils en ont pour leur argent. »

Et pour mémoire, notre analyse sur la soi-disant bonne gestion de Gilbert Meyer :
⇒ https://www.colmarbouge.fr/le-meyer-des-manipulateurs



☐ 11/2/2020

On l'oublie parfois un peu, mais le maire, outre ses fonctions politiques et de représentant de l'État, est aussi, en tant qu'exécutif municipal, le "patron" des agents municipaux.
Or, n'a-t-on pas coutume de dire que "le poisson pourrit par la tête" ?
En l'occurrence, à la mairie de Colmar, la tête est bien malade, et cela ne s'arrange pas. Il n'y a pas un jour sans que je n'entende parler de la chape de plomb qui pèse aujourd'hui sur les agents, avec une démotivation et un mal-être ressenti par de plus en plus d'entre eux.

J'ai dans mon équipe plusieurs agents territoriaux et des spécialistes des collectivités territoriales et du management public. Et je suis moi-même cadre territorial dans une commune. Or, lorsque nous analysons la gestion des ressources humaines menée à Colmar, nous avons l'impression, comme dans presque tous les autres domaines, que rien n'a changé depuis les années 1990. Le management est resté cantonné à de la gestion, essentiellement sous l'angle financier, l'aspect humain étant relégué au second plan. Le maire décide, et les agents exécutent ; point final.

La Ville et l'Agglomération en tant qu'employeurs doivent changer de "logiciel". Le dialogue avec les représentants doit être rétabli et se faire dans la confiance. Une administration est une organisation hiérarchisée, certes, mais chacun-e doit pouvoir s'exprimer et faire remonter les problèmes qu'il/elle rencontre sans craindre d'être pénalisée pour cela. Lorsqu'une anomalie est signalée, ce n'est pas le messager qui doit en être tenu responsable. (...)



☐ 24/1/2020

Ça y est. Comme tous les 6 ans, l’article de publi-information à la gloire du Maire est sorti, vous savez ce genre d’article où les soi-disant opposants qu’on interroge sont en fait des partisans et où l’on s’abstient de parler de la réalité du terrain. En tout cas, une sortie quasi simultanée au premier tract A3 de campagne de « passionnément Gilbert Meyer » qui a pour but de marteler, en gros, très GROS, qu’il est le Meilleur, qu’il est le Meilleur, qu’il est le Meyer, incontestablement puisque c’est lui qui l’dit. Mais que nous dit ce classement de l’Ifrap pour le Point, qui, soit dit au passage, est un faux institut de recherche mais un vrai lobby ultra-libéral ? Qu’une approche purement comptable restreint largement l’appréciation réelle de l’action municipale. L’Ifrap, qui classe d’ailleurs Colmar dans les « petites villes » (sans tenir compte de l’agglomération), ce qui permet d’améliorer ses scores, oublie de préciser que la dette par habitant n’arrête quasiment pas d’augmenter depuis 2010, et qu’elle est dorénavant supérieure à la moyenne nationale, sans même parler du chômage (infographies ci-dessous – sources Ministère de l’Economie et Insee).

Bref, on en parle, du nouveau Parking de la Montagne Verte qui prend l’eau ? On en parle, des incivilités du quotidien qui s’intensifient ? On en parle, des horaires des bibliothèques, de la médiathèque, des centres socio-culturels, des piscines, de la patinoire, … ? On en parle, de la gestion du stationnement désastreuse (y compris pour les commerçants, les infirmières, les médecins, …) ? On en parle, de la gestion calamiteuse du Conservatoire de musique ? On en parle, des effectifs de la police municipale ? On en parle, de la gestion des déchets dans certains quartiers ? On en parle, du soutien tellement hétéroclite aux associations ? NON, on n’en parle pas, dans ce type de classements.

Une gestion rigoureuse, OUI, mais une gestion trop serrée avec des services qui sont sans arrêt comprimés, NON ! On investit des millions dans des équipements, mais derrière on ne met pas le budget nécessaire pour bien faire fonctionner ces équipements, au détriment de ce qu’on appelle le service public.

Ainsi, nous pensons que la gestion de Colmar ne doit pas se faire au détriment de son bien-vivre et de son attractivité. Or, que disent d’autres classements récents dont le Maire, bizarrement, ne parle pas ? Colmar n’apparaît pas dans le top 50 des « villes où il fait bon vivre » du Journal du Dimanche du 18 janvier 2020. Et Colmar est 83ème dans le dernier classement du Figaro Economie, mesurant la vitalité économique de 113 villes métropolitaines de plus de 50.000 habitants, au moyen de nombreux indicateurs socio-économiques : dynamisme démographique, santé des entreprises et du marché du travail local, niveau d’infrastructures et de services proposés, niveau de vie moyen de la population. Or, déjà en 2014, l’agglomération de Colmar arrivait loin derrière des agglomérations de taille comparable comme Béziers, Blois, Chalon-sur-Saône, Laval, Montbéliard ou Saint-Brieuc en termes d’attractivité (27ème sur 39, étude L’Expansion – Coface Services). C’est le triste constat des chiffres, c’est le triste constat de la réalité, c’est la face cachée d’un bilan, d’une gestion purement comptable.

Alors, OUI, comme écrit au verso du 1er tract de campagne de Gilbert Meyer, il est temps de « FAIRE DE COLMAR une VILLE qui offre à ses habitants un cadre de vie agréable, des équipements et des services adaptés aux exigences de notre temps… ». Et ce n’est pas le comptable Meyer qui s’en chargera !

Dans le détail, la politique fiscale de la municipalité sortante a un contrecoup : à Colmar, les services sont soit déficients soit bien plus chers que dans d’autres villes comparables (exemple : Quimper, Belfort…). C’est, par exemple, le cas des transports en commun. Les ménages les plus aisés n’en souffrent pas. Mais ceux qui gagneraient à pouvoir bénéficier d’un service performant perdent aujourd’hui jusqu’à plusieurs centaines d’euros par mois.
Pour un ménage qui vit dans un appartement spacieux, a choisi d’avoir deux voitures (ou plus), et n’a plus d’enfants à charge, la politique mise en œuvre est intéressante. Mais pour un couple de jeunes actifs, à quoi bon économiser une trentaine d’euros chaque mois si c’est pour perdre en moyenne 500 € pour une deuxième voiture car le réseau de bus n’est pas au point, et au moins 300 € pour la prise en charge de ses enfants (crèches, périscolaire, fournitures, loisirs…) ?

