On aimerait bien savoir quels sont les agences de communication, experts, auteurs, préparateurs de Valérie Pécresse pour cette campagne présidentielle !
Pour les mettre au ban de leur métier ou pour comprendre qui les a embauchés pour saborder le « retour de la droite ».
De meeting en meeting…
Saborder parce qu’il n’est pas possible de laisser une candidate être aussi désastreuse. Sa prononciation, son phrasé, ses accentuations, ses coupures et même ses silences sont désastreux. « En matière de portée de la voix, on est entre Anne Hidalgo et Fabienne Keller » nous dit un militant qui y a cru, jusqu’au meeting de Metz.
Contacté par nos équipes, plusieurs professionnels de la communication haut-rhinois et bas-rhinois soulignent le cas pratique « à montrer aux étudiants de master » que fut le meeting parisien de la candidate LR. « Les autres aussi », rajoute un observateur.
Les affiches, les tracts, la bonne volonté des militants n’y changent rien, la chute est amorcée.
Russie : Valérie Pécresse agent secret
La chute s’additionne à la faiblesse des arguments. Le programme de Valérie Pécresse est inaudible. Ses arguments contre Marine Le Pen et Éric Zemmour commencent à lasser. La ritournelle « ils fréquentent des nazis et sont pro-Poutine » énerve même en interne.
Les militants LR se souviennent des rencontres Chirac-Poutine, Sarkozy-Poutine. Ils ont bien noté aussi que François Fillon travaillait en Russie. Valérie qui cultive un vrai amour pour la Russie oublie-t-elle qu’elle a rencontré, elle aussi Vladimir ?
Il se dit même qu’à l’époque, étonné par la maitrise du russe de la ministre, le patron du Kremlin l’aurait prise pour un « agent secret ».
Et en Alsace ?
Région généralement courtisée par la « droite », l’Alsace est aussi la grande oubliée de la campagne de Valérie Pécresse. « On ne gagne pas à droite si l’on n’a pas séduit les Alsaciens ou si l’on a peur de leur parler » souligne, par téléphone, un ancien élu régional, déçu des choix de Valérie Pécresse. Il rappelle qu’elle n’a pas, à ce jour, répondu aux appels des 142 000 soutiens à la sortie du Grand-Est, à la consultation de Frédéric Bierry, en fait.
Valérie Pécresse va encore chuter craignent certains. « Le pire, c’est que les choix des leaders actuels de la Fédération du Bas-Rhin pour les législatives pourraient faire qu’au lieu de gagner des sièges, la majorité alsacienne en perde. Les militants de base n’auront qu’à demander des comptes ».
En attendant, d’anciens proches de Jean Rottner, d’actuels élus de la majorité du Grand Est ne s’y trompent pas, ils soutiennent Emmanuel Macron. Sur le terrain, les militants LR vont, eux, encore au charbon.
Jeanne Fischer