Eric Vial
C’est bien les analyses, les commentaires, les cris d’orfraie, les pour, les contres, les rassemblements, les divisions, les trahisons et tout le tralala, la diabolisation des uns ou des autres, les pressions, les manipulations, les dénonciations, les insultes, les leçons de morale comme si les citoyens étaient des idiots finis ou des ploucs.
Et puis parfois, lorsque la coupe est pleine de tout ce raffut et de tous ces abus qui durent, de toutes ces agressions, lorsque l’électeur se sent à l’abandon de la société dans laquelle il vit, honteux de ce qui se passe, de ces élites qui n’en sont pas, du manque d’exemplarité ; lorsqu’on ne lui parle plus que pour le menacer, l’intimider ou le faire payer. Qu’il n’a plus de patience, qu’il ne croit plus en rien et surtout pas aux discours, qu’il a le sentiment que tout cela est une mauvaise commedia dell'arte. Bref, qu’il n’est plus respecté… Il faut juste comprendre alors, rien de politique, c’est pourtant simple, qu’il n’a plus qu’une envie : renverser...
Pour en savoir plus : liberteresistance.fr