Pitoyable presse, une fois de plus, qui sonne la curée contre les grands argentiers de la fin de vie. La voilà qui dénonce pêle-mêle, le fric fait sur le dos des familles, les mauvais traitements, les maigres repas et les contrats de travail bidons. En oubliant sagement de préciser que tout cela se fait sous couvert des Agences régionales de santé, c’est-à-dire du gouvernement, qui supervise à peu près tout, depuis l’octroi des agréments, jusqu’aux embauches des personnels, qui sont même subventionnés par de l’argent public. L’État ne découvre pas les méthodes des grands groupes de l’accueil de la fin de vie, il les accompagne en conscience, depuis des années. On ne peut même pas dire qu’il n’ait pas été prévenu, puisque les alertes de la part des syndicalistes et des familles ont été nombreuses. Mais voilà, les contrôles sont difficiles, les inspecteurs du travail peu nombreux, l’accès aux paperasses compliqué, tout cela d’autant plus que l’on préfère fermer les yeux. L’État ne découvre certes pas, il a accompagné, il est même, n’ayons pas peur des mots, complice, de pratiques insupportables, qui durent depuis des années. Nous le répétons depuis le début de cette pseudo-campagne électorale. Quel que soit le domaine, l’argent public est dispensé sans contrôle et sans vrais comptes. Cet État qui se fait fort de dépister en un temps record, quelques milliers de faux passes-sanitaires, continue à verser des retraites à des gens morts, à subventionner de fausses cartes Vitale et à engraisser des actionnaires amis en regardant ailleurs. Il faudrait, plus que mettre de l’ordre, nettoyer les écuries d’Augias.
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8 février 2022
Les Ehpad et le reste
Pierre Duriot
Pitoyable presse, une fois de plus, qui sonne la curée contre les grands argentiers de la fin de vie. La voilà qui dénonce pêle-mêle, le fric fait sur le dos des familles, les mauvais traitements, les maigres repas et les contrats de travail bidons. En oubliant sagement de préciser que tout cela se fait sous couvert des Agences régionales de santé, c’est-à-dire du gouvernement, qui supervise à peu près tout, depuis l’octroi des agréments, jusqu’aux embauches des personnels, qui sont même subventionnés par de l’argent public. L’État ne découvre pas les méthodes des grands groupes de l’accueil de la fin de vie, il les accompagne en conscience, depuis des années. On ne peut même pas dire qu’il n’ait pas été prévenu, puisque les alertes de la part des syndicalistes et des familles ont été nombreuses. Mais voilà, les contrôles sont difficiles, les inspecteurs du travail peu nombreux, l’accès aux paperasses compliqué, tout cela d’autant plus que l’on préfère fermer les yeux. L’État ne découvre certes pas, il a accompagné, il est même, n’ayons pas peur des mots, complice, de pratiques insupportables, qui durent depuis des années. Nous le répétons depuis le début de cette pseudo-campagne électorale. Quel que soit le domaine, l’argent public est dispensé sans contrôle et sans vrais comptes. Cet État qui se fait fort de dépister en un temps record, quelques milliers de faux passes-sanitaires, continue à verser des retraites à des gens morts, à subventionner de fausses cartes Vitale et à engraisser des actionnaires amis en regardant ailleurs. Il faudrait, plus que mettre de l’ordre, nettoyer les écuries d’Augias.
Pitoyable presse, une fois de plus, qui sonne la curée contre les grands argentiers de la fin de vie. La voilà qui dénonce pêle-mêle, le fric fait sur le dos des familles, les mauvais traitements, les maigres repas et les contrats de travail bidons. En oubliant sagement de préciser que tout cela se fait sous couvert des Agences régionales de santé, c’est-à-dire du gouvernement, qui supervise à peu près tout, depuis l’octroi des agréments, jusqu’aux embauches des personnels, qui sont même subventionnés par de l’argent public. L’État ne découvre pas les méthodes des grands groupes de l’accueil de la fin de vie, il les accompagne en conscience, depuis des années. On ne peut même pas dire qu’il n’ait pas été prévenu, puisque les alertes de la part des syndicalistes et des familles ont été nombreuses. Mais voilà, les contrôles sont difficiles, les inspecteurs du travail peu nombreux, l’accès aux paperasses compliqué, tout cela d’autant plus que l’on préfère fermer les yeux. L’État ne découvre certes pas, il a accompagné, il est même, n’ayons pas peur des mots, complice, de pratiques insupportables, qui durent depuis des années. Nous le répétons depuis le début de cette pseudo-campagne électorale. Quel que soit le domaine, l’argent public est dispensé sans contrôle et sans vrais comptes. Cet État qui se fait fort de dépister en un temps record, quelques milliers de faux passes-sanitaires, continue à verser des retraites à des gens morts, à subventionner de fausses cartes Vitale et à engraisser des actionnaires amis en regardant ailleurs. Il faudrait, plus que mettre de l’ordre, nettoyer les écuries d’Augias.