11/1/2023
Facture ?
Appel à participation ?
Par courrier du 3 décembre, reçu après Noël, les commerçants doivent contribuer à la sécurité des marchés de Noël pour 280.000 euros.
Il est ensuite précisé qu'une "minorité ne contribue pas".
Que cela ne serait "pas acceptable".
Que cela poserait un problème "d'équité" !
FRANCHEMENT !
Cette taxe sécurité est inacceptable.
Cette taxe sécurité est inéquitable.
Cette facture est illégale.
La sécurité relève du régalien et c'est l'affaire de tous.
Ce n'est, au plan du principe, pas aux commerçants d'assurer la sécurité de tous.
La ville déborde de touristes.
On pousse, au plan politique, pour que le monde entier débarque aux marchés de Noël à COLMAR.
Très bien !
La taxe de séjour a été largement augmentée.
Très bien !
Les parkings rapportent des sommes colossales.
Très bien !
C'est à la Ville ou à l'agglomération tout entière d'assurer le coût de la sécurité.
Pas aux commerçants.
Et les touristes ?
Ils sont les seuls à devoir être mis à contribution.
Augmenter la consigne d'1 euro pour les gobelets vin chaud en intégrant la gestion de ce service si les parkings aux prix prohibitifs pour les Colmariens ou l'augmentation de la taxe de séjour ne suffisent pas ?
Ben non...
On préfère "facturer" les commerçants de façon totalement illicite !
Selon quels critères ?
Personne ne le sait.
Selon quel périmètre ?
Personne ne le sait.
Selon quel montant (qui change d'une année à l'autre ou d'un commerçant à l'autre) ?
Personne ne le sait.
Pourquoi deux taxes pour une société commerciale unique ?
Personne ne le sait.
Que se passe-t-il si le commerçant ne paie pas ?
Personne ne le sait.
Reçoit-on une "contribution" quand le chiffre d'affaires de son commerce baisse pendant le marché de Noël ?
Personne ne le sait.
Et on vient vous parler d'équité, de commerçants adoptant une attitude inacceptable.
Cette "facture" ou "appel à participation" est en réalité un "don".
Personne ne peut donc être contraint de "contribuer" et il ne peut s'agir d'une "facture".
Cela devrait être présenté loyalement comme tel.
Sans pression ni menace ou leçon d'équité.
Gilbert MEYER, en son temps, menaçait les commerçants directement.
Nous n'y sommes pas encore...
AMIS COMMERCANTS :
VOUS POUVEZ ACCEPTER DE DONNER OU DE NE PAS DONNER.
MAIS RIEN NE PEUT VOUS Y CONTRAINDRE !