Depuis 2013, le budget municipal a atteint un record emblématique : un niveau d’investissement qui dépasse le fonctionnement. Un tel niveau de dépenses «pour le béton», cela signifie que les dépenses de fonctionnement (donc ce que la Ville consacre notamment au facteur humain) sont complètement atrophiées. Pas de médiateurs dans les quartiers, des agents municipaux à qui on demande de tout faire, beaucoup d’économies de bouts de chandelle…

Le résultat : une Ville en mode «service minimum» toute l’année !

La mauvaise gestion de Gilbert Meyer en 5 exemples :

• 15 adjoints et une dizaine de conseillers municipaux délégués, dont la plupart ne sont même pas identifiés du grand public et ne disposent d’aucune autonomie pour travailler correctement, puisque tout est concentré autour du maire.

• un management pyramidal complètement obsolète, avec des services dotés de peu d’autonomie (avec une réponse systématique : « il faut demander à M. le Maire »)

• encore en 2020, des télé-procédures défaillantes et un manque de transparence (ex. : impossible de se procurer les délibérations municipales sur le site de la Ville…)

• le découragement d’entrepreneurs motivés (ex. : Vélotaxi…) et des associations qui souhaiteraient proposer des animations gratuites (par exemple sur la place Rapp, refus presque systématique, ou dans des salles municipales soi-disant mises à disposition gratuitement mais avec le chauffage payant, des attestations d’assurance impossibles à obtenir, …), alors qu’on pourrait bénéficier de beaucoup de prestations qui ne coûteraient quasi rien à la Ville.

• les mauvaises relations avec de nombreux partenaires (Région, Département, CCI, certaines communes…), qui privent Colmar d’un certain nombre de projets, alors que cela fait partie des compétences de base d’un bon maire de savoir discuter, négocier, et ne pas se fâcher avec tout le monde en essayant d’emblée d’imposer son point de vue !

EN RESUMÉ :

Une fiscalité et un budget sous pression, avec pour conséquence : des services publics soit trop chers, soit déficients !

LE COLMAR DE GILBERT MEYER :

UNE VILLE OÙ LE « CHACUN POUR SOI » ET LE « PREMIER ARRIVÉ, PREMIER SERVI » SONT DEVENUS UNE PHILOSOPHIE !


Références :

[1] https://www.marianne.net/economie/l-ifrap-d-agnes-verdier-molinie-faux-institut-de-recherche-et-vrai-lobby-ultra-liberal?fbclid=IwAR2t58KLCnyPf2I-urZqaBcfwaZt6yQWE1i4-l9ZY_a-eEhrQe79kC89IhE

[2] https://www.lejdd.fr/Societe/le-palmares-des-villes-ou-il-fait-bon-vivre-3943833

[3] https://www.villesetvillagesouilfaitbonvivre.com/



☐ 23/1/2020

Il y a les classements d'un côté, la réalité de Colmar de l'autre.
[archives] Retrouvez l’intervention de Tristan Denéchaud au dernier Conseil Municipal sur la base du rapport sur les orientations budgétaires 2020 : « un débat d’orientation budgétaire, c’est l’occasion de montrer sa vision d’avenir, qu’il y ait ou pas des élections dans 3 mois, pour les 10 ou les 20 ans qui viennent. Il en va de notre responsabilité d’élus. Et une vision comptable ne suffit pas ! C’est précisément le moment où l’on peut promouvoir une vision politique. Une gestion rigoureuse, OUI, mais une gestion trop serrée avec des services qui sont sans arrêt comprimés, NON ! On investit des millions dans des équipements, mais derrière on ne met pas le budget nécessaire pour bien faire fonctionner ces équipements, au détriment de ce qu’on appelle le service public. »

https://www.colmarbouge.fr/tristan-denechaud-conseil-municipal-du-16-decembre-2019?fbclid=IwAR1XUPUgLBFu5ydjcWLHuCXHwGdxabA4bCdUoS1Nz-xqe2ZGJMaOKzhTsN0




☐ Le Point colmarien, février 2019

La chasse aux nuisances inutiles

Il est des nuisances qui sont inévitables puisque liées à des activités indispensables. Certaines qui restent exceptionnelles, dues à des manifestations publiques, sont relativement bien tolérées. D’autres le sont moins. La chasse aux feuilles mortes, à l’aide d’engins souffleurs, en est une qui est particulièrement détestable. Elle commence très tôt le matin. Elle fait un bruit épouvantable. Les ouvriers municipaux qui sont chargés de cette corvée portent heureusement des casques, mais les riverains subissent les décibels. De bons balais faisaient autrefois l’affaire. Ils la feraient encore aujourd’hui, si la décision qui s’impose était prise ! Non seulement rien ne justifie l’utilisation de ces machines polluantes, mais tout plaide, au contraire, pour le retour des balais. Le bruit, certes, est signe de vie. A un certain degré il porte pourtant sur les nerfs. Surtout en été quand on vit avec les fenêtres ouvertes. Les incivilités dues au non-respect de la tranquillité des uns et des autres sont ressenties comme des agressions injustifiées. Le bon sens devrait servir de régulateur et empêcher que l’on se pourrisse la vie. Il faut cultiver ce bon sens. L’encourager. Mais la collectivité devrait, en tous les cas, donner l’exemple en la matière et faire la chasse aux nuisances qu’elle-même inflige sans aucune bonne raison aux habitants. La qualité de la vie de tous en dépend pour une bonne part.

Christian MEISTERMANN – Saloua BENNAGHMOUCH – Tristan DENECHAUD – Eric SPAETY – Isabelle FUHRMANN



☐ 10/10/2019

LE VÉLO-TAXI À COLMAR

- La mairie contre
- Tristan Denéchaud pour

Bravo à Stéphane Jordan pour son initiative !

Nous avions déjà vivement défendu l'initiative précédente de Charles Sobieraj, tuée dans l’œuf par la mairie, et avions l'espoir que près de 10 ans après, les mentalités auraient évolué dans la forteresse de la rue des Clefs.

Malheureusement ce n'est toujours pas le cas. Tout ce qui n'existait pas dans les années 80 est à éliminer.

Nous saluons cette nouvelle tentative, et espérons que cette fois, le soutien des Colmariens saura faire tomber le mur d'arrogance et d'inertie qui est dressé devant tous ceux qui veulent proposer un peu de nouveauté dans cette ville !

https://www.facebook.com/colmarbouge/posts/2715304738520410

La presse locale traite de ce sujet dans un article intitulé "Le vélo-taxi interdit de séjour à Colmar"(10/10/2019).



