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30 novembre 2021
DNA/Alsace
Marchés de Noël de Colmar : pour l’instant, tout va bien !
Covid : je veux (peut-être) de l’omicron
L’omicron affole le monde, fait fermer les frontières, chuter les bourses, paniquer les gouvernements. Et pourtant, les informations actuelles penchent vers le plus gentil de tous les variants. Ils sont devenus fous, on le sait, mais cela semble s’aggraver. Jusqu’où cette panique avant toute réflexion ? Pour gouverner correctement, il faudrait commencer par garder la tête froide. Quels sont les faits, à la date d’aujourd’hui ?
Le premier omicron a été déclaré par l’Institut national sud-africain des maladies transmissibles (NICD) le 24 novembre à partir d’échantillons prélevés dans un laboratoire du 14 au 16 novembre. Il présente un nombre très important de mutations, ce qui affole certains, ignorant que quantité ne veut pas dire qualité. On ne sait pas encore ce que valent ces mutations cliniquement, mais ce que l’on sait aujourd’hui, n’a pas de quoi affoler comme on le fait, loin de là. Certes il faut rester prudent, observer avant de conclure trop rapidement, mais aujourd’hui certains sont dans l’excès.
Ce que l’on sait de mieux et de plus fiable, après quelques jours, vient des médecins de terrain, ceux qui ont vu et traité les patients atteints par l’omicron. Il est vrai que depuis le début de cette crise, ce sont ceux que l’on écoute le moins, au profit de ceux qui ne voient pas les patients et ne les traitent pas.
Le Dr Angélique Coetzee (interview à Newsroom Afrika), est médecin généraliste (une tare pour les « spécialistes »), membre du Conseil d’Administration de l’Association médicale sud-africaine. Alors qu’elle ne voyait plus de cas de covid depuis deux mois, elle voit un patient qui se plaint de fatigue extrême et de douleurs musculaires. Devant ces troubles d’origine virale, elle le fait tester. Les résultats reviennent positifs, de même que pour le reste de la famille, quatre personnes. Dans le même temps arrivent 7 autres patients, présentant tous les mêmes troubles, le tout orientant vers une contagion importante. C’est à ce moment-là qu’elle a réalisé qu’il se passait “quelque chose d’autre”, et qu’elle le signale au NCID. En dix jours, elle arrive maintenant à une trentaine de patients, présentant tous à peu près les mêmes troubles, différents de ceux du delta, se rapprochant du beta. Essentiellement fatigue importante, 2 jours, avec courbatures et douleurs musculaires et quelques maux de tête. Parfois une toux sèche. Tous bénins, pas de problème avec la saturation d’oxygène.
Un point la trouble également : aucun de ces patients n’a de problème de goût ou d’odorat. C’est intéressant, signifiant sans doute que le gonflement de l’épithélium olfactif ne se produit pas (du moins chez les patients qu’elle a vus jusqu’à présent), et que les éventuels effets neurologiques et l’éventualité d’une longue maladie peuvent être moins fréquents. Elle signale également le fait que cela atteint une population plutôt jeune, moins de 40 ans, dont un enfant de 6 ans (avec fièvre et pouls rapide). Chez ses patients, moitié de vaccinés, moitié non vaccinés, et c’est une grande majorité d’hommes. Pour les 4 premiers du Botswana, 4 vaccinés, tous cas bénins. A ce stade, on ne sait pas ce que cela donne chez les personnes âgées.
Si ce médecin et les autorités Sud-africaines insistent sur le caractère bénin de la maladie sur tous les sujets traités, l’OMS et les pays occidentaux sont plus sur une dramatisation, l’information ne circulant pas bien. Avant d’affoler tout le monde, il faut rapidement vérifier cet aspect bénin sur les 100 premiers cas, et si cela se confirme, il faut vite faire le contraire de ce qu’ils vont probablement faire, mais cela, on en a l’habitude.
En effet, au lieu de fermer les frontières (on a vu avec les autres variants, et déjà avec celui-là, cette mesure totalement illusoire, il est déjà partout), il faut les ouvrir largement. Au lieu de renforcer les pass de tous ordres et les mesures barrières, il faut faire sauter tout cela, afin que le virus bénin se développe et que nous allions enfin vers une immunité collective plus efficace et surtout plus durable que celle du vaccin. Les Amish l’ont fait avec le delta, ils sont maintenant tous immunisés, sans traitement ni vaccin, et n’ont plus de soucis. Profitons de ce virus bénin si cela se confirme.
