Les convois de la liberté sont accueillis triomphalement dans les villes. Pendant ce temps le Préfet Lallement barricade Paris.
Insulté et stigmatisé par une certaine élite bourgeoise urbaine ce nouveau prolétariat part à la reconquête de sa respectabilité et de son honorabilité. J’ai discuté avec certains d’entre eux : sympathiques, solidaires, gentils, ils sont pourtant très en colère. Comment ne pas les comprendre ?
Il ne sont pas des « antivax », des « antisémites », des « fascistes », des « illettrés », des « extrémistes de droite ou de gauche », comme la doxa voudrait nous le faire croire.
Ce sont juste des travailleurs de toutes les origines qui agissent dans la confraternité, des mères et des pères de famille qui n’arrivent plus à finir les fins de mois. Ils en sont à compter leurs sous sur des bons de réduction de tickets de caisse. Ils veulent juste défendre leur famille et donner une perspective à leurs gosses. Le reste ils s’en fichent.
Il faut être aveugle ou sourd pour ne pas se rendre compte que le mal est TRÈS profond, que la fracture est dramatique entre les privilégiés des centres urbains (qui pensent tout connaître mais qui ne voient rien) et les actifs des banlieues ou des campagnes. Près d’un Français sur quatre a du mal à se chauffer…
Pour régler des difficultés, il faut voir les réalités en face. Il n’y a pas 50.000 solutions : il faut augmenter les salaires pour tous, vite.