Le fait de devoir travailler plus longtemps n’aura pas les mêmes conséquences pour tous comme l’expliquent parfaitement les chiffres ci dessous.
C’est pour cela que la réforme est par nature injuste et est pénalisante pour les plus pauvres et les classes moyennes.
En France, l’ espérance de vie à la naissance est de 85,3 ans pour les femmes et de 79,4 ans pour les hommes.
L’espérance de vie en bonne santé, c’est-à-dire le nombre d’années qu’une personne peut compter vivre sans souffrir d’incapacité dans les gestes de la vie quotidienne, s’élève en France à 64,1 ans pour les femmes et à 62,7 ans pour les hommes. Elle est stable depuis dix ans.
Plus on est aisé, plus l’espérance de vie est élevée. Ainsi, parmi les 5 % les plus aisés, l’espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans, contre 71,7 ans parmi les 5 % les plus pauvres, soit 13 ans d’écart. Chez les femmes, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres. (...).