Voilà pour la situation, à ce jour, concernant l’omicron. Nos autorités, notre presse, ne veulent pas évoquer cette possible innocuité du variant, préférant insister sur la contagiosité, qui en soit n’est pas un problème plus grave que celle de la grippe saisonnière ou des gastro-entérites. Ces informations ne sont pas reprises, et pourtant diffusées par de grandes agences comme Reuters, et diffusée dans d’autres pays. Si l’ivermectine mettrait à mal l’industrie pharmaceutique, est-ce que l’omicron mettrait à mal le pass ? Cet omicron va-t-il mettre fin, ou un début de fin, à l’épidémie actuelle ?
Depuis des mois, nous signalons ici que toutes ces grandes épidémies virales, depuis des siècles, se tarissent spontanément en 2-3 ans, nous y arrivons, cela se fera avec des variants de moins en moins virulents. Autre sujet intéressant : omicron va-t-il supplanter delta ? Rappelons le remarquable exposé de Jacques Fantini sur ces variants et sa dernière mise au point), les paris sont ouverts. Rappelons que lorsque delta arrive dans un pays, il a mis en général un mois et demi pour passer de moins de 5% à plus de 90% des cas. A suivre. Omicron annonce-t-il le début de la fin ? Nous attendons tous avec impatience ce messie. Est-ce le bon ?
29 novembre 2021
Indécence et racolage
Vous avez certainement tous déjà vu cette publicité (ou plutôt propagande) qui passe régulièrement à la télé.
Un vieil homme se fait beau devant sa glace, il arrange les pointes de sa moustache et lisse ses sourcils.
Quelque part ailleurs, une dame âgée se prépare devant un miroir, met un joli foulard autour du cou puis éteint les lumières du couloir et sort.
La musique italienne, Amore mio de Franck Sarkissian pour l’ambiance romantique d’un premier rendez-vous amoureux.
Tous deux sortent dans la nuit, se dépêchent, marchent dans le noir, sur les pavés détrempés, se croisent même… On attend qu’ils se rencontrent, qu’ils s’embrassent ou se retrouvent dans un café, sur une place à côté d’une fontaine.
L’homme jette un œil sur sa montre et regarde la vitrine d’un commerce.
Et là… La chute, chacun se retrouve sous le néon vert et cru de l’enseigne d’une pharmacie, à attendre son tour pour la dose de rappel…
« Parce qu’il y a des rendez-vous à ne pas manquer » dixit le ministère de la santé…
28 novembre 2021
Marché de Noël à Colmar
« D'r Hans im Schnokeloch » n'est pas mort...
27 novembre 2021
C'est bizarre, mais selon l'heure de la journée à laquelle l'affaire Nicolas Hulot parvient à mes yeux et à mes oreilles, je me sens tantôt avocat, tantôt procureur. Sans doute parce qu'il ne peut pas y avoir une seule façon d'appréhender ce débat. Ou alors, on bascule inévitablement, soit dans un angélisme béat, soit dans une diabolisation indécente. Comme le font d'ailleurs aujourd'hui, de nombreux commentateurs, et ce, pour des raisons plus ou moins sincères, honnêtes et objectives.
La parole est d'abord à la défense. Qui a raison de rappeler que, dans un État de droit digne de ce nom, des faits pénalement répréhensibles doivent être dénoncés devant des autorités ayant compétence pénale, et non devant les caméras d'une émission en quête de sensations, diffusée de surcroît sur une chaîne dite "de service public", et donc financée par nos redevances. Pour ma part, je ne souhaite pas qu'avec mon argent, des piloris médiatiques presque plus cruels que les piloris médiévaux, soient érigés pour soumettre à la vindicte populaire, des individus non jugés et donc présumés innocents.
La parole est ensuite à l'accusation. Qui a raison de s'indigner devant ce besoin de domination psychologique, puis même physique, que semblent éprouver certains types à l'égard de certaines femmes, dès lors qu'ils bénéficient d'une once de notoriété artistique, politique ou médiatique. Non mais allô, quoi ! Le mec est physiquement insignifiant, humainement imbuvable, et il se permet des gestes déplacés, sous prétexte que quelques ménagères de plus de 50 ans le trouvent charmant et sympa ??? Faut arrêter de fantasmer, les gars ! Et surtout, il va falloir réviser d'urgence votre code de la séduction !
Bref. Un jour, la parole sera enfin donnée aux juges. Aux vrais juges. Ceux que les institutions ont désigné pour réguler notre vie quotidienne. Et qui ont pour mission, après des enquêtes approfondies placées sous le secret de l'instruction, de faire objectivement la part entre le vrai et le faux. De condamner les véritables coupables et de restaurer dans leur dignité, les véritables victimes. D'ici-là, tout le reste ne sera que supposition, suspicion et gesticulation. Mais aussi et surtout, incitation au respect absolu de la volonté de l'Autre. Quel qu'il soit et qui que nous soyons.