☐ 3/10/2019

TRANSPARENCE et DEVOIR DE VÉRITE obligent, nouveau sujet aujourd’hui :

La future nouvelle prison rue d’Agen à Colmar

Tout d’abord, soyons précis. Il y a prison et prison, et dans notre cas, nous parlons d’une structure d’accompagnement vers la sortie (SAS) de détenus, un établissement d'un genre nouveau qui s'adresse à des détenus en fin de peine, ou condamnés à moins d'un an de prison. Elle est destinée, et c’est parfaitement louable, à les aider à préparer leur sortie, à les faire bénéficier d’une formation professionnelle et à leur proposer des projets de réinsertion.

Cette future structure de 120 places – dont dix destinées à la détention lors de tenue de procès d'assises - n'a plus rien à voir avec le projet initial d'une nouvelle maison d'arrêt de 550 places, évoqué en 2017, avec un emplacement dans les quartiers Sud. Sachant par ailleurs que l'actuelle maison d'arrêt de Colmar, rue des Augustins, en plein centre-ville, fermera dès l'entrée en fonction de la nouvelle prison départementale de Lutterbach (à priori début 2021).

Nous préférons considérer le verre à moitié plein en y voyant avant tout un lieu créateur d’emplois, un endroit de réinsertion, en lien avec les associations locales et des intervenants au service de la formation professionnelle. Mais si la proximité du service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) et de Pôle Emploi, en pleine zone artisanale, a pu plaidé pour la localisation rue d’Agen, il reste encore beaucoup d’inconnues au sujet des SAS pour juger si l’emplacement est réellement pertinent. En théorie, Colmar devrait accueillir les délinquants parmi les moins dangereux, et plutôt en bonne voie de réinsertion, ce qui est loin d’être forcément le cas dans l’actuelle maison d’arrêt au centre-ville. En revanche, on ignore à ce jour presque tout du régime carcéral des détenus : seront-ils totalement enfermés ou pas ? qu’en sera-t-il des visites ? toutes les fenêtres auront-elles des barreaux ? Bref, tout cela ne s’improvise pas.

Or, le problème ici, c’est une nouvelle fois la MÉTHODE ! Faisant croire à un cadeau aux quartiers Sud, porteur électoralement parlant, le tout sans concertation préalable (alors même que la rumeur enflait depuis plusieurs mois), Gilbert Meyer fait du Gilbert Meyer, opportunément, à quelques mois des élections municipales. Certes, la présence d’une prison peut améliorer la sécurité du quartier, avec davantage de passages de forces de l’ordre ou de vigiles, mais l’implantation a-t-elle été suffisamment réfléchie, alors même que la rue d’Agen appartient à la première couronne autour du centre-ville de Colmar ? La question méritait d’être posée… Une chose est sûre, nous redoublerons de VIGILANCE sur ce sujet, et tant d’autres.




☐ 5/7/2019

Canicule : encore une bonne raison d'avoir des villes davantage végétalisées

À Colmar, il y a bien sûr quelques espaces verts, mais les récents aménagements, comme la rue Unterlinden (entre les deux bâtiments du musée) sont désespérément minéraux, comme la plupart des places de la ville. C'est une fois de plus une conception du siècle dernier : le béton, "ça fait propre". Et cela permet surtout d'économiser des frais de personnel (car la verdure nécessite plus d'entretien), et donc de se vanter ensuite d'avoir supprimé 150 emplois municipaux en 5 ans. On risque de faire la même chose sur la place de la Cathédrale quand elle sera (enfin!) piétonnisée. Or, le "vert" ne doit plus être confiné à des squares, mais traverser, imprégner tout l'espace public. Dans une rue ou place bien végétalisée, avec des arbres, de l'herbe, des haies, etc., la chaleur ressentie baisse de plusieurs degrés ! Si on ne le fait pas pour le climat, qu'on le fasse au moins pour notre cadre de vie au quotidien. Cela n'a que des avantages.



☐ Le Point colmarien, avril 2019

Le printemps renoue avec le tourisme de masse. À Colmar, la place du tourisme et la fréquentation en constante augmentation sont des sujets clivants comme dans beaucoup de villes très visitées. On voit les proportions extrêmes que cela peut prendre à Venise, Barcelone ou même dans certains quartiers de Paris. Dans notre ville, ceux à qui profite le tourisme pensent qu’il faut continuer dans la voie actuelle, donc le promouvoir pour faire de Colmar une destination courue et incontournable. Beaucoup d’habitants, eux ne voient au contraire cette popularité croissante de leur ville que comme une nuisance et voudraient revenir au moins 30 ans en arrière, dans un Colmar aussi nostalgique qu’illusoire. Les deux approches nous mènent dans une impasse. Le tourisme est un atout de croissance et de développement. Beaucoup de villes aimeraient avoir à gérer les mêmes difficultés que nous. Mais, cette manne touristique, il faut pouvoir la canaliser et la mettre à profit des Colmariens grâce à une meilleure cohabitation entre touristes, habitants et travailleurs, faute de quoi, cela devient une nuisance pour tous, à l’image du paroxysme que constituent les week-ends de décembre ! Enfin, quand les limites se transforment en véritables nuisances, les difficultés surgissent : problèmes de circulation y compris à pied, stationnements saturés en centre-ville surtout le week-end, et une certaine difficulté à louer un appartement à l’année, car ces derniers sont de plus en plus souvent transformés en location de tourisme au détriment du secteur hôtelier. Cet objectif, comme toujours, ne peut avoir du succès que dans le cadre d’une vision globale et à long terme, et avec pédagogie, dans le respect des besoins des uns et des autres.

Christian MEISTERMANN • Saloua BENNAGHMOUCH • Tristan DENECHAUD • Eric SPAETY • Isabelle FUHRMANN



☐ 24/11/2018

Tourisme à Colmar : transformer les risques en atouts ! (par une gestion intelligente)

À Colmar, la place du tourisme devient un sujet clivant, comme dans beaucoup de villes très visitées – on voit les proportions extrêmes que cela peut prendre à Venise, Barcelone ou même dans certains quartiers de Paris.

