Edouard Dabrowski
Les Colmariens aimeraient bien être informés de ces « différentes actions à mettre en œuvre sur notre territoire » dont parle Eric Straumann et connaître leur finalité. Ne sont-ils pas les premiers concernés ? S'il s'agit de préserver la qualité de vie des habitants, la mesure de bon sens voudrait que l'on commence par réduire drastiquement le nombre des touristes : 3,5 millions de visiteurs envahissant le (petit) centre historique, avant que le Covid ne les stoppe net, c'était trop. Beaucoup trop. Un enfer pour les habitants.
Certains commerçants vivant (bien) du tourisme ne sont pas de cet avis, on s'en doute, et souhaiteraient que l'on revienne à la situation d'avant le plus rapidement possible. Grâce, si l'on peut dire, au Covid, nous voilà encore tranquilles, il leur faudra patienter. Mais déjà ils donnent de la voix, parfois avec arrogance, sûrs de leur pouvoir.
Plaire aux uns et aux autres n'est pas possible. Il faudra choisir. La pause forcée due à la pandémie, depuis un an, aurait pu être mise à profit pour élaborer une stratégie qui réponde aux besoins du plus grand nombre. On a préféré procrastiner.
Quelle sera la suite ? Nous annoncera-t-on que l'on voudrait bien réguler le tourisme, quand il sera de retour, mais comment faire ? Déjà en bridant la pub à tout va, Colmar n'en a plus besoin, laissez-la souffler. La ville dispose de suffisamment d'atouts pour drainer un public recherchant l'authenticité, à condition d'éviter de devenir un vulgaire parc d'attractions, ce dont malheureusement elle a pris la voie.
Voir l'article de Bernard Rodenstein :
Communiqué d'Eric Straumann :
Réunion avec le président de l'Office de Tourisme de Colmar, Éric Loesch et sa directrice, Claire Weiss, pour étudier les différentes actions à mettre en œuvre sur notre territoire.
Avec Nadia Hoog.