26 novembre 2021
La lettre d'info quotidienne
26 novembre 2021
Entretien
« Le “Black Friday” est une vaste arnaque »
Libertés
Mort de Rémi Fraisse : l’État condamné
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25 novembre 2021
Les boucs émissaires de la covid
Après le pangolin, les chauve-souris, les moutons, les cobayes, les hamsters dorés, la ménagerie covid s’agrandit. Voici venir les boucs, on va bientôt pouvoir ouvrir un zoo.
Mesures barrières, restrictions, 2 confinements, vaccins, pass sanitaire, etc, rien n’y fait. Nous sommes repartis pour une énième vague. Après deux ans, rien n’a changé, nous avons l’impression d’en être au même point, peut-être pire. En effet chacune des vagues précédentes était due à un nouveau variant, permettant de penser chaque fois à de nouvelles épidémies, cette fois il n’y a pas eu de nouveau variant. Pour la première fois, c’est cette fois une rechute de la vague précédente, ce qui n’était pas le cas pour les autres. Pire : une récidive malgré 70% de français totalement vaccinés, 10% triplement vaccinés. Signalons que ces pourcentages sont supérieurs si on ne considère que les adultes et personnes à risques.
Devant un échec, quand on n’y arrive pas, il faut toujours trouver un coupable, un responsable de la situation : un bouc émissaire. Les autorités l’ont trouvé. C’est celui qui veut que les choses soient faites correctement, comme elles l’ont toujours été jusqu’à il y a un an. C’est celui qui veut bien se faire vacciner, mais qui demande que toutes les études soient terminées avant ; celui qui demande que le principe de précaution, appliqué depuis toujours en médecine et abandonné depuis 1 an, soit respecté ; celui qui préfère le traitement médical au vaccin, seule option non essayée depuis 2 ans.
Le bouc émissaire, le coupable désigné par les autorités, c’est le non vacciné. Et pourtant ! IL N’EST POUR RIEN DANS LA VAGUE ACTUELLE ! En effet, soumis au pass régulier, il ne peut contaminer les autres, contrairement aux vaccinés, non soumis à ces contrôles pendant 7 mois, alors que l’on sait qu’ils peuvent être autant porteurs et autant contaminants. Cluster au dernier congrès des maires, or tous les non vaccinés étaient testés négatifs, ne pouvant contaminer les autres, seuls les vaccinés ont pu contaminer. Il en est ainsi partout. Si vous êtes contaminé au restaurant, dans le train, au cinéma, au travail, ce sera toujours par un vacciné, pas par un non vaccinés testé négatif. Ce sont les vaccinés non testés, les premiers responsables de l’expansion de la vague actuelle, pas les négatifs !
Au lieu de se pencher sur ce problème et de le régler, les dernières mesures annoncées ce jour ne feront que faire perdurer le problème : les contamineurs non testés pourront continuer à transmettre sans le savoir le virus, en toute impunité, le délai pour la troisième dose étant même repoussé du 15 décembre au 15 janvier, alors que dans le même temps on considère qu’il faut le faire après 5 mois au lieu de 6 mois ! On allonge ce qu’on devrait raccourcir et inversement. Allez comprendre quelque chose !
Quant aux tests à faire toutes les 24 heures, cette mesure ne repose sur aucune base scientifique, mais politique. Un jour 48 heures, le lendemain 72 heures, 3 mois plus tard 24 heures, ce n’est pas lié à une quelconque étude médicale. C’est simplement fait pour pourrir la vie des plus prudents, une obligation déguisée, mais qui n’est pas prononcée, pour des raisons juridiques et pour échapper à certaines responsabilités. Le vacciné reste responsable, avec son « consentement éclairé d’office», il ne peut s’en prendre qu’à lui-même s’il arrive quelque chose, il n’était pas obligé.
En ne s’occupant pas du problème de ceux qui contaminent, pour ne s’occuper quasiment que de ceux qui ne contaminent pas, la vague va continuer sur sa lancée, et s’arrêtera d’elle même, comme toutes les autres, quand elle le décidera. Quand elle sera finie, certains diront que c’est grâce à leurs mesures, ce qui sera un mensonge. Le virus fera comme il a toujours fait, avec ou sans traitement, c’est le propre des vagues virales, et ce jusqu’à la suivante, tant qu’on appliquera des mesures qui n’ont pas marché. Pour l’efficacité des mesures et des vaccins, demandez à Renaud Muselier, Jean Castex, Michel Cymes ou Roselyne Bachelot, tous double-vaccinés, ce qu’ils en pensent, et surtout combien de personnes ils ont chacun contaminés ? C’est plus que les 1,4 du R effectif, Muselier en a avoué 12, Castex, c’est certainement plus !