Dans notre ville, pour résumer, ceux qui profitent du tourisme – essentiellement, les hôteliers et restaurateurs – pensent qu’il faut continuer dans la voie actuelle, donc promouvoir un tourisme de plus en plus massif pour faire de Colmar une destination presque aussi courue et incontournable que Venise, justement. Beaucoup d’habitants, eux ne voient au contraire cette popularité croissante de leur ville que comme une nuisance, et voudraient revenir au moins 30 ans en arrière, dans un Colmar aussi nostalgique qu’illusoire. L’époque de la RMC et du magasin « Villes de France » est révolue…

À mon sens, les deux approches nous mènent dans une impasse. Le tourisme est un atout, et beaucoup de villes, qui se battent pour attirer les visiteurs, aimeraient avoir les mêmes problèmes que nous. Mais c’est un atout qu’il faut savoir canaliser et mettre à profit intelligemment, avec une meilleure cohabitation entre touristes, habitants et travailleurs. Faute de quoi, cela deviendra effectivement une nuisance pour la plupart des gens, à l’image du paroxysme que constituent les week-ends de décembre !

Les avantages tout d’abord. Le tourisme apporte de la notoriété et des visiteurs, une visibilité médiatique, qui remplace un bon paquet de campagnes de communication. Une clientèle à de nombreux magasins, qui peuvent aussi davantage se spécialiser et avoir une offre qu’une ville de 70 000 habitants n’aurait pas normalement. Il fait vivre, bien sûr, une hôtellerie-restauration plutôt bien portante. Il rapporte aussi aux propriétaires colmariens, notamment beaucoup de petits propriétaires qui n’habitent plus forcément sur place ou ont investi dans un appartement secondaire, de bons compléments de revenus par les locations touristiques qu’ils proposent aux voyageurs. S’ajoute à cela, pour la Ville, des recettes de stationnement payant et de la taxe de séjour. Nos visiteurs nous apportent de la richesse et du dynamisme.

Cela étant dit, pour de nombreuses raisons, Colmar ne doit pas se laisser enfermer dans le tout-tourisme.

Lorsque cet apport touristique est mal géré comme actuellement, il nous apporte aussi de nombreux inconvénients :

- une notoriété à double tranchant : Colmar est connue comme une sorte d’écomusée ; une ville en couvre-feu dès 19 h, faite surtout pour les retraités aisés, avec ses rues pittoresques et ses restos. Dit comme cela, c’est une caricature. Nous savons bien que c’est en grande partie faux. Mais c’est l’image dont notre ville souffre trop souvent à l’extérieur. Véhiculée en grande partie par les touristes eux-mêmes, qui même dans leurs compliments nous enferment dans ce cliché. Et attirent donc des touristes similaires.
- un tourisme trop saisonnier, concentré sur la période de l’Avent, pendant laquelle réserver dans un restaurant devient compliqué, et la moindre chambre d’hôtel peut coûter 150 € !
- un stationnement payant qui permet d’avoir encore des places disponibles, mais coûte trop cher aux habitants, et aux personnes qui travaillent à Colmar !
- une taxe de séjour limitée qui rapporte assez pour faire un peu de promotion et des actions ciblées, mais toujours trop peu pour financer des infrastructures de grande ampleur au service de tous.
- une évolution du tissu commercial vers davantage de produits soit typiquement touristiques (souvenirs, etc.), soit qui ne sont pas vraiment à la portée de la majorité des bourses colmariennes (Colmar n’étant pas une ville si « bourgeoise », contrairement à ce qu’affirment ceux qui la connaissent mal). Idem pour la restauration, où il devient difficile de bien manger en soirée ou le week-end pour moins de 15 euros…

Enfin, quand les limites se transforment en véritables nuisances, voilà notamment ce dont on parle tout le temps, donc inutile d’y revenir en détail : des problèmes de circulation, y compris à pied, un stationnement saturé en centre-ville, surtout le week-end, et une certaine difficulté à louer un appartement à l’année, les Colmariens faisant de plus en plus souvent de leurs locations des appartements de tourisme.

À mon sens, la première manière de rendre le tourisme intéressant pour les habitants d’une ville, c’est de susciter grâce au tourisme une offre de services et commerciale variée, en diversifiant l’origine géographique, sociologique et générationnelle des visiteurs. Avoir parmi eux davantage de jeunes, pas forcément aisés mais à la recherche de petits restos et magasins bon marché, amateurs de bars, de concerts dans des salles comme le Grillen, ce qui vient augmenter la clientèle potentielle, et donc renforcer une offre qui bénéficie également aux Colmariens ! Pour cela, on a besoin d’une politique plus accueillante pour les jeunes, les backpackers, les cyclotouristes, avec une auberge de jeunesse mieux située, des hôtels « zéro étoile », une meilleure offre bon marché, etc. Et bien entendu de savoir accueillir des gens de toutes origines, avec bienveillance, sans utiliser la naïveté de certains pour les arnaquer (on entend beaucoup d’étrangers se plaindre à ce sujet). Sans oublier de diversifier les concepts culturels. Par exemple, pourquoi ne pas délocaliser quelques concerts de la Foire aux vins, le temps d’un week-end, en centre-ville ou à proximité (Manufacture, etc.), en s’inspirant par exemple des Francofolies à La Rochelle, qui animent toute la ville ? La « Summer night » de la fin août, lancée par les bars colmariens, pourrait elle aussi être déclinée, et avoir lieu plusieurs fois dans l’année. Les rues et places colmariennes sont propices aux animations – artistes de rue, expositions à ciel ouvert, « braderies » thématiques… nous aurions bien plus à offrir que nos jolis colombages. À propos, quelqu’un se souvient-il avoir vu quelque chose se passer sur la place du 2 Février !?

Ensuite, il faut pouvoir faire du tourisme une source importante de revenus pour la municipalité et l’agglomération. Non pas pour « faire du fric », comme disent ceux qui pensent que les services publics tombent du ciel et que les impôts ne servent qu’à enrichir des élus millionnaires. Mais justement pour pouvoir financer ces services publics « en prenant le moins possible dans la poche du Colmarien », selon la formule préférée de Gilbert Meyer. Ceux qui bénéficient aux touristes (musées, parkings…), comme ceux qui sont faits pour les Colmariens uniquement (comme les écoles). Chaque euro versé par les touristes pour des services publics et des animations gérés par la Ville, est un euro de moins à demander au contribuable colmarien.

Pour cela, le premier levier auquel on pense est bien entendu la taxe de séjour. Collectée par les hôteliers pour chaque nuitée passée par une personne majeure au profit de la commune (et du département), il s’agit en quelque sorte d’une mini taxe d’habitation, qui pourrait être un peu augmentée, notamment sur les nuitées en 4 étoiles.

