Translate

11 avril 2021

Mouvement Radical

Clément Gorsy

Je souhaite aujourd’hui vous annoncer ma candidature à la présidence de la fédération haut-rhinoise du Mouvement Radical.
Après une période un tant soit peu compliquée pour notre fédération, je souhaite me consacrer pleinement à sa reconstruction.
Je pense que les valeurs du radicalisme coulent dans les veines de notre territoire alsacien, cette terre imprégnée d’humanisme, d’Europe et qui a toujours su grandir en défendant ses valeurs, valeurs qui sont également celles de notre bien le plus cher, la République.
Cette reconstruction, je la souhaite dans l’écoute et la co-construction, tel un manager, j’estime que le rôle d’un président de fédération se joue dans l’écoute des adhérents, des élus, des citoyens à parts égales.
Chaque avis doit être entendu sans jugement.
Au-delà de l’écoute, le travail de reconstruction lui aussi devra se faire de chaque pierre et en bon manager il m’incombera de veiller à la stabilité de l’édifice.
Je souhaite également redonner sa place dans le débat à notre formation politique et nous mènerons ensemble des discussions ouvertes et cordiales avec les autres formations politiques de notre territoire.
L’engagement est pour moi un mot que je considère comme l’une des clés de voûte quand on souhaite occuper une place dans une formation politique.
Mon engagement à débuté à l’âge de 16 ans où j’ai pour la première fois adhéré à une formation politique.
Technicien agroalimentaire de formation, mon ADN est empreint de la volonté du travail bien fait en respectant des principes élémentaires de qualité, cela m’a conduit dans divers secteurs ou j’ai occupé des postes de manager, dans lesquels j’ai toujours mis l’humain au centre.
Mettre l’humain au centre du débat et non plus à la marge, voici un des grands défis de la société de demain, en se posant la question de savoir ce que nous souhaitons laisser en héritage à nos enfants, ceci en intégrant directement les jeunes au projet d’avenir.
Ceux qui me connaissent, savent que j’utilise souvent cette expression : « Je ne souhaite pas être le ventriloque de la jeunesse mais le catalyseur afin de porter leurs paroles et ressentis et mener le combat avec eux. »
Aujourd’hui, nous voyons les changements sur notre territoire, la CEA est l’exemple de ce changement avec de beau enjeux à la clé si, et seulement si chaque citoyen peut s’exprimer et être représenté correctement dans les instances politiques ; c’est pour ces raisons que je ne briguerai aucun mandat durant les 3 années de présidence afin de pouvoir soutenir des femmes et des hommes de notre mouvement qui souhaitent défendre les valeurs du radicalisme dans nos organes politiques locaux.
Je terminerai en remerciant Patrice VEZINE et Jean-Daniel REBER qui on accepté de s’engager à mes côtés pour former un nouveau bureau fédéral.
J’adresse également une attention toute particulière à mon amie Laurine Roux, candidate à la présidence de la fédération bas-rhinoise du mouvement radical avec qui j’aurais, je l’espère, la chance de travailler et créer des projets et une dynamique sur tout le territoire alsacien.
Je conclus par les mots de cette dernière qui feront sans doute le ciment de nos deux fédérations :
« Si le radicalisme était un sport il serait sans nul doute un triathlon : rigueur, détermination, engagement sincère dans la durée, abnégation, adaptation au terrain et aux épreuves, territoires variés, diversité, respect de l'autre, débats parfois tonitruants mais à la fin toujours un bon repas convivial, humain et fraternel pour reprendre des forces ! »