Un petit bémol quand même : moins de formes graves. Le vaccin ? Peut-être, mais ce n’est pas ce que l’on apprend dans d’autres pays. Chez nous, les politiques disent que les hospitalisés sont majoritairement non-vaccinés, les médecins hospitaliers qui les soignent disent l’inverse. Qui croire ? N’oublions pas non plus que les 120 000 plus fragiles (âgés + comorbidités) ne peuvent décéder deux fois, et que l’évolution naturelle de toutes les grandes épidémies virales depuis des siècles, va vers l’épuisement de la virulence après 2 ans, même sans traitements efficaces.
Pour terminer en ce qui concerne les causes de cette explosion récente de cas, deux courbes qui se passent de commentaire. Alors que cela semblait aller mieux, qu’est-ce qui a pu provoquer une reprise de la même épidémie ?On a déjà vu cela pour Israël et nombre d’autres pays. Là encore on ne se penche pas sur le problème. Troublant, non ?
[L'ALSACE du 25/11/2021]
!!! COUP DE GUEULE !!!
Bonjour à tous, c'est le grand retour du "coup de gueule" et ce n'est pas de gaieté de cœur que je le fais !! Hier, en l'espace de 5 minutes, en emmenant une petite cliente à l'école nous sommes tombés sur 2 voitures stationnées sur la piste cyclable.
Comme toujours, je prends une photo, et j'entame la discussion quand c'est possible, pour expliquer aux gens qu'un adulte sera capable dans la majorité des cas de les éviter en sécurité mais un enfant qui arrive sur la piste, va se déporter sur la route sans forcément faire attention et c'est là que se trouve le risque. Certains sont sensibles à cet argument, d'autres s'en contrefichent, d'autres m'insultent, d'autres font la sourde oreille...
J'aimerais m'adresser particulièrement aux professionnels, pour leur dire qu'ils ne bénéficient d'aucun passe-droit sous prétexte qu'ils sont en intervention, en livraison, ou quoi que ce soit. D'autant plus qu'ils donnent une très mauvaise image de leur société.
Dans quelques jours, je suis convié par la municipalité à un "atelier de travail sur la cyclabilité des villes moyennes". J'espère pouvoir parler de ces problèmes du quotidien qui pour moi ne pourront se résoudre que par encore plus de répression et surtout des aménagements cyclables cohérents.
C'est pourtant si simple de faire preuve d'auto-discipline, demandez-vous simplement, quand vous vous arrêtez ou stationnez, si vous ne gênez personne.
Merci pour les piétons, pour les cyclistes et surtout pour les enfants.
24 novembre 2021
Tiens, il paraît qu'un prof de droit de l'Université de Bretagne fait actuellement l'objet d'une procédure disciplinaire parce qu'il aurait qualifié ses étudiants de "chouette auditoriat de quasi-débiles (...) qui ne savent même pas comprendre le sens d’un texte simple". Oh, les pauvres petits ! Pour ma part, je me sens assez solidaire de ce "lanceur d'alerte" qui ne fait que souligner une évidence : certains quasi-illettrés du secondaire ont finalement réussi à se faufiler jusqu'aux études supérieures.
Ah bon, vous nous trouvez trop violents, trop durs, trop intolérants à l'égard de ces jeunes qui seront peut-être nos futurs juges, avocats, notaires, conseillers fiscaux ou chefs d'entreprise, et qui ignorent la portée d'un mot bien choisi et d'une phrase bien construite ??? Allez, admettons. Mais alors, n'oubliez pas dans votre grande bienveillance, que les étudiants déficients d'aujourd'hui, seront peut-être les patrons et les gouvernants que vous traiterez d'incompétents demain...
23 novembre 2021
Le coin des libres-penseurs
75% de la population entièrement vaccinée pour toute la Belgique
80% pour la Flandre
57% pour Bruxelles
Taux de contamination par région pour 100.000 habitants :
Bruxelles : 902
Flandre orientale : 1473
Flandre occidentale : 2603
Anvers : 1435
Constat
La région la moins vaccinée du pays : Bruxelles
Région la moins contaminée du pays : Bruxelles.
C'est gênant pour le narratif politique mais nettement moins pour la thèse de la vaccination qui induit une reprise de l'épidémie.
Jens Spahn, ministre de la Santé outre-Rhin – 22/11/2021
⬦ Les antivax sont souvent bornés et idiots mais avec les provax intégristes ils ont trouvé des adversaires à leur mesure...
JFH
⬦ La 1ère a foiré, la 2ème également, et la 3ème serait la bonne ??? Mdr !