Un autre vecteur important de redistribution entre les touristes et les habitants d’une ville est le stationnement payant. À Riquewihr, Éguisheim ou Kaysersberg, on l’a bien compris depuis longtemps. Un stationnement gratuit partout – premier arrivé, premier servi – ne ferait que pénaliser encore davantage les Colmariens. On évoquera plus en détail le stationnement, car il s’agit typiquement d’un service public partagé entre les touristes, les régionaux et les Colmariens.

Plus précisément pour les marchés de Noël, ce n’est pas forcément aux commerçants de payer pour la sécurité. Certains paient déjà pour les cabanes, et beaucoup pâtissent même du marché de Noël, perdant leurs clients habituels qui ne sont pas forcément compensés par les visiteurs. Si quelqu’un doit payer une contribution pour les marchés de Noël, outre les touristes, ce sont avant tout les hôteliers (et restaurateurs, dans une moindre mesure), qui sont les principaux bénéficiaires de ces marchés. Avec des hôtels et restaurants qui ne désemplissent pas pendant un mois, et des chambres dont les prix doublent, voire triplent le week-end, ils font un chiffre d’affaires record, qui vient bel et bien de la poche des touristes qui sont là grâce à ces animations de Noël. Une contribution spéciale en faveur de la Ville – et donc autant de frais en moins pour le contribuable colmarien – semble être la moindre des choses. Encore faut-il savoir l’organiser et la négocier intelligemment, avec des contreparties de la part de la Ville.

La deuxième façon de faire profiter les Colmariens du tourisme comprend également une dimension financière. Elle consiste à proposer davantage de services publics et culturels, mais à des tarifs différenciés : plein tarif pour les visiteurs, prix réduit pour les gens de la région ou qui ont une activité à Colmar, et prix encore plus réduit, voire gratuité pour les Colmariens. Deux exemples pour commencer, sachant que cette logique peut s’étendre bien davantage.

Les loisirs et la culture : on vient de mettre en place à Colmar un « City Pass ». Très bonne idée, que j’avais d’ailleurs proposée en 2013 sous le nom de « Carte culture Colmar » ! (autant lui donner un nom français ou alsacien…). Mais il faudrait au moins que les jeunes qui étudient à Colmar puissent en bénéficier à prix réduit. Et que les Colmariens puissent en bénéficier gratuitement ou presque. Ainsi, les touristes profitent du nouveau « pass » à un prix encore abordable et viennent contribuer à remplir les musées, les salles, etc., tout en permettant aux locaux d’en profiter aussi, au moindre coût.

Même logique pour le stationnement. Un tarif standard pour les usagers occasionnels, et des abonnements mensuels ou annuels beaucoup moins chers pour les réguliers, qu’ils soient Colmariens ou voisins ! Actuellement, dans les parkings en ouvrage (silos et souterrains), les locaux n’ont pas de prix préférentiel. Bien sûr, ils peuvent prendre un abonnement mensuel, mais celui-ci coûte de 50 à plus de 80 € selon les parkings. Résultat : la majorité n’en profite pas, et essaie de se garer tant bien que mal autour… voire plus loin, gênant les habitants des autres quartiers. Les habitants peuvent encore prendre un abonnement résident pour se garer dans la rue, mais celui-ci ne leur donne pas accès aux parkings en ouvrage (alors qu’on cherche à limiter le stationnement sur la voirie !), et il est aussi trop cher. Enfin, pour les gens qui travaillent en ville, il n’y a aucune solution adéquate.

Pour les résidents, les abonnements aux silos et les « macarons » pour le stationnement dans la rue devraient être interopérables et coûter au maximum 1 € par jour dans le centre historique, et 0,50 € en zone verte. Et pour les gens qui travaillent en ville, une solution à 20-25 € (soit environ 1 € par jour de travail) dans les parkings en ouvrage. Le tout financé en grande partie par les touristes qui, eux, paient le prix « grand public » standard, avec un forfait journée à au moins 5 €. Alors, les Colmariens et salariés du centre-ville pourraient profiter au meilleur prix d’infrastructures rendues rentables par le tourisme.

Tout cela, comme toujours, ne peut avoir du succès que dans le cadre d’une vision globale et à long terme, et avec pédagogie, dans le respect des besoins des uns et des autres. On en est toujours aussi loin…

Tristan Denéchaud



☐ Le Point colmarien, décembre 2018

« Gilets jaunes » : un défi pour la démocratie

Une revendication initiale ciblée, celle du non consentement à payer plus de taxes sur les carburants, a cristallisé un mécontentement social élargi avec des débordements de type insurrectionnel faisant vaciller l’État dans sa fonction régalienne de maintien de l’ordre public. L’exécutif, piégé dans son inflexibilité, n’a pas pris la mesure du caractère mouvant et instable du phénomène, réagissant tardivement, maladroitement et sous-estimant les conséquences politiques et économiques de l’événement. Le chiffrage en cours de l’impact économique de ce chaos démontrera sans doute une nouvelle perte de compétitivité économique du pays, qui s’ajoutera à celle déjà subie lors de l’interminable grève de la SNCF et dont on a peu parlé. Nous espérons que le « Grand débat » débouchera sur un vrai dialogue, là où des diagnostics simplistes ne peuvent mener qu’à une situation d’affrontement avec ses corollaires : violences, récupération politique par les extrêmes, comportements putchistes…. Il reste que nous avons ce privilège de vivre dans un pays démocratique et peu sujet à la corruption, dont les institutions permettent un débat permanent. Les lois ne se font pas dans la rue ou sur les réseaux sociaux, mais dans les assemblées représentant le peuple. À l’évidence, c’est bien contre ce modèle que certains œuvrent, ce qui pose un vrai défi que la démocratie, aussi bien légalement que par le dialogue, doit pouvoir surmonter.

Christian MEISTERMANN • Saloua BENNAGHMOUCH • Tristan DENECHAUD • Eric SPAETY • Isabelle FUHRMANN



☐ Le Point colmarien, octobre 2018

Nous avons découvert la dernière-née de la Trace, la navette électrique qui desservira le Centre-Ville à partir de l’été 2019. Elle manquait à Colmar. De nombreuses villes françaises et étrangères en sont dotées depuis longtemps. C’est un moyen pratique et gratuit, nous l’espérons, pour les touristes de visiter le Centre historique, pour les personnes âgées d’y faire leurs courses sans fatigue et pour les tous les Colmariens de se rendre facilement au cœur de la ville, et ainsi participer à son animation et à la vie de ses commerces. Si Colmar est préservée, encore, d’une désertification de ses commerces, restons prudents, et protégeons nos enseignes de proximité. Sans elles, une ville se vide de ses habitants, de ses touristes, de son économie. La fermeture d’un commerce de proximité est toujours un constat d’échec. L’extension du Centre commercial Cora représente en ce sens, un défi de taille pour l’économie du Centre-Ville. Le projet prévoit de doubler la surface de la galerie actuelle en y intégrant de nouvelles boutiques. En un déplacement, on pourra tout y faire : courses d’alimentation, coiffeur, beauté, culture, mode, sport, restauration. Une ville aux frontières de la ville. L’appât des recettes fiscales ne doit pas faire oublier que la convivialité, l’ouverture, le partage se vivent dans une Cité, qui plus est, quand elle a une Histoire comme la nôtre. Et que ce serait dommage de s’en priver.