JFP
⬦ Principe Shadok de base :
« Plus ça rate, plus ça a de chances de réussir. »
⬦ Le Pfizer sonne toujours trois fois !
⬦ 2ème, 3ème, 4ème, mais c'est de l'acupuncture ça !
⬦ Un glissement s'est opéré dans la rhétorique. Maintenant on appelle cela "un rappel".
⬦ Avec Manu, ça fait Pfiz !
⬦ Il n’y a pas plus aveugle que celui qui renonce à voir et le coma est souvent plus confortable qu’un réveil avec une gueule de bois !
⬦ Je suis bio sans OGM et vierge de la narine !
⬦ Comme disait Téléphone, je rêvais d’un autre monde...
A partir du 15 décembre, les personnes de plus de 65 ans qui ne sont pas encore vaccinées et qui voudraient le faire, vont devoir prendre rendez-vous pour la première dose. Attendre six semaines, aller à la seconde dose. Attendre six mois, aller à la troisième dose et attendre encore quinze jours pour avoir leur passe sanitaire. Mais comme cette période va durer approximativement neuf mois, d’ici là, la quatrième dose sera de mise et ces personnes aujourd’hui, encore non-vaccinées, n’auront guère de chance d’obtenir leur passe-sanitaire avant un an…
Pierre Duriot – 17/11/2021
Quand la science vient au secours de l'art... On a appris hier que des algorithmes avaient permis de redonner vie à trois œuvres de Gustav Klimt, détruites lors d'un incendie en 1945, et dont il ne restait que des esquisses, ainsi que quelques photos en noir et blanc. Cet exploit technologique a été réalisé par le département "Arts" de Google, en collaboration avec le musée du Belvédère de Vienne.
En 1894, le ministère de l’Éducation autrichien commande à Klimt, trois panneaux monumentaux symbolisant la Médecine, la Philosophie et le Droit, afin de décorer le plafond de la grande salle des fêtes de l’Université de Vienne. Mais lorsqu’il livre ses tableaux, le peintre a évolué et a pris la tête d'un mouvement d’avant-garde. Loin de glorifier la victoire de la science, de la sagesse et de la justice sur les ténèbres de l’ignorance, les immenses panneaux reproduisent une vision toute personnelle et tourmentée de ces facultés. Ils sont donc rendus à l'artiste. On lui demande même de rembourser les avances qui lui ont été versées.
Les œuvres sont alors acquises par des mécènes autrichiens, mais saisies par l'occupant nazi lors de l'Anschluss en 1938. Entreposées au château d’Immendorf, elles disparaissent lors de l'incendie volontairement provoqué par les SS, le 8 mai 1945, peu avant l’arrivée de l’Armée rouge. Leur reconstitution est donc une belle revanche de l'avenir sur le passé. Un peu d'optimisme dans ce monde au bord de la crise de nerf.
La lettre d'info quotidienne
23 novembre 2021
Abeilles
Le plan pour les abeilles n’empêchera pas l’hécatombe
L’infectiologue Benjamin Davido déclare : « Lorsque vous faites la bise, vous faites un aérosol, il vaut mieux faire une accolade, car on a la tête l’un derrière l’autre et on peut garder le masque ». Si c’est pour avoir « la tête l’un derrière l’autre », j’ai une meilleure idée…
Prix de l’humour
Le Figaro se pose la question : « Baisse du nombre d’enseignants : faut-il revaloriser les salaires ? »
Il fallait oser poser la question !
Foutage de…
En 2020, la France a versé 140 millions d’euros à un pays pour l’aider à se développer. Quel est ce pays ? Le Mali ? Le Bangladesh ? La Bulgarie ? Non, c’est la Chine !
Cette somme la place à la neuvième place parmi les 30 principaux bénéficiaires de l’Aide Publique au Développement versée par la France. Cette aide représente un total de 12,4 milliards d’euros. Parmi les bénéficiaires on trouve notamment : la Somalie (343 millions d’euros), le Maroc (312 millions) et l’Inde (230 millions). (Rappelons que cette dernière a des ronds pour aller dans l’espace et pour fabriquer des bombes nucléaires, mais pas pour nourrir sa population !)
On se fout de qui déjà ? Ah oui : de nous !
Vent du soir
Le président américain a décidément le vent en poupe. À l’occasion d’un pince-fesses (pas assez pincées), en présence de nombreuses personnalités dont la compagne du Prince Charles, Camilla Parker Bowles, Joe Biden a lâché un pet.
« C’était long, bruyant et impossible à ignorer », a dit Camilla, un peu pète-sec. Peu ou prou(t), il est à fond la caisse, Joe !
Covid couilles
À Genève, un night-club offre une pipe (fellation) à tous ceux qui viennent se faire vacciner.
Rien n’est précisé pour "celles" qui viennent se faire vacciner…
Elles peuvent toujours écrire au journal, on verra bien…
Certains l’aiment slow
À Paris, dans 660 secteurs, la vitesse des trottinettes sera limitée à 10 km/h.
Du coup, elles se feront renverser par les joggeurs.
22 novembre 2021
Les démissions d’enseignants augmentent et l’éducation nationale n’arrive pas à répondre à ce malaise
20 novembre 2021
« Les sondages, c’est comme la minijupe, ça fait rêver mais ça cache l’essentiel ! »
(Sondage IFOP de novembre 2021 sur l’Avenir de l’Alsace)
En 2019, les Alsaciens étaient 68% à vouloir sortir du Grand Est, aujourd’hui ils sont encore 64% soit 4 points de moins ou si vous préférez, presque 6% d’entre eux ont changé d’avis. 9% des sondés ne se prononcent pas, ils étaient seulement 1% en 2019…
Que s’est-il passé depuis 2019 ? De quoi cette chute est-elle le signal ?
La Collectivité européenne d’Alsace (CEA) a vu le jour le 1er janvier 2021 et des élections régionales et départementales ont eu lieu en juin dernier.
Les Alsaciens ont-ils, depuis, constaté un changement quelconque dans leur vie de tous les jours ?
Le fait qu’ils se trouvent depuis 2015, intégrés dans le Grand Est, a-t-il eu un impact sur eux ?
La fusion des deux Départements alsaciens en une seule collectivité a-t-elle amélioré quelque chose dans la vie quotidienne des Alsaciens ?
Je fais le pari que si ces trois questions étaient posées aux Alsaciens, les trois réponses seraient « non ».
De mon point de vue, l’explication de cette chute de 4 points et des 8% en plus qui ne se prononcent pas est là.
Il est inutile de sonder les Alsaciens avec des questions aussi générales sur un sujet institutionnel qu’ils ne maîtrisent pas.
Pour la plupart des gens, l’organisation administrative de la France et de l’Alsace en particulier, c’est de l’hébreu. Le Grand Est et la CEA leur passent par-dessus la tête. Si de plus, ces changements institutionnels intervenus en 2015 et 2021 n’ont pas été perçus dans leur quotidien, les Alsaciens ne sont-ils pas en droit de commencer à se demander « mais pourquoi diable veulent-ils changer quelque chose ? ».
Nous n’avons pas encore tiré les enseignements de l’échec cuisant et du gâchis infligés aux Alsaciens par les hommes politiques lors du référendum d’avril 2013 !
Encore une fois, faute de leur expliquer correctement quelle sera la plus-value pour eux d’une sortie du Grand Est, nous irons de désillusions en déceptions et les mêmes causes produiront les mêmes effets.
Ce n’est pas un tour d’Alsace en 80 jours qui va changer quoi que ce soit aux connaissances des Alsaciens sur un sujet aussi complexe…
Tout ce qui n’a pas été fait lors de la campagne de 2013 sur le Conseil d’Alsace reste à faire : implication sur le terrain des élus locaux tels que les maires et les Conseillers d’Alsace. Organisation de tables rondes, d’ateliers thématiques et de groupes de travail avec les citoyens. Maitrise et organisation des réunions avec des animateurs formés disposant de fiches thématiques explicatives. C’est un sacré travail ! C’est long, mais c’est le prix à payer pour faire fonctionner correctement la démocratie participative.
Il s’agit avant tout de convaincre les Alsaciens avec une démarche pédagogique qui est aux antipodes d’une campagne électorale classique faite de réunions publiques, d’affiches, tracts et autres slogans. Distribuer et faire remplir des questionnaires à la population est tout aussi inefficace…
Un autre point dans ce sondage ne laisse pas d’interroger : comment se fait-il qu’aujourd’hui 79% des électeurs RN alsaciens, se prononceraient plutôt pour un candidat à l’élection présidentielle qui se déclarerait favorable au retour à une Région Alsace à part entière alors que nous avons tous en mémoire que le Front National avait fait une campagne vent debout contre le Conseil d’Alsace en 2013 ?
Méfions-nous des sondages qui ne posent pas les bonnes questions et rappelons-nous également qu’à la veille du référendum de 2013, 75% des Alsaciens interrogés, déclaraient vouloir voter « oui » (sondage CSA du 25 février au 1er mars 2013).