Christian MEISTERMANN - Saloua BENNAGHMOUCH - Tristan DENECHAUD Eric SPAETY - Isabelle FUHRMANN



☐ Le Point colmarien, août 2018

Septembre approche et avec lui la rentrée scolaire. Certaines questions posées restent sans réponse comme celle de l’ouverture des bibliothèques le soir et le dimanche, qui depuis 20 ans génère sans succès rapports et plans ministériels. L’idée est de les rendre plus adaptées aux attentes des citoyens, particulièrement dans les quartiers prioritaires.

La réflexion doit porter sur l’accès à la culture pour tous, sachant que les horaires des actifs sont souvent peu compatibles avec les horaires d’ouverture. Certaines villes n’ont pas attendu les directives et jouent l’innovation : Villeneuve-sur-Lot, Brest, Montpellier… décident d’ouvrir leurs structures les dimanches du temps hivernal.

C’est une façon de maintenir un lien pour les familles isolées, monoparentales, personnes âgées dans une période basse de loisirs. Pourquoi ne pas tenter d’innover, bouger les horaires, diversifier les actions de nos structures auprès des scolaires, des retraités ou des personnes hospitalisées ? Ce serait là un challenge, celui d’améliorer l’accès à la culture et de dynamiser le Centre Ville. Le Danemark offre l’accès à ses bibliothèques 7 jours/7, de 8h à 22h.

On y favorise la lecture, mais aussi les échanges et la convivialité. Contrairement à la France où les lieux sont silencieux, les usagers danois se parlent, se rencontrent, font du coworking, échangent ou s’isolent, jouent en famille, prennent un café. Lieux de vie. Difficile à réaliser certes, mais y tendre serait un pari courageux.

Christian MEISTERMANN - Saloua BENNAGHMOUCH - Tristan DENECHAUD Eric SPAETY - Isabelle FUHRMANN



☐ Le Point colmarien, juin 2018

Georges Duhamel écrivait en 1931 que Colmar est la plus belle ville du monde. Quelle fierté ! Aujourd’hui nous atteignons les 72000 habitants. Il est essentiel d’offrir aux personnes qui choisissent Colmar, en plus d’un cadre patrimonial exceptionnel, une qualité de vie exceptionnelle. Ceci passe par plusieurs choses : logement, travail, écoles, accueil enfants et seniors, loisirs, espaces verts. Proposons-nous assez de nature en ville ? Quand on se promène à Manhattan on observe au bas de chaque immeuble un petit espace de verdure, ce qui établit un équilibre de vie.

Le Parc Wenzler vient d’être cédé à un promoteur immobilier au cœur du Quartier St Joseph le privant d’un précieux lieu de nature. Il aurait été judicieux que la Ville use de son droit de préemption en temps utile pour conserver à ce quartier, dense et plein d’enfants, un jardin fleuri.

En 1931, lorsque les célèbres lignes de Duhamel ont été écrites, Colmar débordait de verdure. Il est urgent aujourd’hui de reconquérir des espaces de nature au cœur de notre ville, préserver ce qui existe et créer de nouveaux lieux où chacun peut respirer.

Au baromètre du bonheur, il est aussi important de disposer d’un espace de nature que d’une salle de concert. Planter un arbre à chaque naissance, c’est bien, en faire une forêt c’est mieux.

Christian MEISTERMANN - Saloua BENNAGHMOUCH - Tristan DENECHAUD Eric SPAETY - Isabelle FUHRMANN



☐ Le Point colmarien, avril 2018

Le Printemps est de retour et avec lui l’envie de renouveau s’empare de nous. Fini le froid glacial, remisées les décorations et les lumières de Noël. Voici le temps de prolonger l’esprit de fête qui fait l’excellence de notre Ville, accueillir des initiatives inédites à l’instar de ce jeune maraîcher qui avait posé son piano au pied des immeubles du quartier Europe durant le Festival d’Hiver’Cité.

Combien d’enfants qui entourent alors le pianiste ont déjà assisté à un concert ? Combien fréquentent le Conservatoire de musique ? Combien trouvent en jouant d’un instrument un appel à l’exigence et à l’effort débouchant sur l’éveil d’un talent ? Hélas, lorsque le maraîcher proposa d’animer ainsi son stand au Marché St Joseph, il se vit opposer un refus par la Municipalité au prétexte que la réglementation ne prévoit pas ce type d’activité. Il lui fallut batailler via les réseaux sociaux pour obtenir le droit de jouer 2 samedis en avril à titre exceptionnel. Pourquoi craindre un préjudice dans l’initiative de ce musicien des rues ?

Faisons évoluer le règlement pour que la musique puisse nous atteindre tous. Le succès rencontré par les pianistes de passage dans les gares qui proposent un instrument démontre les bienfaits d’une telle démarche. “Remember to look up at the stars and not down at your feet.”disait Stephen Hawking. Laissons notre musicien baladeur enchanter nos marchés et faire rêver les passants. Ne laissons pas filer une si belle initiative ailleurs, c’est une part de bonheur qui s’en irait avec elle.

Christian MEISTERMANN - Saloua BENNAGHMOUCH - Tristan DENECHAUD Eric SPAETY - Isabelle FUHRMANN



L’interview complète de Tristan Denéchaud donnée au Contre-Point Colmarien

Tristan Denéchaud, les Colmariens aimeraient vous connaître davantage. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Nous parler de votre jeunesse et de ce qui vous a conduit à la politique ?

Né il y a 37 ans dans une petite commune de Charente-Maritime, je suis fils de secrétaire et d’instituteur, issu d’une famille d’agriculteurs et d’artisans. J'ai un frère, de 14 ans mon cadet, ce qui fait que même sans avoir d'enfant pour l’instant, je sais assez bien ce que c'est que de s’en occuper.