On peut aussi constater un certain décalage entre les résultats des sondages et ceux des urnes puisqu’un seul régionaliste siège parmi les 80 Conseillers d’Alsace de la CEA et que Jean Rottner est arrivé en tête aux deux tours de scrutin en Alsace lors des élections régionales de juin dernier…
Pour finir un point de détail mais qui a pu entraîner une certaine confusion chez les Alsaciens sondés : la principale question posée est "Pensez-vous que la nouvelle collectivité européenne d’Alsace (CeA), née le 1er janvier 2020 de la fusion des conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, doit sortir de la Région Grand Est pour redevenir une région Alsace à part entière ?"
On peut souligner ici le professionnalisme des sondeurs qui ignorent jusqu’à la date de création de la CEA et la légèreté des commanditaires qui visiblement n’ont pas vérifié le texte avant de donner leur feu vert…
https://alsace-malgre-elle.fr/mefions-nous-des-sondages/
19 novembre 2021
MARDI 30 NOVEMBRE 2021 À 20:00
Ciné-débat : Paris Stalingrad
Documentaire de Hind Meddeb et Thim Naccache - France - 2021 - 1h28
Soirée-débat organisée dans le cadre du festival Migrant'scène, en partenariat avec La Cimade, qui lutte pour la défense de la dignité et des droits des personnes réfugiées et migrantes.
Eté 2016, Paris, des personnes réfugiées campent quartier Stalingrad dans l’attente de régulariser leur situation. Hind Meddeb et Thim Naccache sont là, comme de nombreuses personnes, en soutiens, en voisins, et dessinent le quotidien et la géographie de Stalingrad, espace - frontière au cœur de Paris. Un labyrinthe physique se mêle au labyrinthe administratif déjà en place, la ville refoule. Contrôles, nasses, évacuations, grillages. Comment faire lieu, faire collectif, comment habiter un espace qui empêche d’exister ?
Le film cartographie le calvaire : points d’eau, coins d’ombres, parcs isolés, tables de pingpong pour cuisiner. Aux abords des terrains de tennis, les réfugiés se reposent tout près des joueurs qui continuent de s’exercer et se réveillent avec les joggeurs qui s’étirent. Les corps s’intègrent difficilement mais un collectif naît et une coexistence s’installe. Du groupe, s’élève la voix de Souleymane, jeune exilé du Darfour dont les poèmes viennent cohabiter avec la voix off de la cinéaste. Souleymane circule, erre, se perd, resurgit et raconte.
Retrouvez plus d'informations sur le festival Migrant'scène sur le site de La Cimade : https://www.lacimade.org/
J-8
Parc des expositions de Colmar
Samedi 27 novembre 9h-19h
Environ 70 000 ouvrages exposés.
* 200 stands
* 80 maisons d’édition
* 7 librairies
* 8 bouquinistes
* 29 associations
* 400 artistes-auteurs
J’y serai non stop pour échanger et dédicacer mon livre « L’Alsace malgré elle ».
https://alsace-malgre-elle.fr/
Voici enfin mon billet d'humeur de ce mois. Je crois que j'y fais définitivement mon coming out de boomer. Il s'intitule "Lettre à Titine".
Certains l’appellent de façon un peu condescendante, "ma caisse", "ma tire", "ma bagnole" ou encore "ma guimbarde". Pour ma part, qu’importe sa marque ou sa couleur, ma voiture, je l’ai toujours surnommée très affectueusement "Titine". Vous aussi, sans doute. Au moins une fois. Allez, avouez-le. Sans savoir peut-être qu’elle devait ce petit nom à son ancêtre, la fameuse Ford T, appelée "Tin Lizzie" par son concepteur, Henry Ford.
Aujourd’hui, hélas, les temps sont durs pour Titine, devenue la paria des bobos parigots accros au vélo-métro-boulot-dodo. Jadis, idole adulée, la voilà reléguée au rang d’icône déchue, et peut-être bientôt, à celui d’épave d’un paradis à jamais perdu. D’où ce courrier d’amour et d’amitié que j’ai choisi d’écrire pour elle et de partager avec vous.
Ma chère Titine,
Tu te souviens probablement de ce temps béni dont il reste quelques photos jaunies, où tu transportais de plaisir, les bourgeois endimanchés en quête d’émotions fortes. Certes, à 30 km/h, pied au plancher, il n’y avait pas de quoi user les chapeaux de roues, ni de soulever ceux des passantes émerveillées. Mais à ta façon, tu as su rendre ces années… folles. Et elles te le rendaient bien.
Après avoir fait rêver nos grands-parents, tu as séduit sans peine leurs enfants. En te parant peu à peu de nombreux atours, sans jamais oublier d’affoler les compte-tours, tu as réussi à faire rimer "conduire" avec "sourire", et "partir" avec "découvrir". Curieux objet du désir pour toute une génération, tu as aussi été pour elle, un exceptionnel outil de liberté et d’émancipation. Sans connaître ton égale pour déchaîner les plus intenses passions, parfois par un simple appui sur ton champignon.
Mais nous voilà au 3ème millénaire, celui de tous les dangers pour notre chic planète. Pas de quoi danser dessus, ni de faire hennir les chevaux du plaisir. Fini d’oser, Joséphine. Et fini de rigoler, Titine. Ton destin est scellé. En vert et contre tout. Oubliées, toutes tes années de service. Mais gravées dans la mémoire collective, ces quelques années de sévices, ceux que la vilaine voiture aurait infligé à la gentille dame nature.
Toi, autrefois, provocatrice de tant de fantasmes et créatrice de tant d’enthousiasme, te voilà transformée d’un coup de baguette tragique, en un vulgaire moyen de transport jugé coûteux, nuisible et narcissique. Tu étais si chère à nos cœurs, mais bientôt trop chère pour nos comptes bancaires. La faute, non pas à des moteurs trop gourmands, mais à des impôts trop imposants. Pendant que des millions d’avions zèbrent impunément l’horizon, et des croisières s’amusent au large, sans la moindre contrition.
Et s’il n’y avait que ça. Car, en plus, il semble qu’entre les mains de quelques misérables Hamilton de fins de soirées, et de quelques pitoyables Verstappen de fiestas trop arrosées, tu sois devenue un engin de frayeur et de douleur pour de trop nombreuses familles éplorées. Et te voilà donc en train de comparaître sur le banc des accusés de crimes contre l’humanité, alors que tu n’es finalement, qu’une victime supplémentaire de nos pires actes de stupidité.
Sous ce prétexte, on te bride, on te limite, on te contrôle. Puis même, on te bannit, on t’interdit, on te camisole. De force, évidemment, pour que ce soit encore plus drôle. Tu n’es définitivement plus la bienvenue dans nos villes où, sans peur de tomber dans le ridicule, on ne cesse d’élever contre toi, une profusion de bosses et de monticules. Pendant que dans certaines zones prétendument piétonnes, quelques bicyclettes, trottinettes et autres objets roulants non identifiés, s’en donnent à cœur joie et malmènent les règles primaires de sécurité.
Mais qu’on se rassure, ton avenir s’annonce radieux, il paraît que c’est sûr. Ainsi, pour un usage plus éthique, tu seras électrique. Pour réduire notre facture énergétique, tu seras automatique. Pour garantir une conduite plus civique, tu seras électronique. Et pour quand même éviter que tu ne prolifères de trop, tu seras résolument…inesthétique. Car franchement, qui peut encore avoir des yeux de chimère, pour une bagnole aussi standardisée et austère ?
Ma chère Titine, le jour n’est plus si éloigné où tu ne seras plus qu’un transport en commun parmi d’autres. Ou au mieux, un taxi perso, piloté par une intelligence artificielle, avec lequel on se déplacera d’un lieu à un autre, sans se préoccuper de rien, si ce n’est du bien-être des gamins et du chien. Avec ce slogan résonnant en bruit de fond : "Rouler comme sur un rail, il n’y a plus que ça qui nous aille !"
Sans risque de tête à queue ou de queue de poisson, la route deviendra un havre de paix où la vie sera belle. Pour le conducteur, plus aucune raison de péter une durite ou de couler une bielle. A bord, tout sera luxe, calme et volupté. Mais alors, qu’est-ce qu’on se fera chier ! De quoi conclure ma lettre à Titine comme une vieille lettre à France, et de chanter avec elle : "Il était une fois, toi et moi. N’oublie jamais ça, toi et moi".
18 novembre 2021
Participation de la galerie Murmure à St'Art 2021
Chers amis, clients et amateurs d'art,
En novembre 2018, un projet, un rêve, se concrétisait avec l'ouverture de la galerie Murmure à Colmar, pour une exposition dédiée à Antoni Tàpies.
Pour son troisième anniversaire la galerie Murmure a le bonheur de participer à son premier salon: St'Art 2021 !
Nous aurons le plaisir de pouvoir vous accueillir sur le stand 1C19 et vous présenter des œuvres de David Daoud, Rose-Marie Crespin, Rainer Gross, Yolaine Wuest, Antoni Tàpies, Sophie Patry, Frédéric Klein et Louis Stettner.
Vernissage : Jeudi 25 Novembre 2021 de 15h à 22h
Vendredi, samedi et dimanche de 11h à 20h
Vous pourrez rencontrer Yolaine Wuest et Frédéric Klein lors du vernissage jeudi 26 novembre.
Et voici le plan d'accès pour faciliter votre éventuelle visite :
Au plaisir de vous accueillir et de poursuivre avec vous cette belle aventure artistique et humaine !
Amicalement,
Audrey