Si j’étais un élève plutôt studieux et calme, je n’ai jamais brillé par mon côté discipliné, avec souvent un esprit critique assez développé, pour ne pas dire un peu rebelle. Ma curiosité et ma passion pour la musique, la géographie, les langues étrangères et la connaissance du monde en général (bien que n’ayant pas souvent la possibilité de voyager à l’époque) ont rapidement fait de moi un Européen dans l’âme. Attiré par les sciences humaines, mon bac économique & social en poche, je me suis dirigé vers une 1ère année de licence en histoire-géographie avant de rejoindre Sciences Po Rennes. L’occasion d’effectuer une année à l’étranger, au Canada, avant de terminer par un master en Droit des collectivités locales à Sciences Po Strasbourg, qui me prédestinait à travailler au service de la collectivité.

Justement, et l’Alsace dans tout cela ?

J’ai choisi l’Alsace il y a 16 ans pour finir mes études. Attiré par la culture très riche de la région, je me suis lancé dans l'apprentissage de l'alsacien. Mon engagement pour l’Alsace ne date pas d’hier. Contrairement à Gilbert Meyer qui a pénalisé notre belle région et Colmar plus d’une fois, je n’ai jamais retourné ma veste sur le sujet. J’ai co-fondé le collectif transpartisan Alsace Unie et suis membre du Mouvement pour l'Alsace depuis sa création.

Et Colmar ?

J’ai rapidement choisi d’habiter Colmar. J’aime Colmar. Sa taille idéale, sa situation géographique, son atmosphère. Une ville aux multiples visages, qui a un grand potentiel.

C’est pour ce potentiel que vous vous êtes immédiatement engagé ?

Oui ! J’étais attiré depuis toujours par la politique, mais au sens noble. La vie de la cité, la politique locale, concrète, celle qui permet d’améliorer la vie des gens, plutôt que le spectacle médiatique national fait de trop de postures et de polémiques stériles. Dès l’année de mon arrivée à Colmar, j’ai eu un engagement actif dans la vie municipale. C’est en novembre 2008 que je saute dans le grand bain, dans le cadre des nouvelles élections municipales colmariennes, à la suite de l’annulation de celles de mars pour irrégularités commises par Gilbert Meyer. C’est le début du collectif Bougeons les lignes, une démarche novatrice, transpartisane, un coup de jeune et de fraîcheur sur la ville. Deux ans après avoir adopté Colmar, 48 Colmariens, pour la plupart natifs de la ville, m’ont choisi pour mener la bataille. J’ai ressenti cela comme un beau geste d’adoption, qui m’a permis d’entrer au Conseil municipal de Colmar, avec un score très honorable, que même les plus fins analystes politiques de l’époque n’avaient pas anticipé.

Vous avez remis le couvert en 2014.

En effet. J’ai renouvelé cet engagement municipal en 2014 avec l’entrepreneur Bertrand Burger, dans une liste transpartisane de centre-droit, qui m’a permis de siéger aux côtés d’une certaine Brigitte Klinkert, actuelle Présidente du Conseil Départemental du Haut-Rhin. Depuis 2015, je suis par ailleurs suppléant d'Éric Straumann au Département.

Cela fait de vous une figure incontestable et incontestée de l’opposition municipale.

J’ai en tout cas toujours été dans une démarche constructive, c’est ce qui me caractérise. Au sein du Conseil municipal, je m’exprime très régulièrement. Parfois dans le sens de l’équipe majoritaire, car bien évidemment tout n’est pas mauvais. Souvent toutefois en m’opposant à ce qui est proposé, ou imposé, plutôt. Mais quand je m’oppose, c’est pour proposer des alternatives crédibles, dont certaines ont vu le jour bien des années après, comme le macaron de stationnement résident ou le réaménagement de la rue Schwendi/rue de l’Est.

Vous êtes également entré en 2015 au conseil de Colmar Agglomération.

En effet. Un mandat qui m’a permis de mieux connaître les enjeux communautaires ainsi que les communes voisines et leurs élus. Les élections municipales, en particulier dans la ville-centre, sont aussi un enjeu intercommunal souvent sous-estimé. L’économie, les transports en commun, l’environnement, le traitement des déchets, et diverses compétences essentielles sur lesquelles je suis très engagé, sont aujourd’hui du ressort de l’intercommunalité. Nous menons donc aujourd’hui une campagne aussi bien communautaire que municipale.

Vous êtes également militant, n’est-ce pas ?

Oui, notamment au sein du Mouvement démocrate, où je pense pouvoir me prévaloir de toute la confiance acquise au fil des années auprès des différents responsables et adhérents. Dès mon adhésion, j’ai été désigné comme responsable de la commission « Cadre de vie » en vue de la réflexion pour les municipales de 2008. Pour les élections de 2014, j’ai été nommé chef de file du MoDem pour Colmar, puis la fédération Alsace m’a désigné comme son vice-président. En 2015, les adhérents du territoire Colmar-Rhin-Vosges m’ont élu (puis réélu début 2019) pour les représenter. Je suis ainsi entouré depuis plusieurs années d’une petite équipe soudée et fiable, intégrée aujourd’hui dans un large collectif de coéquipiers d’autres partis ou non encartés, aux profils et aux compétences variés.

Vous avez également une activité professionnelle. Vous ne vivez donc pas de la politique ?

Certainement pas. Parmi les élus locaux, rares sont ceux aujourd’hui qui vivent de la politique. Il va sans dire que si je deviens maire je me consacrerai à 100% à mon mandat.

Pendant 12 ans, professionnellement, j’ai œuvré au quotidien pour la coopération transfrontalière, en tant que chargé de mission Coopération transfrontalière et responsable de la Mission pour la Promotion du Bilinguisme au Conseil Départemental du Haut-Rhin, puis responsable administratif de l’exposition internationale d’architecture et d’urbanisme IBA Basel 2020.

Vous ne travaillez donc pas sur Colmar ? Rassurez-nous, vous y habitez ?

Je suis effectivement Directeur général des services d’une commune située en Franche-Comté. Cela étant, j'ai été à Colmar toute la semaine pendant 12 ans et j'y suis toujours 3 à 4 jours à temps plein par semaine; c'est ma résidence principale. Tout le monde ne peut pas en dire autant. Si j'étais comme d'autres candidats, politique professionnel ou libéral, ce serait plus simple. Mais je fais partie de ces gens qui ont besoin d'un travail salarié pour vivre. Et en l'occurrence un travail qui doit être suffisamment loin de Colmar pour ne pas subir les pressions de certains.

Mais vous serez un maire à temps plein ?

Je serai un maire à temps plein, je m’y engage. Sachant que je consacre déjà plus de 40 heures par semaine à la campagne et il en va de même pour beaucoup de mes colistiers.

Que dit de vous votre entourage ?

Que ce soit au niveau professionnel ou politique, je suis reconnu comme une personne au style de management réactif, souple et participatif, tout en sachant m’opposer et trancher quand il le faut. Je pars du principe que chacune et chacun dans une équipe a des compétences, des connaissances à apporter, et que ce ne sont pas forcément ceux qui parlent le plus fort ou monopolisent la parole qui ont le plus de choses à dire. D’après mon entourage, je suis quelqu’un de « réfléchi, méthodique et constructif », « avec qui il est toujours agréable de travailler ».

Et s’il fallait vous résumer en deux mots ?

Fiable et très engagé. Ça fait 3 mots ? Alors, deux mots : rigueur et pragmatisme.

Et vos valeurs ?

Je crois au service public et à sa réelle valeur ajoutée, à la « flexisécurité » dans le monde du travail (plus de souplesse mais en protégeant mieux les salariés), au développement durable en passant notamment par l’innovation mais sans oublier la solidarité notamment envers les plus fragiles, une construction européenne plus ambitieuse, des lois justes et respectées par tous, la moralisation de la vie publique et des administrations plus simples, le soutien à tous les territoires de la République… Le tout en dépassant les clivages politiciens. Les services de proximité assurés par une commune vont au-delà de ces différences. J’ai coutume de dire qu’une ligne de bus, une piste cyclable ou une crèche n’est ni de gauche, ni de droite, ni même du centre, mais simplement au service des citoyens. Je serai au service de TOUS les citoyens.

Et s’il fallait retenir deux de vos engagements ?

Sans hésiter, je suis particulièrement engagé sur deux grands axes :

- Le développement durable et le cadre de vie : promouvoir les transports en commun et l’intermodalité (TER, mise en place d’un Bus à Haut Niveau de Service, location de vélos courte et longue durée, piétonnisation et voies vertes urbaines…), plus de verdure en ville, un habitat décent pour tous, renforcer les ponts entre les générations, améliorer le tri des déchets, … les idées ne manquent pas, et beaucoup ne sont pas forcément très coûteuses. C’est avant tout une question de volonté politique !

- La démocratie locale et l’ouverture aux autres villes et à l’international. Une équipe municipale dans laquelle chacune et chacun a son mot à dire, avec un nombre d’adjoints resserrés mais autonomes et pouvant vraiment porter la parole de la Ville, des processus de décision impliquant les citoyens, de vrais conseils et maisons de quartier (à mutualiser avec les écoles), un conseil des associations, plus de transparence et de concertation dans la mise en œuvre des projets, davantage de coopération, de bi-/ et de multilinguisme, etc. Ici encore, le pragmatisme et les solutions du terrain ont souvent toute leur place !

Vous ne souhaitez donc pas tout chambouler à Colmar ?

Nous ne voulons pas tout révolutionner mais le fonctionnement de la mairie a besoin d’être revu, modernisé, simplifié. Chacun doit pouvoir s’exprimer sans peur des représailles. Avec nous, pas d’augmentation des impôts payés par les habitants. Nous ne sommes pas contre les parkings et la possibilité de se déplacer en voiture, mais nous voulons renforcer les alternatives. Nous gérerons notre ville avec rigueur et bienveillance. Et avec humilité. Car comme le dit Jo Spiegel, les élus doivent garder en tête qu’ils ne sont « que de passage ». On ne peut pas s’améliorer quand on croit toujours être le meilleur !

Et vous pensez vraiment avoir suffisamment d’expérience pour déboulonner Gilbert Meyer ?

À Colmar, le contexte est tout de même bien particulier. Après 12 ans d’engagement local, c’est aujourd’hui ma 4ème campagne municipale et ma deuxième en tant que tête de liste. Notre ville est dépeinte comme conservatrice et vieillissante, mais ce n’est pas une fatalité. Colmar est presque aussi jeune que Mulhouse ou Strasbourg, et ne manque pas d’initiatives. Son électorat est plutôt ancré à droite, mais je n’oublie pas que les Colmariens ont eu deux maires plutôt centristes, démocrates-chrétiens. À l’image des autres Alsaciens, nos concitoyens sont en majorité des gens modérés et légitimistes, qui n’aiment ni l’inconnu ni les changements brutaux – sûrement car ils en ont trop subi par le passé. Et ils ont besoin d’être rassurés sur les compétences des candidats qui viennent défier Gilbert Meyer ; c’est tout à fait normal.

Donc on peut vous faire confiance ?

Je souhaite en tout cas mettre mon expérience au sein des collectivités territoriales et ma personnalité calme et réfléchie au service des Colmariens. Comme dit précédemment, après avoir été chef de projet dans un contexte franco-germano-suisse pendant 8 ans au Département du Haut-Rhin puis pendant près de 4 ans en Suisse, je suis actuellement directeur général des services d’une ville du Doubs. Une mission que j’ai choisie notamment pour parfaire ma connaissance de la gestion communale, et suffisamment à distance de Colmar pour être à l’abri de diverses pressions (je n’en dirai pas plus). En étant responsable de 25 agents, avec un budget de plusieurs millions d’euros, j’ai de nombreux projets à mener de front et des demandes, aussi bien de la part des habitants que des élus, à concilier dans le respect de l’intérêt général. Une fonction très exposée qui nécessite une probité et une éthique irréprochables.

C’est un changement de style en perspective ?

Disons que ce serait sacrément manquer de modestie que de dire que je maîtrise toutes les compétences pour diriger, seul, la Ville de Colmar. Cette cité, nous la gérerons ensemble, mon équipe et moi. Puisque j’ai bien évidemment tenu à m’entourer de profils différents du mien, et ainsi complémentaires – chefs d’entreprise, responsables associatifs, employés et ouvriers actifs ou retraités, étudiants, etc. Aucune exclusive ; une équipe doit être aussi représentative que possible, je n’en suis que le chef d’orchestre, et que serait-un chef d’orchestre sans ses musiciens ? Toujours est-il que 48 personnes me font confiance car elles n’ont aucun doute sur mes capacités. Et j’espère qu’une majorité d’électeurs pourra bientôt me témoigner cette même confiance.

Au fait : un (petit-)fils de paysan, manager territorial, Colmarien d’adoption devenu maire de Colmar… ça ne vous rappelle rien ?